L’opérateur italien Enel pourrait prendre demain une participation de 12,5% dans le réacteur EPR de Flamanville.
Un accord longtemps attendu, après 2 ans et demi de négociations, pourrait être signé vendredi 28 novembre à Nice, à l’occasion d’un sommet franco-italien.
Si tel est le cas, Enel s’engagera à participer à l’effort de construction, d’exploitation, de déconstruction des installations, ainsi qu’à la gestion à long terme des déchets nucléaires. Le démarrage de l’EPR est prévu à l’horizon 2012. Enel envisagerait également d’investir dans la suite du projet, à savoir la réalisation de 5 tranches supplémentaires. Par ailleurs, l »opérateur italien pourrait entrer au capital de centrales à gaz qu’EDF projette de construire en France. Les négociations pour l’entrée d’Enel au capital de l’EPR de Flamanville ont été longues et difficiles. D’une part à cause des menaces d’OPA de l’italien sur Suez en 2006, d’autre part du fait de la volonté d’EDF de garantir ses intérêts en Italie, en contrepartie de la pénétration d’Enel sur le marché français. |
(src : Les Echos, La Tribune, Boursorama) |
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3 Commentaires sur "EDF proche de l’accord avec Enel pour l’EPR"
L’Italie utilise tous les jours de l’électricité nucléaire pour les pointes: c’est l’électricité des lacs d’altitude suisses remplis par pompage la nuit avec le courant des centrales nucléaires EDF. Ce pays, comme beaucoup d’autres fabriquera, à plus ou moins long terme, SON énergie nucléaire, ne serait-ce que pour des raisons économiques.