Elgin : “La torchère n’a donné aucun signe d’activité dans la nuit”

Total a confirmé samedi matin que la torchère de la plateforme d’Elgin s’était éteinte d’elle-même, et selon le pétrolier, une première indication en ce sens avait été donnée vendredi à 13h07 par le premier vol de surveillance du jour ; Un second vol avait aussitôt confirmé cette observation à 17h36.

Une nouvelle confirmation a ensuite été donnée samedi matin, à 9h20, par un navire sur site : "la torchère n’a donné aucun signe d’activité au cours de la nuit. "

Le vendredi 30 mars

Total indique dans un communiqué que la situation est "stable sur le site depuis maintenant 5 jours et la mise en œuvre des actions nécessaires pour arrêter la fuite progresse." Ce même jour, les représentants de Total ont rencontré le ministre britannique de l’énergie, afin de faire le point sur la situation et les actions conduites par Total jusqu’à présent.

Selon Total 2 solutions principales sont envisagées. "La première consiste à injecter directement dans le puits des boues lourdes ; la seconde à forer des puits de dérivation pour intervenir à la source de la fuite. Tous les moyens nécessaires sont mobilisés pour mettre en œuvre ces solutions."

Pour y parvenir, Total dispose de "deux plate-formes de forage sous contrat dans la zone, Sedco 714 et Rowan Gorilla V, qui seront utilisées pour le forage des puits de dérivation."

Par ailleurs, les équipes de gestion de crise du pétrolier français sont basées à Aberdeen (Ecosse), à Paris, ainsi qu’au centre de recherche à Pau. "Elles ont pour principale mission de suivre en continu l’évolution de la situation, d’évaluer et de mettre en œuvre des solutions pour arrêter la fuite de gaz. Elles coordonnent également le travail des différentes entités, intervenants extérieurs et experts."

La situation sur site reste stable

La recherche de l’origine précise de cette fuite de gaz se poursuit toujours et tout est mis en œuvre pour la maîtriser. Bien que Total ne soit pas en mesure d’évaluer précisément le volume de la fuite, elle est estimée à environ 200 000 m3 de gaz par jour (environ 7 millions de pieds cube / jour) sur la base des données recueillies et de la modélisation du réservoir.

Cependant, "la taille du nuage de gaz est assez limitée, les vents dominants l’éloignent de la plate-forme et le dispersent." En conséquence, les autorités britanniques ont mis en place une zone d’exclusion autour de la plate-forme. La fine couche d’irisation (de moins d’un micron d’épaisseur) qui s’est formée à l’est de la plate-forme semble se réduire progressivement et à mesure de l’évaporation des condensats.

Total a observé que la flamme de la torchère diminuait

"Tout ceci explique que l’impact et les risques environnementaux sont relativement faibles" explique le Groupe total. Ce dernier précise qu’il continue à suivre de près la situation grâce à des moyens satellites et aériens. De même, des navires positionnés sur zone permettent d’assurer un contrôle visuel permanent.

Elgin : "La torchère n'a donné aucun signe d'activité dans la nuit"

Le jeudi 29 mars

A la suite de l’incident annoncé le 25 mars, survenu sur le puits de production au niveau de la plate-forme sur le champ d’Elgin en mer du Nord, Total a confirmé que la fuite de gaz se poursuivait. "La situation est désormais stabilisée" a t-il ajouté.

"La cause exacte de la fuite de gaz est toujours en cours d’analyse et les efforts continuent pour assurer le contrôle de la situation" a indiqué le pétrolier dans un communiqué.

La priorité absolue pour les équipes de Total consiste à évaluer les options permettant d’arrêter la fuite de gaz. Le Groupe a ainsi mobilisé des "experts internationaux dans le domaine du contrôle de puits par le biais de contrats d’assistance internationale. Ils collaborent actuellement avec les équipes de Total sur le site d’Aberdeen."

La situation reste stable sur le site

Les fuites d’hydrocarbures semblent provenir d’une formation rocheuse située dans la partie supérieure du puits. Par conséquent, le volume de ce gaz provenant de cette étroite formation, qui n’est pas un réservoir en production du champ d’Elgin, est "difficile à évaluer".

Les rapports des vols de surveillance réalisés par le Oil Spill Response (OSRL) indiquent que le nuage de gaz est toujours stable et s’éloigne de la plate-forme d’Elgin. Enfin, le volume des condensats associés au gaz reste le même (près de 30 mètres cube) et représente "l’équivalent d’un camion-citerne."

La surface d’irisation n’a pas augmenté d’après Total, alors que "les condensats s’évaporent naturellement".

Rappelons que la plate-forme d’Elgin est situé à 240 km du littoral.

            

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Tech

“”les condensats s’évaporent naturellement”.” puisqu’on vous dit que total est ecolo ;o)