CCS et éoliennes : les 15 projets retenus par l’UE

La Commission européenne a décidé d’attribuer une aide financière dépassant le milliard d’euros, à 15 projets européens dont  6 projets concernent le CCS (capture et séquestration du CO2) pour 1 milliard d’euros et 9 autres touchent des projets éoliens offshore pour 565 millions d’euros.

Vous trouverez ci-dessous le détail des 15 projets retenus.

Le cumul demeure supérieur à 15 puisque certains projets nécessitent la contribution de plusieurs pays. On notera l’absence remarquée de la France.

  • 6 en Allemagne
  • 1 en Italie
  • 2 au Pays-Bas
  • 1 en Pologne
  • 1 en Espagne
  • 3 à l’Angleterre
  • 2 au Danemark,
  • 1 à la Suède,
  • 1 à la Belgique

Jaenschwalde
Démonstration des technologies d’oxycombustion et de post-combustion sur une centrale électrique déjà existante. Deux options de stockage et de transport sont à l’étude.
Vattenfall (Allemagne)
180 ME

Porto Tolle
Installation de la technologie CCS sur une nouvelle centrale à charbon (660 MW). La partie capture permettra de traiter les gaz de combustion, correspondant à 250 MW la production d’électricité. Stockage dans un milieu aquifère salin en mer.
Enel Ingegneria e Innovazione SpA (Italie)
100 ME

Rotterdam
Démonstration de la chaîne complète de la technologie CCS sur une capacité équivalente de 250 MW utilisant la technologie post-combustion. Stockage du CO2 dans un gisement de gaz en mer près de l’usine. Le projet fait partie de l’initiative sur le climat de Rotterdam qui vise à développer un CO 2 infrastructures de transport et de stockage pour la région.
Maasvlakte JV / E. ON Benelux et Electrabel (Pays-Bas)
180 ME

Belchatow
Démonstration de toute la chaîne CCS sur les gaz de combustion correspondant à 250 MW de production d’électricité dans une nouvelle unité supercritique, la plus grande installation alimentée au lignite en Europe. Trois différents sites de stockage aquifères salins seront étudiés à proximité.
PGE EBSA (Pologne)
180 ME

Compostilla
Démonstration de la chaîne complète de la technologie CCS utilisant l’oxycombustion et la technologie à lit fluidisé de 30 MW sur une usine pilote qui doit être étendue en décembre 2015, à plus de 320 MW. Stockage dans un milieu aquifère salin, à proximité.
Endesa Generacion SA (Espagne)
180 ME

Hatfield
Démonstration de la technologie CCS sur une nouvelle centrale IGCC de 900 MW. Le stockage s’effectuera dans un ancien gisement de gaz en mer, à proximité. Le projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative "Yorkshire Forward" qui vise à développer les infrastructures de transport et de stockage de CO2 pour la région.
Powerfuel Power Ltd (UK)
180 ME

Baltic
Kriegers Flak I, II, III : Solution de réseaux combinés. Interconnexion des réseaux allemands, suédois et danois concernant des parcs d’éoliennes dans la région de Flak Kriegers à travers une solution modulaire, reliant les raccordements au réseau national.
Vattenfall Europe Transmission GmbH (DE), Affärsverket Kraftnät Svenska (SE), Energinet.dk (DK)
150,00 ME

COBRA CABLE
Large capacité d’interconnexion entre les Pays-Bas et le Danemark. Investissement dans des modèles novateurs pour la connexion directe des fermes éoliennes offshore au début du réseau modulaire de la Mer du Nord.
TenneT TSO BV (NL), Energinet.dk (DK)
86,54 ME

HVDC hub
Ajout d’une plate-forme offshore intermédiaire sur le projet de raccordement HVDC (entre les îles Shetland et l’Ecosse) pour une connexion de l’éolien offshore et la génération marine.
Scottish Hydro Electric Transmission Ltd (UK)
74,10 ME

BARD 1

La production du système novateur de la fondation Tripile consistant à produire et à installer des câbles d’alimentation de 400 MW pour des parcs éoliens offshore.
Ocean Breeze Energy GmbH & Co KG (DE)
53,10 ME

Global Tech I

Concerne la fabrication et l’installation rapide de parcs éoliens en eaux profondes
Wetfeet Offshore Wind Energy GmbH (DE), Strabag Offshore Wind GmbH (DE)
58,55 ME

Nordsee Ost
L’installation de 6 MW de turbines éoliennes dans des conditions difficiles en mer, incluant une logistique innovante et une concept d’installation
Essent Vent Nordsee Planungs Ost – und Betriebsgesellschaft GmbH (DE)
50,00 ME

Borkum West II
L’installation de 5MW d’éolien sur des fondations en trépied
Trianel Windkraftwerk Borkum GmbH & Co. KG (DE)
42,71 ME

Aberdeen Offshore Wind Farm
Développement et test d’une installation comprenant des turbines multi-MW et possédant des structures et des infrastructures innvantes.
Aberdeen Offshore Wind Farm Limited (UK)
40,00 ME

Thornton Bank
Logistique optimisée pour l’extrême-offshore du parc éolien de Thornton Bank et démonstration de fondations innovantes en eaux profondes.
C-Power (BE)
10,00 ME

 

            

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michel123

La france est absente des projets les plus importants ,  La séquestration du co2 étant la seule technique qui puisse rapidement endiguer l’irrésistible augmentation du taux de co2 dégagé par les centrales électriques au charbon et au fioul lourd. Rappelons que le taux actuel est de 385 ppm  qu’il augmente de 2 ppm par an , dépasse  et de trés loin , les taux les plus élevés jamais  relevés depuis plus de 2 millions d’années (280 ppm) ce qui  rend la situation climatique totalement hors contrôle . Il est urgentissime de développer cette technique , préparer les sites d’enfouissement , construire les réseaux européens de  pipes-lines qui achemineront le co2 sur les sites d’enfouissement (marin si possible ,pour limiter tout risque de résurgence dangereuse pour les populations). L’éolien off shore c’est bien entendu la seule possibilité de développer massivement une énergie qui est presque compétitive , pour passer outre à  l’égoismes du français moyen qui veut bien se servir de l’électricité mais voudrait que les nuisances soient suportées par les autres. MC

indianagrenoble

Les forêts et les arbres qui les composent ne sont-ils pas les meilleurs pièges à CO2 qui existent ???

Etienne solar

Ce qui peut être considéré comme un déchet pour les uns peut être une nourriture pour les autres … le CO2 est une excellente nourriture pour toutes les plantes et tout particulièrement les micro-algues, avec l’aide de la lumière elles gloutonnent le CO2, consomment très peu d’eau et si elles sont bien sélectionnées, elles produisent un max de lipide qui peu servir de carburant ! donc, si le captage du CO2 est capital, le stocker pour le long terme est plutôt stupide … c’est comme jeter la nourriture par la fenêtre ! bien entendu, tout cela est opérationnel. Quand à l’éolien d’altitude, certain pensent peut être que c’est trop beau pour être vrai …

yp

trop facile voyons, dire “on reboise la planète” et hop fini copenhague, salut les mecs on se revoit l’année prochaine. Le truc là c’est qu’ils discutent, ça veut dire : on gagne du temps par rapport à nos peuples, on sait ce qu’il faut faire pour notre bien, mais les intérêts économiques des lobbys, et de tout notre monde qui repose sur le dieu business sont plus importants donc: on discute, pour commencer à envisager l’idée que bon on peut rien faire vu que forcément quelqu’un va y perdre des sous mais quand même il faudrait envisager de commencer à en parler tous ensembles. ça serait bien.

michel123

la situation étant hors contrôle et les puits de carbone en voie d’épuisement , il faut bien entendu reforester , cultiver des algues ….., mais comme il a été dit précédement , la situation est totalement hors contrôle , les mesures d’urgence s’imposent; Et d’ailleurs qui pourra m’expliquer , comment ce fait il que la température prévisionnelle  n’augmente que de 2 degrés alors que les taux de 280 ppm relevés dans le passé (385 actuellement) correspondent à des températures supèrieures de 8 à 10 degré à nos températures actuelles ? Inertie thermique des océans? Laissant penser alors que la montée des températures se calera à terme  sur les mêmes températures que dans le passé?( + 10 degrés) ? La situation ne serait elle pas encore pire et plus dramatique que prévu ? MC

Papoumontchat

C’est vraiment le comble!! 1) Non seulement le contribuable français paye le développement du nucléaire en France, mais en plus il paye pour améliorer les innombrables centrales thermiques d’Europe cracheuses de CO2! 2) Alors que la filière française de l’éolien offshore n’a aucune aide d’aucune sorte de la part de l’état français, le contribuable français va là aussi payer pour de la recherche développement ailleurs en Europe, avec comme conséquence la concurrence en France de ces sociétés allemandes ayant profité de ces subventions pour baisser leurs prix de revient et ainsi améliorer leur compétitivité!! La seule réponse doit être la démission de Mr Borloo incapable de défendre et de protéger des pans d’industrie français qui se battent dans le vide. Honte à lui.  

Dan1

Encore un mensonge flagrant à du contribuable français : Le contribuable paierait tout pour le nucléaire et rien pour l’éolien, c’est une galéjade ! La réalité est légèrement plus contrastée, voir le lien suivant à propos de la CSPE : Je reproduis ci-dessous le paragraphe intéressant : “Façon de voir La CSPE est complexe et son analyse mérite quelques explications : … pe/montant Télécharger l’annexe 1 prévision 2009. En fait, tout compris (zone interconnectée et non interconnectée) les contrats d’achat représenteront un montant prévisionnel de 3,46 milliards d’Euros que déboursera EDF dont 657 millions d’Euros pour l’éolien. Tout cela fera presque 34 TWh, ce qui veut dire qu’en moyenne EDF aura achetés ces MWh au prix de 102 Euros, là où il produit à un coût inférieur à 40 Euros. Seulement, on considérera que cela lui a évité de produire des MWh au prix du marché et la CRE calcule donc un coût évité pour EDF de 2,56 milliards d’euros. Il reste donc 900 millions d’Euros de surcoût pour EDF et ils seront pris en charge par la CSPE payée par le consommateur dans sa facture.” Cela veut dire que l’achat des kWh éoliens est aujourd’hui supérieur au budget annuel alloué à la recherche pour le nucléaire via le CEA essentiellement et il en est très proche si on calcule le différentiel entre le prix acheté par EDF et le prix de vente de son propre kWh. Pour l’offshore seul le différentiel de prix approche les 100 Euros le kWh ! Quelque part, on pourrait dire que le nucléaire français finance indirectement l’éolien… via la CSPE mais il n’y a même pas la reconnaissance du ventre ! A propos de subventions, quand les allemands et autres européens subventionnent à coup de milliards annuels la production du charbon, ça “moufte” pas !! Pourtant il y a gros à récupérer pour les EnR. L’Allemagne est toujours un excellent exemple de “grand écart”.

fredo

J’invite Dan1 à consulter sa facture d’électricité, il y trouvera une ligne CSPE avec un montant en face, inclus dans le total à payer. La CSPE est donc payée par le consommateur, pas par le contribuable. Enfonçons le clou: non seulement la CSPE ne coûte pas à l’Etat, mais elle lui rapporte! En l’occurence des rentrées fiscales (les impôts et taxes sur les installations). C’est donc une excellente opération financière pour l’Etat français. Donc d’un côté une recette nette avec l’éolien, de l’autre une dépense nette Nucléaire (plus de 2 milliards par an de subventions au CEA, plus les provisions pour démantellement). Question: qui coûte le plus cher à l’Etat français? sûrement pas l’éolien!

Chtinou

Allons-y finançons l’éolien offshore, ça ne arrangera plus les gentils petits citoyens qui ne supportent pas qu’on “abime leur paysage”… Mais que fait-on des dégats infligés à l’écosystème marin, engendrés par l’installation et l’exploitation de ces champs d’éoliennes ?? Tout ça pour quelques misérables MW… L’éolien n’est pas durable, et ne le sera jamais. Oui à sa participation au bouquet Enr, en utilisation rationnelle, non à son exploitation massive !

Etienne solar

Le plus grand puit de carbone sont les océans, ils absorbent environ 50% du CO2 d’origine anthropique. Cette absorption entraine une baisse du Ph des couches superficielles des océans et commence à perturber cet écosystème.Il semble que la capacité d’absorption diminue progressivement. L’autre grand puit de carbone est la biomasse (plantes-animaux-homme). Toute la biologie est fondée sur la chimie du carbone … donc tous les êtres vivants sont un stock de carbone proportionnel à leur masse. De tous les êtres vivant, les micro-algues sont les plus vorace en CO2 et leur rendement de production (directement liée à leur capacité à se reproduire) est exeptionnel …. si on le veux, en 15 ans le problème CO2 est règler et en plus, en générant une magnifique opportunité économique !!! Amis d’enerzine, pondez nous des articles sur les micro-algues !

michel123

c’est quand même incroyable , les divers membre de cette assemblée se disputent pour savoir qui finance quoi  l’avenir du monde semble menacé par une montée sans doute dramatique des températures qui a produit dans le passé( il y a 250 millions d’années)  de façon naturelle sous la poussée d’un relargage  massif de co2 à la suite d’une longue période d’activité volcanique (100 mille ans)   l’effet de serre qui en fut la conséquence naturelle (et dura 3 millions d’années ) entraina la disparition de 70 % des espèces terrestres et 90 % des  espèces marines et les intervenants se bouffent le nez pour savoir qui paye quoi sur sa facture edf. On s’en fiche de savoir qui finance qui , il y a urgence ,  et la seule méthode rapide c’est l’enfouissement des gaz . pour la production durable d’énergie , il sera toujours temps de continuer et d’amplifier les efforts commencés. Vous ne comprenez donc pas que nous avons dépassé le niveau de co2 maximum (280 ppm)depuis plus d’un siècle et que la température va obligatoirement grimper à un niveau sans doute incompatible avec la vie sur plus de la moitié de la planète ?

Dan1

Pour Fredo : C’est vrai que j’ai utilisé un raccourci : la CSPE est évidemment payée par le consommateur d’électricité. Encore qu’une contribution forcée s’assimile assez bien à un impôt.   Ceci dit, pour l’électricité ou bien d’autres choses le consommateur qui paye sa facture est également contribuable selon le sens large que l’on donne à ce terme (en France les taxes font partie de l’impôt) . En effet, dans l’acception restrictive, le contribuable est celui qui paye une contribution directe à l’Etat (typiquement l’impôt sur le revenu), mais au sens large on inclut en plus les taxes et autres contributions. Dans une facture d’électricité, que je connais bien et que dont j’ai déjà abondamment parlé sur Enerzine (merci pamina), il existe plusieurs taxes : – La TLE (Taxe locale) à 2 taux municipale à 8% et départementale à 4 % – la TVA sur l’abonnement à 5,5 %, sur la consommation à 19,6 % et surtout le mieux : La TVA sur les taxes et contributions : Donc 19,6 % sur une partie de la TLE et 5,5 % sur l’autre partie et enfin la cerise sur le gâteau : La TVA à 19,6 % sur… la CSPE ! Alors si un contribuable est aussi celui qui paye des taxes, on peut dire que le ministère des finances n’a pas oublié le consommateur-contribuable pour l’électricité ! C’est souvent plus de 20 % de la facture. Enfin, les deux milliards de subventions au CEA pour le nucléaire sont un mirage savamment entretenu et vous le svez bien, nous en avons longuement débattu déjà et tous les chiffres sont publiés en détail : c’est 4 fois moins ! Vous trouverez quelques références sérieuses dans l’article suivant : Je redonne le lien vers un document fastidieux (plus de 700 pages) mais officiel et très précis (merci la LOLF). Allez directement à la page 444/703 pour analyser le programme 188. Toutes les réponses y sont.

Dan1

Il est évidemment faux de dire que l’électricité a coûté à EDF 77,8 Euros/MWh. Il en faut pas confondre prix de vente, prix moyen de marché et coût de production. Si la production d’EDF en 2008 (484 TWh) avait coûté 78 Euros par MWh, EDF France aurait dû dépenser 37,8 milliards d’Euros pour couvrir la totalité de la production. Le gros hic, c’est que le chiffre d’affaire France d’EDF en 2008 est de 34,3 milliards d’Euros ! Expliquez moi donc comment cette société qui fait des profits et rémunère ses actionnaires dont l’Etat, peut avoir des coûts de production supérieurs à ses prix de vente et couvrir avec un chiffre d’affaires manifestement incohérent.  

michel123

Je me demande si quelqu’un ici présent songe à l’avenir de ses petits enfants , nous faire des comptes d’apoticaires , éplucher ses factures edf  et ses relevés d’imposition pour savoir combien de centimes en plus il va payer alors que la seule urgence c’est de séquestrer le co2 et de favoriser toutes les formes d’énergies décarbonnées ° décidément l’homme mérite de disparaitre , il n’est pas assez intelligent et n’a pas assez de vision d’avenir pour mériter de continuer à vivre sur une terre qu’il aura rendue inhabitable.

Dan1

Oui mais le monde ne fonctionne pas avec la raison et l’évidence pour guide. Il s’agit d’abord et avant tout de lutte d’intérêts divers et variés dans un monde de communication. Donc avant qu’éventuellement le climat mette tout le monde d’accord en manaçant tous les intérêts, il y aura de grande campagne d’intoxication médiatique. Sinon comment pouvez vous expliquer un tel déséquilibre dans la COM entre le nucléaire et le charbon ? Avez vous mesuré l’énergie démentielle déployée pendant des années (même sur Enerzine) par les antinucléaires et autres pour entretenir des mensonges avérés alors que presque personne ne parle du charbon qui fait plus de 40 % de l’électricité dans le monde et progresse en valeur absolue bien plus vite que les EnR ! Pour beaucoup, le but n’est pas d’informer justement pour choisir mais de désinformer sciemment. Par exemple, si “Kohlekraft nein danke” pensait uniquement à l’avenir de ses petits enfants, il nous parlerait très longuement du charbon et un peu du nucléaire !

michel123

le nucléaire est une énergie décarbonnée et à ce titre doit continuer à progresser en validant des centrales de 4ème generation qui multipliront par 60 nos réserves d’énergie nucléaire (à condition de choisir la filiaire surgeneratrice refroidie aux sels fondus ou à l’helium sous pression ,qui sont  bien moins dangereuses que la filière au sodium liquide qui s’enflamme au contact de l’air ou de l’eau ) filiaire  qui risque fort de revenir avec tous les problèmes que nous avons connus. Cette filière est valable pour un pays tel que la france  mais ne peut en aucuns cas être laissée à des pays instables ou simplement sous développés. En attendant de développer des filières réellement renouvelables il n’y a qu’une solution rapide , l’enfouissement. MC

Denlaf

Il n’est pas évident que la séquestration du CO2 soit une solution sécuritaire, à long terme. Souvenez-vous de ce lac, en Afrique, qui a relâché une immence bulle de CO2 qui a tué tous les habitants du village côtier. Combien de temps le sol retiendra-il cet immence volume de gaz qu’on y aura injecté? Voilà la question et si vous êtes en mesure d’y répondre sciemment, Vous êtes un as (de quoi, je ne sais pas; pûisque personne n’est en mesure de confirmer). Si vous croyez être à la hauteur…allez-y.

Denlaf

Il n’est pas évident que la séquestration du CO2 soit une solution sécuritaire, à long terme. Souvenez-vous de ce lac, en Afrique, qui a relâché une immence bulle de CO2 qui a tué tous les habitants du village côtier. Combien de temps le sol retiendra-il cet immence volume de gaz qu’on y aura injecté? Voilà la question et si vous êtes en mesure d’y répondre sciemment, Vous êtes un as (de quoi, je ne sais pas; pûisque personne n’est en mesure de confirmer). Si vous croyez être à la hauteur…allez-y.

fredo

Je réponds sur l’aspect coût: Le CEA perçoit les dividendes d’Areva au titre de sa majorité absolue au capital, donc cela reste dans la filière nucléaire et ne va pas à l’Etat. Dans le cas des provisions pour démantèlement passées par EDF notamment, la provision est une double dépense pour l’Etat et pour l’Etat-actionnaire, qui vient réduire le résultat net, donc l’Impôt sur les Sociétés versé, tout comme les dividendes versés à l’Etat actionnaire. En ce sens, on peut réellement parler de dépense pour l’Etat pour ces provisions. Je confirme: d’une part,la CSPE payée par le consommateur ne coûte rien à l’Etat, d’autre part Dan1 l’a très bien expliqué précédemment la CSPE finance surtout la péréquation plus que les ENR. Donc l’éolien ne coûte pas à l’Etat, le nucléaire si. Cela étant, nous parlons d’énergie décarbonée dans les 2 cas, donc les 2 sont à encourager, non? Par ailleurs, sur le sujet de la brève, je suis étonné que le projet de plateforme DCNS pour de l’éolien en eau profonde ne soit pas retenu, à se demander si un dossier a été déposé.

andre

Que vous soyez pro ou anti, que de contre vérités dans certains propos. pour vous permettre d’y voir plus clair, et si vous avez20 € à placer, je vous recommande un livre nouveau “Le nucléaire et la Planète  10 clés pour comprendre” édition Grancher.

Dan1

Pour Chelya : Vous dites : “Dan1: L’explication c’est que vous êtes nul en économie… L’éolien ne se substitue pas à la production la moins chère elle se substitue à la production la plus chère en permettant de conserver le stock d’eau limité des barrages…” Je vous remercie pour le compliment, il est bien possible que je  sois nul en économie, je n’ai d’ailleurs pas fait d’étude dans ce domaine. Mais là n’est pas la question. Je réagissez à votre affirmation : “Dans le même temps produire la même électricité aurait couté à EDF en moyenne sur l’année : 77,8 ?/MWh” Et là vous êtes incapable de m’expliquer comment EDF aurait dû produire, en moyenne sur l’année des MWh à 77,8 Euros, sachant qu’en moyenne elle les vend moins de 40 Euros ??? A titre indicatif, pour le particulier que je suis, EDF m’a vendu le MWh en moyenne à 38,2 Euros (moyenne heures pleines et heures creuses). D’autre part, c’est évidemment un très gros mensonge de dire que l’éolien ne se substitue qu’au moyen de production les plus chers car c’est jusqu’à preuve du contraire une production fatale (à prendre ou à laisser, mais en aucun cas commandable… sauf à la baisse). La CRE a déjà proposé un ratio de substitution de 1/3 fossile, 1/3 tiers nucléaire, 1/3 exportation et l’UFE le classe en base dans la monotone au même titre que l’hydraulique au fil de l’eau.

marcob12

La France est absente de ces projets car elle n’a pas besoin pour elle de ces technologies derrière sa ligne maginot électronucléaire. Ce faisant elle se marginalise car les technologies CCS et celles de l’éolien off-shore auront une portée économique très importante à l’avenir quand le marché des centrales nucléaires est bien plus problématique. Nous savons que nous devons développer de nombreuses technologies pour réduire les émissions de CO2 et pouvoir les proposer aux futurs très gros émetteurs potentiels (chine et inde par ex), sous forme de transferts de technologies ou à défaut de preuve de faisabilité. La France est dans ce domaine largement sur la touche en ayant programmé l’absence de marché intérieur pour valider ces technologies. Au demeurant ce petit pays est largement une “coquille vide” et on peut être certains que “ses” entreprises sont elles concernées par l’aube de ces deux très grands marchés. Nous irons chercher la croissance “avec les dents” ailleurs, voilà tout.

michel123

je ne vois pas en quoi les invectives du dénommé chelya pourront faire avancer un débat déja chargé émotionnellement et peu rationnel. Votre raisonnement à l’emporte pièce parait bizzare , que l’éolien (nouvelle énergie ) se substitue à quelque chose c’est certain ,que ce soit une énergie interessante  c’est sur,  mais l’éolien en raison de sa production  eratique devra être adossé à une structure d’accumulation de l’énergie(nouvelles pertes de rendement , nouveaux surcoûts) et de plus ne pourra   pas couvrir les pic de demande qui sont les plus chers sur le marché européen du MW electrique , il ne peut en conséquence pas prétendre se substituer aux énergies les plus chères . Son principal avantage est d’économiser l’uranium des centrales de deuxième et troisième génération dont les réserves couvrent à peine 40 ans de consommation , en attendant une hypothétique 4ème génération. MC

renewable

..Chez RTE! Quand on sait que l’éolien ne pose aucun problème d’intégration s’il ne dépasse pas 20% de notre mix énergétique, le combat acharné des fous de l’atome paraît dérisoire quand les projections les plus optimistes parlent de 11 à 12% d’éolien dans notre mix énergétique! Cet acharnement anti-éolien nous a couté, depuis la fin des années 90 et l’affaire Jeumont, une filière industrielle créatrice d’emploi, exportatrice et verte…au lieu de quoi on se fourvoie en diplomatie avec des pays peu recomandables (Lybie, Arabie Saoudite…) pour essayer de leur refourguer notre excellence nucléaire…pathétique. Pendant ce temps là les Allemands et les Danois tournent! Et nous sommes partis, la fleur au fusil nucléaire, pour faire la même croix atomique sur le solaire industriel! Vive les vieux barons français du nucléaire qui n’en finissent pas de nuire!

Dan1

Pour Chelya : Ne parlez plus de ma nullité en économie puisque je vous ai dit être probablement nul. Ceci étant fait, vous prétendez maintenant : “RTE (qui gere le réseau contrairement à la CRE) affirme que le couple éolien-hydraulique se substitue au thermique”. Où avez vous trouvé que l’éolien (associé à l’hydraulique) se susbstitue uniquement au thermique ? Personne ne l’a jamais prouvé !

Dan1

La France, dans les années 70, est partie la fleur au fusil vers le nucléaire et elle a réussi à faire tourner le pays depuis plus de 20 ans avec 70 à 80 % d’électricité nucléaire. Cela représente aujourd’hui 10 000 TWh déjà produits (10 000 milliards de kWh). Par rapport à une solution charbon ou lignite, cela fait une économie de rejet de 10 000 millions de tonnes de CO2 ou 10 Gt. Voilà comment comment le nucléaire et ses barons nuisent gravement (au climat). Avec le parc actuel la France va encore doubler la mise en produisant au moins 10 000 TWh voire un peu plus si les réacteurs vont au-delà de 40 ans. 20 milliards de tonnes de CO2 c’est pas grand chose, c’est juste une année d’émissions mondiales.   Pendant ce temps, l’Allemagne est partie la fleur au fusil vers les EnR et aujourd’hui elle produit encore plus de 60 % de son électricité avec du fossile, 25 % avec du nucléaire et moins de 20 % avec des EnR. La rhétorique ne peut rien contre les évidences.         De toute façon, il va bientôt vous falloir lutter contre les barons chinois qui projettent de construire une centaine de réacteurs nucléaires + quelques milliers d’éoliennes.    

chelya

Pour la substitution thermique c’est RTE qui le dit et comme c’est eux qui gêre les factures… Le lancement du programme de développement des EnR en Allemagne a commencé en décembre 1990.. le lancement du nucléaire en France c’est 1950… Vous pouvez me rappeler combien d’électricité faisait le nucléaire en France en 1965 ?

Dan1

Pour Chelya : Un peu de rigueur SVP. Quand vous dites : “Pour la substitution thermique c’est RTE qui le dit…”, cela ne veut rien dire et ne fait pas avancer le débat. Je peux affirmer n’importe quoi en ne citant pas mes sources et en confirmant sur un ton péremptoire : “c’est eux qui le disent, et en plus ils savent ce qu’ils disant !” (mais je ne le ferai jamais aussi bien que vous) Sauf que j’aimerai d’abord savoir ce qu’ils disent !! Donc, citez moi in extenso l’avis de RTE sur cette question avec les liens vers les documents et les pages concernées comme je le fait moi-même.   

Dan1

Si l’Allemagne a commencé si tard sa conversion aux EnR et savez qu’elle ne pouvez rapidement aboutir à une production EnR de masse pour concurrencer le charbon-lignite et autres fossiles, pourquoi a-t-elle prétendu qu’elle possédait la solution. Si elle savez qu’il lui faudrait attendre 2030 ou 2050 pour faire plus de 50 % de son électricité sans CO2 et autre joyeuseté : pourquoi a-t-elle choisie de résolument saborder son industrie nucléaire et par là même organisé le maintien à haut niveau du charbon-lignite ? L’Allemagne a-t-elle été mal conseillée, a-t-elle sous estimée la difficulté du développement des EnR,  est-ce un comportement délibérément climaticide ? Sans forcer, ce grand pays industriel aurait pu doucement baisser sa production d’électricité au charbon-lignite pour atteindre par exemple un mix 40 % fossile, 40 % nucléaire, 20 % EnR en 2000 et adapter la progression au vu des avancées technologiques EnR. On aurait gagner des Gt de CO2 et autre. Au lieu de ça, la fleur au fusil, on a prôné l’éradication du nucléaire sans solution de rechange viable, au point de brider la production des centrales électriques qui n’émettent pas de CO2, ce qui n’est pas loin aujourd’hui de pouvoir être considérer comme un tantinet criminel. Et en plus, pendant ce temps l’Allemagne a injecté des dizaines de milliards d’Euros dans son industrie pour subventionner… la production de charbon !

Dan1

Pour Chelya : Vous affirmiez : “RTE (qui gere le réseau contrairement à la CRE) affirme que le couple éolien-hydraulique se substitue au thermique alors si vous trouvez qu’ils font un mauvais travail vous n’avez qu’à vous proposer pour les remplacer…” Je vous ai demandé de m’indiquer où RTE avait-il affirmé cela et là pas de réponse. Je me permets donc de vous aider. Voici la réponse que vous auriez pu me faire et d’ailleurs vous la connaissiez déjà puisque je vous l’avez donné en juin 2009 : Quand on parle de substitution entre éolien et thermique et que l’on fait référence à RTE, il faut préciser de quoi on parle. Cela est exposé dans le document suivant page 49 : … t_2007.pdf RTE définit un taux de puissance substituée qui concerne les puissances installées et non la quantité d’énergie produite. En conclusion, RTE indique un taux de 30 % pour un faible parc éolien et supérieur à 20 % pour un parc de 15 GW. Cela voudrait dire qu’avec un parc de 3,5 GW nous pourrions supprimer environ 1 GW de centrales thermiques et pour un parc éolien de 15 GW nous supprimerions 3 GW. RTE dit la même chose dans le bilan 2009 (voir page 69/172) Enfin pour la CRE, je redonne le lien également : Dans son avis du 30 octobre 2008 (paragraphe 2, page 4/13) la CRE prend pour hypothèse que l’éolien en 2015 avec 17 GW se substituera pour un 1/3 à du nucléaire, 1/3 tiers à du fossile et enfin 1/3 augmentera les exportations.