Belgique, la durée des centrales nucléaires en question

Le ministre belge de l’Energie, Paul Magnette, a remis vendredi au gouvernement un rapport d’expertise préconisant la prolongation industrielle des 7 réacteurs nucléaires afin d’éviter au pays un risque de pénurie d’électricité.

GDF Suez a indiqué pour sa part dans un communiqué avoir pris connaissance des déclarations relatives à la prolongation de la durée d’exploitation des centrales nucléaires Doel 1, 2 et Tihange 1. Début septembre, GDF Suez avait estimé à 800 millions d’euros d’investissements le coût de cette prolongation avant de pouvoir récupérer 1 milliard d’euro par an entre 2015 et 2025.

Cette prolongation permettrait donc au groupe énergétique français d’éviter de construire de nouvelles centrales à gaz et donc d’éviter d’engager des investissements coûteux. A ce sujet, l’Etat belge entend bien en profiter et demander au Groupe énergétique d’autres contreparties.

Par ailleurs, le rapport "Gemix" conseille de prolonger de vingt ans, les 4 autres centrales nucléaires de fabrication plus récente.

En cas d’approbation des conclusions du rapport, une annonce officielle pourrait intervenir cette semaine ou au plus tard le 13 octobre.

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Io

C’est bien beau mais ont ils pensés à chiffrer l’augmentation du risque d’incident du a cette augmentation ? Pourquoi ne pas fermer ces anciennes centrales et en construire des nouvelle ? (Oui je sais ca coute cher et les actionnaires de Suez ne sont pas d’accord, vive le profit à court terme et le risque maximal, ca ne vous rappel pas quelquechose d’ailleurs ?)

Duchnok

Tout le monde sait maintenant qu’il n’y a rien de plus écolo que le nucléaire pour produite de l’électricité dans le réseau (propre, le plus discret, etc): en plus c’est l’électricité la moins chère, produite en masse à la demande, quand l’éolin produit quand il ya du vent (avec un facteur de charge de 23% en france). Quant au photovoltaique, c’est la plus grande escroquerie qui a jamais existé, entretenant les illusions des GOGOS. Les 5400MW de PV prévus au Grenelle produiraient 0.7% du besoin national (le SER l’a “arrondi” à 1%), pour un coût d’équipement d’environ 40 milliards, et un coût au kWh produit dans la vie des installations 100 fois plus cher que le nucléaire. Cela se calcule intantanément : 9 x 60 x 0.85/ 2.5 x 20 x 0.08 = environ 100: facile de reconnaitre les durées de vie, les facteurs de charge et les couts du Watt installé. Pas besoin d’avoir fait Centale et Polytechnoique pour savoir faire ces calculs! Francis NIMAL, Ingénieur Centralien  

Collectif bonn

La vrai question n’est pas la sécurité des centrales nucléaires mais de savoir ce qu’on fait de ces déchets encombrants et de la sécurité de ces déchets ! Les retraiter en Russie (cf le reportage d’hier sur Arte) :seul 10% sont utilisables Les stocker en profondeur: risque problème sismique Les stocker dans des cuves en surface: risque d’attaques terroristes (et oui il serait beaucoup plus facile pour un terroriste de lancer un avion sur une zone de stockage que sur une centrale, d’ailleurs saviez vous qu’en Russie les cuve de stockage sont à ciel ouvert !!!) Un député allemand a bien résumé le problème: Personne n’accepterait de monter dans un avion s’il n’était pas certain qu’il existe une piste d’atterisage où l’avion pourrait atterrir. Pour le nucléaire, les déchets nucléaires sont déjà dans l’avion et nous ne savons pas où faire atterir cet avion… A méditer

christophe1007

La justice veux que même si les pays développés arrivent à réduire leur consommation d’énergie, il ne peut être demandé la même chose aux pays pauvres. Il faut une énergie PROPRE en quantité énorme. Il faut donc ARRETER toute la consommation de combustibles fossiles et construire très rapidement des centrales nucléaires. Toutes les contributions seront bienvenues mais pas à n’importe quel prix. On n’est pas prêt de parler d’une “rente” éolienne; laissons cette énergie pour les petites iles ou les bateaux.

Collectif bonn

Les éloiennes ont depuis longtemps dépassé le stade des petites iles et des bateaux ! En 2007, la production éolienne représentait, en Europe 3% de la production total d’électricité (tout procédé confondu). En Allemagne, l’éolien atteint les 6%. Pour info, en europe, le nucléaire représente 30% de la production totale et les énergies renouvelables 9%. (source:Eurostat database) Les énergies renouvelables ne sont donc pas négligeables ! Pour ce qui est des coûts de production au kWh, à l’exception du photovoltaique, les autres énergies renouvelables sont très proches (mais encore au dessus) du coût des centrales au gaz. Et au niveau chaleur, cela revient la biomasse (bois etc) coûte moins cher que le mazout, à niveau de chauffe équivalent… Je conclurai donc, pour les gaz à effet de serre et contre les déchets nucléaires, tournons le dos aux énérgies fossiles et nucléaires…

Dan1

On parle sans arrêt des déchets nucléaires comme s’ils étaient seuls au monde. L’avantage des déchets nucléaires c’est que plus ils sont dangereux plus ils sont suivis et confinés et l’industrie nucléaire est l’une des premières à s’occuper de ses déchets et à en payer le prix. Curieusement pour les centrales électriques à flamme on a pris l’habitude de se servir de l’atmosphère comme poubelle et de faire payer le prix des externalités à la société (les maladies dues au charbon ne sont pas payées par les exploitants). Cela ne choque visiblement pas grand monde. Pourtant, le charbon produit 40 % de l’électricité mondiale soit aux alentours de 8 000 TWh. Sachant qu’un TWh charbon c’est à peu près 1 millions de tonnes de CO2, des kilos de mercure, un peu de produits radioactifs…, au total cette filière rejette des milliards de tonnes de déchets par an et…. ils sont partout. Conclusion, nous ne pouvons plus atterrir nulle part puisque les déchets sont partout. La seule solution consiste à occulter le problème pour pouvoir se poser ! Citation :”Je conclurai donc, pour les gaz à effet de serre et contre les déchets nucléaires, tournons le dos aux énérgies fossiles et nucléaires…” Pas de problème, YAKA… commencer par l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, la Grèce… Pour l’Allemagne, supprimer le fossile et le nucléaire c’est : – 360 TWh et – 140 TWh = – 500 TWh sur 600 annuel = – 80 % Pour l’Italie (qui est la seule à être sortie du nucléaire) c’est à peu près pareil et pour la Pologne et la Grèce se serait aux alentours de – 95 à – 100 % ! et pas à cause du nucléaire. Donc qui possède la solution ? Pour le savoir YAKA essayer et leur vendre des Négawatts     

Momo

Sacre Dan , tjrs la et avec son grd bon sens tjrs a poser la meme sempiternelle question : ” a part YAKA , qui ne mene nulle part , on fait quoi pour produire proprement ts ces foutus TMh annuels dont on ne peut pas se passer pour vivre correctement et pour les apporter a  3 ou 4 milliards de nouveaux humains qui veulent tater de cette vie ” …. Bon courage Dan …. car je vois qu’il n’y a tjrs perso qui repond ! ( En Asie ils rigolent bien de nos utopies negawat d’Occidentaux ” gaves ” , qui ne pourront au mieux que baisser de quelques minuscules % le global programme )  Bon vent a ts.

Dan1

Rebonjour à Momo : Vous avez raison d’insister sur le fait qu’une majorité de l’humanité ne peut raisonnablement qu’augmenter ses besoins, pendant qu’une minorité peut éventuellement se serrer un peu la ceinture. Conclusion, les Négawatts ne suffiront pas il faudra aussi penser à produire. Un exemple (je me cite désolé) dans l’article suivant : “Enr africaines Oui certains pays ont développé et développerons encore les EnR. Prenons un excellent exemple que vous avez cité : l’Ethiopie. Ce pays a une population égale à celle de l’Allemagne (environ 82 millions d’habitant et en croissance) et une consommation d’électricité plus de 100 fois moindre (moins de 5 TWh contre plus de 500 en Allemagne). Donc problème climatique ou pas la consommation va exploser. Imaginons que les allemands réduisent de 90 % leur consommation en passant à 50 TWh (un peu plus que ce que fait l’éolien allemand), pour arriver à ce niveau, les Ethiopiens devraient multiplier par 10 leur production !   On voit donc tout de suite qu’en Ethiopie on ne parle pas de réduction globale de la consommation mais de comment produire plus pour accompagner la proportion croissante de la population raccordée au réseau (qui a doublé en 20 ans, mais il reste 80 % à raccorder !). Comment fait l’Ethiopie : elle produit la quasi totalité de son électricité avec l’hydraulique car c’est un pays montagneux et arrosé (c’est la Norvège de l’Afrique). C’est les barrages qui font le travail assisté par du thermique. Que compte faire l’Ethiopie : construire de grands barrages avec plusieurs milliers de MW installés et un facteur de charge proche de 50 %. L’Ethiopie en profitera pour alimenter ses voisins plus mal dotés par la nature et dépendant du pétrole pour les centrales électriques (développement des interconnexions).  Mais là, levée de bouclier des associations environnementales et recule de la banque européenne pour le financement. Conclusion : un pays comme l’Ethiopie qui produit déjà la quasi totalité de son électricité avec des EnR, va sûrement continuer dans cette voie, mais pas forcément massivement avec de l’éolien et du photovoltaïque. Cela se comprend très bien pour un pays de hauts plateaux avec un point culminant à 4500 mètres. Fin de citation.