Eolien offshore : Le Havre et Saint-Nazaire s’associent

Alors que l’Etat doit lancer prochainement un appel à projets pour l’implantation de champs éoliens offshore, appuyé d’une liste de sites favorables, les acteurs des agglomérations nazairienne et havraise préparent activement la mise en place d’une filière de recherche, de production, d’assemblage et d’installation sur leur territoire.

Une délégation havraise, composée des Présidents de l’agglomération et de la CCI et d’industriels, ont rencontré mercredi leurs homologues de l’Estuaire de la Loire pour discuter de collaborations potentielles dans le but de faire émerger à l’échelle nationale une filière industrielle d’excellence, synonyme de création de nombreux emplois en France.

Joël Batteux, Président de la CARENE (communauté d’agglomération de la région nazairienne et de l’estuaire) a reçu le matin Antoine Rufenacht, Président de la CODAH (communauté de l’agglomération havraise). La journée s’est poursuivie par des échanges entre industriels et acteurs des deux territoires.

Distantes de 300 kilomètres à vol d’oiseau, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Le Havre (Seine-Maritime) partagent de nombreux points communs. Points de liaison entre mer et fleuve, chacune de ces cités s’accompagne d’un Grand Port Maritime, tous deux idéalement positionnés pour desservir une majorité de zones propices à l’implantation de champs éoliens offshore.

Les deux régions bénéficient également, par leur tissu d’entreprises, des principaux savoir-faire industriels et logistiques pour répondre aux contraintes de la production, du transport et de la maintenance d’éoliennes en mer.

Combinant ainsi arguments géographiques et structurels, Le Havre et Saint-Nazaire s’intéressent depuis plusieurs mois à l’opportunité de développer sur leur territoire des pôles industriels correspondants à cette nouvelle activité.

C’est pourquoi ces territoires entament une démarche concertée pour la création d’une filière nationale, source de milliers d’emplois stabilisés au niveau local.

 

Cette collaboration a été lancée par une journée de rencontre à Saint-Nazaire :

Au programme, discussions en matinée sur les politiques territoriales. L’après-midi, les élus sont rejoints par les industriels pour échanger sur les complémentarités des deux régions et les actions communes envisageables.

Parmi les points abordés, les Présidents des deux agglomérations ont convenu de renforcer le lobbying auprès du gouvernement, pour lui présenter les potentialités industrielles et sociales que représente l’éolien offshore sur leur territoire.

Une délégation composée d’institutionnels et d’industriels nazairiens viendra à son tour au Havre d’ici la fin de l’année, afin de compléter le programme d’actions en cours d’élaboration.

Articles connexes

3 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Mamie nova

a traversé la mer avec un coup de main de la nature : les chercheurs américains pensent avoir localisé l’endroit où Moïse a fait traverser la mer aux Hébreux il y a 3000 ans lors de la fuite d’Egypte, avec un coup de main de la nature, comme le raconte la Bible. “Les gens ont toujours été fascinés par l’histoire de l’Exode en se demandant si cela avait pu être fondé sur la réalité”, explique à l’AFP Carl Drews, principal auteur de l’étude et membre du Centre national pour la recherche atmosphérique. “L’étude montre que le partage des eaux a un fondement scientifique”, affirme le chercheur. La Bible rapporte que “les enfants d’Israël ont traversé la mer à pied sec et que les eaux ont formé une muraille à leur droite et à leur gauche” tandis que Moïse étendait sa main sur la mer. Les chercheurs ne parvenaient pas à localiser l’endroit du passage à partir des descriptions géographiques de la Bible. “Les auteurs du Livre de l’Exode ont pourtant vraiment essayé de situer l’endroit où Moïse a traversé mais les trois sites qu’ils nomment n’existent plus”, souligne le chercheur. M. Drews et son co-auteur Han Weiqing, océanographe de l’Université du Colorado, ont concentré leurs recherches, par modélisation informatique, sur les endroits où de forts vents d’est auraient pu repousser la mer. Plutôt que la mer Rouge souvent évoquée, ils affirment que la traversée s’est passée à l’est du delta du Nil, où un bras du fleuve et un lagon méditerranéen convergeaient, vers l’actuel Port-Saïd. A l’aide d’images satellite, ils ont dressé une maquette et simulé la topographie de ce lieu où des vents très forts peuvent séparer les eaux et tracer un passage. Selon leur modélisation, des vents de 100 kmh soufflant pendant douze heures peuvent creuser les eaux sur deux mètres de profondeur et de créer un passage, long de près de 3 km et large de près de 5 km. Ce passage reste exposé pendant quatre heures, suffisamment pour que les Hébreux traversent. Dès que le vent cesse, les eaux reviennent rapidement, noyant ceux qui restent sur ce passage, affirme l’étude publiée en ligne sur le site de la Public Library of Science. “Ces simulations correspondent au livre de l’Exode”, qui raconte que l’armée du pharaon lancée à la poursuite des Hébreux a été engloutie, conclut M. Drews.

Mamie nova

Pour les Bretons et les Normands,je vais leur donner une bonne adresse pour des moulins à vent à installer dans l’eau

Nolina

Amen chère Manie nova, avec ça on sait vers qui se tourner en cas de problème…