Le Maroc ne pourra pas bénéficier de l’énergie nucléaire avant 2017, le temps pour le pays de mettre en place les infrastructures nécessaires.
Mardi, Amina Benkhadra, ministre de l’énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, a expliqué que le pays devait prioritairement se doter des infrastructures nécessaires à l’installation de centrales de production nucléaire.
Des études ont été menées en coopération avec l’Agence internationale de l’Energie Atomique (AIEA), a déclaré la ministre, afin de déterminer les moyens d’intégrer les techniques nucléaires dans la production d’électricité et le dessalement d’eau de mer.
Actuellement, le royaume dispose d’un réacteur nucléaire d’une capacité de 2 mégawatts.
Concernant les énergies renouvelables, la ministre a réaffirmé sa volonté de "permettre à ces énergies de contribuer de plus en plus significativement à l’approvisionnement énergétique" du Maroc.
Le gouvernement devrait d’ailleurs revoir à la hausse les possibilités de l’autoproduction, qui passerait d’une autorisation de 10 à 50 MW.
– Un tel rĂ©acteur arrivera trop tard et ce serait gaspiller de l’argent que de le construire. La pĂ©nurie d’uranium sera dĂ©jĂ bien installĂ©e, le peak uranium ne sera plus très loin. Avec une production en dĂ©clin, l’uranium sera rationnĂ© entre les pays les plus riches. – Le fait de disposer de phosphates contenant un peu d’uranium ne doit pas prĂŞter Ă confusion. Selon une Ă©tude de l’AIEA, on ne pourrait obtenir que 3.000 Ă 4.000 tonnes d’uranium par annĂ©e des phosphates du monde entier. A condition d’ajouter des installations d’extraction dans toutes les usines d’acide phosphorique. – Lire :… Lire plus »
OĂą avez-vous achetĂ© votre boule de cristal, j’aimerais en avoir une aussi performante: Vous devriez en faire profiter toute l’Industrie Ă©lectrique qui retourne – cette fois massivement – au NuclĂ©aire. Par ailleurs, on aime bien les Ă©oliennes (Ă condition qu’elles soient implantĂ©es Ă 50km de chez soi) mais leur contribution restera quelques 4% des besoins Ă©lectriques (cf Allemagne).
Ne jamais oublier qu’on n’utilise aujourdhui qu’1% de l’uranium naturel. Les stocks pour les rĂ©acteurs rapides(qui permettent d’utiliser 100% de l’U) gonflent tous les jours. Et la filière thorium est prometteuse. Elle n’a pas encore Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e car le thorium n’est pas fissile dans les rĂ©acteurs thermiques, il doit d’abord ĂŞtre transformĂ© en U233 dans un flux thermique(en pĂ©riphĂ©rie d’un rĂ©acteur). Si le stock d’uranium connu peut suffire 50 ans avec les rĂ©acteurs actuels, une utilisation rationnelle nous en laisse pour 5 siècles; et le thorium est deux fois plus abondant! L’extraction de l’uranium des phosphates est devenue rentable aux… Lire plus »
A propos du Maroc, je pense un peu comme Elsa. Les Ă©nergies renouvellables deviendront vite plus concurrencielles que le nuclĂ©aire. Connaissez vous le solaire Ă concentration thermodynamique ? C’est l’avenir, autant Ă©cologique qu’Ă©conomique de ces pays, bien sur, si aucun gouvernement ou industriel ne vient y mettre des batons dans les roues. Je vous conseille de regarder ceci, pour commencer : C’est court, et assez intĂ©ressant…
PasNaĂŻf, ce n’est pas parce que l’allemagne ne produit que 4% de son Ă©nergie Ă partir de l’Ă©olien qu’on ne peut pas faire beaucoup mieux que ça! Prenez par exemple le projet de la grande bretagne avec ses futures Ă©oliennes offshore… 100% de la demande du pays devrait ĂŞtre couverte! Les Ă©nergies renouvelables sont rĂ©gulièrement dĂ©nigrĂ©e et le nuclĂ©aire est encore plĂ©biscitĂ© par les gouvernements juste Ă cause d’une campagne de lobbying dirigĂ©e par des groupes puissants… Le jour oĂą il y aura autant de fric dans les Ă©nergies renouvelables que dans le nuclĂ©aire, les gouvernements changeront bizarrement de point… Lire plus »
Oui, mais le gros problème des Ă©oliennes c’est que quand il n’y a plus de vent, elles s’arretent. Et tant qu’il n’y aura pas de moyen efficace de stocker de façon massive l’Ă©nergie (qui a dit « pile Ă hydrogène ??? ;o)), l’Ă©olien ne conviendra pas. Quand ton parc d’Ă©oliennes s’arretent car il n’y a plus de vent, tu dois faire tourner les centrales au gaz, le nuclĂ©aire ne s’adapte pas assez vite Ă des changements brutaux de rĂ©gime… (enfin c’est ce que je crois savoir)
Penser pouvoir couvrir 100% de la demande en Ă©olien ou mĂŞme en Ă©nergies renouvelable est très tentant mais complètement idĂ©aliste. Au delĂ du problème de la variation des vents (en moyenne une Ă©olienne fournie 30% de sa puissance) le problème de l’Ă©olienne est l’absence d’Ă©nergie rĂ©glante indispensable pour pouvoir faire fonctionner en toute sĂ»retĂ© le rĂ©seau Ă©lectrique. RĂ©sultat les Ă©nergies traditionnelles (thermique classique, nuclĂ©aire, hydrauliques) demeurent indispensables indĂ©pendamment des gisements potentiels en Ă©nergie renouvelables. Et si la solution ne rĂ©sidait pas dans un TOUT nuclĂ©aire, TOUT Ă©olien ou TOUT solaire mais dans un Ă©quilibres judicieux des diffĂ©rentes ressources?
Bonjour; je conseilles vivement Ă Elsa et Ă Pasnaif de consulter le site du CEA concernant les 6 types de rĂ©acteurs de 4eme gĂ©nĂ©ration qui sont actuellement en projet(ne pas tenir compte de l’EPR ni IGNITOR ni ITER. BYE
Le nuclĂ©aire n’est pas la solution pour le Maroc qui brĂ»le littĂ©ralement sous le soleil. Les investissements devraient aller vers la filaire solaire / eau / hydrogène pour que ce pays devienne un exportateur net d’Ă©nergie au lieu d’en importer 97% aujourd’hui. L’hydrogène et ses dĂ©rivĂ©s (mĂ©thane, et autres alcanes) permettent le stockage de l’Ă©nergie ainsi que l’Ă©nergie de base des transports de demain. Le potentiel Ă©olien est a mon avis très limitĂ© Ă long terme au Maroc mais pourrait venir complĂ©ter avantageusement la production nocturne d’Ă©lectricitĂ©. L’hydrolique, uniquement lorsqu’il s’inscrit dans le cadre de la rĂ©gulation et du stockage… Lire plus »
Fr et Jean l’ont dit: pas faire QUE du TOUT de l’un ou de l’autre, mais un mix heureux, dont la Solaire dont le pays  »brĂ»le » (thermique pour l’eau chaude aussi, et le photovoltaĂŻque pour les MW!). Donc de l’Ă©olien Ă terre et offshore, du solaire sur des toits et au sol, dont l’appli de concentrateurs suggĂ©rĂ© par Bolton, de l’Ă©nergie des vagues et des marĂ©es (car l’Atlantique en face!), du dĂ©ssallement de l’eau de mer en utilisant du solaire(en thermique pour prĂ©-chauffer + PV pour les MW requis pour chauffer) avec du Nuc(?) ou autre en appoint (comment font… Lire plus »