Direct Energie confirme son objectif de 400.000 nouveaux sites clients

Direct Energie vient de publier son rapport d’activité du 3ème trimestre 2014 qui s’avère être en croissance de 12,8% par rapport à 2013, avec un chiffre d’affaires (hors Energy Management) atteignant les 142 millions d’euros.

L’opérateur alternatif de l’énergie précise que "cette performance" permet une progression sur les 9 premiers mois de l’exercice 2014 de 5,8% (soit 567,6 millions d’euros) et cela "en dépit de conditions climatiques défavorables."

Grâce à un développement commercial soutenu, Direct Energie peut se targuer d’avoir "recruter" 118.000 nouveaux sites clients (dont 88.000 en électricité, 30.000 en gaz) sur le seul 3ème trimestre.

Avec près de 300.000 nouveaux clients depuis le 1er janvier, le groupe compte désormais 1,23 million de sites clients au 30 septembre 2014.

A compter de 2015, Le groupe vise une croissance à deux chiffres de son Chiffre d’Affaires (hors Energy Management), avec l’objectif de constituer un portefeuille de 2 millions de sites clients à horizon 2018.

Le groupe ambitionne également, dans "un souci de diversification", de se développer en Europe. Une première implantation en Belgique a été réalisée cet été.

Direct Energie confirme par ailleurs ses objectifs pour 2014, à savoir l’acquisition de 400.000 nouveaux sites clients. La progression du chiffre d’affaires devrait être compris entre 7 et 10% en fonction des conditions climatiques tandis que le résultat opérationnel courant devrait doubler pour atteindre les 14 millions d’euros environ.

 

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Tech

l’ouverture à la concurrence! , ou comment augmenter globalement le prix de l’énergie en payant des cadres supplémentaires dans la chaine de production-distribution! de l’énergie et de l’argent dépensés pour faire changer un client de fournisseur!, et de l’argent dépensé pour garder un client! alors que l’électricité devrait être un service public et produite au meilleur coût!

Reivilo

L’électricité a été en France un service public pendant plus d’un quart de siècle. Cela a permis après la guerre et dans un pays en partie dévasté d’avoir effectivement rapidement un sercice de qualité pour tous à un coût raisonnable (même si ce n’est pas aujourd’hui le moins cher d’Europe comme on le dit souvent), mais ce modèle a fortement dérivé vers le système monopolistique et sclérosé actuel, soutenu par une caste d’industriels et d’ingénieurs biberonnés à l’électronucléaire. On voit bien aujourd’hui que cette configuration retarde hélas toute évolution significative vers la décentralisation et le nouveau modèle énergétique qui se met déjà en place chez nos voisins. L’ouverture du marché de la fourniture d’électricité permet l’arrivée de nouveaux opérateurs. Certes il y a pas mal d’opportunistes privés comme c’est le cas à mon avis de D…. E….. mais aussi les opérateurs d’une “troisième voie” citoyenne et coopérative qui offrent la possibilité à tout un chacun de financer et de participer à un mode de production axé sur les renouvelables. Je pense bien sûr particulièrement à E…….p, qui sans cette ouverture n’aurait pas pu se développer.

Reivilo

Non la France n’a pas l’électricité la moins chère d’europe.

Reivilo

Cette fable du tarif le plus bas est serinée dans tous les médias et fait partie des mythes vivaces sur notre “modèle français” au même titre que l”indépendance énergétique” acquise grâce au développement de l’électronucléaire. 70% de l’électricité (qui représente 20% de notre consommation d’énergie totale) soit 14% de ce que nous consommons et qui est produit avec un combustible importé dans sa totalité = 50% d’indépendance énergétique. Une bien belle prouesse…

Dan1

A Reivilo “Idées reçues Non la France n’a pas l’électricité la moins chère d’europe.” Bon, ben on est quand même pas placé : Ce qui est intéressant dans ce document de l’UFE, c’est les graphiques. Le prix du pain a augmenté plus vite que celui de l’électricité. On note une très grande stabilité en Euros courant (donc une baisse en Euros constants) du prix de l’électricité. Evidemment, impossible de savoir pourquoi la stabilité débute en 1985 ? Y-aurait-il eu une transituon énergétique dont on ne nous aurait pas parlé ? Il est clair qu’au niveau de la COM politique, il eut été ayant de promettre l’inversion de la courbe du prix de l’électricité pour le milieu des années 80 !

Dan1

Et maintenant regardons de quoi est fait le prix du kWh : Vous aurez noté le poids des taxes (1/3) et notamment de la CSPE qui est valorisée à 13 €/MWh dans l’image. Le hic c’est que nous sommes déjà à 16,5 €/MWh qui va passer à 19,5 € et que la CRE dit qu’il faudrait 25,93 €/MWh pour rattraper le retard de compensation vers EDF (les fameux 5 milliards). Si je rajoute 13 €/MWh à la CSPE, j’arrive à un montant de 159 €/MWh où les taxes pèsent alors plus de 38% de la facture !

Dan1

Et malgré le poids de plus en plus important des taxes, nous restons compétitif en Europe et dans le monde : Pour l’industrie : Pour les ménages : Le modèle économique ne devait être si mauvais que ça, puisque nous conservons une compétitivité relative dans le secteur de l’électricité qui s’avèrent très importante aujourd’hui. Voilà quelques idées que j’ai reçues au fil de mes lectures.

Bachoubouzouc

“Pour le résidentiel, l’électricité tout le monde s’en fiche par rapport au loyer ou au télécom” Dans ce cas, on va pouvoir construire des EPR à 10G€ et se gaver. Puisque apparemment tout le monde s’en fout.

Dan1

J’avais cru comprendre que l’accès à une énergie (en l’occurence l’électricité) peu chère et fiable était un critère essentiel pour déterminer la localisation initiale voire le maintien de certaines activités industrielle dont par exemple la fabrication de matière pour les énergies renouvelables comme le photovoltaïque : Il faut écouter l’intervention de Jean-Philippe Bucher PDG de Ferropem le 16 janvier 2014. Je donne le lien direct vers la vidéo de l’Assemblée Nationale : Comme il passe après Pierre Bornard de RTE, je vous suggère d’écouter attentivement Pierre Bornard que je cite assez souvent et dont j’ai déjà utilisé l’audition.

Dan1

Pour moi, fabriquer des panneaux photovoltaïques avec de l’électricité nucléaire + hydraulique, ça me paraît mieux au niveau du bilan carbone que du PV allemand au charbon-lignite ou pire du PV chinois à 70% de charbon.

Dan1

Je vous propose également d’écoutez l’audition à l’Assemblée Nationale de Jean-Pierre Roncato président d’Exceltium : Il n’est pas inintéressant d’écouter ce qu’il dit à propos de l’inversion de position de compétitivité des électrointensifs entre la France et l’Allemagne… vive le charbon et le gaz de schiste ! Faut dire que le dogme européen de la concurrence a fabriqué des usines à gaz tout en interdisant les contrats stables à long terme, alors il ne faut pas s’étonner. D’ailleurs François Brottes est assez critique vis à vis de cette Europe là. Mais il paraît que, le naufrage approchant, l’Europe serait moins regardante et encouragerait la reprise plutôt que de brider l’économie avec des positions dogmatiques (que les américains se gardent bien d’avoir).