ENGIE Solutions choisi pour le déploiement de 20 stations hydrogène

ENGIE Solutions a annoncé avoir été choisi par Hympulsion, la société déployant le plus important projet de mobilité hydrogène renouvelable en France, pour assurer la conception – réalisation des 20 stations d’hydrogène de la Zero Emission Valley (ZEV) en Auvergne-Rhône-Alpes.

Ce projet confirme l’émergence, au cœur de la région Auvergne-Rhône-Alpes, d’un écosystème exemplaire pour déployer l’hydrogène à grande échelle, au service d’une économie neutre en carbone.

Maillon essentiel de la transition climatique, l’hydrogène est un levier indispensable pour un mix énergétique plus vertueux. Acteur majeur de la filière hydrogène en France, ENGIE Solutions assure à l’heure actuelle le développement ou l’exploitation de plus de 40 stations hydrogène sur le territoire national.

Ces stations d’hydrogène vert assureront l’alimentation de flottes de véhicules légers dans un premier temps. Elles pourront s’adapter pour approvisionner également des bus ou des camions.

Représentant un tiers de la consommation énergétique au niveau mondial, le secteur de la mobilité figure comme le 2e émetteur mondial de gaz à effet de serre.

« Ce projet de stations à hydrogène vert s’inscrit dans l’avenir. Véritable alternative aux énergies fossiles, il traduit la mise en œuvre de toute une filière, particulièrement active en Auvergne Rhône-Alpes. Nous savons pouvoir compter sur l’expertise et l’expérience d’ENGIE Solutions pour accompagner ce déploiement d’une energie vertueuse au service du développement et de l’attractivité du territoire » résume Jean-Christian Beaumont, Directeur Général d’Hympulsion.

Wilfrid Petrie, Directeur Général Adjoint du groupe ENGIE en charge d’ENGIE Solutions, déclare : « Responsable d’environ un quart des émissions de CO2 dans le monde, le transport est un axe majeur de la transition vers une économie plus vertueuse. Le passage à une mobilité moins polluante est aujourd’hui essentiel et implique la mobilisation de l’ensemble de l’écosystème local. Résolument engagées au service de la transition énergétique des territoires, les équipes ENGIE Solutions mobiliseront avec nos partenaires tous leurs savoir-faire à travers ce très beau projet, pour accompagner et accélérer le verdissement de la mobilité en Auvergne-Rhône-Alpes. »

CP
Lien principal : www.engie-solutions.com

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Lespieg

Grosse activité et gros battage médiatique autour de l’hydrogène ces temps-ci. Surtout autour de l’hydrogène “vert”, mais sans aucune précision sur l’origine de cet hydrogène, en particulier sur les sources utilisées pour produire l’électricité nécessaire aux électrolyseurs, aux compresseurs et à tous les accessoires nécessaires au fonctionnement de l’électrolyse, du stockage et de la compression, y compris les phases de refroidissement.
 
En fin de course, lors de la distribution, l’hydrogène doit être comprimé à 850 barg et refroidi à -40°C pour être injecté dans les réservoirs à 700 bars des véhicules. Comme chacun sait, la compression d’un gaz produit de la chaleur, tout cycliste le constate lorsqu’il regonfle ses pneus.
 
Avec le mythe de l’hydrogène “vert” nous sommes en présence :
– soit d’une imposture, car l’hydrogène proviendra du simple reformage du méthane ou d’une électricité non renouvelable,
– soit d’un énorme gaspillage de l’électricité renouvelable, si cette origine peut être garantie par un mécanisme de certificats émanant des producteurs d’électricité solaire, éolienne ou hydraulique.
 
De toute façon, un véhicule à hydrogène “vert” consomme trois fois plus d’électricité, quelle qu’en soit la source, qu’un véhicule électrique équivalent.
 
 

lionel-fr

Rien de tout cela. L’hydrogène “vert” est issu du fractionnement de l’eau. Nul certificat ni combine complexe, l’électricité provient de sources non-carbonées (faute de quoi, on utiliserait un procédé de reformage). Les renouvelables produisent déjà des excédents de plusieurs dizaines de GW par moments. Les tarifs SPOT tombent alors dans le négatif jusqu’à -250€ par MWh …

Le mieux pour ces électrolyseurs serait d’être simples robustes et peu coûteux, c’est à dire : alcalins, sous pression, afin d’en produire en très grand nombre , répartis partout où l’électricité en excédent pose problème (lieux de production, nœuds de lignes HT)

L’équation de l’électricité renouvelable est simple : les machines sont coûteuses mais le carburant est gratuit. Leur croissance est fulgurante et il n’y a aucune chance pour qu’elle s’arrête. Les excédents vont donc devenir plus fréquents et massifs.

Peu importe que la techno alcaline ait un rendement de 75% alors qu’on n’a pas le centième de la capacité requise pour absorber les excédents. Tous ceux qui parlent “rendement de conversion” n’ont pas compris de quoi on parle. La seule propriété importante est la “puissance admissible”