Greta Thunberg va traverser l’Atlantique avec un minimum d’émissions de CO2

La Team Malizia et la militante pour le climat Greta Thunberg traversent l’Atlantique avec un minimum d’émissions de CO2, un voyage qui vise à changer la mentalité des gens à travers le monde. La société Torqeedo va fournir des navires électriques de soutien portuaire des deux côtés de l’océan.

Plus de 5.000 km, pas une seule goutte d’essence

Mercredi après-midi (14 août), la Team Malizia, skippée par Pierre Casiraghi et Boris Herrmann, a quitté Plymouth pour New York. À bord du yacht de course high-tech Malizia II se trouve la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg, 16 ans. Afin d’éviter les émissions de carbone extrêmement élevées dues aux voyages aériens, elle a choisi de faire le voyage transatlantique de deux semaines en voilier pour assister aux prochains sommets climatiques des Nations Unies à New York et au Chili.

Torqeedo, spécialiste mondial de la navigation de plaisance électrique, a fourni des navires de soutien électrique pour aider l’équipe Malizia à quitter le quai et à sortir du port en toute sécurité et afin d’éviter d’utiliser le petit moteur embarqué.

La traversée de l’Atlantique en août, face aux vents dominants, reste une aventure. L’équipe montrera qu’il est possible de passer à une mobilité climatiquement neutre. Le défi est peut-être encore considérable, mais la technologie existe et mûrit chaque année.

« Convaincre les gouvernements et les institutions internationales d’appliquer des lois qui protègent l’humanité et la biodiversité est de la plus haute importance pour l’avenir de l’humanité », a déclaré Pierre Casiraghi, fondateur de Team Malizia et co-skipper. « L’équipe Malizia et moi-même sommes fiers de faire traverser l’Atlantique à Greta avec ce mode de transport complexe. Malheureusement, la voile reste la seule façon de le faire sans émissions de combustibles fossiles. J’espère que cela changera dans un avenir proche. »

D’après les estimations de l’organisation à but non lucratif Atmosfair, un aller-retour entre le Royaume-Uni et New York par avion produit environ 3,4 tonnes de CO2 dans l’atmosphère par passager, soit près de 50 % de l’empreinte carbone annuelle moyenne par personne au sein de l’UE (7,2 tonnes selon Eurostat). Bien que le fait d’éviter le transport aérien soit un puissant moyen de réduire les émissions de carbone, les moteurs à combustion marine émettent également des niveaux élevés d’oxydes d’azote, d’oxydes de soufre et de particules. Conduire un bateau propulsé par un moteur hors-bord de 80 chevaux-vapeur pendant une heure, équivaut à la pollution émise par plus de 350 automobiles roulant à une vitesse d’autoroute pendant la même période de temps.

Comme lLa Team Malizia est profondément impliquée dans la lutte contre le changement climatique cela s’est reflété dans sa structure technologique : le voilier à foils de haute technologie Malizia II est équipé de panneaux solaires et de turbines sous-marines pour produire de l’électricité pendant le voyage (le moteur embarqué ne sera utilisé qu’en cas d’urgence).

Les bateaux électriques à moteur Torqeedo aident la Team Malizia pour l’amarrage, le remorquage, le transport des passagers et le soutien portuaire global qui serait généralement assuré par des bateaux à moteur à combustion. À raison : l’utilisation d’entraînements électriques permet de réduire jusqu’à 95 %, les émissions de CO2 (en fonction du mode d’utilisation du navire et de la source d’électricité utilisée pour la charge).

« Chez Torqeedo, nous travaillons à changer la façon dont le monde se déplace sur l’eau, en la rendant plus propre, plus sûre et plus durable », a déclaré le PDG et co-fondateur de la société, Dr. Christoph Ballin. « Nous soutenons la Team Malizia et le travail qu’elle accomplit et nous sommes très heureux de jouer un rôle afin de l’aider à accomplir sa mission. »

Chaque jour, jusqu’à 2 500 avions survolent l’Atlantique. Bien sûr, les dizaines de milliers de passagers des compagnies aériennes ne peuvent pas tous, à la place, traverser l’océan. Mais la traversée transatlantique zéro émission pourrait nous aider à changer notre point de vue sur le moment où le transport aérien est vraiment nécessaire et sur les options réalisables sur le plan technologique.

« La lutte contre la crise climatique exige que nous examinions tous de près non seulement nos choix individuels, mais aussi les positions que nous choisissons d’adopter en tant que chefs d’entreprise, politiciens et citoyens », a déclaré M. Ballin. « Nous avons la technologie pour construire des moyens de transport plus propres et de meilleure qualité, que ce soit sur terre, dans l’air ou sur mer. Il est temps que nous nous en servions. »

CP
Lien principal : www.torqeedo.com/fr

         

Articles connexes

1 Commentaire
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
raymond

Bonjour.Toute seule sur le bateau ?.Et ses accompagnateurs ils y vont comment à pieds,non non en avion.