Si le gazoduc permettra de livrer du gaz russe à l’union Européenne au printemps 2011, ce projet est loin de faire l’unanimité au sein de celle-ci.
Plusieurs pays européens se sont ouvertement déclarés contre à l’instar des trois pays baltes et de la Pologne qui se sentent contournés et craignent pour leur approvisionnement énergétique alors que la Suède s’inquiète des répercussions environnementales et de certaines questions relatives à la sécurité.
La date des premières livraisons de gaz au printemps 2011, présente par ailleurs un léger retard par rapport au calendrier initial, dû, selon la compagnie, aux discussions nécessaires avec les pays de la région bordant la Baltique dont le but est de dissiper les inquiétudes.
S.B.
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