“La sécurité électrique reste préservée malgré une diminution des marges”

Le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité (RTE) prévoit que l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité sera assuré pendant l’hiver 2014-2015 en dépit de marges plus faibles que l’hiver dernier.

Ainsi, la consommation d’électricité devrait rester stable, alors que la disponibilité prévisionnelle du parc de production cet hiver sera en baisse par rapport à l’hiver dernier.

La France pourra recourir aux importations pour couvrir la consommation du matin en janvier, cependant les capacités d’exportation seront suffisantes pour pouvoir notamment porter assistance à la Belgique en cas de difficultés.

Dans des conditions météorologiques normales, l’offre et la demande d’électricité seront équilibrées cet hiver. Les marges diminuent toutefois, en raison de la baisse de la production électrique d’origine nucléaire et thermique, d’environ 2 400 MW. Cela s’explique par une moindre disponibilité du parc nucléaire et par la fermeture de certaines centrales thermiques (fioul et charbon) qui ne répondent plus aux normes européennes.

L’analyse prévisionnelle offre-demande d’électricité révèle en outre une légère hausse de la consommation aux périodes de pointe du matin et du soir par rapport à l’an dernier. La pointe de consommation pour cet hiver est estimée à 84 800 MW en janvier 2015.

Les capacités d’exportation seront suffisantes sur toute la période hivernale, notamment pour pouvoir répondre aux éventuelles demandes de la Belgique.

Pour porter assistance à la Belgique, si nécessaire, mais aussi en cas de tensions sur le réseau de transport d’électricité français cet hiver, RTE pourra actionner différents moyens dont l’effacement de la consommation disponible avec le mécanisme d’ajustement. Les acteurs du marché pourront également avoir recours au dispositif NEBEF, mécanisme permettant aux clients de valoriser les effacements sur le marché de l’énergie.

Cet hiver, les importations d’électricité seront nécessaires en janvier uniquement pour couvrir les besoins lors de la consommation du matin (jusqu’à 1 400 MW).

En cas de grande vague de froid (avec des températures inférieures de 6 à 8°C aux normales de saison), l’analyse de RTE montre que les niveaux d’importations nécessaires pour couvrir l’augmentation de la consommation pourraient atteindre 4.300 MW fin janvier. Cela restera compatible avec les capacités d’importation du réseau électrique français.

>>> Consulter le bilan prévisionnel : ici (.pdf)

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Dan1

A Enerzine Votre lien à la fin de l’article renvoie au bilan prévisionnel de l’offre demande déjà paru depuis quelques mois. En fait, RTE a publié, comme chaque année un document spécifique à l’analyse saisonnière pour l’hiver 2014-2015 :

Tech

moindre disponibilité du parc nucléaire ! ce moyen d’énergie de masse, souffrirait-il d’intermittence? ;o)) il y a quelques semmaines un article disait presque le contraire et qu’il y avait un risque! qui croire?

Dan1

Ah ben c’est sûr, fin 2014 début 2015, le nucléaire c’est pas terrible en France : Pensez donc, les semaines 52, 1, 2, 3 et 4 nous n’aurons pas plus de 61 803 MW (moyenne = 61 742 MW sur 5 semaines) disponibles sur 63 130 du parc de référence. Une disponibilité prévisionelle de 97,8% au moment où on en a le plus besoin, c’est scandaleux… Comme disait un argentin célèbre : exigeons l’impossible 100 % ! Mais peut être que nous n’avons pas assez de nucléaire (en puissance) ?

De passage

…alors qu’il y a peu d’années nous avons eu une pointe au delà de 100000. Avec quoi se shootent-ils à RTE? “les capacités d’exportation seront suffisantes pour pouvoir notamment porter assistance à la Belgique en cas de difficultés”. et alors comment vont-ils faire pour aider la Belgique alors que le France devra importer certains matins jusqu”à 1400MW? Car la pointe belge est naturellement le matin aussi ! Tout cela n’est qu’un communiqué ronronnant bien dans le ton pro-écolo gouvernemental actuel, y’a pas de problème”.

Bachoubouzouc

“il y a quelques semmaines un article disait presque le contraire et qu’il y avait un risque! qui croire?” L’article précédent parlait de la période 2016-2018 (avec l’arrêt de Fessenheim), tandis que celui parle de 2014-2015.

Reivilo

Merci pour le lien sur les disponibilités prévisionnelles. Intéressant aussi de voir sur cette même base les “indisponibilités fortuites”qui ont concerné par exemple une dizaine de groupes nucléaires depuis le début de ce mois, illustrant l’intermittence évoquée par Tech.

Bachoubouzouc

“illustrant l’intermittence évoquée par Tech” La nouvelle technique de manipulation des antinucs : Quand une vérité ne vous plait pas, il suffit de déformer le sens des mots qui permettent de l’énoncer… Sous prétexte que les tranches nucléaires ne sont pas parfaites et qu’il leur arrive d’avoir des pannes, les voilà “intermittentes”. Notons que c’est parfaitement ridicule, et qu’à ce régime là tout est “intermittent” puisqu’il arrive à tout d’avoir des pannes.

thermo

La fin du communiqué est inquiétante: les 4300 MW sont compatibles avec nos capacités d’importation. On s’en doute vu que les capacités physiques d’importation et d’exportation sont identiques…mais les pays voisins disposeront-ils de cette puissance juste au moment ou nous en auront besoin ? RTE ne nous le dit pas….

Dan1

Encore de la rhétorique pour contrer le vrai phénomène qu’il faut pallier : Le caractère intermittent et aléatoire des nouvelles EnR électrogènes. Vrai sujet, vrai défi… mais vrai et permanent déni de réalité des antinucléaires et autres. Il est plus facile de faire l’autruche et d’essayer (vainement) d’inverser les rôles et les handicaps. Mais le déni de réalité ne change pas la réalité et cet hiver encore, comme d’habitude, en France, le nucléaire et l’hydraulique feront l’essentiel du boulot quand on leur demandera de le faire.

Dan1

A thermo “La fin du communiqué est inquiétante” Vous aimez vous faire peur ? Non rien d’inqiétant, car tout est relatif. Il faut lire ce document par rapport aux années précédentes. Certes les marges sont un peu plus faible, mais il y a des marges. Il faut lire les graphiques à 4% et 1%. Conclusion, on aura probablement un peu plus de mal à exporter les trois dernières semaines de janvier. S’il fait vraiment très froid très longtemps, on importera notamment à la pointe du matin. Evidemment si on ferme 20 réacteurs nucléaires (même intermittents !)… les marges seront plus réduites.

Bachoubouzouc

“mais les pays voisins disposeront-ils de cette puissance juste au moment ou nous en auront besoin ? RTE ne nous le dit pas….” En plus du marché français de l’électricité, RTE suit aussi celui de toute l’Europe de l’Ouest. Leurs bilans prévisionnels sont donc construits sur ces bases (il me semble qu’ils y consacrent tout un paragraphe dans leur dernier bilan prévisionnel).

elezie

Pour aller dans le sens de Dan1, en ce qui concerne l’hydraulique, EDF prévoit effectivement les pics de demandes hivernales par le remplissage des retenues. C’est le cas pour le lac de Serre-Ponçon qui se trouve dans ma région. Voir à cet endroit : J’ai eu l’occasion de visiter il y a un an une autre centrale hydraulique de La Durance, la centrale d’ORAISON, où quelques ingénieurs m’ont signalé leur pessimisme quant à la possibilité de compenser dans le futur l’intermittence des ENR. Voici ce qu’ils m’ont précisé : De nos jours, la production hydroélectrique sert surtout à assurer les pics de demandes que l’énergie nucléaire ne peut satisfaire dans l’immédiatement. Ils sont capables de répondre en quelques minutes à un pic de demande alors que l’inertie (montée en puissance) des centrales nucléaires en est incapable. Bien entendu, les centrales hydrauliques répondent également à la demande générale en hivers. Mais les réserves hydrauliques et le nombre de centrales hydrauliques disponibles ne permettent pas toujours de répondre aux aléas de la demande, d’où les importations. Ils sont persuadés que la diminution de la production d’électricité nucléaire prévue dans quelques années accompagnant le développement des ENG ne fera qu’empirer leur problème avec probablement le recours à des délestages et une politique de priorités que le pouvoir politique devra définir. Ils savent qu’ils ne pourront compter sur le PV qui même en région PACA, connaît à partir de novembre un effondrement de production de plus d’ 1/3 sur 3 mois.

Dan1

Fin 2014, le stock hydraulique français est globalement bon : Avec 70% de remplissage, nous sommes au niveau des bonnes années. Et si les hivers deviennent globalement plus pluvieux, l’hydraulique s’en portera d’autant mieux. Mais en puissance (ce qui est intéressant pour le service de stabilisation du réseau et le passage des pointes), le potentiel reste un peu trop limité pour se passer des centrales thermiques à flamme : Nous avons “seulement” 13 883 MW d’hydraulique de lac (dont les STEP pures ou mixtes). L’ennui, c’est que nous perdons plus d’un GW de charbon mi 2015.

Sicetaitsimple

Le solaire allemand (plus de 35000MW installés) devrait nous aider à nous en sortir….

elezie

Quelques chandeliers pour éclairer les panneaux solaires en plein hivers avant 10h du matin devrait également suffire, d’autant que la bougie, c’est naturel !!!

Tech

très instructif pour les aveugles et sourds nukleophiles comme bachou: là on ne parle pas de 1MW d’une éolienne qui ne reçoit pas de vent ou d’un champ de qq MW de PV qui ne reçoit pas de Soleil! c’est carrément un GIGA Watt en moins pendant 2 heures et quart !!! et donc aujourd’hui cela se gère, alors pourquoi toujours parler de problème d’intermittence avec les ENR vous préférez indisponibilité? Détail d’une indisponibilité archivée Filière de production Nucléaire Nom de l’unité concernée FLAMANVILLE 1 Puissance nominale de l’unité1330 MW Puissance disponible 335 MW Début de l’indisponibilité 09/11/2014 13:00 Cause de l’arrêt Divers Prévision de fin de l’arrêt 09/11/2014 15:15

Tech

et on voit la précision de la cause : divers !!! Détail d’une indisponibilité archivée Filière de production Nucléaire Nom de l’unité concernée FLAMANVILLE 1 Puissance nominale de l’unité 1330 MW Puissance disponible 335 MW Début de l’indisponibilité 09/11/2014 13:00 Cause de l’arrêt Divers Prévision de fin de l’arrêt 09/11/2014 15:15

Sicetaitsimple

Vous en déduisez quoi? Ca fait environ 30 ans que ça dure (des arrêts inopinés de tranches nucléaires), est-ce que ça a beaucoup perturbé la fourniture d’électricité? Maintenant, on peut raisonner 100% renouvelables. Par exemple en transposant à la production de ce jour ( 13/11) en Allemagne. Moins de 3000MW de PV à la pointe ( pour plus de 35000MW installés) et de l’éolien quasiment invisible ( pour à peu près autant de puissance installée)sur les courbes d’EEX transparency. Sauf bug d’EEX transparency ( ce qui peut arriver), vous reconnaitrez que c’est une situation un peu plus complexe à résoudre que le déclenchement d’un, deux ou trois unités nucléaires ou fossiles… Non?

Dan1

A Tech Cela ne sert strictement à rien de vouloir appliquer au forceps le concept d’énergie intermittente et aléatoire au nucléaire qui est pilotable à la limite près des pannes et arrêts pour maintenance. Le déni de réalité ne changera jamais la réalité. Nous avons désormais toute les données factuelles pour comparer la marche du nucléaire et de l’éolien + photovoltaïque (y compris en allemagne… merci Pr Burger). Le problème à résoudre n’est donc pas de savoir si on va qualifier le nucléaire de filière intermittente, mais comment on va pouvoir utiliser en masse (centaines de TWh) et à coût complet raisonnable l’éolien et le photovoltaïque compte de leur intermittence et des aléas de prévision bien connus. Le problème n’est pas rhétorique mais technique et financier. Si vous trouvez des moyens simples et bon marché pour pallier cette intermittence, vous serez reconnu bien au-delà du simple statut de rhétoricien.

elezie

En raison de votre obstination à vouloir modifier la réalité, vous n’auriez pas placé votre oseille dans le loby des ENG ? Installateur peut-être ? voire, producteur ?

sunny

Obsoléscence programmée? Ça tu sais, une fois, ça peut être un problème, surtout si les problèmes se cumulent due à la vétusté des centrales. A Gravelines, on a déjà battu le record cette année du nombre de réacteurs à l’arrêt et en panne en même temps. Peut-être due à l’âge des centrales?

Tech

j’essaye régulièrement de montrer que le nuke bien que “pilotable” a aussi ses faiblesses de “prédictibilitéé. et qu’arrêt est autrement plus pertubant à gérer sur 1 GW que sur quelques MW. comme vous prétendez que les mainteances sont prévues, c’est la même chose via la météo pour l’éolien et le PV, c’est prévisible. indiquez moi donc ce qu’aurait fait le nucléaire sans la béquille indispensable de stockage de l’hydroélectrique. c’est pourquoi je prône une part d’installation de stockage pour chaque nouveau moyen de production aussi bien pour l’EPR que pour les ENR! et petit à petit les stockages s’installent.

elezie

Même en région PACA, en plein été, j’ai quelque fois vu arriver des nuages qui ont fait tomber ma production durant quelques heures alors que personne ne les avait prévus. Imaginez l’impact sur le secteur BT quand on est plusieurs à subir le même sort quand la demande est forte (par ex pour les clims en plein après-midi). En production PV, le moindre nuage qui passe devant le soleil se traduit par une baisse de production que l’on peut facilement mettre en évidence en consultant le cadran de l’onduleur qui indique avec précision la puissance injectée dans le réseau. Ce n’est quand même pas la même chose en hydroélectrique où l’on a la possibilité de choisir quand on peut baisser la production.

Dan1

Le nucléaire serait autrement plus perturbant… à cause de sa puissance unitaire énorme. Soit, mais l’éolien ou le photovoltaïque veulent compter au-delà de quelques % dans la mix, il faut de très grosse puissance installée et généralement regroupées en parc ou centrale au sol. Or, avec ce qui est déjà installé, notamment en Allemagne, les perturbations sont déjà plus importantes avec les parcs éoliens et paradoxalement quand le vent souffle trop fort : Je vous avais déjà dit d’écouter Pierre Bornard de RTE. Enfin la béquille du nucléaire. Permettez moi de minimiser la béquille car le nucléaire produit très régulièrement plus de 400 TWh par an et le stockage des STEP ne produit que 7 TWh par an soit moins de 2% de la production des centrales nucléaire. Le nucléaire ne bénéficie que d’une très petite béquille. Les STEP sont très utile pour passer les pointes horaires et maintenir léquilibre du réseau mais absolument pas pour stocker en masse la production nucléaire. Je rappelle que le potentiel de stockage des STEP reste très limité et se compte en GWh et non en TWh. Or, la France consommme régulièrement plus d’un TWh par jour (voire plus de deux en hiver. Mais on peut rentabiliser les STEP en augmentant le nombre de cycle malgré une faible capacité. Il faut donc une grande régularité dans le processus de stockage-déstockage, typiquement journalier. Et le métronome nucléaire permet d’optimiser l’utilisation des STEP pour disposer d’une forte puissance excatement le jour J à l’heure H. En revanche, pour les EnR c’est la où ça coince, car il faut de très grosse capacité de stockage (plusieurs TWh) sur des constantes de temps très longues (semaine et au-delà). Ce n’est donc pas les STEP actuelles qui apporteront la solution. Mais vous soufflez la solution : “c’est pourquoi je prône une part d’installation de stockage pour chaque nouveau moyen de production” Alors allons-y, faisons des barrages et pas des petits ! Avant d’élever de 100 mètres le niveau du lac Léman et de noyer plusieurs villes, je vous propose de regarder quelle rivière nous pouvons barrer an centre de la France (La Truyère c’est déjà fait).

Siceraitsimple

Très déçu de ne voir aucune réaction à l’info que je donnais hier sur la production solaire et éolienne en Allemagne hier 13/11. C’est disponible sur EEX. Alors ça semble avoir été réevalué pour le PV à 12h00, environ 6000MW, zéro avant 9h00 et zéro après 16h00. Et pour l’éolien, moins de 400MW entre 4h00 du matin et 4h00 de l’après midi. Alors, mettons qu’on double la puissance installée en Allemagne pour le PV et l’éolien à l’horizon 2020 ( 70000MW environ chacun au lieu de 35000 env. aujourd’hui), comment ça se passe le 13/11/2020 (ou 2025, ou 2030)?

Tech

votre erreur c’est de raisonner au passé grosse production, grosse distribution, gros gros gros. alors que l’avenir c’est plus petit, réparti, réparti, réparti, et il est plus facile de stocker l’énergie d’un foyer ou de quelques uns que de 150 000! certes aujourd’hui cela à un coût, mais parceque l’effet volume n’a pas encore démarré pour x raisons de protections de marchés, mais petit à petit cela progresse et c’est un mix des énergies qui est important, pas de vouloir en imposer une seule pour toutes les applications. pour 6CT le vent et le solei ne se sont pas arrété en même temps et pour elezie, si le nuage cache le soleil sur votre maison il ne le cach peut être pas pour la maison 100 mètres plus loin et vice versa. l’énergie peut aussi se stocker sous forme de chaleur et de froid suivant les besoins de l’utilisateur final, un autre article parle d’une centrale qui brule de la biomases pour fournir de la vapeur, parce que sur ce site plusieurs producteurs de produits chimique en ont besoin, la vapeur cela se stocke aussi un eu et ça permet aussi de faire de l’électrricité! et ne raisonnez pas non plus avec les consommations électriques passées, si les programmes d’isolations arrivent à leurs fins ceal fera un paque de gWh d’économisés il y a de la place pour des barrage au fil de l’eau et il existe aussi des sites de barrage à rééquipper (sans nuire aux truites ou aux saumons!) et même si le stockage Hydrogène n’a pas encore vos faveurs, il continuera de progresser et repoussera les constante de temps aux calendes grec! à6CT la production nouvelle en ENR ne sera pas installée par définition géographiquement au même endroit et donc le foisonnement devrai mieux dfonctionner ;o) mais comme c’est une équation qui n’est pas linéaire et est plus complexe qu’une règle de trois je comprend votre problème ;o))

Dan1

A Tech “votre erreur c’est de raisonner au passé grosse production, grosse distribution, gros gros gros. alors que l’avenir c’est plus petit, réparti” Ben non c’est pas une erreur, si je raisonne gros en matière de STEP c’est pour trouver une grosse béquille aux EnR électrogènes intermittente. Parce que manifestement les 6 STEP maousses que nous possédons ne sont capables de stocker que quelques dizaines de GWh, là où il faudrait plutôt la dizaine de TWh minimum. Et pourtant , il y a des dizaines de millions de m3 de retenue, des centaines de mètres de denivelée et des GW de pompe. Alors je veux veux raisonner petit, mais du coup, pour obtenir le même résultat, ça va faire des petits… beaucoup beaucoup de petits. Donc on va faire des petits barrages, les plus durs à construire ! Et puis on va en mettre partout parce qu’il faut que ce soit réparti. A vous de me dire combien et où ?? Je vous donne un indice. L’énergie potentiel d’un barrage est toujours de la forme E = m.g.h.t

Dan1

L’isolation des logements, c’est le fameux programme à 200 milliards : Voir le commentaire du 26 août à 18h50 pour le rappel de la promesse présidentielle que je reprends ci-dessous : “Engagement 43 : “Je lancerai un vaste plan qui permettra à 1 million de logements par an de bénéficier d’une isolation thermique de qualité. Seront ainsi créés des dizaines de milliers d’emplois. Les économies de chauffage qui en découleront redonneront du pouvoir d’achat aux ménages.” L’addition s’il vous plait : ça vous fera 200 milliards sur le quinquennat !” Mais vous avez vu qu’une fois Président , la promesse a été divisée par deux en devenant 500 000 logements par an et donc un plan à 100 milliards. J’avais d’ailleurs proposé de financé ce plan essentiel en reroutant de l’argent promis au photovoltaïque (c’est quand même plus de deux milliards par an). Et sur 5 ans, ces 10 milliards permettrait de faire bien plus avancer l’écologie plutôt que d’essayer de produire une électricité décarbonée que nous avons déjà. De toute façon, le plan à 100 milliards n’est pas bien avancé et je demande toujours à Ségolène Royal de publié un indicateur d’avancement.

Sicetaitsimple

à6CT la production nouvelle en ENR ne sera pas installée par définition géographiquement au même endroit et donc le foisonnement devrai mieux dfonctionner ;o) mais comme c’est une équation qui n’est pas linéaire et est plus complexe qu’une règle de trois je comprend votre problème ;o)) Super, il y a des coins cachés en Allemagne ou on va pouvoir installer du PV et de l’éolien qui va foisonner avec l’existant. Vous vous moquez du monde? La règle de trois, pour extrapoler la puissance produite du parc allemand, à mon avis ça marche pas mal. Alors, le 13/11/2025 (par exemple) avec mettons deux fois plus de PV et d’éolien installé, nos amis allemand ils complètent avec quoi?

Sicetaitsimple

Pour vous aider, la journée du 13/11/2014 est visible sur le site désormais fameux: Décochez tout sauf solar et wind, c’est interessant.

Dan1

A hudax et badrien Je ne suis pas sûr qu’il faille à tout prix construire des EPR en batterie, mais l’analyse de badrien est intéressante du point de vue économique. On sait avec certitude que l’affaire de l’isolation des logements anciens sera très longue et très coûteuse (des dizaines d’années et des centaines de milliards). Dans cette perspective, mettre 10 ans pour construire un EPR (sûrement moins maintenant) ou plusieurs en parallèle n’est pas un handicap. On remarquera aussi que le chauffage électrique résidentiel représente 44,4 TWh pour 9,3 millions de logements en 2012 (source CEREN), soit moins de 5 000 kWh/an/logement. Sachant qu’il y a 28 millions de logements (16 millions de maisons individuelles et 12 millions de logements collectifs), l’extrapolation de ce qui existe en chauffage électrique à l’ensemble du parc représenterait un besoin total de 132 TWh soit la production annuelle de 10 à 11 EPR. Et là, plus de gaz er plus de fioul… ni de bois qui rejette des particules. Evidemment, l’extrapolation est biaisée par le fait que les logements anciens non déjà chauffés à l’électricité réclament globalement plus d’énergie de chauffage que ceux déjà équipés du chauffage électrique (voir l’analyse du CEREN). Mais le point essentiel est dans le même temps on augmente énormément le niveau d’appel en puissance hivernal. 10 EPR, c’est 16 GW, mais 16 GW c’est déjà 13 GW de moins que l’appel en puissance dû au chauffage le 8 février 2012 (29 GW selon l’estimation de RTE). Il ne faut donc pas raisonner uniquement en production annuelle, mais aussi en courbe de puissance appelée. Parce qu’aujourd’hui, en France et partout dans le monde, il n’existe pas de système de stockage de masse intersaisonnier de l’électricité (c’est à dire des dizaines ou des centaines de TWh stockables l’été et disponibles l’hiver). Sinon la vie serait belle, autant pour le nucléaire que pour les nouvelles EnR électrogènes !

Dan1

A hudax “réduire la consommation de veille des multiples appareils électroniques” La réduction des veilles aurait plutôt l’effet inverse sur les besoins de chauffage… ça chauffe moins donc on chauffe plus par un autre moyen. Ceci dit, les veilles ont bien regressé notamment pour les téléviseurs, où les appareils modernes sont largement en dessous du Watt. Question : pourquoi on exige pas que tout le monde ait du matériel domestique moderne et sobre (téléviseur, réfrigérateur, congélateur…) ? La crise économie n’est pas l’amie de “l’écologie”.

Dan1

A hudax “réduire la consommation de veille des multiples appareils électroniques” La réduction des veilles aurait plutôt l’effet inverse sur les besoins de chauffage… ça chauffe moins donc on chauffe plus par un autre moyen. Ceci dit, les veilles ont bien regressé notamment pour les téléviseurs, où les appareils modernes sont largement en dessous du Watt. Question : pourquoi on exige pas que tout le monde ait du matériel domestique moderne et sobre (téléviseur, réfrigérateur, congélateur…) ? La crise économie n’est pas l’amie de “l’écologie”.

Dan1

Je vous donne le lien direct vers le tableau Excel du CEREN (cliquable dans le document d’origine déjà donné sur Enerzine) : C’est là que j’ai pris les données pour le résidentiel. En résumé : – Il s’agit des résidences principales. – Il y a 3,678 millions de logements collectifs avec chauffage électrique central individuel + 74 000 logements collectifs avec chauffage électrique non central poyr un total de 3,752 millions – Il y a 5,389 millions de maisons individuelles avec chauffage électrique central + 168 000 maisons individuelles avec chauffage électrique non central pour un total de 5,557 millions On a donc un total de 9,309 millions de résidences principales chauffées à l’électricité consommant 44,378 TWh ou 44 378 GWh (millions de kWh). on a donc en moyenne 44 378 / 9,309 = 4 767,2 kWh par résidence principale. Evidemment pour les détails il faut le document PDF d’origine.

Dan1

A hudax J’ai bien dit que ce n’était pas souhaitable. Mais on peut toujours tirer des plans sur les comètes… mainenant l’Europe sait faire. pour ce qui concerne les surcapacités, je vous laisse juger de ce que cela pourrait devenir avec les nouvelles EnR unisquement électrogènes : Je ne sais pas si 750 GW de moyens de production c’est trop pour un pays comme l’Allemagne ? Je vous laisse juge d’éventuelles surcapacités et d’une éventuelle non rentabilité qui pourrait en découler : 170 GW d’éolien terrestre 85 GW d’éolien en mer 200 GW de photovoltaïque 130 GW de solaire thermique stockage ? 70 GW de centrales dites Power-to-Gas 95 GW de centrales à gaz utilisées en « back-up » Vous aurez noter que les capacités de stockage ne sont pas estimées. Là, on voit que le nucléaire est un petit joueur du niveau bac à sable !!

Sicetaitsimple

Merci pour ce tableau très interessant. Ou l’on voit que les choses avancent mais qu’il faut leur en laisser le temps, et que ce n’est pas du PV et de l’éolien electrogènes à tout va et à tout prix qui les font réellement avancer, mais bien l’action sur le chauffage au sens large (le transport étant bien aussi important mais vivant sa vie un peu independamment). On ne parle plus du charbon,ou presque. Le fioul domestique est en décroissance continue depuis quelques années, ce qu’on savait mais reste une bonne nouvelle. Et même le gaz regresse, pas en nombre de logements, mais en volume global. L’electricité augmente modérement. That’s fine.

Dan1

A badrien Je ne comprends pas votre calcul. De toute façon, les parts de marché du chauffage électrique ont baissé ces dernières années et c’est évidemment le gaz réseau qui est majoritaire.

Tech

à DAN1, vous soulignez bien le problème, pas de données sur le stockage, à force de faire les autruches on est obligés de se tourner vers des solutions de court terme. et qui vous dit d’utiliser les ENR uniquement pour générer de l’électricité? le solaire thermique est rentable beaucoup plus rapidement à 6CT oui c’est vous qui me faites rire le principe du foisonnement, c’est la multiplicité des sites, et partout en europe il reste des zones vierges d’éolien.(spéciakement en France qui a dur retard, cf. un précdent article). et l’interconnection européenne s’améliore et s’améliorera! (pour la france cable CC espagne,, cable UK, …) et donc àDAN1 les STEP ne se limitent pas non plus aux installations dans l’hexagone! pour l’isolation des logements, tous les nouveaux logements sont biens meilleurs que les anciens et aidés ou pas par l”état un grand nombre sont rénovés tous les ans, donc la partie chauffage électrique ne devrait pas exploser. et il ne faut pas appliquer la moyenne ancienne des logements aux besoins des nouveaux, en électrique!

Sicetaitsimple

Si je vous fais rire, tant mieux, c’est toujours ça de pris! Maintenant, quand vous dites ” le principe du foisonnement, c’est la multiplicité des sites, et partout en europe il reste des zones vierges d’éolien.(spéciakement en France qui a dur retard, “, c’est malheureusement battu en brèche par les faits. Le 13/11/2014, ça foisonnait où dans les pays voisins de l’Allemagne? Au sens, quel pays aurait été tellement producteur en éolien ou PV pour satisfaire des besoins d’imports de l’Allemagne si celle-ci n’avait pas une très grosse capacité thermique mobilisable, en supposant bien entendu que les capacités de transport correspondantes existent? Ouais, c’est moins rigolo, mais j’attends votre réponse quand même.

Dan1

A badrien OK pour les explications, je trouve la même chose. Attention cependant pour les TWh à bien enlever la consommation concernant l’ECS (dont eau chaude fournie par chauffage central) car je parlais uniquement des consommations du chauffage électrique au départ (44,378 TWh hors ECS qui fait quand même 19,915 TWh dans le résidentiel). Pour en revenir à la progression du chauffage électrique entre 2011 et 2012. Je trouve qu’il augmente effectivement de 251 800 logements (+ 2,8%) et sa part de marché passe de 32,9 % à 33,5 %. Dans le même temps les parts de marché du gaz sont passées de 42 % à 42,1 %.

Dan1

“à force de faire les autruches on est obligés de se tourner vers des solutions de court terme.” Ah ben là c’est sûr il y a des troupeaux d’autruches. Pour les EnR, on commence pendant des années à nier farouchement le problème de l’intermittence et la nécessité absolue du stockage et pis après on vient se plaindre qu’on est obligé de faire du court terme. Mais ça on le savait depuis longtemps et on a cessé de le dire sur Enerzine… depuis au moins 2008. Le déni de réalité ne changera jamais la réalité et les incantations, fussent-elle répétées et proférées avec force ne remplaceront le cvrai travail de recherche et d’ingéniérie pour mettre en en place les solutions concrètes.

Dan1

A Tech “àDAN1 les STEP ne se limitent pas non plus aux installations dans l’hexagone!” Bon ben on va faire de bonne grosse ligne THT pour envoyer nos TWh à l’étranger dans les grosses STEP de pays accueillant. De toute façon, ça existe déjà avec la Suisse qui stocke une de l’électricité allemande et française notamment. Et puis il y a le projet transfrontalier (bien avancé du barrage d’émosson). Mais ça ne règle toujours le besoin bien plus immense des EnR intermittentes et aléatoires.

Luis

¤ On voit clairement sur ce graphique, provenant de RTE, l’importance de la puissance journalière moyenne avec et sans le chauffage électrique. C’est bien cela qui fait le dimensionnement du réseau électrique.

Bachoubouzouc

Et dites moi, qu’est-ce qui fait le dimensionnement du réseau gazier ? Le chauffage électrique, c’est un choix. Un choix qui en termes de CO2 et d’indépendance énergétique s’est avéré plutôt payant par rapport au choix de nos voisins.

Dan1

A Luis Et avec ça comme moyen de production, vous le voyez comment le réseau : 170 GW d’éolien terrestre 85 GW d’éolien en mer 200 GW de photovoltaïque 130 GW de solaire thermique stockage ? 70 GW de centrales dites Power-to-Gas 95 GW de centrales à gaz utilisées en « back-up » A titre indicatif, L’allemagne a déjà dépassé les 70 GW de PV + éolien. Le réseau (en réalité les réseaux) n’est pas uniquement dimensionné par la pointe annuelle mais aussi et très largement par les flux transitant en tout sens pour équilibrer les productins et consommations régionales. D’ailleurs ERDF et RTE savent très bien que les pointes historiques annuelles au niveau du pays ne correspondent aux pointes régionales et locales : Et là vous avez le lien direct avec le rapport du Sénat où Michèle Bellon s’exprime pour ERDF : Je reprends ce qui nous intéresse : “Je répondrai maintenant à votre deuxième question concernant la structure de la consommation et la « pointe ». Tout d’abord, la notion de pointe nationale, je tiens à le souligner, est pertinente pour la gestion de l’équilibre entre l’offre et la demande à l’échelon national et pour le dimensionnement des parcs de production et du réseau de grand transport. En ce qui concerne le réseau de distribution, globalement, les jours les plus chargés en consommation se trouvent en hiver, pour la majorité de nos 2 200 postes. Pour autant, les demandes de consommation et les productions sont réparties sur tout le territoire, ce qui conduit à chaque niveau du réseau, aussi bien pour les 2 200 postes sources qui sont les interfaces avec le réseau de transport que pour nos 750 000 postes de transformation moyenne et basse tension, à des pointes spécifiques et différenciées découlant de la diversité des usages des clients raccordés. Selon que vous vivez dans une région industrielle ou balnéaire, une station de sports d’hiver ou une zone très irriguée, les pointes ne sont pas concomitantes : la pointe nationale est la somme de toutes les courbes, ce qui signifie que nous n’avons pas une pointe nationale sur le réseau de distribution. D’un point de vue statistique, je relève d’ailleurs que, sur les 22 jours de pointe nationale, seuls 12 jours coïncident avec des pointes constatées localement à partir des courbes de charge des postes sources, soit approximativement la moitié. La notion de pointe a donc une réalité plus locale pour le réseau de distribution que pour le réseau de transport ou de production. Toute approche en la matière doit donc intégrer la complexité entre l’échelon national et l’échelon local. Je souhaite par ailleurs attirer votre attention sur les conséquences possibles d’une vision purement nationale en la matière. Tout signal envoyé à l’échelle nationale à un nombre significatif de consommateurs peut engendrer des contraintes particulières sur le réseau de distribution. En effet, dans les instants qui suivent le passage d’une plage durant laquelle le prix est élevé à une plage durant laquelle le prix est plus faible, le consommateur peut déclencher des usages flexibles qu’il peut décaler : chauffage, eau chaude sanitaire, machines à laver, véhicules électriques. Ce comportement peut être amorti sur un grand nombre de consommateurs à l’échelle nationale, ce qui permettra d’effacer la pointe nationale. Mais ce ne sera plus vrai à un niveau local, où la concentration des consommateurs asservis au signal pourrait être très dense sur une partie du réseau. C’est ce que nous appelons « l’effet rebond ». Pour répondre à une problématique nationale, on peut alors avoir déplacé le problème à un échelon local, qui se traduira par des besoins de renforcement du réseau. Le niveau de cet effet rebond causé par le report de charge est, de plus, susceptible de s’intensifier à l’avenir avec le développement des usages intelligents asservis.” Il n’y a donc pas un réseau mais au moins deux (Transport et Distribution). Le transport c’est 100 000 km, la distribution c’est 1,3 million de km. Et la logique de dimensionnement est évidemment différente.

Sicetaitsimple

“Et avec ça comme moyen de production, vous le voyez comment le réseau ” Oui mais là ç’est pas grave, car c’est un réseau vert! Et en plus c’est même pas vrai, car Chelya nous “démontre” tous les jours où presque que plus il y a de renouvelables électrogènes, moins il y a besoin de réseau. La preuve, faut regarder ce que font les Danois. Ouvrez les yeux!

Dan1

chelya veut nous faire croire : “Je sais pas si vous avez remarqué mais les besoins de chauffage excèdent les capacités installés des centrales nucléaires… Donc c’est forcément du fossile avec 30% de rendement qui coute 30 fois plus cher à transporter sur un km que les autres… Pas glorieux…” “Manque de bol”, les faits publiés par RTE au lendemain de “la crise” démentent clairement cette profession de de foi issu du catéchisme antinucléaire. Depuis 2012, annus horribilis, nous savons qu’au pire de l’hiver, le 08 février 2012, date du record de pointe, nous avions une électricité en grande majorité nucléaire + hydraulique : “Dies horribilis Hier fut le jour le plus horrible de tous les temps pour la France. Nous avons basculé au-delà des 100 GW de puissance appelée. Faisons le bilan comme je l’avais fait pour la veille. La consommation globale a été de 2 249,5 GWh et la production nationale de 2 111 GWh. Nous avons donc importé 138,5 GWh (6,16 % de la demande). Pour la production : Fioul + charbon + gaz = 273,7 GWh soit 13% de la demande Nucléaire + hydraulique + éolien = 1 690 GWh soit 80 % de la demande Autres = 6,55 % (il pourrait y avoir un peu de PV dedans). Au niveau des émissions de CO2, nous avons émis 262 500 tonnes, ce qui nous propulse au record de 124,4 grammes de CO2 par kWh soit trois moins que le kWh moyen européen sur l’année.” Conclusion : Ce jour le plus horrible parmi les horribles, les moyens nucléaire + hydraulique + éolien ont fait 80% du besoin Et 124 g de CO2/kWh Et au passage, vous aurez remarqué que notre chelya, roi des postures déclamatoires oublie la contribution des nouvelles EnR… preuve qu’il ne croit pas à la capacité (certes limitée, mais en augmentation) de l’éolien à contribuer en hiver à la satisfaction de la demande !

Bachoubouzouc

“Je sais pas si vous avez remarqué mais les besoins de chauffage excèdent les capacités installés des centrales nucléaires… Donc c’est forcément du fossile avec 30% de rendement qui coute 30 fois plus cher à transporter sur un km que les autres… Pas glorieux…” Donc en gros, vous êtes en train de nous dire que la France n’a pas installé assez de nucléaire ?…

Dan1

A chelya “Les barrages c’est un stockage d’énergie, tout ce que vous avez déstocker en période de pointe, c’est ce que vous n’avez pas pu utiliser auparavant.” Je vous signale quand même que les capacités de stockage (par pompage) de nos barrages sont assez limitées par rapport à la production total annuelle de nucléaire : Grosso modo, chaque nous stockons-déstockons 7 TWh via les STEP et le nucléaire produit environ +/- 410 TWh. Les STEP, c’est 1,7 % de la production nucléaire pas plus (si tant est que les électrons soient filtrés à l’entrée des STEP). Reste que, malgré l’horrible chauffage électrique (et la France est un nain comparé à la Norvège !), la France émet moins de 30 millions de tonnes de CO2 pour produire 550 TWh, que les émissions sont en constante baisse et que nous aurons de moins en moins recours au centrales thermiques polluantes abec la fermeture des tranches charbon de 250 MW dès 2015. En 2016, il nous restera 3 000 MW de charbon pour polluer et ça ne suffira pas même à fond : Il est à craindre que ne nous puissions plus, dès 2016, maintenir nos niveaux d’émission de CO2 électrogène… même en poussant à fond nos centrales à charbon restantes. La France est très clairement en perte de compétitivité en matière d’émission de CO2 !

Temb

Avec vos raisonnements de comparaison France Norvège (nous avons, comme tout le monde le sait, le même climat qu’eux, et eux ne produisent pas de déchets nucléaires) on peut dire : le Norvégien moyen est un nain comparé à l’agent EDF ou à ses proches qui bénéficient du tarif agent.