Pétrole à 100$ : l’OPEP joue le statu-quo

L’actuel ministre algérien du Pétrole et président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, Chakib Khelil, ne semble pas être favorable à une hausse immédiate de la production du brut.

"Le marché pétrolier est actuellement suffisamment approvisionné, il n’y a pas lieu d’augmenter l’offre", a t’il indiqué samedi à Alger, en marge d’une conférence sur la sécurisation des canalisations d’hydrocarbures.

Et toujours selon lui, "vu la demande toujours très forte, tirée par la Chine, l’Inde et le Moyen Orient, ou encore la hausse des coûts de production pétrolière, un prix de 100 dollars n’est pas nécessairement très élevé".

Ces déclarations risques forts de maintenir sous pressions les cours du pétrole, qui rappelons le, ont franchi le cap symbolique de 100 dollars jeudi dernier.

Il faudra donc attendre la prochaine réunion de l’OPEP qui aura lieu le 1er février pour connaître la décision finale du cartel sur une augmentation probable ou non de la production.

Articles connexes

3 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
claude

Cette réponse n’est elle pas tout simplement faite pour cacher que nous sommes arrivés au pic de production ? Que toute augmentation est donc maintenant impossible ?

Christophe

Les statistiques américaines incluent dans le tonnage de pétrole, les combustibles de synthèse obtenus avec le charbon ou les schistes bitumineux. Ils masqueront la baisse de production du pétrole. Mais pas le réchauffement climatique!

Elsa

L’offre de pétrole est insuffisante pour satisfaire la demande. La seule façon de rétablir l’équilibre est de réduire la demande par une augmentation du prix du pétrole. La production mondiale de pétrole n’augmente plus, celle de l’Arabie semble en déclin depuis un an. Le peak oil est peut-être passé et la production devrait diminuer à partir de 2008 (et au plus tard 2010-2011). Lire : Pétrole – – Le maximum de production pour les autres énergies non renouvelables n’est pas si lointain : gaz 2025 – uranium 2025 – charbon 2035.