Abengoa va développer la plus grande centrale biomasse au monde

La compagnie espagnole Abengoa vient d’être sélectionnée par la société Belgian Eco Energy (Bee) pour développer la plus grande centrale biomasse commerciale au monde à Gand, en Belgique.

Celle-ci produira 215 MW d’énergie électrique intégralement à partir de matières premières (biomasses) issues de résidus agro-alimentaires et de déchets de l’industrie forestière.

Abengoa prendra en charge l’ingénierie, la conception et la construction de cette centrale. D’un montant supérieur à 300 millions d’euros, le projet devrait créer jusqu’à 1.100 emplois lors de sa première phase d’exécution.

La centrale d’Abengoa à Gand utilisera des résidus agro-alimentaires et des déchets issus de l’industrie forestière. Avec la technologie de « lit fluidisé circulant », la biomasse est transformée en vapeur haute pression, qui circule ensuite dans une turbine à vapeur pour produire de l’électricité.

Cette centrale, qui n’utilisera pas d’énergies fossiles, générera 215 MW d’énergie renouvelable, sans dioxyde de carbone, qui sera employée dans l’industrie de l’alimentation électrique. Et grâce à un système appelé « chauffage urbain », environ 100 MW d’énergie thermique seront distribués pour alimenter en chauffage les industries et ménages de la ville de Gand.

Par le développement de cette nouvelle centrale, la Belgique va pouvoir accélérer ses objectifs environnementaux définis comme tels par l’Union européenne.

** Abengoa possède déjà des centrales de biomasse en Europe, en Amérique latine et aux États-Unis. Elles répondent aux critères de responsabilité et d’efficacité énergétique, tout en offrant d’importants avantages économiques et sociaux aux communautés dans lesquelles elles sont installées.

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49

Ce n’est pas le pire en matière de déforestation ; Les anglais de la centrale de DRAX font pire en coupant les forêts d’Amérique du Nord . Pas trés écologique tout cela !

b api

Voilà un nouveau concurrent à Electrabel qui ici fait son miel de déchets forestiers. C’est effectivemet de l’énergie verte proposée à échelle industrielle car l’énergie biomasse est apportée en quantité par bateau jusqu’au port intérieur de Gand. Autre aspect intéressant: c’est une entreprise locale et familiale qui investit au capital. C’est aussi remarquable. Brel serait content, de Bruges à Gand.

climax1891

Les pays du sud de l’Europe (Italie, Espagne et Portugal) ont utilisé 9,4 millions de TEP (tonne équivelent pétrole) de biomasse pour produire de la chaleur en 2012. Soit environ 30 millions de tonnes. Grâce à l’utilisation de chauffe-eaux solaires, dans ces 3 pays très ensoleillés, une partie de ces 30 millions de tonnes de biomasse pourrait étre économisé afin d’alimenter cette centrale biomasse de 215 MW mais aussi celle de Gardanne, qui a besoin de 855 000 tonnes de biomasse par an.

49

En faisant abstraction de l’énergie fournie pour le réseau de chauffage à distance (obtenue , par soutirage de vapeur sur la turbine) , et en admettant un rendement net de production d’électicité de l’ordre de 37 % (avec resurchauffe vapeur ) la puissance nette de 215 MW éléc nécessite 215/0,37 = 581 MW d’énergie primaire soit ici 581 MW ou 581 MWh/h de biomasse ( Soit 581 000 KWh/h) En supposant qu’il s’agisse de bois à 25 % d’humidité, d’un PCI moyen de 1800 KWh/Stère (=1 M3 de bois ), la consommation horaire de la centrale , pour fournir 215 MW net d’élec au réseau sera de 581 000 / 1800 = 323 stères de bois par heure. Soit 7752 stères de bois par jour . Et on voudrait nous faire croire que cette énergie sera fournie par des déchets agricoles de la campagne environnante et des “brindilles” rammassées dans les forêts des Ardennes . La vérité est toute autre : comme pour les centrales charbon reconverties à la biomasse l’énergie sera fournie par des gros cargos chargés de pellets provenant des forêts américaines . Idem à ce qui ce passe à la centrale de DRAx en Angleterre , dans certaines centrales néerlandaises et idem à ce qui ce passera pour le groupe de 250 MW de Gardanne en cours de conversion du charbon vers la boiomasse . Bravo les européens : nous sommes à présents capables de faire couper les forêts centenaires d’Amérique du Nord pour produire notre électricité, sous pretexte de mise en oeuvre de principes écologiques !

sunny

” couper les forêts centenaires d’Amérique du Nord pour produire notre électricité” Desintox Les granulés devront être certifiés durable pour pouvoir être importé. Le RU a déjà fixé ces critères basé sur ceux proposé par le directice ENR, les néerlandais, les danois et les belges sont en train de faire la même chose. Pour moi, le seul danger c’est que les américains et les autres sont en train de faire comme les européens (commencer à réduire leur consommation de charbon). Dans quelques années, après 2020, le risque est que les exportations nord américaine commence à décliner avec des tensions sur le prix du granulé. L’Europe a intérêt de développer et de structure encore davantage sa chaine d’approvisionnement européenne, en exploitant mieux sa forêt et surement en développant l’agriculture forestière.

sunny

Pour moi la folie pure, ce serait de continuer à augmenter la consommation de charbon.

49

Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur le débat concernant le transfert massif de pellets américains vers les centrales électriques européennes,( dont la plus puissante : centrale Drax en Angleterre) : – BBC News – Renewable energy: Burning US trees in UK …www.bbc.com/news/science-environment-22630815

49

Le fait que la centrale de Gand produise 100 MW de la chaleur en plus de l’électricité ne change rien au chiffres de consommations de biomasse calculés pour élec seule: équivalents à 323 stères de bois par heure pour 215 MW d’élec. seul. La fourniture de chaleur en supplément à l’électricité aura pour effet d’augmenter cette consommation de biomasse. Pour le transfert de pellets d’Amérique du nord vers les centrales européenes voir l’avis suivant :

Dan1

Je cite : “Les fausses allégations de carboneutralité cachent des impacts climatiques majeurs – La combustion de la biomasse provenant des forêts naturelles – que ce soit pour l’électricité, le chauffage ou les biocarburants – n’est pas carboneutre, comme les gouvernements et les compagnies le prétendent. La science la plus récente montre que brûler des arbres contribue aux changements climatiques pendant des décennies, voir des siècles, jusqu’à ce que les arbres en régénération soient parvenus à maturité. – En comparaison aux centrales au charbon, pour produire la même quantité d’énergie, les centrales électriques à la biomasse forestière en Amérique du Nord émettent jusqu’à 150% de plus de CO2, 400% de plus de monoxyde de carbone irritant pour les poumons, et 200% de plus de particules fines qui causent l’asthme. – Les données scientifiques les plus récentes montrent que la combustion de biocarburants dérivés des forêts du sud de l’Ontario émettra substantiellement plus de GES que l’utilisation de gazoline pendant au moins un siècle. – Brûler de la biomasse en provenance de la forêt boréale est le pire type de biomasse pour le climat dû à la lenteur de la régénération forestière et de la fragilité des réservoirs de carbone existants. – Les émissions de CO2 provenant de la bioénergie forestière sont ignorées par les provinces et le gouvernement canadien parce qu’ils considèrent la combustion de biomasse comme carboneutre. En réalité, ces émissions – environ 40 mégatonnes de CO2 annuellement au Canada – dépassent celles du parc automobile canadien pour 2009.” J’aurai jamais osé écrire cela, mais ça doit être vrai. Et là ça rejont l’article sur le SMOG des Suisses et la chauffage au bois. La combustion de biomasse serait pire que l’automobile (en plus pas diésel en Amérique du nord).

Sicetaitsimple

Vous m’avez coupé l’herbe sous le pied, car je m’apprétais effectivement à redonner un lien vers ce fameux rapport! C’est du GreenPeace, mot compte triple!

sunny

Je ne connaissais pas cet article. Les anglais ont l’air pourtant d’être très tatillon sur les critères de durabilité. Pour la France, il faut continuer à utiliser de la bonne biomasse de chez nous, mais pour ça il faudrait mettre davantage l’accent sur les structures d’approvisionnement. Inciter davantage les nombreux propriétaires forestiers à exploiter et à entretenir leur forêt. C’est le principal problème chez nous, la forêt est très morcelée et pas très bien entretenue. Le CIBE essaie de promouvoir tout cela.

Dan1

A sunny “Je ne connaissais pas cet article. Les anglais ont l’air pourtant d’être très tatillon sur les critères de durabilité.” Moi non plus, c’est 49 qui l’a cité, il est tout à fait à propos. Quand aux Anglais (plutôt Anglo-Saxon), si on prend deux grand pays d’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), je ne suis pas sûr que l’on puisse parler de modèle de durabilité !!

Magnum31

@Dan1: “Et là ça rejont l’article sur le SMOG des Suisses et la chauffage au bois. La combustion de biomasse serait pire que l’automobile (en plus pas diésel en Amérique du nord).” Euh dites, il serait peut-être temps d’arrêter de tout mélanger! L’étude suisse sur le SMOG s’intéressait aux émissions de particules et de polluants locaux, pas aux GES. La combustion de biomasse émet des particules fines (d’après l’étude, plus que le diesel). Mais c’est de la pollution locale, qui a des impacts sur la santé (largement moins que l’alcool ou le tabac, faut pas déconner), mais aucune sur le climat! Et le problème est simple, il suffit de mettre un insert ou de fermer sa cheminée, la combustion devient plus propre. Les différents pays tiennent les comptes sur la production de masse carbonée dans leur pays (par la pousse des arbres) et en déduisent la quantité qui peut être utilisée pour faire de la chaleur carbo-neutre. En France, cette valeur est stable depuis plusieurs années. En revanche, le nombre d’installations à bois et à biomasse a augmenté, ces mêmes installations ayant augmenté leur efficacité. “En réalité, ces émissions – environ 40 mégatonnes de CO2 annuellement au Canada – dépassent celles du parc automobile canadien pour 2009.” Oui, mais ces émissions proviennent de carbone qui a été fixé par des arbres sur les dernières décennies, et non du carbone enfoui sous le sol depuis des millions d’années. C’est si dur à comprendre qu’on ne parle pas du même cycle du carbone. “Brûler de la biomasse en provenance de la forêt boréale est le pire type de biomasse pour le climat”: C’est peut-être le pire type de biomasse, mais ça reste meilleur que de brûler du pétrole ou du charbon. Et pour conclure: “J’aurai jamais osé écrire cela, mais ça doit être vrai.” ça doit être vrai? On sent l’esprit critique chez vous, c’est affligeant

climax1891

Quand c’est un composé d’origine organique qui est brûlé, deux cas de figure peuvent se présenter : – la biomasse brûlée n’est pas remplacée : il y a a lors lieu de compter les émissions, – la biomasse brûlée est remplacée l’année même ou peu de temps après : il n’y alors pas lieu de compter des émissions, car ces dernières sont compensées par la croissance de la biomasse qui prend place par ailleurs. Le deuxième cas s’appliquera en cas d’utilisation des produits d’une culture annuelle, par exemple : le fait de brûler de la paille l’année N est compensé par la croissance de la paille l’année N+1. Même pour le bois de feu (ou de produits issus du bois) ce raisonnement subsiste si la forêt est dite bien gérée, quand le prélèvement annuel sera inférieur ou égal à la biomasse produite pendant l’année, de telle sorte que l’ensemble « combustion+croissance » est au moins équilibré (quand il est en faveur de la croissance végétale, on parle même de puits). Source ADEME GUIDE DES FACTEURS

Dan1

A Magnum31 Je ne parlais que des émissions de particules au début et pas du bilan CO2. Si je parle des particules, c’est parce que je sais que certains en ont une peur bleue. Ceci dit, le document de Greenpeace (et pas Dan1 !) dénonce également le caractère très extensif de la fameuse carboneutralité et je pense effectivement que l’affaire est très différente si le renouvellement est annuel ou proche de l’année, ou bien s’il faut attendre 50 ans pour équilibrer le bilan. “Et pour conclure: “J’aurai jamais osé écrire cela, mais ça doit être vrai.” ça doit être vrai? On sent l’esprit critique chez vous, c’est affligeant” Apparemment, vous êtes nouveau lecteur d’Enerzine, sinon vous auriez compris le deuxième degré et vous sauriez que je n’ai pas l’habitude de prendre pour argent content un document diffusé par Greenpeace. Mais bon, il se trouve que je peux avoir quelques points d’accord avec ce que publie Greenpeace.

Dan1

Ben non, les émissions de particules c’est aussi une question de combustible. Car plus les molécules à brûler sont simples et moins on émet de particules. C’est bien pour ça que les combustibles comme gaz naturel (essentiellement du CH4) émettent très peu de particules. L’hydrogène étant encore mieux. Le fioul est déjà un cocktail pas simple et le bois c’est pire. Ensuite, il faut atteindre le régime de croisière de la combustion pour espérer les performances maximales. Après c’est sûr que si ça émet beaucoup au niveau de la combustion… il faut filtrer en aval.

bmd

voir par exemple

Cosinus

Derrière le masque on voit que c’est Sauvons le Nucléaire.

Guydegif(91)

Attention au syndrome de gigantisme genre ”Ferme des mille vaches !” BEE et 251 MW élec, c’est pour quel périmètre, combien d’habitants, quels usages? Rester à des tailles raisonnables de chaufferies biomasse, pour des besoins locaux, càd pour un périmètre raisonnable, avec de la co-génération pour faire de l’électricité (MWhs en conso locale et vente à ErDF pour le surplus) et de la chaleur (calories distribuées en réseau de chaleur), parait plus raisonnable et réaliste, au niveau logistique et rayon de collecte de la biomasse à valoriser. -> Viser la taille locale raisonnable parait plus judicieux et plus approprié ! -> ”La combustion de résidus industriels, comme les sciures et les écorces, en remplacement des carburants fossiles pour des systèmes de chauffage locaux à petite échelle, constitue la façon la plus efficace d’utiliser la biomasse forestière” NB.: Une ambigüité / omission dans le texte ci-dessus: ”…Avec la technologie de « lit fluidisé circulant », la biomasse est transformée en vapeur haute pression,…”: il a juste été omis de dire que ”la biomasse est brûlée, dans un foyer à lit fluidisé circulant, ce qui permet de fabriquer de la vapeur HP” A+ Salutations Guydegif(91, 68 et 30)

bmd

@cosinus, votre commentaire n’est guère constructif. Seriez vous par hasard un antinucléaire? De ceux qui se refusent à lire ce qui n’est pas écrit par un correligionaire? Attention, une grille de lecture idéologique devient vite un grillage, et la démocratie ne vit, mais ce n’est semble-t-il pas votre conception, qu’à l’écoute de toutes les opinions.

Moal

Un autre exemple de projet de biomasse en centrale électrique largement contesté est la centrale biomasse de 250 MW de GARDANNE: – puissance non adaptée à la ressource – nécessité de recourir à des importations de pellets d’Amérique du nord. Gardanne: centrale biomasse recherche combustible … http://www.journaldelenvironnement.net/article/gardanne-centrale-biomasse

sunny

150 MW Pas 250 MW Perso, ce projet ne me plait pas. C’est une dérogation ……… efficacité énergétique très faible. Je suis pro ENR, mais pas à n’importe quel prix!

bmd

@Chelya, vous confondez deux choses, les émissions à la source, et les émissions résiduelles après filtration. Le bois est de tous les combustibles celui qui a les émissions intrinsèques en particules fines les plus importantes par kWh d’énergie produite. Et les particules émises ont aussi la taille moyenne la plus faible, et sont donc a priori les plus dangereuses. Ce n’est pas pour rien qu’on cherche maintenant à en interdire l’usage à titre individuel dans les villes L’usage de la biomasse comme source d’énergie est un des dadas de l’écologie. D’abord les biocarburants, fiasco retentissant à l’échelle mondiale, maintenant les centrales à biomasse, les moins efficaces des centrales thermiques. L’éolien et le solaire sont également bien avancés dans le fiasco en Europe. Mais comme le dit l’adage, point n’est besoin de réfléchir avant d’entreprendre, ni de réussir pour persévérer, aux frais du consommateur bien sûr et au grand bénéfice du caapitalisme vert.

Sicetaitsimple

” c’est faux. La preuve étant que les valeurs d’émissions de particules fines pour les installations industrielles bois sont fixé à 15 mg/Nm3 alors que pour le fioul lourd elles sont à 50 mg/Nm3 !” Référence du texte correspondant SVP?

climax1891

Ces exigences en matière d’émissions polluantes datent de janvier 2014. Il y a 2 séries de données, la première pour les installations d’une puissance supérieure ou égale à 20 MW et la seconde pour les puissances comprises entre 2 et 20 MW Installations de combustion : valeur-limites de rejets plus contraignantes

Sicetaitsimple

Merci. Et alors les valeurs limites d’émissions sont de combien?

climax1891
Sicetaitsimple

pour la fourniture des liens, mais ce n’était pas forcément à vous que je demandais la comparaison! A noter que pour le fioul lourd les valeurs de poussières sont identiques à celles duu fioul domestique ( vous avez coupé le tableau). Comme quoi Chelya, ce qu’on savait déjà, affirme toujours n’importe quoi comme le bon troll qu’il est.

Dan1

A chelya “non dan1 c’est faux. La preuve étant que les valeurs d’émissions de particules fines pour les installations industrielles bois sont fixé à 15 mg/Nm3 alors que pour le fioul lourd elles sont à 50 mg/Nm3 !” Et grâce au recherche de climax1891 et Sicetaitsimple que je remercie, on trouve ceci : Bon alors chelya, c’est qui raconte des c..ries ?? On ne peut pas vous laisser la bride sur le cou !

Sicetaitsimple

Pareil pour les installations

Dan1

A chelya Comme Sicetaitsimple, je pense que si vous souhaitez conserver un tant soit peu de crédibilité (déjà entamée), il serait souhaitable que vous décrochiez… comme vous savez le faire habituellement. Ou alors, vous nous expliquez clairement d’où viennent vos chiffres. Pour la France, nous avons le texte officiel qui est très clair pour les installations supérieures à 20 MW, chacun peut le lire. Voici le l’arrêté du 26 août 2013 pour les installations comprises entre 2 et 20 MW : Notons que cela est applicable à compter du 1er janvier 2014 et qu’il y avait des installations avant ! “Donc reconnaissez que vous avez bien tout faux et qu’en Europe les normes sur les émissions de la combustion font que les particules fines ne sont pas un problème. On est pas en Chine ici.” S’agissant de la combustion de biomasse en général en Europe (donc pas seulement les installations industrielles), je reconnais que les Suisses disent qu’il y a un problème important et plus important que le trafic routier. Cependant, je reconnais que ce problème important est probablement beaucoup moins important qu’en Chine (qui est la référence de chelya).

Dan1

Notons aussi que les installations de combustion de biomasse (surtout les grosses peuvent notablement diminuer les émissions de particules grâce au filtrage des fumées. Il n’y a pas de miracle, le réglage de la combustion ne peut pas tout et le bois reste très émissif. Les normes mesures les émissions à la sortie après éventuel filtrage. Le niveau de performance d’émission de particules sera donc désormais lié au performances du filtre. Mais c’est pas simple pour les petites installations, typiquement les chauffage domestiques. Pourtant, les filtres existent déjà et nous en vaions déjà parlé sur Enerzine en 2008, c’est le lien que je donne dans l’article sur le SMOG en Suisse : Comme le lien vers le filtre ne fonctionne plus, je redonne celui vers l’entreprise : Faudra-t-il imposer l’équipement de tout les poêles en France pour satisfaire ceux qui ont peur des particules ?

Dan1

Malgré les filtres électriques, il demeurera le problème du bouddhisme en France :

plouc73

@ Monsieur Chelya. Vous avez écrit (en substance) que le calcul de 49 sur le rendement énergétique de ce projet était faux et manifestement sous-estimé. Pour mémoire (du moins pour ceux qui ont exercé des responsabilités dans le secteur de l’énergie – ce qui ne semble pas votre cas) le rendement énergétique se calcule (en simplifiant ) sur la base suivante : Nb kWh électriques produits en sortie de transformateur divisé par le nombre de kWh résultant du Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) du combustible utilisé; Ce calcul posé, le chiffre de 37 % avancé par 49 me semble au contraire très légèrement optimiste, car il faudrait au moins 550 ° C et 170 bars avec des générateurs de vapeur tip-top pour le garantir. Avec les meilleurs groupes 600 MW on était aux environ de 35 %. J’ignore ce que sont les caractéristiques de la partie chaudière de ce projet, mais pour de nombreuses raisons, dont celles relatives à la limitation des effluents “nocifs” (notamment les émissions de NOx) je ne pense pas qu’on arrive aux températures et pressions de vapeur que j’ai citées. D’où un rendement théorique un peu plus faible que 37 %. Bien évidemment, la situation serait différente si nous avions un réseau de chaleur et une cogénération avec de la vapeur basse pression. Mais le projet ne mentionne que de la production d’électricité. Sur le fond, entièrement d’accord avec 49.

climax1891

Voici un résumé des performances d’une centrale biomasse identique, la centrale biomasse à lit fludizé de Polaniec, en Pologne.

Luis

¤ “Cette centrale, qui n’utilisera pas d’énergies fossiles, générera 215 MW d’énergie renouvelable, sans dioxyde de carbone, qui sera employée dans l’industrie de l’alimentation électrique. Et grâce à un système appelé « chauffage urbain », environ 100 MW d’énergie thermique seront distribués pour alimenter en chauffage les industries et ménages de la ville de Gand.” C’est écrit dans le texte. Faut lire les articles.