Areva : 1 ou 2 projets de réacteurs EPR en Californie

Après le revers subit dimanche dernier à Abou Dhabi par la perte d’un contrat nucléaire estimé à 20,4 milliards de dollars (soit 4 réacteurs de 1.400 MW chacun), Areva reprend des couleurs en Amérique.

En effet, une lettre d’intention a été signée entre Areva et Fresno Nuclear Energy Group (FNEG) pour le développement d’un ou deux réacteurs EPR dans la Central Valley (Californie, Etats-Unis).

FNEG est constitué d’un groupe d’investisseurs qui souhaite s’appuyer sur la technologie du réacteur EPR de génération 3+ pour le développement de l’industrie agricole de la Central Valley.

Selon Areva, les futurs réacteurs EPR permettraient aussi à l’Etat de la Californie de répondre à ses besoins croissants en électricité tout en respectant son engagement en matière de réduction des émissions de CO2.

Dès 2010, l’un des processus portera sur des études destinées à identifier un site pour l’implantation d’une nouvelle centrale nucléaire en Californie, et cela en vue d’une demande d’autorisation de construction.

Le réacteur EPR est en cours de certification aux Etats-Unis et 8 projets sont actuellement "en considération" avec 6 électriciens américains (Constellation, PPL, AmerenUE, Amarillo Power, AEHI et Duke Energy).

            

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Don

encore Areva qui prend es desirs pour des realités. Sa présidente paradait en disant que maintenant Areva était le seul industriel de la planete. Areva, le grand specialiste du pipo financé par les pigeons francais

1000 mille

bizarre, vous avez dit bizarre ?

marcob12

Peu de choses à dire. Il suffit de lire la presse sur le sujet pour voir que la concurrence a été rude sur un des rares marchés encore solvable et qu’il n’y en aura pas pour tout le monde. Par ailleurs, la Californie déclare ouvertement vouloir favoriser les renouvelables dans l’espoir de voir des entreprises clés s’installer chez eux et créer des emplois. Laisser des réacteurs étrangers prendre des parts de marché en créant très peu d’emplois et en réduisant le marché disponible pour des entreprises locales n’est pas leur intérêt. Ces réacteurs ont peu de chance de voir le jour. Les californiens fort endettés, sortiront des dollars pour des sources d’énergie perçues comme “l’avenir” (à raison pour beaucoup) en échange d’entreprises implantées localement et d’emplois (avec l’espoir d’un retour sur investissement via la production des nouvelles entreprises implantées chez eux plutôt qu’ailleurs). Le marché pour le nucléaire français en californie me paraît bien hypothétique dans ces conditions. Pas là, pas là… Le marché a beau être mondial il n’en reste pas moins limité, par les ambitions nationales (chinoises, indiennes et autres) , les compétiteurs et le crédit. Areva pourrait changer de tête, les fondamentaux resteront.