McPhy Energy acquiert le pionnier italien de l’électrolyse

Le Groupe ILT Tecnologie vient de céder sa division PIEL, pionnier italien des générateurs d’hydrogène par électrolyse de l’eau, à McPhy Energy, spécialiste du stockage d’hydrogène sous forme solide.

Cette annonce intervient quelques mois après l’ouverture de sa filiale en Allemagne (Juillet 2012), confirmant l’accélération du déploiement de McPhy Energy.

Le rachat de PIEL, implanté à Ponsacco, près de Pise va permettre à McPhy Energy de franchir une étape capitale dans le déploiement et l’accessibilité de ses technologies en associant production et stockage d’hydrogène solide.

D’un côté, PIEL apporte son savoir-faire dans les générateurs d’Hydrogène, à partir d’eau, connectés directement sur le réseau électrique ou sur les énergies renouvelables. De l’autre, McPhy Energy apporte sa technologie innovante de stockage de l’hydrogène, sous forme solide, à base d’hydrures métalliques.

Par ailleurs, PIEL compte aujourd’hui plus de 3.000 installations en service chez plus de 1.000 clients actifs à travers le monde.

L’intégration des technologies de ces deux acteurs rend accessible aux clients la génération d’hydrogène ‘vert’ au point de consommation et / ou le stockage d’énergie renouvelable, avec des systèmes modulables et adaptables à la demande et besoin de l’utilisateur.

"Reconnue pour ses générateurs d’hydrogène alcalins très fiables, PIEL permet dorénavant à McPhy d’offrir des solutions hydrogène complètes et packagées couplant stockage et électrolyseur : il s’agit d’une avancée considérable pour l’accessibilité et la distribution de notre savoir-faire et l’autonomie de nos clients. De cette façon aussi, McPhy Energy accède aux clients et au réseau commercial de PIEL implanté dans le monde entier" a déclaré Pascal Mauberger Président du directoire de McPhy Energy.

"Le rachat de PIEL, et son intégration au sein de McPhy Italia, est un formidable accélérateur de croissance pour les deux entités" a t-il également précisé.

"L’intégration de ces deux systèmes permet de mettre sur le marché une offre ultra flexible pour nos clients. Nous facilitons, ainsi, l’accès à l’hydrogène sur site pour les industriels consommateurs d’hydrogène, en créant une offre simple et adaptée, très propre et économiquement plus attractive que les solutions existantes. Pour le marché du stockage de l’énergie, cela permettra également de proposer une solution « all in one », qui optimise les rendements globaux des installations" a expliqué Adamo Screnci, Président de la nouvelle filiale italienne.

* La fusion acquisition a été pilotée par le cabinet Gianni-Origoni-Grippo-Cappelli Partners de Rome.

            

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zelectron

En dehors du risque d’explosions très violentes, n’oublions toujours pas que l’hydrogène participe à la destruction de la couche d’ozone si il n’est pas confiné dans des receptacles extrèmement étanches avec tuyauteries et robinetteries ad-hoc. Ceci étant, c’est un des meilleur vecteur d’énergie actuel (en dehors de son coût)

Tech

une évolution de l’industrie de l’hydrogène qui petit à petit fait son nid ;o) par contre je me pose toujours la question de savoir ce que l’on fait de l’oxygène issue de l ‘électrolyse? en tant que plongeurs tous les centres Nitrox les hopitaux et maisons de retraite pourraient être intéressés par de l’oxygène moins cher si c’est possible! Je sais , c’est un “petit” volume! mais pourquoi n’entend-on jamais parlé d’oxygène quand on parle de l’hydrogène hydrolisé?

Sicetaitsimple

tout simplement parce qu’il faudrait le stocker!

Lionel_fr

Je n’avais jamais entendu que l’hydrogène détruit la couche d’ozone… Je vais être clair. L’hydrogène ne peut pas détruire l’ozone, c’est chimiquement impossible. L’ozone est en revanche dégradé par le CHLORE. Tout ce que va faire la molécule d’H2 dans l’atmosphère, c’est monter par convection et sans doute rencontrer une radiation qui va le transformer en eau. Si cette “combustion” ne se produit pas , je suppose qu’elle va stationner à l’altitude où le froid et la baisse de pression vont la stabiliser. Pas plus d’ozone que de CO2 donc et encore moins de chlore, c’est juste une histoire de chimie Concernant l’article , c’est une bonne opération pour mcPhy qui ne sera plus uniquement associé aux hydrures qui ont certes leurs avantages mais parfois sont complètement hors sujet. Le sujet étant l’hydrogène, McPhy devient vraiment un spécialiste et un espoir français dans un pays légèrement myope sur cette question. J’aimerais dire qu’il est un champion mais soyons clairs : c’est surtout le contexte qui est nul, mcPhy fait donc figure de héros et tant mieux pour lui

Tech

depuis quand l’hydrogène ne se stocke pas? l’air liquide (entre autres) en propose toute une gamme de bouteilles d’ oxy! vous auriez pu vous économiser cette réponse, uniquement pour essayer de commenter mes commentaires!

Sicetatsimple

Pas de smiley, vous manquez d’humour sur ce coup là? Comme vous le soulignez, l’oxygène est généralement produit dans des Unités de séparation d’air cryogéniques, souvent construites du fait du besoin d’un gros consommateur industriel (acier, pétrochimie,…). Les usages plus limités en volume comme ceux que vous citez sont souvent une activité annexe ( en volume) de ces unités, qui sont très souvent déjà équipées d’un stockage d’oxygène sous forme liquide.