Comment optimiser la décontamination des sols ?

L’Institut des biotechnologies environnementales de l’Université agronomique de Vienne (ndlr : en Autriche) optimise les méthodes de décontamination des sols, biologiques comme chimiques, de la phytoremédiation au traitement en usine.

Des expériences récentes ont prouvé que la dépollution naturelle des sols (par l’action des bactéries et champignons qu’ils renferment) est jusqu’à deux fois plus efficace dans les sols argileux que dans les sols sableux, du moins pour les polluants organiques : les terres à grains fins offrent davantage de surface aux microorganismes, ces derniers croissant et se multipliant d’abord sur les grains ; le nombre de microorganismes et leur action s’en trouvent accrus. Ainsi, en un temps donné, 51% du pétrole souillant un site argileux peut être éliminé, contre seulement 25% du pétrole d’un site riche en sable.

D’autres techniques peuvent affecter ces taux : l’aération artificielle du sol et l’épandage d’oligo-éléments ou de substances nutritives, par exemple, profitent aux microorganismes présents et améliorent la capacité des terres à s’auto-régénérer.

Les connaissances accumulées devront permettre de décider, au cas par cas, si un sol peut être dépollué sur place, naturellement, ou s’il doit être ôté et traité hors sol, artificiellement.

 
Cette information est un extrait du BE Autriche numéro 95 du 5/12/2006 rédigé par l’Ambassade de France en Autriche. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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