Eolien en mer : le plein de promesses en Pays-de-la-Loire

Quatre acteurs de l’énergie ont réaffirmé vendredi dernier leur ambition de développer des projets éoliens en mer "innovants", "concertés" et "respectueux de l’environnement local" sur les zones des îles d’Yeu et Noirmoutier (Pays-de-la-Loire – 500 MW) et du Tréport (Haute-Normandie – 500 MW).

"Près de 6.000 emplois directs et indirects pourront ainsi être mobilisés, impliquant de nombreuses entreprises locales et permettant l’émergence d’une véritable filière industrielle française de l’éolien en mer, pourvoyeuse d’emplois, de formation et d’innovations" a estimé le consortium (GDF Suez, EDP Renewables, Neoen Marine et Areva) à l’occasion d’une rencontre avec les acteurs économiques et politiques des régions Pays-de-la-Loire et Bretagne.

Des création d’emplois

Dans sa réponse à l’appel d’offres, le Groupement a l’ambition de contribuer au dynamisme économique et à la création d’emplois locaux, à toutes les phases du projet.

Pour la construction et l’installation des fondations et sous-stations du parc éolien, les partenaires ont rencontré plus de 150 entreprises locales, avec l’appui de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nantes-Saint-Nazaire et de celle de Vendée, des collectivités territoriales, de Néopolia et de Vendée Expansion. Le port de Saint-Nazaire accueillera la base logistique pour la construction du projet d’Yeu-Noirmoutier.

En termes de maintenance, les partenaires installeront un centre de maintenance en Vendée, réparti sur deux sites : une base de maintenance principale à Port-Joinville (île d’Yeu) et une base secondaire à l’Herbaudière (Noirmoutier). 500 emplois, dont 130 directs, seraient ainsi mobilisés pendant 25 ans.

De la formation

Dans le cadre de son projet, le Groupement a signé 8 accords avec les IUT de Saint-Nazaire, le Greta du Mans, le Pôle emploi Pays-de-la-Loire, la Maison de l’emploi de la Vendée, les Chambres de Commerce et d’Industrie de Nantes-Saint-Nazaire et de Vendée, ainsi que le Relais emploi sur les Iles d’Yeu et de Noirmoutier. Des référentiels de formation ont d’ores et déjà été construits en concertation avec la région. Au total, 400.000 heures de formation seront dispensées sur l’ensemble du projet.

Des fondations durables

Enfin, outre la diminution de 40 % du nombre d’éoliennes rendue possible par l’éolienne de 8 MW d’Areva, les entreprises du consortium souhaitent implanter ces turbines sur des fondations « jackets » sur les deux zones. Ces fondations permettent en effet une implantation plus respectueuse de l’environnement, en favorisant notamment le passage de la houle et des poissons. Le choix des fondations par le groupement renforce l’accord d’exclusivité signé fin 2012 entre Areva et STX France pour le développement d’une solution technique optimisée de fondations jackets.

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