Il n’est pas toujours évident de faire son choix parmi tous les combustibles disponibles pour se chauffer. Néanmoins, le chauffage au bois demeure le combustible solide privilégié par une grande quantité de foyers français. Cette option permet de réduire la quantité de CO2 émise. Gros plan sur les combustibles les plus efficaces à sélectionner pour votre chauffage.
Les différents types de combustibles disponibles pour le chauffage
Soucieux des dépenses en termes d’énergie, de nombreux ménages français se focalisent davantage sur les systèmes de chauffage économiques, performants et rentables. En effet, le type d’énergie choisi impacte forcément le confort de la maison et le budget. Autrement dit, il convient de faire un tri judicieux parmi les différents types de combustibles proposés.
Le chauffage au bois
Concrètement, le bois est considéré comme le combustible le plus rentable. Cette option vise à réduire la consommation énergétique et à réaliser des économies durables sur le chauffage. Il existe d’ailleurs différents types de systèmes de chauffage au bois particulièrement performants, économiques et écologiques. Il s’agit notamment du poêle à bois, de l’insert au bois et de la chaudière au bois.
Le rendement énergétique repose en grande partie sur les combustibles bois, parmi lesquels on compte le pellet. Il s’agit de bois compacté réalisé à partir de sciures de bois. De leur côté, les plaquettes forestières se composent de bois déchiqueté issu du broyage de branchages. Ce combustible convient particulièrement aux chaudières à granulés de bois. Sinon, vous pouvez opter pour la bûche compressée, composée de sciures et de copeaux de bois recyclés. Elle a la même apparence qu’une bûche de coupe classique. La bûche compressée alimente aussi bien la chaudière que le poêle à bois, sans oublier l’insert et la cheminée.
Le chauffage au gaz
Le gaz est un combustible polyvalent et relativement abordable. Son impact environnemental est considéré comme faible. En revanche, il reste très inflammable, d’où la nécessité de mettre en place des précautions pour prévenir les risques d’explosion et de fuites.
Le chauffage à l’électricité
La popularité du chauffage à l’électricité n’est plus à prouver. Ce combustible répond aux besoins de 41 % de la population française. Il est surtout apprécié pour sa facilité d’utilisation. Toutefois, avec la conjoncture actuelle et celle qui s’annonce à court, moyen et long terme, il faut s’attendre à une facture annuelle qui augmentera d’année en année. Il existe néanmoins des systèmes intelligents qui contribuent à réguler la température dans chaque pièce, afin de réaliser des économies d’énergie.
Le chauffage au fioul
Ce combustible, dérivé du pétrole, se caractérise par un bilan carbone désastreux. Outre les impacts négatifs sur l’environnement, le fioul se révèle particulièrement coûteux. Il est donc de moins en moins sollicité par les foyers français.
Les avantages financiers des différentes solutions de chauffage
En pratique, le chauffage au bois demeure le moins coûteux. Qui plus est, cette option s’avère écologique, économique, simple, efficace et agréable. Comptez entre 0,03 et 0,06 Euro le kilowatt-heure. En d’autres termes, le bois est moins cher que l’électricité. Par ailleurs, le recours au bois de chauffage contribue au respect du fameux Protocole de Kyoto. Cet accord international repose sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il renforce la Convention-cadre des Nations relative aux changements climatiques.
Certes, le coût d’achat d’un système de chauffage au gaz est relativement élevé. Néanmoins, cet investissement sera amorti à moyen terme grâce aux coûts de fonctionnement moindres. Il est d’ailleurs prouvé que le gaz naturel est moins cher que l’électricité. À titre de référence, le budget chauffage avoisine les 500 et 600 euros par an pour un logement de 30 m² chauffé au gaz.
Le chauffage électrique figure parmi les options les plus écologiques disponibles sur le marché. Cette solution ne requiert pas de combustion et ne génère ni fumée ni pollution. Les utilisateurs peuvent compter sur un tarif règlementé, voire modulable en fonction des heures pleines, des heures creuses… À titre de référence, le coût du chauffage électrique pour un logement de 120 m² varie entre 2150 et 2700 euros par an. Le montant de facture dépend surtout du fournisseur d’énergie.
En principe, les dépenses engendrées par le chauffage au fioul avoisinent les 1930 euros par an pour un logement de 100 m². Cette solution de chauffage est onéreuse en raison de la fluctuation du prix du pétrole.
Comparez les impacts environnementaux de chaque combustible
Toutes les bonnes habitudes doivent être prises pour réduire au maximum l’empreinte écologique de la consommation d’énergie du logement. Pour l’heure, le bois demeure le système de chauffage le plus respectueux de l’environnement. Il faudra néanmoins pallier les particules fines qui dégradent la qualité de l’air.
Le chauffage électrique se veut moins polluant que le gaz ou le fioul. Il présente un coefficient de performance énergétique à 100 %. Autrement dit, 1 joule consommé équivaut à 1 joule transformé en chaleur. Quant au chauffage au fioul, il est relativement polluant, comme l’atteste son empreinte carbone de 324g CO2e par kWh consommé. Le fioul engendre une pollution considérable, tant par son extraction que par son utilisation.
En pratique, l’empreinte carbone d’une maison de 100 m² chauffée au gaz équivaut à 227g CO2e par kWh. Pour faire simple, la pollution générée est similaire à celle émise par un parcours de 11 762 km en voiture.
Comment stocker en toute sécurité les différents combustibles de chauffage ?
Le stockage du bois de chauffage implique quelques règles essentielles pour un rendement optimal. Pour ce faire, privilégiez un endroit sec pour stocker les bûches, les pellets et autres combustibles du même type. Le but est de conserver au maximum leur pouvoir calorifique. Le bois doit être entreposé à l’abri de la pluie, dans un lieu idéalement ensoleillé (exposition sud, sud-ouest).
Le fioul domestique doit être stocké dans une cuve. Veillez à ce que celle-ci ne soit pas remplie à ras bord. En effet, ce combustible se dilate sous l’effet de la chaleur, d’où les risques de fuites. Aussi, mieux vaut placer un bac de rétention en dessous de la cuve.
Le recours au système de chauffage au gaz requiert plusieurs précautions. Aussi, il est d’usage d’aérer le logement dans lequel se trouve la chaudière. L’utilisateur évite ainsi la création, voire l’accumulation de monoxyde de carbone. Ce gaz inodore et invisible s’avère extrêmement nocif pour la santé. En cas de fuites de gaz, le premier réflexe à avoir est d’ouvrir les portes et les fenêtres. Fermez systématiquement le robinet d’arrivée du gaz puis éteignez les appareils électriques qui produisent des étincelles. En cas de doute, éloignez-vous de la zone à risque, le temps que les secours interviennent.