Les éoliennes poussent en Picardie

Alors qu’elle ne dispose à ce jour d’aucune éolienne en fonctionnement en Picardie, la Compagnie du Vent prévoit d’y installer au moins sept parcs éoliens terrestres pour un investissement d’environ 155 millions d’euros dans les deux années à venir.

D’ici à la fin 2009, ce sont pas moins de 7 parcs qui devraient voir le jour en Picardie. La Compagnie du Vent prévoit une production de 110 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation électrique de près de 105 300 personnes et une économie d’émission d’environ 162 300 tonnes de gaz à effet de serre. Le premier parc entrera en service à Fienvillers (Somme) le mois prochain.

Ces projets représentent près de 155 millions d’euros d’investissement, plus de 220 emplois locaux pour la construction et une vingtaine d’autres emplois locaux pour l’exploitation.

Sur ces 7 projets éoliens, 5 ont déjà reçu leur permis de construire, pour une puissance globale de 78,6 mégawatts. Ils entreront en service dans les deux années à venir.

Le parc des Longs Champs, à Fienvillers (Somme), est en construction depuis août 2006. Ses 5 éoliennes d’une puissance totale de 8,35 mégawatts représentent un investissement d’environ 10 millions d’euros. Elles entreront en service en septembre, pour produire chaque année près de 22 millions de kilowatt heures.

Le parc du Petit Terroir, à Méneslies (Somme), entrera dans sa phase de construction en septembre 2007. Avec 5 éoliennes, il produira 4,25 mégawatts dès 2008.

Le parc éolien du Petit Terroir produira quant à lui environ 11,2 millions de kilowatt/heures chaque année, l’équivalent de la consommation électrique de près de 4 900 personnes,  de 7 500 tonnes d’émission de gaz à effet de serre.

Le parc du Chemin des Haguenets, sur les communes de Litz et de Rémérangles (Oise), est composé de 14 éoliennes pour une puissance de 28 mégawatts et un investissement de 39 millions d’euros. Sa production est estimée à environ 61 millions de kilowatt/heures par an. La construction de ce parc doit débuter en novembre 2007, pour s’achever en janvier 2009.

Le parc du Miroir (à Domart-en-Ponthieu et Saint-Léger-lès-Domart (Somme)), comptera 8 éoliennes au deuxième semestre 2009. Il est prévu pour produire environ 30 millions de kilowattheures par an, et économisera l’émission de 20 100 tonnes de gaz à effet de serre.

Enfin, le parc de la Picoterie, à Charly-sur-Marne (Aisne) a obtenu son permis de construire en mai 2007. Composé de 11 machines, il représente une puissance de 22 mégawatts et un investissement de 31 millions d’euros pour une production d’environ 45 millions de kilowatt/heures chaque année, alimentant près de 19 600 personnes en électricité et évitant l’émission d’environ 30 200 tonnes de gaz à effet de serre. Sa construction et sa mise en service sont programmées pour 2009.

La Compagnie du Vent développe d’autres projets en Picardie. Deux d’entre eux sont actuellement en cours d’instruction de permis de construire, comme l’extension du parc du Petit Terroir, (4 éoliennes, pour une puissance de 9,2 mégawatt ) ou le projet du Chemin du Bois Hubert (12 éoliennes, 24 mégawatts)

Dans ses cartons, la Compagnie du Vent dispose encore d’autres projets. Parmi ceux-là, le plus important  est le projet en mer des Deux Côtes (705 mégawatts, 1,4 milliards d’euros d’investissement), dont la demande d’occupation du domaine publique maritime est en instruction auprès des préfectures de la Somme et de la Seine Maritime.       

 
(src : CP – Cie du Vent)

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Wiii

L’article mentionne : “une production de 110 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation électrique de près de 105 300 personnes et une économie d’émission d’environ 162 300 tonnes de gaz à effet de serre ” Les watts sont une unité de PUISSANCE et l’énergie se mesure soit en kWh, Tep ou Joule le plus fréquemment. Cette erreur est trop souvent commise dans les articles et il faut s’en méfier. La comparaison faite ensuite avec la consommation (d’énergie) demande une précision sur la durée de production de cette énergie. Autrement ça n’a aucun sens. De même le calcul des émissions réalisé ensuite se déduit normalement des économies d’ENERGIE réalisées et non des PUISSANCE. Là encore une précision est à apporter. kW/heure n’a aucun sens également. Le calcul de l’énergie se fait en multipliant la puissance par la durée de production de l’énergie et s’écrit donc kW*heure (ou plus communément kWh).

Dan

Très bon rappel. Quand on parle d’énergie, il n’est pas indispensable d’être ingénieur, mais il faut un minimum de rigueur et maîtriser quelques fondamentaux, faute de quoi cela peut rapidement tourner au n’importe quoi. Un citoyen ne peut prétendre être libre sans quelques efforts, sinon il n’est pas capable de décoder l’information brute et faute de libre arbitre doit croire tout ce qui passe. Chaque fois que l’énergie est intermittente, il faut absolument distinguer clairement la puissance nominale installée (en W, kW, MW ou GW)et la production réelle annuelle (en Wh, kWh, MWh, GWh ou TWh).

Maximilien yust

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