Troisième centrale photovoltaïque au sol à voir le jour cette année pour Quadran, la centrale solaire Estarac située à Boussens en Haute-Garonne est en service depuis le 3 août 2015.
Avec ces 2664 kWc, elle présente le double intérêt de valoriser une ancienne décharge communale et friche industrielle, mais également de constituer la première association de Quadran avec MPEI, filiale de la région Midi-Pyrénées dédiée aux investissements dans les énergies renouvelables.
Le site s’inscrit dans un paysage industriel entre la ligne SNCF Toulouse-Tarbes et le canal de St Martory. La situation des panneaux photovoltaïques sur une ancienne décharge et friche a nécessité d’installer les structures sur des fondations hors sol en longrines béton et un chemin de câble aérien.
Quadran qui est désormais en charge de l’exploitation de la centrale a assuré le développement de ce projet initié dès 2009. Ce dernier a connu le moratoire sur le photovoltaïque en 2010.
Pour sa part, la COGEMIP, société d’économie mixte de la région Midi-Pyrénées, s’est occupée de l’assistance à maîtrise d’ouvrage.
Les travaux débutés en mai ont duré 3 mois. Les aménagements des terrains et la fourniture des longrines ont été confiés à une entreprise locale.
Cette nouvelle centrale permet à Quadran de dépasser les 14 MWc de parcs photovoltaïques au sol construits et mis en service en 2015. La société précise par ailleurs que la construction de deux autres centrales au sol est imminente à Roquefort-des-Corbières et Thézan-lès-Béziers. Leur mise en service est prévue début 2016.
Les cellules viennent très probablement de Chine et mettront de l’ordre de quarante ans pour économiser le CO2 relargué en Chine . Quarante ans de temps de retour carbone si EDF continue à limiter l’appel au fossile à 6%. Si la » transition énergétique » est traduite dans les faits, ce temps de retour devrait etre raccourci grace à la mise en service de nouvelles centrales fossiles permettant de rejeter plus de CO2. Quand à l’ancienne décharge, elle aurait pu etre plantée d’arbres qui auraient consommé du CO2. A la place on mettra du RounUp.
Vos chiffres de bilan carbone sont totalement fantaisistes. Avez-vous une source ? Savez-vous réellement d’où viennent les cellules de cette centrale, et si oui, avec quel procédé le silicium a été fondu ? Quand au roundup, en règle général, un PC pour une centrale au sol proscrit systématiquement l’usage de phyto pour l’entretien de la végétation. Des moutons, du rotofil, ça marche très bien. Votre message est donc bêtement méchant, de la pure désinformation gratuite. Cordialement, L.
Demonstration: – Le temps de retour énergie communément admis est de trois ans – la consommation initiale est en Chine où l’électricité est fossile à 80% – installés en France (métropolitaine) ils remplace de l’électricité fossile à 6% Le temps de retour carbone est donc de l’ordre de: 3 x 80 : 6 = 40. Si vous contestez une des bases libre à vous de corriger, je peux aussi vous faire le détail de ce calcul mais sa simplicité vous ferait rougir (niveau troisième). Merci de m’avoir appris que des moutons pouvaient gamberger sans problème sous des panneaux assez chers à 1,2 m de haut. bourrés de fils électriques. Au vu de la photo, ils sont de race Attila. Mon message ne se veut pas méchant, simplement éclairant et incitant à la réflexion au dela des poncifes communément diffusés. Et pour etre positif, le même calcul de temps de retour carbone peut etre appliqué dans l’hypothèse de cellules fabriquées en France (comme du temps de Photowatt) et installées en France à trois ans; en révant un peu, ces même cellules installées en Allemagne fossile à 65% : 3 x 6 : 65= 3,3 mois. Plutot que d’engraisser les chinois, il y a mieux à faire avec la même taxe.