Le Venezuela challenge l’Arabie Saoudite

La production des bruts lourds et ultra-lourds a longtemps été considérée comme non rentable. Bien que présents en très grandes quantités, ces hydrocarbures sont difficiles à produire, à traiter, à transporter et à valoriser. Le Venezuela possède d’immenses réserves de bruts de qualités extra-lourdes (huiles très visqueuses) situées sur la rive nord du fleuve Orénoque.

Dans l’hypothèse haute de pouvoir récupérer environ 20 % des 1 200 milliards de barils présents dans les bassins de l’Orénoque, son gouvernement estime les réserves à 236 milliards de barils (une certification devrait avoir lieu courant 2007). Ainsi, si on lui ajoute les réserves prouvées actuelles de l’ordre de 77 milliards de barils, le président Hugo Chavez peut revendiquer la première place mondiale en terme de réserves bruts de pétrole, devant l’Arabie saoudite.

Avec les technologies actuelles, les estimations de réserves sont très faibles comparées aux énormes quantités d’huile en place : les taux de récupération attendus au Venezuela, sont de l’ordre de 8 %.

À l’avenir, les progrès technologiques devraient permettre de réduire les coûts d’exploitation et d’augmenter la récupération, d’où une amélioration de la rentabilité des développements.

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