Livraison de 5,8 MW de modules solaires en Turquie pour Aleo Solar

Aleo Solar, fabricant de modules allemand, se lance sur le marché turc en fournissant les modules de quatre projets photovoltaïques de grande envergure, pour une puissance totale de 5,8 mégawatts (MW).

L’une des plus grandes installations sur toiture du pays sera notamment mise en place sur le toit d’une entreprise dans la ville d’Eskisehir, en Anatolie. Elle fournira à elle seule une puissance de 3 MW. Deux autres, de 1,15 MW et 1 MW, seront également installées à Eskisehir, tandis qu’une centrale au sol de 650 kilowatts-crête (kWp) sera construite à Izmir, au bord de la mer Égée. Le projet est réalisé par l’entreprise turque Ekip Girisim Enerji.

Selon le fabricant, ses modules permettent d’obtenir près de 20% de puissance en plus sur une même surface par rapport à des modules standard de 250 watts.

"Le marché photovoltaïque turc est encore jeune, mais très prometteur. Pour réaliser nos projets solaires, nous avons choisi les modules haut rendement d’aleo solar car ils nous permettent de produire plus d’électricité sur la surface du toit que des modules traditionnels, nous exploitons donc au maximum la superficie dont nous disposons", a expliqué Mehmet Çelik, Chief Officer du développeur du projet Ekip Girisim Enerji.

"Et pour les banques qui financent nos projets, la qualité reconnue de ce fabricant allemand bien établi sur le marché a également constitué un critère décisif. La qualité des modules est essentielle si l’on veut respecter le plan d’affaires de ce type de projets. L’expérience tirée de marchés plus mûrs a montré qu’avec des modules moins chers et de moins bonne qualité, les rendements escomptés étaient souvent loin de pouvoir être atteints. La puissance surfacique supérieure des modules aleo, dont les prix restent concurrentiels, rendent nos projets rentables et sûrs. Les productibles mesurés sur des installations déjà construites avec les modules aleo m’ont aussi convaincu", a-t’il poursuivi.

Au total, Aleo Solar GmbH livrera plus de 20.000 modules au développeur de projets turc.

Les modules à haut rendement d’aleo atteignent un rendement de plus de 18,3 % grâce à l’association de composants sélectionnés et de cellules solaires à la pointe de la technologie.

En plus des connecteurs de cellules, un verre avant antireflet et un film EVA hautement transparent permettent à la cellule de recevoir plus de lumière.

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Luis

¤ Les énergies éolienne et solaire bénéficient aussi d’un tarif d’achat en Turquie, depuis peu, mais limité à dix ans au lieu de quinze ans en Grande-Bretagne. Pour le solaire, c’est vingt ans en France, en Allemagne et dans la plupart des pays européens. En Turquie, le tarif d’achat photovoltaïque est équivalent à 10,3 c€/kWh pendant dix ans, avec un éventuel bonus de 0,5 à 5,2 c€/kWh pendant cinq ans selon la part de fabrication locale dans les panneaux et autres équipements mis en oeuvre. Sur dix ans, cela fait un tarif d’achat PV moyen de 10,5 à 12,6 c€/kWh. Sur vingt ans, pour une comparaison avec chez nous, cela est équivalent à un tarif d’achat de 5,2 à 6,3 c€/kWh. Le nucléaire ATMEA va-t-il s’aligner sur ce tarif ?

Be-good

Le nucléaire atméa vends une énergie pilotable sur commande 24/24 et 7j/7. Ce n’est donc pas le même service que le PV.Ne comparez pas,ce qui n’est pas comparable ! Il y a largement de la place pour les deux en Turquie.

Reivilo

Vous êtes sûr de ça ? Pour moi un parc nucléaire disponible à 80% c’est déjà un quasi un maximum (c’est quoi déjà le taux de charge du parc électronuclaire japonais cette année ?) Et en terme d'”énergie pilotable” on la pilote surtout assez vite pour les 2/3 vers les tours de refroidissement … (900 TWh ainsi perdus en France tous les ans soit l’énergie qui suffirait à chauffer tous nos logements et bureaux)

Dan1

A Reivilo “Pour moi un parc nucléaire disponible à 80% c’est déjà un quasi un maximum” Vous n’avez pas dû regarder souvent les performances des réacteurs nucléaires finlandais ou coréen ?? Le nucléaire qui produit en ruban (c’est aujourd’hui le cas de l’Allemagne avec une puissance qui débite en métronome à 12 GW) est extrémement performant et certaines années, il y a des réacteurs qui produisent 8 760 heures à pleines puissance (voire 8 784 heures les années bissextiles). En France c’est différent, et pas uniquement à cause de la disponibilité. Comme le nucléaire fait du suivi de charge (parfois de l’ordre de 10 GW dans la journée), le facteur de charge est moins bon et ne peut être de 100 %. Que le nucléaire dissipe 2/3 de la chaleur dans les TAR n’est pas un scoop… puisque ce sont des centrales thermiques (sans flamme). Vous noterez d’ailleurs quen Allemagne il ya plus de tours aéroréfrigérante pour les centrales à charbon-lignite que pour les centrales nucléaires. Vous noterez aussi qu’en France, un grande nombre de centrales nucléaires n’ont pas de tours aéroréfrigérante quand elles sont en bord de mer ou près d’un fleuve au débit suffisant : Rien ne sert de dénigrer systématiquement le nucléaire… ça ne fera pas avancer le photovoltaïque ou l’éolien plus vite !

Reivilo

Pouvez-vous m’expliquer (en toute bonne foi), en quoi une centrale nucléaire réchauffant la mer ou une rivière aurait un rendement meilleur qu’une autre ?

Dan1

Je n’ai jamais écrit qu’une centrale nucléaire refroidie par la mer avait un meilleur rendement. Je constate juste qu’en bord de mer on a pas besoin de TAR. Ceci dit, plus l’eau de refroidissement est froide meilleur est le rendement, c’st pourquoi les centrales suédoises ou finlandaises peuvent gagner quelques points de rendement, d’autant que la température sera plus stable sur l’année. Olkiluoto est par exemple au milieu de l’eau.

Reivilo

Pas pensé à ça… Mais alors avec le réchauffement des océans le nucléaire va encore perdre en efficacité ?

Sicetaitsimple

On peut repartir sur le débat de la cogénération à base de nucléaire ( mais ça a déjà été discuté 50 fois,) Mais bon, que voulez vous vraiment faire d’autre avec de l’uranium que de produire de l’électricité, même si le rendement est de 33%? Et quel est réellement le problème d’avoir un rendement jugé faible si le “combustible” ne coute pas très cher, le firmament dans le domaine étant bien entendu PV ou éolien?

Dan1

A Reivilo “Mais alors avec le réchauffement des océans le nucléaire va encore perdre en efficacité ?” Oui et non. Pour un réacteur donné à exploitation constante (T° eau chaude identique) plus l’eau du condenseur est chaude et moins le rendement est élevé. C’est aussi vrai pour le nucléaire que pour toutes les centrales thermiques qui s’appuient sur Carnot. Mais le rendement des réacteurs REP s’améliorent. Par exemple l’EPR gagne quelques points à 37 %. Mais bon si les océans se réchauffent, c’est massif en volume mais très faible en degrés. Pas de quoi effondrer le rendement des centrales thermiques. A terme, l’avenir de la fission n’est pas le REP 2G ou 3 G, mais plutôt la 4G qui pourra fonctionner avec des rendements supérieur à 40% car on aura augmenté significativement la température de l’eau chaude dans le coeur du réacteur (de 300°C à probablement plus de 500°C). Et enfin, selon certains forumeurs, le réchauffement climatique c’est du pipeau savament entretenu par des pronucléaire, alors… no soucis !

Dan1

Bon, c’est bête de laisser perdre 1200 TWh de chaleur en France. Pour mémoire, Toutes énergie confondues (transport, chauffage, électricité…), la France consomme 1 800 TWh par an. Alors allons-y : C’est donc pas impossible, mais pas simple non plus, car il faut notamment avoir les réseaux de chaleur adaptés pour recevoir cet énorme afflux d’énergie à température plutôt basse. Sinon, en théorie, on peut chauffer deux fois la France sans consommer plus d’uranium.

Bachoubouzouc

“Mais alors avec le réchauffement des océans le nucléaire va encore perdre en efficacité ?” Oui. Elles perdront bien une poignée de MWe de capacité de production. Et à l’inverse, les tranches nucléaires produisent l’hiver de l’ordre de 50MWe de plus que l’été, pile quand on en a besoin…