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Les écologistes demandent l’arrêt définitif de la centrale de Fessenheim

par La rédaction
3 mars 2015
en Non Renouvelable, Nucléaire

Samedi soir dernier, à cause notamment d’un défaut d’étanchéité d’une unité de production, les ingénieurs de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ont été obligés de stopper la totalité de son activité électronucléaire.

Ainsi, le communiqué de presse d’EDF indiquait que l’unité de production numéro 1, avait été "mise à l’arrêt suite à un défaut d’étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines (hors zone nucléaire)."

"Les équipes de la centrale réalisent actuellement un diagnostic pour préciser les causes exactes de cet événement" a précisé aussitôt l’électricien, en spécifiant toutefois que cet événement n’avait "aucune conséquence sur la sûreté des installations, l’environnement et la sécurité du personnel".

En raison d’une maintenance et d’un rechargement du combustible programmé, la seconde unité de production de Fessenheim s’avère être également arrêtée, et cela pour une période de plusieurs semaines.

De leur côté, les écologistes s’inquiètent de ce nouvel arrêt de la centrale de Fessenheim : "Pas un mois ne passe sans qu’un incident, plus ou moins grave, n’éclate sur le site alsacien. Cette série d’incidents à répétitions appelle à une prise de conscience lucide et irréfutable sur la dangerosité du nucléaire."

Pour le mouvement Europe Ecologie-Les Verts (EELV), "les incidents à répétition de la Doyenne des centrales nucléaires françaises", qui est "installée sur la plus grande nappe phréatique d’Europe, entachent le modèle économique du ‘fleuron français’ et contribue à nourrir de vives inquiétudes sur la sécurité et la santé des riverains."

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EELV exige ainsi un arrêt définitif de la centrale de Fessenheim, issu d’une promesse présidentielle maintes fois réaffirmée par François Hollande. Pour cela, prévient le mouvement vert, "il apparaît nécessaire de préparer rapidement dans le cadre du plan Etat-Région Alsace la reconversion du site de Fessenheim et l’accompagnement économique et social de ce territoire, ainsi que la prise en charge de l’avenir professionnel des salariés du site."

Par ailleurs, EELV appelle à la remise en cause du mythe nucléaire, "loin d’assurer l’indépendance énergétique française et dont la prolongation de l’activité des centrales coûterait une somme exorbitante -110 milliards d’euros selon le rapport parlementaire de Denis Baupin- sans garantir aucunement une sûreté totale pour nos concitoyens."

Et de conclure : "Il est temps de sortir de ce mirage – savamment entretenu par ses promoteurs- d’une énergie sûre et bon marché, d’engager une loi de transition énergétique bien plus ambitieuse que la version en passe d’être adoptée au Sénat, et de se tourner vers la construction d’un 21ème siècle écologique et durable au lieu de s’acharner à préserver les vestiges dépassés et productivistes du 20ème siècle."

** Installée en bordure du Grand Canal d’Alsace et dotée de deux réacteurs de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la plus vieille centrale en activité du parc nucléaire français (depuis 1978).

Tags: dispersionecologistesfessenheimincidents
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Commentaires 61

  1. Pierre 25 says:
    il y a 10 ans

    Encore un pb mineur qui fait gesticuler les écolos, sans précisions on ne sait pas ce que c’est…peut être tout juste une fuite sur un presse étoupe d’un robinet de purge…Stop à l’intox inutile des anti-nucléaires !!

    Répondre
  2. Raymond says:
    il y a 10 ans

    Oui peut-être un incident mineur il n’empêche que le nucléaire est dangereux. Fessenheim est donc sur la plusgrande nappe phréatique d’Europe. Année après année le Prix des ENR baisse et sont déjà concurentielle. Les investissements: Dépéchons nous on va encore rater le train. D’accord avec EDC10 écolos différents deEELV

    Répondre
  3. edc10 says:
    il y a 10 ans

    Est-ce qu’enerzine pourrait remplacer dans le titre le mot écologiste par EELV. L’écologie n’est pas EELV.Un écologiste est une personne qui sait l’écologie. Marre dans ce pays qu’un parti politique s’accapare des compétences (avec l’appui des médias) en faisait mine que les autres ne traiteraient pas du sujet. Car ces gens là ne représentent pas l’écologie. Eux ils sont juste anti-nucléaire. Et oui … malheureusement pour eux, il existe dans le monde des écologistes pro-nucléaire.

    Répondre
  4. jpdebangui says:
    il y a 10 ans

    Ecologiste : c’est politique (à courte vue : la présidence) Ecologue : c’est le nom que se donne ceux qui pratiquent l’écologie scientifiquement… C’est plus sérieux ! D’autre part, ma voiture a des pannes récurentes… Dois la jeter ou la réparer ? Je la répare ! Il y a plus de 2500 morts chaque année sur les routes : doit-on interdire la voiture ? Combien y-a-t-il de morts et d’handicapés chaque année à cause des produits chimiques et des accidents ménagers. Doit-on tout supprimer ou contingenter ?

    Répondre
  5. Gofast says:
    il y a 10 ans

    Bonjour Ils sont nuls ces écolos ! C’est une petite panne de rien du tout ! on refait la pression des pneus et le niveau d’huile, et c’est reparti pour 40 ans sans soucis ! Bandes de peureux ! Et de toutes façons on a pas le choix ! Et on va en refaire des toutes neuves encore plus grosses, non mais sans blague ! C’est ça le progrès ! et rien d’autre ! Demandez aux japonais ! Ils sont jaloux et même, ils en redemandent ! C’est pas l’argument qui tue ça ? Allez, les écolos, retournez faire joujou avec vos seaux et vos pelles et laissez les gens sérieux gérer tout ça ! Vous pouvez pas comprendre, nous en France on est plus malin que tout le reste du monde réuni ! Regardez Areva, notre leader mondial du nucléaire: c’est pas la preuve que le nuke c’est l’avenir ! Ah, vous répondez rien là, hein ? Maudits écologistes qui cassent le moral de nos pro nukes ! C’est pas gentil ! On devrait interdire l’écologie, ce truc de bobos nantis ! Vive le nuke, hipsssss ! Je te tiens une forme, moi ! Ca doit être le printemps ! belle journée !

    Répondre
  6. Papijo says:
    il y a 10 ans

    – Une fuite sur un réacteur nucléaire (non radioactive car située à l’aval du condenseur: ): On ne voit et n’entend que l’avis des écolos – Un barrage pour irriguer des champs de maïs: On ne voit et n’entend que l’avis des écolos – Le gaz de schistes, le traitement des cultures … : On ne voit et n’entend que l’avis des écolos Vous ne trouvez pas ça anormal, où est l’indépendance de la presse (au fait: indépendance de la presse: On ne voit et n’entend que l’avis des écolos !)

    Répondre
  7. maxxxx says:
    il y a 10 ans

    J’ai été voir une définition sérieuse : Je me considère pleinement dans la définition II… et j’ai jamais demandé l’arrêt de Fessenheim ! Être assimilé systématiquement aux rigolos d’EELV est insultant (et décrédibilisant forcément).

    Répondre
  8. maxxxx says:
    il y a 10 ans

    Tu jettes ta voiture (ou mieux : tu trouves un centre culturel, maison pour tous ou autre MJC pour aller la brûler avec un groupe de jeunes ça leur permet de s’épanouir). Evidemment il faut interdire la voiture, donc en citoyen responsable, tu va arracher quelques panneaux de signalisation, sur ta route vers le chantier de notre dame des Landes, où tu va aller vivre dans les arbres avec pour seules possessions un slip en peau de bête et un iPhone (quoi c’est pas écolo l’iPhone ?) en fumant des pétards (bio) toute la journée… bienvenue chez EELV !

    Répondre
  9. moise44 says:
    il y a 10 ans

    Vous avez raison, l’électronucléaire sera Russe en Europe…Car ROSATOM ne cesse de vendre des VVER 1000 / 1200 a tous les pays qui sont en concurrence avec nous sur les projets de nouvelles installations…Donc, tous ce que les antinucléaires du pays auront réussi a faire, c’est faire cesser les activitées FRNAÇAISES dans le nucléaire, mais PAS DU TOUT le nucléaire en général. Songiez vous un instant que même les britaniques relançeraient leur indsutrie nucléaire en concevant un nouveau réacteur (ABWR) avant la fin de la decennie ? Les Anglais en ont rêvé, les antinucléaires FRANÇAIS (et allemands) l’ont fait ! Par ailleurs, AREVA fait de grosses pertes en grande partie a cause de l’arrêt au japon, qui est un gros demandeur de combustible, et dont le prix ne cesse d’ailleurs de baisser aussi. Tous les indicateurs sont au rouge… Mais aussi, quand on regarde les prospectives de l’AIE pour 2035 (L’énergie dans le monde en 2035 : à quoi faut-il s’attendre ? ) il y a bien deux coubres qui sont paralleles : celle des ENRs et celle du GAZ. Et celle du gaz est bien au dessus de celle des ENR. Ceci indique vbien cela…Tirez les conclusions vous même. Pour l’instant c’est charbon a tous les étages parce que le gaz de schiste étasunien a fait baisser les prix de ce combistible la bas et donc, ils l’exporte a grand couts de minéraliers gigantissimes… Je sais que les prévisions de l’AIE sont souvent mauvaises, mais, elles ne font que reflèter les tendances actuelles de ce qui est un état de fait. Donc votre « forme » toute relative auto congratulée avec un léger enthousisame moqueur n’est là que pour vous rappeler la simplicité de votre analyse. Et comme souvent ce qui est simple est faux, la vôtre aussi …il suffit de creuser un peu plus que la surface des articles proposés sur enerzine ces derniers temps.

    Répondre
  10. moise44 says:
    il y a 10 ans

    Vous avez raison, l’élecronucléaire sera Russe en Europe…Car ROSATOM ne cesse de vendre des VVER 1000 / 1200 a tous les pays qui sont en concurrence avec nous sur els projets de nouvelles installations…Donc, tous ce que les antinucléaires du pays auront réussi a faire, c’est faire cesser les activitées FRNAÇAISES dans le nucléaire, mais pas du tout le nucléaire. Songiez vous un instant que même les britaniques relançeraient leur indsurie nucléaire en concevant un nouveau réacteur (ABWR) avant la fin de la decennie ? Les Anglais en ont rêvé, les antinucléaires FRANÇAIS l’ont fait ! Par ailleurs, AREVA fait de grosses en grande partie a cause de l’arrêt au japon, qui est un gros demandeur de combustible, dont le prix ne cesse d’ailleurs de baisser aussi. Tous les indicateurs sont au rouge… Quand on regarde les propspectives de l’AIE pour 2035 (L’énergie dans le monde en 2035 : à quoi faut-il s’attendre ? ) il y a bien deux courbes qui sont parallèles : celle des ENRs et celle du GAZ. Et celle du gaz est bien au dessus de celle des ENRis. Je sais que les prévisions de l’AIE sont souvent mauvaises, mais, elle ne font que reflèter les tendances actuelles de ce qui est un etat de fait.

    Répondre
  11. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Il n’est pas besoin d’écologistes français pour faire de l’écologie, en revanche il faut des écologues : Ne confondons plus l’écologie politique qui est du militantisme et la science qui est l’écologie.

    Répondre
  12. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Sauf que seul une tranche sur deux à Fessenheim a été arrêtée sur panne (hors partie réacteur), pour l’autre, il s’agit d’un arrêt programmé longtemps à l’avance. Et comme le dit Pierre Bornard, les conséquences pour le gestionnaire de réseau ne sont pas du tout les mêmes : L’arrêt plus ou moins rapide d’une seule tranche de 900 MW à Fessenheim n’a pas des conséquences aussi fâcheuse que la perte très rapide de 6 000 MW d’éolien… quand il y a trop de vent !

    Répondre
  13. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Ben si, à moyen et long terme, ça pose un problème, parce qu’il faut pallier ce manque de 1 800 MW pilotable par une autre production. Vous me direz que de l’autre côté du Rhin, il y a de la ressource… il suffit de pousser un peu plus quelques centrales à charbon-lignite !

    Répondre
  14. Sicetaitsimple says:
    il y a 10 ans

    l’éolien francais est passé d’environ 5400MW Dimanche vers la pointe du soir à environ 3000MW Lundi à la même heure, alors que la consommation passait d’environ 62000MW le Dimanche à 72000 le Lundi. Et les lumières ne se sont pas éteintes! Normal, personne ne compte sur l’éolien pour que les lumières restent allumées…..

    Répondre
  15. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Euh, moui, c’est vrai aussi qu’en France, personne, mais vraiment personne ne compte sur l’éolien pour maintenir les lumières allumées. Et en hiver, c’est encore pire avec le photovoltaïque. Remarquez bien qu’en Allemagne, malgré 75 GW d’éolien + PV, il ne doit pas y avoir beaucoup d’Allemands qui compte sur les nouvelles EnR pour maintenir les lumières allumées : Regardez donc le mois de février avec 75 GW d’EnR installés.

    Répondre
  16. Sicetaitsimple says:
    il y a 10 ans

    Ca doit être parce que les allemands ne donnent pas accès des renouvelables à leurs STEP… Enfin, c’est Tech qui l’a dit, je ne fais que répéter en attendant la démonstration…

    Répondre
  17. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Ben, à la réflexion, on se demande bien pourquoi les Allemands empêchent les électrons verts d’accéder à Goldisthal : C’est très joli, mais peut être un peu petit pour les 75 GW d’EnR.

    Répondre
  18. edc10 says:
    il y a 10 ans

    Du stockage qui auraient pu pallier les 5 jours suivant (janvier 2015) ?

    Répondre
  19. plouc73 says:
    il y a 10 ans

    Avec 58 tranches en service, environ 63.1 GW de CNPE + 25.6 MW Hydrauliques, donc qui peuvent tourner la nuit et quand il n’y a pas (ou trop) de vent, les indisponibilités temporaires (que ce soit dans les CNPE ou sur les usines hydro) peuvent être gérées. C’est ce qu’on appelle un foisonnement raisonnable de l’ordre de 90 %. Pour le PV, le foisonnement nocturne me semble plutôt limité, mais je ne suis pas un écolo « bien-pensant » Pour l’éolien je renvoie à l’étude de MM. Flocart et Perves. En suivant par pas de 1/4 h (à partir des données des producteurs, donc écologistes bon teint) les productions éoliennes de l’Europe, le taux maximum de foisonnement est de 7 %. Autrement dit, l’ensemble des producteurs éloliens ne peut que garantir au mlieux que 7% de production par rapport aux puissances installées; Ceci à comparer aux 90 % des affreux nucléaires et hydrauliciens. Ceci pour maintenir 230 V et 50 Hz 24H/24H (du moins s’y efforcer) Autre chose; grâce à ces derniers, qui « font l’appoint » de manière permanente, le coefficient de charge de l’éolien terrestre est d’environ 22 %. Pour les centrales nucléraires on est aux environ de 85 %. Enfin, Si un tsunami détruisait un parc éolien off shore les écolos bien-pensants condamneraient-ils la technique éolienne ou au contraire, ne souligneraientils pas l’origine naturelle de la catastrophe ?

    Répondre
  20. Luis says:
    il y a 10 ans

    ¤ Le taux de charge du nucléaire en France est de 75% en moyenne sur dix ans. Pour le monde entier, il était de 82% avant Fukushima. Ensuite, il a baissé puisque tousles réacteurs japonais sont arrêtés alors qu’ils sont officiellement comptés en activité. Le taux de charge de l’hydraulique en France a varié de 23% à 34% au cours des dernières années. Celui de l’éolien a été de 22% à 24% et celui du solaire de 13% à 15% selon les années. Maintenant, le foisonnement serait plus important si des tarifs d’achat différenciés permettaient une meilleure répartition des installations sur tout le territoire et sur tous les pays européens. Regardez la météo. Parfois la moitié nord de la France est bien ensoleillée alors que la moitié sud est sous les nuages ou la pluie. Mais comme la plupart des installations photovoltaïques sont dans le sud, cela réduit le foisonnement.

    Répondre
  21. O.rage says:
    il y a 10 ans

    On va vous le répéter encore une fois comme pour vos délires climatosceptiques… Le foisonnement éolien n’existe pas, même pas à l’échelle d’un continent et l’éolien et le solaire ne répondent jamais à la demande électrique . Donc tout ce qui n’est pas reflété dans le taux de charge n’est pas « renouvelable », soit aux 3/4 pour l’éolien et 9/10 pour le solaire c’est surtout du fossile dans le monde. Une belle arnaque en somme et vous un charlatan.

    Répondre
  22. moise44 says:
    il y a 10 ans

    « Le taux de charge du nucléaire en France est de 75% en moyenne sur dix ans. Pour le monde entier, il était de 82% avant Fukushima. » D’abord vous comparez deux periodes différentes, et donc cela en fait une comparaison bancale, mais en plus, une moyenne n’a jamais été le maximum et le minimum. Donc ce qui vient ensuite n’a pas non plus sa place dans la comparaisons faites avec la première comparaison bancale. Or, je me souviens très bien avoir lu sur mes factures que la production électrique d’EDF était a 81% nucléaire avant fukushima et les débuts des travaux du grand carénage…

    Répondre
  23. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Luis nous « apprend » que le facteur de charge du nucléaire français serait d’environ 75%. Merci encore, on avait pas remarqué. Sauf que ce facteur de charge doit absolument être comparé au besoin saisonnier : Donc au mois de janvier 2015, le nucléaire avait un facteur de charge moyen de 93%. Cela veut dire que le parc nucléaire produit au maximum quand on a besopin d’électricité et quand on lui demande…. c’est ça qui fait toute la différence. Il a même atteint une pointe à 61,51 GW le 19 janvier à 11h15, ce qui nous un facteur de charge de 97,3 %. Mais vous aurez peut être remarqué que on n’a pas dépassé 100%. Décidément, c’est pas terrible le nucléaire.

    Répondre
  24. Sicetaitsimple says:
    il y a 10 ans

    C’est assez gravissime que certains continuent à parler de foisonnement ( qui existe un certain nombre d’heures dans l’année) sans vouloir reconnaitre une bonne fois que dans certains cas, c’est quasi ZERO production de PV+éolien même à l’échelle européenne, quasi zéro on peut discuter du seuil, mais moins de 5% me parait raisonnable Et les tarifs différenciés proposés par Luis n’y changeront absolument rien, c’est juste physique. Donc dans tous les cas il faut prévoir de pouvoir couvrir entre 95 et au pire 99% de la puissance maximale demandée par du pilotable, that’s life. Certes, on peut travailler sur la réduction du pic de puissance demandée, et là je pense qu’il y a des voies de progrès assez accessibles à relativement court terme via les technologies, les marchés (les tarifs), et l’effacement .Ca réduire le dénominateur, tant mieux.

    Répondre
  25. climax1891 says:
    il y a 10 ans

    En Allemagne, les émissions de CO2 du secteur production d’électricité et de chaleur sont en hausse depuis 2009. Elles sont passées de 305 millions de tonnes en 2009 à 329 millions de tonnes en 2012. Ce même graphique nous montre qu’en France, sur la même période, les émissions de CO2 du secteur production d’électricité et de chaleur sont restées stables autour de 40 millions de tonnes.

    Répondre
  26. Clade says:
    il y a 10 ans

    Bien entendu la réponse est la même que celle donnée après Tchernobyl, aucun danger pour la France nous maîtrisons tout même les nuages! comment croire ces propos !

    Répondre
  27. sunny says:
    il y a 10 ans

    Au radoteur, Quand on parle de foisonnement, il faut parler de foisonnement à l’échelle européenne et aussi en terme de mix électrique renouvelable. Complémentarité éolien, solaire, biomasse et hydro. Pour info, l’offshore qui va arriver sur les côtes françaises fonctionne avec un facteur de charge de près de 50 % en hiver. C’est en tout cas le facteur de charge observé des parcs offshores britanniques (voir le site du DECC).

    Répondre
  28. sunny says:
    il y a 10 ans

    Autre remarque, Votre raisonnement indique qu’il faut tout simplement augmenter la puissance du mix ENR. Quand les couts de l’éolien offshore seront suffisament bas (les éoliennes de 8 MW constitue un progrès important), il sera tant de faire du Power to gas pour produire de l’hydrogène. Le Power to gas Encore une technologie que l’on pourrait vendre à l’étranger. AREVA avec sa future turbine de 8 MW peut également prendre des parts de marché à l’échelle mondiale. Reste à savoir si AREVA est capable de rivaliser avec Siemens et Vestas-MHI sur ce marché.

    Répondre
  29. sunny says:
    il y a 10 ans

    Autre remarque, Votre raisonnement indique qu’il faut tout simplement augmenter la puissance du mix ENR. Quand les couts de l’éolien offshore seront suffisament bas (les éoliennes de 8 MW constitue un progrès important), il sera tant de faire du Power to gas pour produire de l’hydrogène. Le Power to gas Encore une technologie que l’on pourrait vendre à l’étranger. AREVA avec sa future turbine de 8 MW peut également prendre des parts de marché à l’échelle mondiale. Reste à savoir si AREVA est capable de rivaliser avec Siemens et Vestas-MHI sur ce marché.

    Répondre
  30. sunny says:
    il y a 10 ans

    Le doute Après les 5 milliards de perte d’AREVA, je ne sais pas si Dan 1 a encore la « foi chevillé au corps ». Petit dessin en hommage à Charb

    Répondre
  31. Luis says:
    il y a 10 ans

    ¤ L’électricité produite et/ou consommée en France ne provient pas seulement d’EDF. C’est être bien mal informé que de se limiter à une ligne de com sur une facture. En 2014 par exemple, avec une capacité de 63,1 GW le nucléaire a produit 415,8 TWh d’électricité en France, ce qui fait un taux de charge de 75,2%. Ce qui s’explique par un parc nucléaire surdimensionné. Une erreur de la commission PEON (créée en 1955) qui a promu le développement électro-nucléaire en imaginant couvrir la France de réacteurs nucléaires. Faut dire qu’à la même époque, en 1975, l’agence de l’énergie atomique (IAEA) proclamait qu’il y aurait de 3.600 à 5.300 GW de nucléaire dans le monde en l’an 2000. En fin de compte, ça s’est limité à 351 GW et 14 ans plus tard, cela n’avait guère évolué avec 375 GW. Le taux de croissance du nucléaire est plutôt faiblard : 0,5% par an. Note : en Chine, la production d’électricité à base de charbon a diminué de 2,9% en 2014.

    Répondre
  32. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    « Il n’y a rien à comprendre, il faut juste constater » Comme badrien,dans le domaine du foisonnement, je m’appuierai plutôt sur des constats issus du retour d’expérience. Plutôt que de proférer des incantations à base des trois régimes de vent et autres idées battues en brêche par la dur réalité, il vaut mieux constater les dimensions énormes des systèmes météorologiques à l’échelle de l’Europe à 28 et exploiter les données de RTE. D’ailleurs, si le foisonnement éolien était si énorme, pour la CRE l’aurait affublé d’un coefficeint d’un taux 15% en hiver et seulement 10% en été : Rappel de la définition de la puissance quasi-certaine : « La puissance quasi-certaine est la puissance disponible à tout instant (sur la période de temps considérée) avec une probabilité de l’ordre de 90 %. » Donc en hiver, l’éolien est disponible à coup presque sûr (probabilité de 90%) à hauteur de 15% de la puissance installée. En été, c’est 5%, on peut donc penser qu’en moyenne sur l’année c’est aux alentours de 10% de la puissance installée.

    Répondre
  33. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    A sunny « Après les 5 milliards de perte d’AREVA, je ne sais pas si Dan 1 a encore la « foi chevillée au corps ». » Votre assertion est très symptomatique de votre manière de penser et d’aborder les choses : vous évoquez immédiatement la foi, là où je raisonne en matière de faits établis et prouvables. Vous vous trompez de registre !

    Répondre
  34. Reivilo says:
    il y a 10 ans

    @Dan1 vous insinuez par votre commentaire que l’éolien produit en moyenne à 10% de la puissance installée, ce qui est totalement faux. Cette notion de « quasi-certaine » est une notion comptable utilisée pour des calculs de coûts évités dans le tarif d’achat et est prise en compte sur les bases de prix du marché à terme. En y ajoutant la puissance « aléatoire » qui est au moins équivalente au tarif day-ahead on peut estimer le « coût évité » en production. Rien à voir donc avec un calcul de disponibilité de l’éolien. La moyenne du taux de charge de l’éolien terrestre en France est de l’odre de 24% et il est effectivement plus fort en hiver, période où nous consommons davantage d’électricité.

    Répondre
  35. sunny says:
    il y a 10 ans

    « foi chevillée au corps » Je ne faisais que vous citer. Au niveau du mix électrique ENR européen, il faudrait que Jancovici, ou son association pro-uke, ponde un nouveau graphique sur un mix ENR optimisé à l’échelle de l’Union européenne comprenant toutes les énergies de production ENR (et non pas seulement l’éolien) en fonction des besoins, avec des capacités de production ENR réparties de façon à optimiser ce mix. Un foisonnement éolien où seulement deux pays ont réellement investit dans leur filière éolienne n’est pas très probant, d’autant plus que l’offshore n’a pas encore atteint le seuil des 10 GW. Pour information, c’est ce que la Commission européenne cherche à mettre en place avec son Union de l’énergie Quant à la puissance ENR, en effet, il va falloir en installer beaucoup plus qu’une puissance équivalente nucléaire. C’est quoi le problème? Vous êtes allergique? Sujet AREVA Bon sinon, il faut demander à Hollande de lever un nouvel impôt pour recapitaliser AREVA et EDF qui, tout deux en ont besoin. Cela risque de na pas être très populaire! Achever EDF, en lui collant AREVA dans les pattes, je ne suis pas sûr que ce soit la bonne solution. D’ailleurs, peu de chance que l’Europe accepte un tel projet. La gestion de crise risque d’être difficile.

    Répondre
  36. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    A reivilo « @Dan1 vous insinuez par votre commentaire que l’éolien produit en moyenne à 10% de la puissance installée, ce qui est totalement faux. » Non c’est vous qui avez faux, je n’insinue rien et ne fait pas d’amalgame entre facteur de charge moyen annuel et puissance garantie (à une échéance donnée), ce sont deux notions différentes et je n’ai jamlis écrit le contraire. Il faut bien lire ce que j’écris et surtout les documents que je cite. Pour ce qui est de la seule notion de puissance quasi-certaine (il s’agit de puissance par nature instantanée et non de quantité d’énergie faisant inbtervenir une période de temps), je vous renvoie à la lecture du document de la CRE. Mais j’imagine que vous maîtrisez parfaitement ces deux notions différentes.

    Répondre
  37. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Excuser cette oxymore. Mais je me base sur des éléments factuels et démontrable, c’est ma foi vrai(e) !

    Répondre
  38. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    A sunny « @ dan 1 « foi chevillée au corps » Je ne faisais que vous citer. » Oui et vous me citez de où ??

    Répondre
  39. pierreerne says:
    il y a 10 ans

    1) Comme d’habitude, EELV distille son petit mensonge écolo (çà ne peut pas faire de male). La nappe phréatique alsacienne du Rhin n’est pas du tout la plus grande d’Europe. Au niveau français, la nappe de la Beauce est bien plus grande (9 000 km²). An niveau européen, la nappe (ou plutôt les différentes nappes phréatiques de la Volga totalisent une surface de plus de 100 000 km². 2) Si la centrale actuelle de Fessenheim est vraiment trop obsolète, le mieux serait de la remplacer tout simplement par un EPR flambant neuf. Pas de frais de démantellement, pas de démarches administratives longues et couteuse…

    Répondre
  40. sunny says:
    il y a 10 ans

    Le lien de votre post est situé juste au dessus du dessin de Charb le 27-10-2014 18:36:06

    Répondre
  41. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Non, pas de perte de mémoire de ma part, en revanche c’est une mauvaise compréhension de votre part. Je cite mon commentaire ; « Maintenant, j’ai bien conscience que les antinucléaires n’aiment pas du tout que l’on jouent avec leurs armes favorites. Pour les antinucléaires, internet n’est pas une bonne nouvelle. Avant c’était plus cool pour désinformer. Cela oblige à une remise en cause des méthodes et surtout la contradiction imédiate et argumentée impose aux antinucléaires un rythme de vie quasi inhumain. Il faut avoir la foi chevillée au corps et une sacrée santé pour répondre aux détracteurs. De ce point de vue, le 21ième siècle n’a pas rendu le combat plus facile. M’enfin, j’espère que votre santé ne va pas en pâtir ? » Il est bien évident que la foi évoquée concerne les antinucléaires dont le travail de réponse aux détracteurs (dont votre serviteur) devient de plus en plus difficile. C’est d’ailleurs pourquoi, je m’inquiète de votre santé !! Il faut mieux lire mes commentaires. Mais, dès que vous avez vu le mot détracteur, vous vous êtes peut être immédiatement reconnu… alors que là, il y avait un piège… c’était l’inverse.

    Répondre
  42. sunny says:
    il y a 10 ans

    Ne vous en faites pas les gestionnaires de réseau européens sont en train de les pondre les différents scénarios pour 2050 avec les simulations associées et répartition des puissances par filière et par pays. Cela tombe bien ce sont eux qui ont la compètence pour les faire et sûrement pas une association pro-nuke. Ils osent même mettre en oeuvre des scénarios 100 % RES electrique. En attendant pour vous rassurer, vous pouvez toujours nous ressortir les graphiques à la noix de Jancovici.

    Répondre
  43. I. lucas says:
    il y a 10 ans

    Bien avant que les gestionnaires de réseau ne s’interessent aux vents, les méteoralogues ont accumulé les données. l’étude suivante les exploite : Von Bremen en a tiré des cartes : voir la diapo 15 pour avoir des productions non corrélées, il faut parcourir 2.000 km dans le sens Est Ouest (les vents principaux en Europe de Nord sont des vents d’Ouest) et 1.000 km seulement dans le sens Nord Sud Devinez quel est le pays béni des dieux qui a des régimes de vents non corrélés……le France et le réseau électrique Haute Tension …. il est construit et dimentionné largement au moment de la construction du parc électronucléaire. Bref le réseau a du sens au niveau européen pour des pays ayant un seul régime de vent, qui alors bénéficieront d’un foisonnement. La diapo 24 vous indique le mix « optimal » sans grand réseau pan européen : 30% photovoltaïque et 70% éolien ; il faut alors une capacité de stockage de de 25% à 30% de la puissance demandée avec le grand réseau (le plaque de cuivre idéale) cela devient : 20% photovoltaïque et 80% éolien mais il faut encore stocker 15% de la puissance demandé! donc un très grand réseau permet de diviser par 2 le besoin en stockage pas moins, mais pas plus!

    Répondre
  44. Blackcloud says:
    il y a 10 ans

    Quand il n’y a pas assez de vent et très peu de soleil de Bayonne à Kiel, de Brest à Dresde,et ça arrive plusieurs fois par trimestres,le fameux pays béni des dieux qui a des régimes de vents non corrélés devient aussi maudit que les autres,et la plaque de cuivre putative ou non, n’y change strictement rien,et l’hydraulique est insuffisant.Heureusement qu’on a notre parc électronucléaire,sinon il faudrait un parc gaz-nat du genre mix CCG et TAC.Ces zozos tchatchouilleurs raconte n’importe quoi pour nous enfumer avec leur foisonnement verbal de propagande pseudo-écolo superficielle.

    Répondre
  45. Sicetaitsimple says:
    il y a 10 ans

    « Ne vous en faites pas les gestionnaires de réseau européens sont en train de les pondre les différents scénarios pour 2050 avec les simulations associées et répartition des puissances par filière et par pays. » C’est très bien que les gestionnaires de réseaux s’occupent d’un plan de développement des réseaux, ce sont quand même a priori les plus compétents (enfin certainement plus que Greenpeace et sa fameuse étude « Battle of the grids » dont nous avons longuement parlé sur Enerzine) En revanche, même s’ils peuvent avoir quelques idées sur le sujet en terme d’optimisation, ce ne sont pas eux qui vont « dicter » une politique énergétique nationale en termes notamment de développement des renouvelables et des conséquences associées ( intermittence notamment) ni gérer les évolutions liées par exemple aux prix relatifs des combustibles, ils vont plutôt s’y adapter. Et pour s’adapter notamment en termes de développement d’interconnexion, il faut être deux et partager le même diagnostic. Ca n’empêche pas de réfléchir à des scénarios optimisés, mais ce n’est pas comme ça que ça marche. Le système electrique européen à un instant donné, c’est le résultat de successions de décisions spécifiques à un projet donné prises dans les 50 années qui précèdent voire plus (pour l’hydraulique notamment). Bref, ça se construit pas à pas, peut-être que l’état des lieux en 2050 ressemblera à des projections 2015, peut-être de loin. A coup sûr quand même , il y aura plus d’interconnexions.

    Répondre
  46. Sicetaitsimpe says:
    il y a 10 ans

    Quand je parle de successions de décisions spécifiques à un projet donné, j’inclue bien entendu la décision d’un particulier qui met 2 ou 3 kW de PV sur son toit. Ca fait evidemment bien plus de nombre de décisions que celle de construire un EPR ou un parc offshore de 500MW, mais multiplié par le nombre de décideurs potentiels ça peut être largement aussi significatif globalement en terme d’impact sur le système . D’où une incertitude peut-être un peu plus élevée sur le résultat global, notamment si on se projette en 2050.

    Répondre
  47. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Les cartes de Von-Bremen concerant la corrélation de l’éolien à l’échelle européenne figurent dans un document de la DENA : Ce qui est intéressant, c’est la conclusion (que je résume) de Jens Tambke (diapo 30/40) : Avec une intégration de l’éolien dans le mix électyrique à hauteur de 80%, le solaire pourrait aider à « boucler » la production à hauteur de 20%. Sinon, vous pouvez trouver à peu près la même présentation que celle proposée par I.lucas, mais directement téléchargeable en PPT et vous pouvez même copier les graphiques : proceedings.ewea.org/annual2011/allfiles/872_EWEA2011presentation.ppt

    Répondre
  48. Sicetaitsimple says:
    il y a 10 ans

    sur la diapo 23, c’est certainement le zéro de l’échelle qui est mal calé, il devrait être j’imagine sur la ligne du bas, ça arrive. Mais effectivement ça bagotte beaucoup, un peu comme chez Jancovici….Et pourtant là ce n’est pas un « nucléocrate » qui a fait ces prévisions (on est en 2030 alors que Jancovici ou d’autres ne font qu’observer comme vous et moi la réalité à partir du constaté)

    Répondre
  49. Sicetaitsimple says:
    il y a 10 ans

    Je ne suis pas marin, mais il me semble qu’au mois de Juin et plus généralement en été (c’est l’exemple de la diapo 23), il n’est pas anormal d’avoir près des côtes (là où est disposé l’éolien offshore) un régime de vent rythmé par le soleil (réchauffement des terres plus rapide que réchauffement de la mer). Mais bon, ce n’est qu’une hypothèse, il y a certainement des gens plus savants que moi sur le sujet.

    Répondre
  50. Gonuke says:
    il y a 10 ans

    De quoi produire suffisamment d’électricité pour alimenter le monde entier pendant 72 ans:Rien qu’avec les déchets nucléaires déjà produits dans le monde entier.Depuis le début de l’ère nucléaire. Si l’énergie nucléaire est sans doute aujourd’hui l’énergie décarbonée la plus efficace dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le stockage et la longévité des déchets radioactifs qui en résultent divisent encore populations et spécialistes sur la pertinence de cette énergie à long terme. Une question qui pourrait devenir de l’histoire ancienne si le projet de la start-up TransAtomic venait à voir le jour. Créée par des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), cette société propose en effet de produire de l’électricité à partir de déchets nucléaires via un nouveau type de réacteur. Encore au stade expérimental, le projet TransAtomic a récolté récemment plus de 2,5 millions de dollars de fonds via des investisseurs privés pour poursuivre ses recherches et mettre en place un premier projet pilote. Un procédé à base de déchets nucléaires plus propre et plus sûr Mark Massie et Leslie Dewan, tous deux chercheurs au MIT, ont fondé la société TransAtomic en 2010 dans le but de mettre sur pied un nouveau type de réacteur nucléaire révolutionnaire. Appelé WAMSR (Waste Annihilating Molten Salt Reactor), ce réacteur fonctionnerait non plus sur le base de crayons de combustible d’uranium solides utilisés dans les réacteurs traditionnels, mais via un noyau composé de carburant liquide, principalement constitué de barres de combustible « usées » dissoutes dans une solution de sel. « Les déchets nucléaires ne sont pas vraiment des déchets. Ils contiennent encore une énorme quantité d’énergie« , souligne Leslie Dewan. Le réacteur permettrait ainsi d’exploiter la quasi-totalité de l’énergie potentielle contenue dans l’uranium, contrairement aux réacteurs traditionnels, qui eux, n’utilisent que 3 à 5% de cette énergie, tout en produisant une énergie totalement décarbonée. Un tel système ne générerait que 2,5% des déchets produits par les réacteurs existants. Ajouté à cela, ce dispositif serait également plus sûr que les réacteurs existants actuellement. Le carburant liquide utilisé n’aurait pas les mêmes exigences en matière de refroidissement. En cas de problème et d’arrêt du réacteur, le liquide se solidifierait de lui même et serait donc plus sûr que les cœurs de réacteurs actuels exposés à des risques de surchauffe en cas de panne d’électricité. Des réacteurs moins chers et plus rapides à construire Autres avantages avancés par TansAtomic, ce nouveau dispositif permettrait de mettre sur pied des réacteurs plus petits et nécessitant des investissements moins lourds. Les nouveaux financements seront utilisés dans le cadre d’un programme de recherche réalisé au sein même du MIT. Des essais en laboratoire sur les composants clés impliqués dans la conception du réacteur seront effectués dans le but de construire une première installation de démonstration dans les cinq ans à venir. « Nous voulons être en mesure de sortir de terre une installation prototype en 2020. C’est un calendrier assez rapide dans le domaine nucléaire, mais je pense que c’est faisable avec ce que nous avons jusqu’à présent« , a déclaré Leslie Dewan. Rappelons que selon les chiffres de l’Institut pour l’énergie nucléaire américain, une centrale nucléaire génère en moyenne vingt tonnes de combustibles usés chaque année, soit un total annuel au niveau international de 2.250 tonnes. Au cours des 40 dernières années, les centrales en activité auraient ainsi produit plus de 71.780 tonnes de combustibles usés. Une quantité de déchets accumulés qui pourrait, d’après les estimations de Leslie Dewan, produire suffisamment d’électricité pour alimenter le monde entier pendant 72 ans.

    Répondre
  51. Rhodier says:
    il y a 10 ans

    L’unité de production numéro 1 vient de redémarrer à Fessenheim.Tout est OK. Il faudra faire fonctionner cette centrale jusqu’en 2027(50 ans) ou même 2037(60ans). Et si Hollande la fermait,en février-mars 2017,comme il sera viré en mai 2017,il suffira de la réouvrir en juin 2017.L’alliance pourrie EELV-PS ne sera plus d’aucun effets après mai 2017;car le PS sera viré du pouvoir et que EELV sans le PS est totalement impuissant.

    Répondre
  52. Rhodier says:
    il y a 10 ans

    Il faudra,bien entendu,l’accord indispensable de l’ASN pour faire fonctionner cette centrale de Fessenheim jusqu’en 2027(50 ans) ou même 2037(60ans).Et au besoin,donc,les travaux que cela implique. J’avais oublier de le rappeller car pour moi,c’est l’évidence même.

    Répondre
  53. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Effectivement, sur le site de RTE nous pouvons voir la remontée en puissance du réacteur Fessenheim 1 hier : Le réacteur n° 2 étant en arrêt programmé.

    Répondre
  54. lr83 says:
    il y a 10 ans

    Amusant de toujours voir le politique revenir. Si la décision de fermeture avait été proposé par un mec de droite, la moitié des avis exprimés sur ce forum seraient inversés. Fermer ou pas, ce n’est pas une question politique. Il s’agit de savoir si les méga travaux pour la maintenir en activité valent le coup. Il s’agit également de prendre en compte l’acceptabilité de la population : on n’est plus à l’époque des prises de décisions unilatérales venant d’en haut. Il est donc fort possible que maintenir cette centrale en activité soit possible techniquement mais pas humainement ou inversement. Peut-être également que ce n’est pas cette centrale qu’il faut fermer mais une autre …

    Répondre
  55. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Bon, il y a un problème de tuyau en zone non nucléaire. Question : est-ce que ce tuyau datait de 1977 (ou avant). Car si c’est le cas, il faudra désormais programmer son changement avant 2053 par mesure de précaution. Il ne faut pas attendre !

    Répondre
  56. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    « Fermeture politique Amusant de toujours voir le politique revenir. » Si la politique revient dans cette affaire, c’est tout simplement parce qu’elle y était déjà à l’origine et dès l’accord électoral négocié entre le PS et les verts : On invente rien, on constate… comme badrien.

    Répondre
  57. Sicetaitsimple says:
    il y a 10 ans

    « Celui qui propose d’installer des roues à aubes dans les aqueducs alimentant Paris en eau n’a pas de cervelle, sans savoir s’il est de droite ou de gauche. » C’est effectivement débile et on en a largement parlé sur Enerzine, mais en l’occurence on sait parfaitement s’il est de droite ou de gauche!

    Répondre
  58. Rhodier says:
    il y a 10 ans

    En l’occurence on sait parfaitement qu’il est de droite,car il s’était présenté à Paris pour des élections,sur une liste du mouvement de Philippe Devilliers ,il y a pas mal de temps,de ça.Et Sicétaitsimple avait donné un lien à l’époque pour nous le prouver.

    Répondre
  59. Sicetaitsimple says:
    il y a 10 ans

    Remarquez que c’est son droit, ce n’est pas le problème… Ce qui est plus inquiétant c’est de voir des candidats à la députation, quelque soit leur bord, être capable de débiter un tel tissu de bétises sur des sujets dont ils ne maitrisent pas le moindre début de connaissance. Mais ce n’est pas forcément le monopole de notre interlocuteur.

    Répondre
  60. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Sur ce point précis, la France est exemplaire : Il n’y a jamais eu de monopole de l’incompétence… même à, la Libération ! Tout le monde est libre de raconter à peu près n’importe quoi et c’est d’ailleurs reconnu par les instances européennes : Soyons immodérés et racontons n’importe quoi, nous sommes couverts par la Cour Européenne ! En revanche, empêcher quelqu’un de dire n’importe quoi est une atteinte grave à la liberté d’expression.

    Répondre
  61. Sicetaitsimple says:
    il y a 10 ans

    Au moins, Lionel est couvert…Cf post parallèle:

    Répondre

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