Les écologistes demandent l’arrêt définitif de la centrale de Fessenheim

Samedi soir dernier, à cause notamment d’un défaut d’étanchéité d’une unité de production, les ingénieurs de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ont été obligés de stopper la totalité de son activité électronucléaire.

Ainsi, le communiqué de presse d’EDF indiquait que l’unité de production numéro 1, avait été "mise à l’arrêt suite à un défaut d’étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines (hors zone nucléaire)."

"Les équipes de la centrale réalisent actuellement un diagnostic pour préciser les causes exactes de cet événement" a précisé aussitôt l’électricien, en spécifiant toutefois que cet événement n’avait "aucune conséquence sur la sûreté des installations, l’environnement et la sécurité du personnel".

En raison d’une maintenance et d’un rechargement du combustible programmé, la seconde unité de production de Fessenheim s’avère être également arrêtée, et cela pour une période de plusieurs semaines.

De leur côté, les écologistes s’inquiètent de ce nouvel arrêt de la centrale de Fessenheim : "Pas un mois ne passe sans qu’un incident, plus ou moins grave, n’éclate sur le site alsacien. Cette série d’incidents à répétitions appelle à une prise de conscience lucide et irréfutable sur la dangerosité du nucléaire."

Pour le mouvement Europe Ecologie-Les Verts (EELV), "les incidents à répétition de la Doyenne des centrales nucléaires françaises", qui est "installée sur la plus grande nappe phréatique d’Europe, entachent le modèle économique du ‘fleuron français’ et contribue à nourrir de vives inquiétudes sur la sécurité et la santé des riverains."

EELV exige ainsi un arrêt définitif de la centrale de Fessenheim, issu d’une promesse présidentielle maintes fois réaffirmée par François Hollande. Pour cela, prévient le mouvement vert, "il apparaît nécessaire de préparer rapidement dans le cadre du plan Etat-Région Alsace la reconversion du site de Fessenheim et l’accompagnement économique et social de ce territoire, ainsi que la prise en charge de l’avenir professionnel des salariés du site."

Par ailleurs, EELV appelle à la remise en cause du mythe nucléaire, "loin d’assurer l’indépendance énergétique française et dont la prolongation de l’activité des centrales coûterait une somme exorbitante -110 milliards d’euros selon le rapport parlementaire de Denis Baupin- sans garantir aucunement une sûreté totale pour nos concitoyens."

Et de conclure : "Il est temps de sortir de ce mirage – savamment entretenu par ses promoteurs- d’une énergie sûre et bon marché, d’engager une loi de transition énergétique bien plus ambitieuse que la version en passe d’être adoptée au Sénat, et de se tourner vers la construction d’un 21ème siècle écologique et durable au lieu de s’acharner à préserver les vestiges dépassés et productivistes du 20ème siècle."

** Installée en bordure du Grand Canal d’Alsace et dotée de deux réacteurs de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la plus vieille centrale en activité du parc nucléaire français (depuis 1978).

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Pierre 25

Encore un pb mineur qui fait gesticuler les écolos, sans précisions on ne sait pas ce que c’est…peut être tout juste une fuite sur un presse étoupe d’un robinet de purge…Stop à l’intox inutile des anti-nucléaires !!

edc10

Est-ce qu’enerzine pourrait remplacer dans le titre le mot écologiste par EELV. L’écologie n’est pas EELV.Un écologiste est une personne qui sait l’écologie. Marre dans ce pays qu’un parti politique s’accapare des compétences (avec l’appui des médias) en faisait mine que les autres ne traiteraient pas du sujet. Car ces gens là ne représentent pas l’écologie. Eux ils sont juste anti-nucléaire. Et oui … malheureusement pour eux, il existe dans le monde des écologistes pro-nucléaire.

Raymond

Oui peut-être un incident mineur il n’empêche que le nucléaire est dangereux. Fessenheim est donc sur la plusgrande nappe phréatique d’Europe. Année après année le Prix des ENR baisse et sont déjà concurentielle. Les investissements: Dépéchons nous on va encore rater le train. D’accord avec EDC10 écolos différents deEELV

jpdebangui

Ecologiste : c’est politique (à courte vue : la présidence) Ecologue : c’est le nom que se donne ceux qui pratiquent l’écologie scientifiquement… C’est plus sérieux ! D’autre part, ma voiture a des pannes récurentes… Dois la jeter ou la réparer ? Je la répare ! Il y a plus de 2500 morts chaque année sur les routes : doit-on interdire la voiture ? Combien y-a-t-il de morts et d’handicapés chaque année à cause des produits chimiques et des accidents ménagers. Doit-on tout supprimer ou contingenter ?

maxxxx

J’ai été voir une définition sérieuse : Je me considère pleinement dans la définition II… et j’ai jamais demandé l’arrêt de Fessenheim ! Être assimilé systématiquement aux rigolos d’EELV est insultant (et décrédibilisant forcément).

Papijo

– Une fuite sur un réacteur nucléaire (non radioactive car située à l’aval du condenseur: ): On ne voit et n’entend que l’avis des écolos – Un barrage pour irriguer des champs de maïs: On ne voit et n’entend que l’avis des écolos – Le gaz de schistes, le traitement des cultures … : On ne voit et n’entend que l’avis des écolos Vous ne trouvez pas ça anormal, où est l’indépendance de la presse (au fait: indépendance de la presse: On ne voit et n’entend que l’avis des écolos !)

maxxxx

Tu jettes ta voiture (ou mieux : tu trouves un centre culturel, maison pour tous ou autre MJC pour aller la brûler avec un groupe de jeunes ça leur permet de s’épanouir). Evidemment il faut interdire la voiture, donc en citoyen responsable, tu va arracher quelques panneaux de signalisation, sur ta route vers le chantier de notre dame des Landes, où tu va aller vivre dans les arbres avec pour seules possessions un slip en peau de bête et un iPhone (quoi c’est pas écolo l’iPhone ?) en fumant des pétards (bio) toute la journée… bienvenue chez EELV !

Gofast

Bonjour Ils sont nuls ces écolos ! C’est une petite panne de rien du tout ! on refait la pression des pneus et le niveau d’huile, et c’est reparti pour 40 ans sans soucis ! Bandes de peureux ! Et de toutes façons on a pas le choix ! Et on va en refaire des toutes neuves encore plus grosses, non mais sans blague ! C’est ça le progrès ! et rien d’autre ! Demandez aux japonais ! Ils sont jaloux et même, ils en redemandent ! C’est pas l’argument qui tue ça ? Allez, les écolos, retournez faire joujou avec vos seaux et vos pelles et laissez les gens sérieux gérer tout ça ! Vous pouvez pas comprendre, nous en France on est plus malin que tout le reste du monde réuni ! Regardez Areva, notre leader mondial du nucléaire: c’est pas la preuve que le nuke c’est l’avenir ! Ah, vous répondez rien là, hein ? Maudits écologistes qui cassent le moral de nos pro nukes ! C’est pas gentil ! On devrait interdire l’écologie, ce truc de bobos nantis ! Vive le nuke, hipsssss ! Je te tiens une forme, moi ! Ca doit être le printemps ! belle journée !

moise44

Vous avez raison, l’électronucléaire sera Russe en Europe…Car ROSATOM ne cesse de vendre des VVER 1000 / 1200 a tous les pays qui sont en concurrence avec nous sur les projets de nouvelles installations…Donc, tous ce que les antinucléaires du pays auront réussi a faire, c’est faire cesser les activitées FRNAÇAISES dans le nucléaire, mais PAS DU TOUT le nucléaire en général. Songiez vous un instant que même les britaniques relançeraient leur indsutrie nucléaire en concevant un nouveau réacteur (ABWR) avant la fin de la decennie ? Les Anglais en ont rêvé, les antinucléaires FRANÇAIS (et allemands) l’ont fait ! Par ailleurs, AREVA fait de grosses pertes en grande partie a cause de l’arrêt au japon, qui est un gros demandeur de combustible, et dont le prix ne cesse d’ailleurs de baisser aussi. Tous les indicateurs sont au rouge… Mais aussi, quand on regarde les prospectives de l’AIE pour 2035 (L’énergie dans le monde en 2035 : à quoi faut-il s’attendre ? ) il y a bien deux coubres qui sont paralleles : celle des ENRs et celle du GAZ. Et celle du gaz est bien au dessus de celle des ENR. Ceci indique vbien cela…Tirez les conclusions vous même. Pour l’instant c’est charbon a tous les étages parce que le gaz de schiste étasunien a fait baisser les prix de ce combistible la bas et donc, ils l’exporte a grand couts de minéraliers gigantissimes… Je sais que les prévisions de l’AIE sont souvent mauvaises, mais, elles ne font que reflèter les tendances actuelles de ce qui est un état de fait. Donc votre “forme” toute relative auto congratulée avec un léger enthousisame moqueur n’est là que pour vous rappeler la simplicité de votre analyse. Et comme souvent ce qui est simple est faux, la vôtre aussi …il suffit de creuser un peu plus que la surface des articles proposés sur enerzine ces derniers temps.

moise44

Vous avez raison, l’élecronucléaire sera Russe en Europe…Car ROSATOM ne cesse de vendre des VVER 1000 / 1200 a tous les pays qui sont en concurrence avec nous sur els projets de nouvelles installations…Donc, tous ce que les antinucléaires du pays auront réussi a faire, c’est faire cesser les activitées FRNAÇAISES dans le nucléaire, mais pas du tout le nucléaire. Songiez vous un instant que même les britaniques relançeraient leur indsurie nucléaire en concevant un nouveau réacteur (ABWR) avant la fin de la decennie ? Les Anglais en ont rêvé, les antinucléaires FRANÇAIS l’ont fait ! Par ailleurs, AREVA fait de grosses en grande partie a cause de l’arrêt au japon, qui est un gros demandeur de combustible, dont le prix ne cesse d’ailleurs de baisser aussi. Tous les indicateurs sont au rouge… Quand on regarde les propspectives de l’AIE pour 2035 (L’énergie dans le monde en 2035 : à quoi faut-il s’attendre ? ) il y a bien deux courbes qui sont parallèles : celle des ENRs et celle du GAZ. Et celle du gaz est bien au dessus de celle des ENRis. Je sais que les prévisions de l’AIE sont souvent mauvaises, mais, elle ne font que reflèter les tendances actuelles de ce qui est un etat de fait.

Dan1

Il n’est pas besoin d’écologistes français pour faire de l’écologie, en revanche il faut des écologues : Ne confondons plus l’écologie politique qui est du militantisme et la science qui est l’écologie.

Dan1

Sauf que seul une tranche sur deux à Fessenheim a été arrêtée sur panne (hors partie réacteur), pour l’autre, il s’agit d’un arrêt programmé longtemps à l’avance. Et comme le dit Pierre Bornard, les conséquences pour le gestionnaire de réseau ne sont pas du tout les mêmes : L’arrêt plus ou moins rapide d’une seule tranche de 900 MW à Fessenheim n’a pas des conséquences aussi fâcheuse que la perte très rapide de 6 000 MW d’éolien… quand il y a trop de vent !

Dan1

Ben si, à moyen et long terme, ça pose un problème, parce qu’il faut pallier ce manque de 1 800 MW pilotable par une autre production. Vous me direz que de l’autre côté du Rhin, il y a de la ressource… il suffit de pousser un peu plus quelques centrales à charbon-lignite !

Sicetaitsimple

l’éolien francais est passé d’environ 5400MW Dimanche vers la pointe du soir à environ 3000MW Lundi à la même heure, alors que la consommation passait d’environ 62000MW le Dimanche à 72000 le Lundi. Et les lumières ne se sont pas éteintes! Normal, personne ne compte sur l’éolien pour que les lumières restent allumées…..

Dan1

Euh, moui, c’est vrai aussi qu’en France, personne, mais vraiment personne ne compte sur l’éolien pour maintenir les lumières allumées. Et en hiver, c’est encore pire avec le photovoltaïque. Remarquez bien qu’en Allemagne, malgré 75 GW d’éolien + PV, il ne doit pas y avoir beaucoup d’Allemands qui compte sur les nouvelles EnR pour maintenir les lumières allumées : Regardez donc le mois de février avec 75 GW d’EnR installés.

Sicetaitsimple

Ca doit être parce que les allemands ne donnent pas accès des renouvelables à leurs STEP… Enfin, c’est Tech qui l’a dit, je ne fais que répéter en attendant la démonstration…

edc10

Du stockage qui auraient pu pallier les 5 jours suivant (janvier 2015) ?

Dan1

Ben, à la réflexion, on se demande bien pourquoi les Allemands empêchent les électrons verts d’accéder à Goldisthal : C’est très joli, mais peut être un peu petit pour les 75 GW d’EnR.

plouc73

Avec 58 tranches en service, environ 63.1 GW de CNPE + 25.6 MW Hydrauliques, donc qui peuvent tourner la nuit et quand il n’y a pas (ou trop) de vent, les indisponibilités temporaires (que ce soit dans les CNPE ou sur les usines hydro) peuvent être gérées. C’est ce qu’on appelle un foisonnement raisonnable de l’ordre de 90 %. Pour le PV, le foisonnement nocturne me semble plutôt limité, mais je ne suis pas un écolo “bien-pensant” Pour l’éolien je renvoie à l’étude de MM. Flocart et Perves. En suivant par pas de 1/4 h (à partir des données des producteurs, donc écologistes bon teint) les productions éoliennes de l’Europe, le taux maximum de foisonnement est de 7 %. Autrement dit, l’ensemble des producteurs éloliens ne peut que garantir au mlieux que 7% de production par rapport aux puissances installées; Ceci à comparer aux 90 % des affreux nucléaires et hydrauliciens. Ceci pour maintenir 230 V et 50 Hz 24H/24H (du moins s’y efforcer) Autre chose; grâce à ces derniers, qui “font l’appoint” de manière permanente, le coefficient de charge de l’éolien terrestre est d’environ 22 %. Pour les centrales nucléraires on est aux environ de 85 %. Enfin, Si un tsunami détruisait un parc éolien off shore les écolos bien-pensants condamneraient-ils la technique éolienne ou au contraire, ne souligneraientils pas l’origine naturelle de la catastrophe ?

Luis

¤ Le taux de charge du nucléaire en France est de 75% en moyenne sur dix ans. Pour le monde entier, il était de 82% avant Fukushima. Ensuite, il a baissé puisque tousles réacteurs japonais sont arrêtés alors qu’ils sont officiellement comptés en activité. Le taux de charge de l’hydraulique en France a varié de 23% à 34% au cours des dernières années. Celui de l’éolien a été de 22% à 24% et celui du solaire de 13% à 15% selon les années. Maintenant, le foisonnement serait plus important si des tarifs d’achat différenciés permettaient une meilleure répartition des installations sur tout le territoire et sur tous les pays européens. Regardez la météo. Parfois la moitié nord de la France est bien ensoleillée alors que la moitié sud est sous les nuages ou la pluie. Mais comme la plupart des installations photovoltaïques sont dans le sud, cela réduit le foisonnement.

O.rage

On va vous le répéter encore une fois comme pour vos délires climatosceptiques… Le foisonnement éolien n’existe pas, même pas à l’échelle d’un continent et l’éolien et le solaire ne répondent jamais à la demande électrique . Donc tout ce qui n’est pas reflété dans le taux de charge n’est pas “renouvelable”, soit aux 3/4 pour l’éolien et 9/10 pour le solaire c’est surtout du fossile dans le monde. Une belle arnaque en somme et vous un charlatan.

moise44

“Le taux de charge du nucléaire en France est de 75% en moyenne sur dix ans. Pour le monde entier, il était de 82% avant Fukushima.” D’abord vous comparez deux periodes différentes, et donc cela en fait une comparaison bancale, mais en plus, une moyenne n’a jamais été le maximum et le minimum. Donc ce qui vient ensuite n’a pas non plus sa place dans la comparaisons faites avec la première comparaison bancale. Or, je me souviens très bien avoir lu sur mes factures que la production électrique d’EDF était a 81% nucléaire avant fukushima et les débuts des travaux du grand carénage…

Dan1

Luis nous “apprend” que le facteur de charge du nucléaire français serait d’environ 75%. Merci encore, on avait pas remarqué. Sauf que ce facteur de charge doit absolument être comparé au besoin saisonnier : Donc au mois de janvier 2015, le nucléaire avait un facteur de charge moyen de 93%. Cela veut dire que le parc nucléaire produit au maximum quand on a besopin d’électricité et quand on lui demande…. c’est ça qui fait toute la différence. Il a même atteint une pointe à 61,51 GW le 19 janvier à 11h15, ce qui nous un facteur de charge de 97,3 %. Mais vous aurez peut être remarqué que on n’a pas dépassé 100%. Décidément, c’est pas terrible le nucléaire.

Sicetaitsimple

C’est assez gravissime que certains continuent à parler de foisonnement ( qui existe un certain nombre d’heures dans l’année) sans vouloir reconnaitre une bonne fois que dans certains cas, c’est quasi ZERO production de PV+éolien même à l’échelle européenne, quasi zéro on peut discuter du seuil, mais moins de 5% me parait raisonnable Et les tarifs différenciés proposés par Luis n’y changeront absolument rien, c’est juste physique. Donc dans tous les cas il faut prévoir de pouvoir couvrir entre 95 et au pire 99% de la puissance maximale demandée par du pilotable, that’s life. Certes, on peut travailler sur la réduction du pic de puissance demandée, et là je pense qu’il y a des voies de progrès assez accessibles à relativement court terme via les technologies, les marchés (les tarifs), et l’effacement .Ca réduire le dénominateur, tant mieux.

climax1891

En Allemagne, les émissions de CO2 du secteur production d’électricité et de chaleur sont en hausse depuis 2009. Elles sont passées de 305 millions de tonnes en 2009 à 329 millions de tonnes en 2012. Ce même graphique nous montre qu’en France, sur la même période, les émissions de CO2 du secteur production d’électricité et de chaleur sont restées stables autour de 40 millions de tonnes.

Clade

Bien entendu la réponse est la même que celle donnée après Tchernobyl, aucun danger pour la France nous maîtrisons tout même les nuages! comment croire ces propos !

sunny

Au radoteur, Quand on parle de foisonnement, il faut parler de foisonnement à l’échelle européenne et aussi en terme de mix électrique renouvelable. Complémentarité éolien, solaire, biomasse et hydro. Pour info, l’offshore qui va arriver sur les côtes françaises fonctionne avec un facteur de charge de près de 50 % en hiver. C’est en tout cas le facteur de charge observé des parcs offshores britanniques (voir le site du DECC).

sunny

Autre remarque, Votre raisonnement indique qu’il faut tout simplement augmenter la puissance du mix ENR. Quand les couts de l’éolien offshore seront suffisament bas (les éoliennes de 8 MW constitue un progrès important), il sera tant de faire du Power to gas pour produire de l’hydrogène. Le Power to gas Encore une technologie que l’on pourrait vendre à l’étranger. AREVA avec sa future turbine de 8 MW peut également prendre des parts de marché à l’échelle mondiale. Reste à savoir si AREVA est capable de rivaliser avec Siemens et Vestas-MHI sur ce marché.

sunny

Autre remarque, Votre raisonnement indique qu’il faut tout simplement augmenter la puissance du mix ENR. Quand les couts de l’éolien offshore seront suffisament bas (les éoliennes de 8 MW constitue un progrès important), il sera tant de faire du Power to gas pour produire de l’hydrogène. Le Power to gas Encore une technologie que l’on pourrait vendre à l’étranger. AREVA avec sa future turbine de 8 MW peut également prendre des parts de marché à l’échelle mondiale. Reste à savoir si AREVA est capable de rivaliser avec Siemens et Vestas-MHI sur ce marché.

sunny

Le doute Après les 5 milliards de perte d’AREVA, je ne sais pas si Dan 1 a encore la “foi chevillé au corps”. Petit dessin en hommage à Charb

Luis

¤ L’électricité produite et/ou consommée en France ne provient pas seulement d’EDF. C’est être bien mal informé que de se limiter à une ligne de com sur une facture. En 2014 par exemple, avec une capacité de 63,1 GW le nucléaire a produit 415,8 TWh d’électricité en France, ce qui fait un taux de charge de 75,2%. Ce qui s’explique par un parc nucléaire surdimensionné. Une erreur de la commission PEON (créée en 1955) qui a promu le développement électro-nucléaire en imaginant couvrir la France de réacteurs nucléaires. Faut dire qu’à la même époque, en 1975, l’agence de l’énergie atomique (IAEA) proclamait qu’il y aurait de 3.600 à 5.300 GW de nucléaire dans le monde en l’an 2000. En fin de compte, ça s’est limité à 351 GW et 14 ans plus tard, cela n’avait guère évolué avec 375 GW. Le taux de croissance du nucléaire est plutôt faiblard : 0,5% par an. Note : en Chine, la production d’électricité à base de charbon a diminué de 2,9% en 2014.

Dan1

“Il n’y a rien à comprendre, il faut juste constater” Comme badrien,dans le domaine du foisonnement, je m’appuierai plutôt sur des constats issus du retour d’expérience. Plutôt que de proférer des incantations à base des trois régimes de vent et autres idées battues en brêche par la dur réalité, il vaut mieux constater les dimensions énormes des systèmes météorologiques à l’échelle de l’Europe à 28 et exploiter les données de RTE. D’ailleurs, si le foisonnement éolien était si énorme, pour la CRE l’aurait affublé d’un coefficeint d’un taux 15% en hiver et seulement 10% en été : Rappel de la définition de la puissance quasi-certaine : “La puissance quasi-certaine est la puissance disponible à tout instant (sur la période de temps considérée) avec une probabilité de l’ordre de 90 %.” Donc en hiver, l’éolien est disponible à coup presque sûr (probabilité de 90%) à hauteur de 15% de la puissance installée. En été, c’est 5%, on peut donc penser qu’en moyenne sur l’année c’est aux alentours de 10% de la puissance installée.

Dan1

A sunny “Après les 5 milliards de perte d’AREVA, je ne sais pas si Dan 1 a encore la “foi chevillée au corps”.” Votre assertion est très symptomatique de votre manière de penser et d’aborder les choses : vous évoquez immédiatement la foi, là où je raisonne en matière de faits établis et prouvables. Vous vous trompez de registre !

Reivilo

@Dan1 vous insinuez par votre commentaire que l’éolien produit en moyenne à 10% de la puissance installée, ce qui est totalement faux. Cette notion de “quasi-certaine” est une notion comptable utilisée pour des calculs de coûts évités dans le tarif d’achat et est prise en compte sur les bases de prix du marché à terme. En y ajoutant la puissance “aléatoire” qui est au moins équivalente au tarif day-ahead on peut estimer le “coût évité” en production. Rien à voir donc avec un calcul de disponibilité de l’éolien. La moyenne du taux de charge de l’éolien terrestre en France est de l’odre de 24% et il est effectivement plus fort en hiver, période où nous consommons davantage d’électricité.

Dan1

A reivilo “@Dan1 vous insinuez par votre commentaire que l’éolien produit en moyenne à 10% de la puissance installée, ce qui est totalement faux.” Non c’est vous qui avez faux, je n’insinue rien et ne fait pas d’amalgame entre facteur de charge moyen annuel et puissance garantie (à une échéance donnée), ce sont deux notions différentes et je n’ai jamlis écrit le contraire. Il faut bien lire ce que j’écris et surtout les documents que je cite. Pour ce qui est de la seule notion de puissance quasi-certaine (il s’agit de puissance par nature instantanée et non de quantité d’énergie faisant inbtervenir une période de temps), je vous renvoie à la lecture du document de la CRE. Mais j’imagine que vous maîtrisez parfaitement ces deux notions différentes.

sunny

“foi chevillée au corps” Je ne faisais que vous citer. Au niveau du mix électrique ENR européen, il faudrait que Jancovici, ou son association pro-uke, ponde un nouveau graphique sur un mix ENR optimisé à l’échelle de l’Union européenne comprenant toutes les énergies de production ENR (et non pas seulement l’éolien) en fonction des besoins, avec des capacités de production ENR réparties de façon à optimiser ce mix. Un foisonnement éolien où seulement deux pays ont réellement investit dans leur filière éolienne n’est pas très probant, d’autant plus que l’offshore n’a pas encore atteint le seuil des 10 GW. Pour information, c’est ce que la Commission européenne cherche à mettre en place avec son Union de l’énergie Quant à la puissance ENR, en effet, il va falloir en installer beaucoup plus qu’une puissance équivalente nucléaire. C’est quoi le problème? Vous êtes allergique? Sujet AREVA Bon sinon, il faut demander à Hollande de lever un nouvel impôt pour recapitaliser AREVA et EDF qui, tout deux en ont besoin. Cela risque de na pas être très populaire! Achever EDF, en lui collant AREVA dans les pattes, je ne suis pas sûr que ce soit la bonne solution. D’ailleurs, peu de chance que l’Europe accepte un tel projet. La gestion de crise risque d’être difficile.

Dan1

Excuser cette oxymore. Mais je me base sur des éléments factuels et démontrable, c’est ma foi vrai(e) !

Dan1

A sunny “@ dan 1 “foi chevillée au corps” Je ne faisais que vous citer.” Oui et vous me citez de où ??

pierreerne

1) Comme d’habitude, EELV distille son petit mensonge écolo (çà ne peut pas faire de male). La nappe phréatique alsacienne du Rhin n’est pas du tout la plus grande d’Europe. Au niveau français, la nappe de la Beauce est bien plus grande (9 000 km²). An niveau européen, la nappe (ou plutôt les différentes nappes phréatiques de la Volga totalisent une surface de plus de 100 000 km². 2) Si la centrale actuelle de Fessenheim est vraiment trop obsolète, le mieux serait de la remplacer tout simplement par un EPR flambant neuf. Pas de frais de démantellement, pas de démarches administratives longues et couteuse…

sunny

Le lien de votre post est situé juste au dessus du dessin de Charb le 27-10-2014 18:36:06

Dan1

Non, pas de perte de mémoire de ma part, en revanche c’est une mauvaise compréhension de votre part. Je cite mon commentaire ; “Maintenant, j’ai bien conscience que les antinucléaires n’aiment pas du tout que l’on jouent avec leurs armes favorites. Pour les antinucléaires, internet n’est pas une bonne nouvelle. Avant c’était plus cool pour désinformer. Cela oblige à une remise en cause des méthodes et surtout la contradiction imédiate et argumentée impose aux antinucléaires un rythme de vie quasi inhumain. Il faut avoir la foi chevillée au corps et une sacrée santé pour répondre aux détracteurs. De ce point de vue, le 21ième siècle n’a pas rendu le combat plus facile. M’enfin, j’espère que votre santé ne va pas en pâtir ?” Il est bien évident que la foi évoquée concerne les antinucléaires dont le travail de réponse aux détracteurs (dont votre serviteur) devient de plus en plus difficile. C’est d’ailleurs pourquoi, je m’inquiète de votre santé !! Il faut mieux lire mes commentaires. Mais, dès que vous avez vu le mot détracteur, vous vous êtes peut être immédiatement reconnu… alors que là, il y avait un piège… c’était l’inverse.

sunny

Ne vous en faites pas les gestionnaires de réseau européens sont en train de les pondre les différents scénarios pour 2050 avec les simulations associées et répartition des puissances par filière et par pays. Cela tombe bien ce sont eux qui ont la compètence pour les faire et sûrement pas une association pro-nuke. Ils osent même mettre en oeuvre des scénarios 100 % RES electrique. En attendant pour vous rassurer, vous pouvez toujours nous ressortir les graphiques à la noix de Jancovici.

I. lucas

Bien avant que les gestionnaires de réseau ne s’interessent aux vents, les méteoralogues ont accumulé les données. l’étude suivante les exploite : Von Bremen en a tiré des cartes : voir la diapo 15 pour avoir des productions non corrélées, il faut parcourir 2.000 km dans le sens Est Ouest (les vents principaux en Europe de Nord sont des vents d’Ouest) et 1.000 km seulement dans le sens Nord Sud Devinez quel est le pays béni des dieux qui a des régimes de vents non corrélés……le France et le réseau électrique Haute Tension …. il est construit et dimentionné largement au moment de la construction du parc électronucléaire. Bref le réseau a du sens au niveau européen pour des pays ayant un seul régime de vent, qui alors bénéficieront d’un foisonnement. La diapo 24 vous indique le mix “optimal” sans grand réseau pan européen : 30% photovoltaïque et 70% éolien ; il faut alors une capacité de stockage de de 25% à 30% de la puissance demandée avec le grand réseau (le plaque de cuivre idéale) cela devient : 20% photovoltaïque et 80% éolien mais il faut encore stocker 15% de la puissance demandé! donc un très grand réseau permet de diviser par 2 le besoin en stockage pas moins, mais pas plus!

Blackcloud

Quand il n’y a pas assez de vent et très peu de soleil de Bayonne à Kiel, de Brest à Dresde,et ça arrive plusieurs fois par trimestres,le fameux pays béni des dieux qui a des régimes de vents non corrélés devient aussi maudit que les autres,et la plaque de cuivre putative ou non, n’y change strictement rien,et l’hydraulique est insuffisant.Heureusement qu’on a notre parc électronucléaire,sinon il faudrait un parc gaz-nat du genre mix CCG et TAC.Ces zozos tchatchouilleurs raconte n’importe quoi pour nous enfumer avec leur foisonnement verbal de propagande pseudo-écolo superficielle.

Sicetaitsimple

“Ne vous en faites pas les gestionnaires de réseau européens sont en train de les pondre les différents scénarios pour 2050 avec les simulations associées et répartition des puissances par filière et par pays.” C’est très bien que les gestionnaires de réseaux s’occupent d’un plan de développement des réseaux, ce sont quand même a priori les plus compétents (enfin certainement plus que Greenpeace et sa fameuse étude “Battle of the grids” dont nous avons longuement parlé sur Enerzine) En revanche, même s’ils peuvent avoir quelques idées sur le sujet en terme d’optimisation, ce ne sont pas eux qui vont “dicter” une politique énergétique nationale en termes notamment de développement des renouvelables et des conséquences associées ( intermittence notamment) ni gérer les évolutions liées par exemple aux prix relatifs des combustibles, ils vont plutôt s’y adapter. Et pour s’adapter notamment en termes de développement d’interconnexion, il faut être deux et partager le même diagnostic. Ca n’empêche pas de réfléchir à des scénarios optimisés, mais ce n’est pas comme ça que ça marche. Le système electrique européen à un instant donné, c’est le résultat de successions de décisions spécifiques à un projet donné prises dans les 50 années qui précèdent voire plus (pour l’hydraulique notamment). Bref, ça se construit pas à pas, peut-être que l’état des lieux en 2050 ressemblera à des projections 2015, peut-être de loin. A coup sûr quand même , il y aura plus d’interconnexions.

Sicetaitsimpe

Quand je parle de successions de décisions spécifiques à un projet donné, j’inclue bien entendu la décision d’un particulier qui met 2 ou 3 kW de PV sur son toit. Ca fait evidemment bien plus de nombre de décisions que celle de construire un EPR ou un parc offshore de 500MW, mais multiplié par le nombre de décideurs potentiels ça peut être largement aussi significatif globalement en terme d’impact sur le système . D’où une incertitude peut-être un peu plus élevée sur le résultat global, notamment si on se projette en 2050.

Dan1

Les cartes de Von-Bremen concerant la corrélation de l’éolien à l’échelle européenne figurent dans un document de la DENA : Ce qui est intéressant, c’est la conclusion (que je résume) de Jens Tambke (diapo 30/40) : Avec une intégration de l’éolien dans le mix électyrique à hauteur de 80%, le solaire pourrait aider à “boucler” la production à hauteur de 20%. Sinon, vous pouvez trouver à peu près la même présentation que celle proposée par I.lucas, mais directement téléchargeable en PPT et vous pouvez même copier les graphiques : proceedings.ewea.org/annual2011/allfiles/872_EWEA2011presentation.ppt

Sicetaitsimple

sur la diapo 23, c’est certainement le zéro de l’échelle qui est mal calé, il devrait être j’imagine sur la ligne du bas, ça arrive. Mais effectivement ça bagotte beaucoup, un peu comme chez Jancovici….Et pourtant là ce n’est pas un “nucléocrate” qui a fait ces prévisions (on est en 2030 alors que Jancovici ou d’autres ne font qu’observer comme vous et moi la réalité à partir du constaté)

Sicetaitsimple

Je ne suis pas marin, mais il me semble qu’au mois de Juin et plus généralement en été (c’est l’exemple de la diapo 23), il n’est pas anormal d’avoir près des côtes (là où est disposé l’éolien offshore) un régime de vent rythmé par le soleil (réchauffement des terres plus rapide que réchauffement de la mer). Mais bon, ce n’est qu’une hypothèse, il y a certainement des gens plus savants que moi sur le sujet.

Gonuke

De quoi produire suffisamment d’électricité pour alimenter le monde entier pendant 72 ans:Rien qu’avec les déchets nucléaires déjà produits dans le monde entier.Depuis le début de l’ère nucléaire. Si l’énergie nucléaire est sans doute aujourd’hui l’énergie décarbonée la plus efficace dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le stockage et la longévité des déchets radioactifs qui en résultent divisent encore populations et spécialistes sur la pertinence de cette énergie à long terme. Une question qui pourrait devenir de l’histoire ancienne si le projet de la start-up TransAtomic venait à voir le jour. Créée par des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), cette société propose en effet de produire de l’électricité à partir de déchets nucléaires via un nouveau type de réacteur. Encore au stade expérimental, le projet TransAtomic a récolté récemment plus de 2,5 millions de dollars de fonds via des investisseurs privés pour poursuivre ses recherches et mettre en place un premier projet pilote. Un procédé à base de déchets nucléaires plus propre et plus sûr Mark Massie et Leslie Dewan, tous deux chercheurs au MIT, ont fondé la société TransAtomic en 2010 dans le but de mettre sur pied un nouveau type de réacteur nucléaire révolutionnaire. Appelé WAMSR (Waste Annihilating Molten Salt Reactor), ce réacteur fonctionnerait non plus sur le base de crayons de combustible d’uranium solides utilisés dans les réacteurs traditionnels, mais via un noyau composé de carburant liquide, principalement constitué de barres de combustible « usées » dissoutes dans une solution de sel. « Les déchets nucléaires ne sont pas vraiment des déchets. Ils contiennent encore une énorme quantité d’énergie« , souligne Leslie Dewan. Le réacteur permettrait ainsi d’exploiter la quasi-totalité de l’énergie potentielle contenue dans l’uranium, contrairement aux réacteurs traditionnels, qui eux, n’utilisent que 3 à 5% de cette énergie, tout en produisant une énergie totalement décarbonée. Un tel système ne générerait que 2,5% des déchets produits par les réacteurs existants. Ajouté à cela, ce dispositif serait également plus sûr que les réacteurs existants actuellement. Le carburant liquide utilisé n’aurait pas les mêmes exigences en matière de refroidissement. En cas de problème et d’arrêt du réacteur, le liquide se solidifierait de lui même et serait donc plus sûr que les cœurs de réacteurs actuels exposés à des risques de surchauffe en cas de panne d’électricité. Des réacteurs moins chers et plus rapides à construire Autres avantages avancés par TansAtomic, ce nouveau dispositif permettrait de mettre sur pied des réacteurs plus petits et nécessitant des investissements moins lourds. Les nouveaux financements seront utilisés dans le cadre d’un programme de recherche réalisé au sein même du MIT. Des essais en laboratoire sur les composants clés impliqués dans la conception du réacteur seront effectués dans le but de construire une première installation de démonstration dans les cinq ans à venir. « Nous voulons être en mesure de sortir de terre une installation prototype en 2020. C’est un calendrier assez rapide dans le domaine nucléaire, mais je pense que c’est faisable avec ce que nous avons jusqu’à présent« , a déclaré Leslie Dewan. Rappelons que selon les chiffres de l’Institut pour l’énergie nucléaire américain, une centrale nucléaire génère en moyenne vingt tonnes de combustibles usés chaque année, soit un total annuel au niveau international de 2.250 tonnes. Au cours des 40 dernières années, les centrales en activité auraient ainsi produit plus de 71.780 tonnes de combustibles usés. Une quantité de déchets accumulés qui pourrait, d’après les estimations de Leslie Dewan, produire suffisamment d’électricité pour alimenter le monde entier pendant 72 ans.