Des stations de recherche marines autonomes

Jason Mellard ne s’en cache pas : c’est de Star Wars que lui est venue l’idée du design utilisé pour mettre au point son projet de station de recherche marine.

Un projet qui servirait d’établissement de recherche et d’observation de la faune marine énergétiquement autonome, et permettrait d’accueillir des milliers de personnes pour des séjours de 6 à 12 mois.

La station est conçue autour d’un tronc central, qui ancre la structure dans les fonds marins tout en permettant des déplacements verticaux : autour de ce tronc évoluent 3 structures, deux sphères de recerche et un disque-habitat.

Reproduisant le modèle naturel de la palourde, les trois structures s’ouvrent et se ferment en fonction des conditions météorologiques, offrant des possibilités d’observation uniques.

Les sphères de recherche seraient composées de laboratoires, de salles de classe, de salles informatiques, de plates-formes d’observation, de réservoires, de bureaux et de salles de stockage.

Le disque d’habitation fournit quant à lui le couchage et les lieux de vie pour les chercheurs et leurs familles : cuisine, centre médical, espaces de loisirs et d’observation ainsi que des plates-formes d’amarrage.

La colonne vertébrale mécanique permet à la fois la circulation verticale de l’ensemble, tout en assurant le stockage de l’énergie, l’élimination des déchets, et accueille la salle des machines et de contrôle ainsi que des groupes de secours.

Les laboratoires de recherche sphériques ont été conçus pour pouvoir plonger sous le niveau de la mer pour l’étude de la faune sous-marine. En cas de gros temps, les sphères peuvent se sceller et s’immerger à une distance suffisante pour garantir leur sécurité.

En outre, les anneaux de l’habitat peuvent le cas échéant se détacher du noyau central et se tranformer en un système indépendant capable de se rendre sur terre ou de naviguer en profondeur.

Pour assurer la viabilité des séjours de longue durée, l’installation devra être autonome énergétiquement. Eoliennes et panneaux solaires fournissent l’énergie nécessaire en surface, couplés à la captation de l’énergie du courant, plus régulière.

Mellard estime q’une telle installation représenterait un coût compris entre 500 millions et 1 milliards de dollars. Soit l’équivalent du coût de construction de la plus haute tour du monde.

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