Elyo récupère l’énergie des déchets de Chambéry

Gestionnaire des réseaux de chaleur de Chambéry, la société chambérienne de distribution de chaleur (SCDC), filiale d’Elyo, signe aujourd’hui un contrat de 15 ans avec Chambéry Métropole pour récupérer l’énergie produite par son usine d’incinération des ordures ménagères (UIOM).

Dès 2009, pour chauffer les bâtiments raccordés, SCDC produira annuellement 68 000 MWh à partir de la vapeur dégagée par l’UIOM, en substitution des énergies primaires (gaz et fuel lourd) utilisées actuellement. Cela permettra :

  • d’éviter le rejet de 20 000 tonnes de CO2 par an dans l’agglomération chambérienne,
  • de réduire d’environ 5 % les charges de chauffage pour les usagers du chauffage urbain.

A cette occasion, SCDC se voit confier la réalisation d’un réseau vapeur (16 MW – 22 bars – 650 ml) pour relier son réseau à l’UIOM, laquelle va mettre en place une installation de production de vapeur à partir des fumées de combustion des ordures ménagères, sur 2 lignes de fours.

Les premiers travaux débuteront en janvier 2008 pour une mise en service à la fin de l’année, annonce le groupe Elyo (Suez) dans un communiqué. L’investissement réalisé par SCDC s’élève à 1,55 million d’euros hors taxes, hors subventions accordées par l’ADEME (340 k€) et par la Région Rhône-Alpes (150 k€). Le soutirage de la vapeur par SCDC et l’application de la nouvelle tarification seront effectifs au 1er janvier 2009.

SCDC est une filiale d’Elyo, société de services en efficacité énergétique et environnementale. A ce titre, elle conçoit et met en œuvre des solutions pour optimiser la consommation d’énergies utiles (chaleur, électricité, vapeur, air comprimé, etc.) en intégrant la production et la distribution de ces énergies.  Elyo fait partie de SUEZ Energie Services.

            

Articles connexes

1 Commentaire
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Mamouth

Brûler des déchêts, c’est bien. N’importe lesquels, c’est n’importe quoi ! A part s’il s’agît de déchêts organiques (mais comme l’article ne le précise pas, il y a fort à craindre), il faut alors se rendre compte que: – on évite pas de rejets de CO2, puisque l’on brûle des matières issues principalement de la pétrochimie, donc du pétrole. – qu’au passage, on fabrique des substances toxiques que l’on diffuse dans les environs (dioxine, machefers). Comment faire ? Un tri des déchêts en amont. Et intégrer la démarche d’éco-conception des produits industriels pour permettre de minimiser la part des déchêts qui est ni recyclable, ni valorisable énergétiquement sans produire les pollutions sus-mentionnées.