OGM: vers une application de la clause de sauvegarde !

Jean-Louis Borloo, le ministre français de l’Écologie, a annoncé hier après-midi devant la Commission des affaires économiques du Sénat, la remise à plus tard de l’examen du projet de loi sur les OGM qui devait être discuté au palais du Luxembourg le 15 janvier prochain.

Mardi matin, lors de sa conférence de presse devant plus de 500 journalistes, Nicolas Sarkozy avait donné son avis sur la question : "Je ne souhaite pas que le texte de loi sur les OGM soit discuté dans l’urgence". Et quelques heures plus tard, le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo et sa secrétaire d’Etat Nathalie Kosciusko-Morizet, enfonçaient le clou devant la commission sénatoriale.

Alors que la Haute autorité sur les OGM doit rendre son verdict aujourd’hui sur le maïs Monsanto 810, seule variété autorisée en France, ces derniers évènements présagent de la mise en place prochaine ‘de la clause de sauvegarde’.

Pour rappel, l’article 1er du projet de loi donnait la liberté "de consommer et de produire avec ou sans organisme génétiquement modifié".

José Bové qui a entamé une grève de la faim a "salué une décision sage", estimant avoir été "entendu". De son côté, Greenpeace s’est félicité de cette décision. La FNSEA (Syndicat agricole) a pour sa part déploré “une reculade du gouvernement”.

   

Articles connexes

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires