Les anciens sites miniers d’uranium français en ligne

L’IRSN vient de mettre sur son site internet une base de données, accessible à tous, contenant des informations sur l’historique et la situation actuelle de chacun des 210 anciens sites miniers d’uranium exploités en France métropolitaine.

L’objectif de ce programme est de mettre à la disposition des pouvoirs publics et de la population une source d’information complète sur les anciens sites miniers d’uranium. Où ces sites sont-ils situés ? Quand ont-ils été exploités et réaménagés ? Quelle quantité d’uranium ont-ils produit ? Des résidus y sont-ils stockés ? Sont-ils encore surveillés ? Voilà quelques unes des questions que l’outil interactif va pouvoir éclairer au bénéfice des internautes et des parties prenantes, dans l’esprit des recommandations récemment émises par le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire.

Accédez à cet inventaire ICI

Cette base de données a été réalisée dans le cadre du programme MIMAUSA (Mémoire et Impact des Mines d’urAniUm : Synthèse et Archives), lancé par l’IRSN en 2003 à la demande du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire.

Les anciens sites miniers d'uranium français en ligne

L’inventaire MIMAUSA a vocation à contribuer à la préservation de la mémoire du passé minier des sites concernés et à la prévention des risques qui pourraient résulter de leur reconversion. Elle doit ainsi constituer un outil de référence pour les acteurs impliqués dans la définition des programmes d’aménagement et de surveillance des zones correspondantes.

Articles connexes

33 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Denlaf

C’est une grande erreur que commet la France en favorisant la relance du nucléaire. On connaît les risques associés à ces installations:et même si les accidents graves ne sont pas très nombreux, ils causent des torts souvent irréparables à la population et à l’environnement. C’est pourquoi la France devrait déployer davantage d’efforts envers les énergies renouvelables. Il n’y a pas de résidus toxiques et la “matière première “ est inépuisable. Détails sur les énergies renouvelables : http://www.denis-laforme.over-blog.com

Dan1

En effet, la France à fait une grande erreur dans les années 70 en remplaçant massivement le thermique à flamme (notamment charbon) par le nucléaire. Depuis lors, la France a produit avec sa filière nucléaire un peu plus de 9 000 TWh d’électricité sans émissions directes de CO2, ce qui équivaut à “un manque” d’émission de 9 milliards de tonnes de CO2 par rapport à une solution charbon. Avec les centrales actuelles et sans relance, elle fera encore la même chose d’ici 2030. Volià c’est la grande de la France qui a causé tant de torts à la population et à l’environnement. Nonobstant, l’impérieuse nécessité de faire un effort pour les EnR en France, ne croyez vous pas  qu’il y a des pays où c’est très très nettement plus urgent ? 

renewable

Sur les emissions de CO2, nous en avons déjà discuté et il est assez inexact de dire que le nucléaire n’en émet pas, même si vous n’aimez pas l’étude dont nous avons déjà débattu, la conclusion montre de manière assez claire que le nucléaire produit davantage de CO2 que les énergies renouvelables, et même le solaire… Avons-nous, en France, comptabilisé le dégagement CO2 de l’exploitation de ces 210mines d’uranium? L’étude des dégagements CO2 des énormes ines du Niger sont contrôlées par qui?

ja

On s’en fou des mines d’uranium du niger et de ce qui s’y passe, AREVA ce grand philanthrope dirigé par de grands humanistes doit tout faire pour empécher la contamination liée à ces mines. En plus tant que nous occidentaux payons l’électricité pas chère pourquoi s’en soucier. C’est pas comme ces EnR qui coutent des milliards aux petits français sans le sous et qui engraissent le lobby germano-danois. Jetons nous des chiffres à la tête comme on sait si bien le faire ici pour se donner une sorte de caution.  Pauvre de nous!

Dan1

L’étude que vous citez, n’est pas une étude, c’est un article. Depuis quand peut faire des moyennes d’études très disparates comme le fait Benjamin Sovacool ? ces 66 g, ne sont pas des grammes scientifiques mais des grammes médiatiques.   L’étude Storm Smith pose des hypothèse qui corrèle le CO2 à la teneur des gisements. c’est assez scabreux et peut être contre-productif. Si on s’oriente massivement vers des gisements à très basse teneur, ça peut encore être défendable. en revanche, si on met en exploitation des gisements du type Cigar Lake, c’est la catastrophe, les émissions de CO2 s’effondre en dessous du grammes. Quand est-ce que Cigar Lake devrait entrer en exploitation ? Storm et Smith auraient été bien avisés de transposer leur méthode aux mines de charbon et lignite pour voir le CO2 (ACV) supplémentaire du à ce type de filière. je rappelle que les émissions du charbon sont tellement énorme à la combustion que l’on ne parle jamais du cycle amont et aval contrairement au nucléaire. Mais c’est bien connu, le charbon n’intéresse pas l’écologie, il se développe, c’est tout.

Max de chine

Le nucleaire est une methode qui n’est pas la pire des solutions alternatives au probleme de la crise du petrole et des rejets de CO2. Pour certains projets d’extraction du Brute dans sable du Nord du Canada on fait deja des plans pour les energies folles necessaire a ce travail de titan ! Le Nucleaire semble la plus plausible et cela dans une perspective d’un brute au dela des 100 USD le baril !! C’est en effet de la folie utilise du nucleaire pour allez chercher des energies fossiles, mais c’est helas la tendance des 10 prochaines annees.. Ceci dit L’eolien, le solaire c’est sympa mais se ne sont pas des solutions industrielles 100% capables de faire la releve des centrales a combustibles.. il faut une technologie beaucoup plus costaud et encore plus propre, je pense que le meilleur systeme est le geothermal, puiser de l’eau chaude pour faire tourner des grosses turbines c’est une methode qui repond a tous les parametres necessaires a nos attentes…        

Dan1

je maintiens qu’un article de 2 pages faisant référence à une étude de benjamin Socacool… n’est pas une étude mais un article, fût-il écrit par : Kurt Kleiner qui se définit comme “freelance science writer” et même si cet article est publié par nature. Avec Benjamin Sovacool ce n’est pas mieux, et il faut aller jusqu’à l’étude de Storm et Smith pour trouver une étude argumentée bien que très orientée. J’ai déjà longuement débattu de tout cela dans l’article : “L’EPR de Flamanville coûtera 20% de plus que prévu” publié le 04 décembre 2008. Pour ce qui est du béton, il est pris en compte dans l’étude de l’université de Louvain et malgré cela , on n’arrive pas à 10 grammes de CO2 (ACV) par kWh. D’autre part, l’étude Storm Smith prend en compte des durées de vie de centrale assez courte (30 ans me semble-t-il) et si on prolonge leur vie au-delà de 40 ans on perd des grammes de CO2. Pour ceux qui veulent télécharger l’étude complète (partie A à H), je redonne le lien. Question : avec la méthode de Jan Willem Storm van Leeuwen and Philip Smith, à combien se monte les émissions de CO2 de la mine de Cigar Lake ?

Dan1

Puisque vous m’avez posé une question sur le béton, je me permets de refaire un parallèle que j’avez déjà fait pour l’éolien. Si on considère que les 58 réacteurs français totalisant 63 GW ont chacun nécessité 1 million de tonnes de béton (environ 430 000 m3), il aura été coulé 58 millions de tonnes de béton pour produire 420 TWh/an pendant 40 ans au moins soit 16 800 TWh. Pour faire la même chose avec l’éolien, il faut au moins 3 fois plus de GW installés, soit 189 GW. Si on compte environ 300 m3 de fondation par MW installé (soit 700 tonnes, il faut au total 132 millions de tonnes de béton pour une production d’une durée garantie de 20 ans. Il faut espérer qu’au bout de 20 ans on puisse faire un “repowering” en utilisant le même socle, sinon, il faut remettre quelques millions de tonnes de béton. Malgré cela, selon l’ACV de la VESTAS V82, l’énergie grise est “remboursée” en 7,2 mois et au final on a 6,59 g de CO2/kWh. Je ne suis donc pas inquiet pour le nucléaire, dès que le réacteur aura commencé à produire massivement avec un facteur de charge de plus de 80 %, pour le béton cela devrait être une affaire de mois et de quelques grammes, pas plus.   

lion

Je trouve ce débat surprenant. Lorsqu’un barrage est construit ou une centrale thermique ou nucléaire ou éolienne, la production de béton se fait pendant la construction et non après. Il faut donc comptabiliser la production de CO2 à ce moment là et d’ailleurs, c’est ce qui est fait car la cimenterie et les granulats déclarent leur production de l’année. Répartir cette production de CO2 au kWh produit par la suite non seulement n’a aucun sens mais revient à le compter 2 fois. Ensuite l’éolienne ne produit plus de CO2 et la centrale nucléaire n’en produit pas non plus. En revanche, pour cette dernière la production du CO2 de la fabrication du combustible et son retraitement peut être rapporté au kWh mais là aussi ne le comptons pas 2 fois et sachons que la fabrication du combustible utilise essentiellement de l’électricité nucléaire donc non émettrice. Arrêtons un débat surréaliste de 0, 20, 40, 60 g de CO2 par kWh. C’est de toute façon très faible et les économies d’émissions ne sont pas là.

Dan1

Bien d’accord avec vous lion, mais je ne crois pas que le CO2 du nucléaire soit vraiment un débat, c’est plutôt un combat. En effet, le but de toutes ces études est de priver le nucléaire de l’un de ses avantages les plus évidents en ce moment. Bien évidemment, ce débat-combat est en grande partie vide de sens pour la France qui ne construit pas de centrale et place quelques réacteurs en plus. L’essentiel de l’énergie grise a déjà été dépensée et probablement pas comptabilisée parce que dans les années 70 et 80, on ne faisait pas beaucoup d’ACV et qu’on ne mesurait pas beaucoup les rejets. S’agissant de la comptabilité, c’est sûr que le CO2 de la fabrication du ciment sera comptabilisée dans l’usine qui le produit (voir à ce sujet la base de données de l’IREP INERIS au lien suivant :     ) Cela n’empêche pas de le faire apparaître dans l’ACV du nucléaire ou on examine une filière. Cependant, il faut aussi adapter l’ACV au contexte français et notamment à sa filière d’enrichissement du combustible qui tourne au nucléaire aussi avec Tricastin. L’étude Storm Smith ne donne pas un résultat applicable à la France, elle définie une méthode. Pour le cas français, il serait bien que l’on ait un résultat clair. De toute façon, pour le climat, ce qui s’est passé dans les années 70 et 80 n’a qu’un intérêt historique, ce qu’il faut c’est émettre beaucoup moins à partir de maintenant. Et là pour la production d’électricité, ce n’est pas en France que l’on va trouver la solution, alors pour le CO2 regardons aillleurs.

Dan1

60 % de nucléaire dans la production électrique en 2030 en France sans augmenter les émission de CO2 de la production électrique, chiche, mais il faut voir comment. Prenons le bilan 2008 de RTE en production nette. Sur 549,1 TWh, 418,3 TWh l’ont été à partir du nucléaire, soit 76,2 %. Pour atteindre 60 %, il y a de multiples voies, je vous en proposent : On réduit la production nucléaire à 329,5 TWh, en maintenant la production toatle à son niveau actuel. Il faut donc trouver 219,6 TWh d’autre chose. On maintient la production nucléaire à son niveau actuel et on augmente la production totale d’électricité à 697 TWh. Il faut trouver 278,7 TWh d’autre chose. Bien sûr on peut aussi jouer Négawatt à fond, mais si on se loupe, on devient hyper dépendant du gaz. Ceci n’a qu’un seul but, montrer qu’il faut se méfier des raisonnements en relatif qui cache la valeur absolue et inversement. c’est ainsi que dans le monde, les EnR sont en fortes progression en capacité installée (MW ou GW) et en progression en absolu, mais elles ont tendance à régresser en relatif face à l’explosion de la consommation globale. Un cas très parlant est l’Inde et l’hydroélectricité : L’inde passe de plus 40 % en dans les années 70 à moins de 20 % aujourd’hui. Le nucléaire est aussi en réduction relative. Et qu’est-ce qui augmente énormément en absolu et en relatif depuis 30 ans ? Le charbon ! Conclusion : il est possible que nous réussissions à ramener le nucléaire à 60 % du mix français… reste à savoir comment !  

Dan1

Pour BMD : Si vous avez le temps de le faire ou si vous avez déjà analysé les fondements des contenus en CO2 du nucléaire de l’étude de Jan Willem Storm van Leeuwen (dite STORM-SMITH), il serait intéressant que vous donniez votre avis sur l’une des hypothèses retenues dans la partie F (disponible au lien ci-dessous). A la page 31, on trouve l’approche N° 1 qui prend pour hypothèse de calcul de l’étude Inpout/Output, la valeur d’un réacteur nucléaire neuf de 1000 MW en 2000 (voir page 9). Or cette valeur est 6,5 dollards par We soit 6,5 milliards de dollars pour un réacteur de 1 GW. Si on extrapole cela à un EPR de 1,6 GW, il coûterait 10,4 milliards de dollars ou 8 milliards d’Euros à parité 1,3. En 2008 avec 2 % d’augmentation par an (+ 19,5 %, il coûterait 9,5 milliards ! Finalement à 3 ou 5 millliards c’est donné. Voilà avec quelles hypothèses on trouve des contenus en CO2 énormes. Si on divise par 3, on commence à s’approcher de la vérité… même s’il faut moduler en fonction du pays.

Briard

L’énergie future pour tout les déplacements et controles qui se feront dans l’avenir avec les véhicules électriques, sera issue de l’électricité produite par l’énergie Nucléaire et EnR .De même , la majorité  des gigantesques quantités de matière à traiter pour faire des milliards de photopiles et des centaines de milliers d’éoliennes à travers le monde sera majoritairement issue de l’énergie Nucléaire et en partie des EnR . Les véhicules du futur seront électriques (batteries et pac à l’hydrogene) .L’électricité sera issue du Nucléaire et des EnR , et permettra de produire l’hydrogene des “PAC” et le rechargement des batteries performantes du futur (genre Li-FE-PO4)et probablement mieux encore .Et les anciennes centrales nucléaires seront remplacées par des nouvelles centrales plus performantes encore et plus rentables qui dans l’hypothèse la moins favorables contriburaient à financer le démantellement des anciennes si dans l’absurde les provisions des précédentes s’étaient avérées insuffisantes  mais ça ne sera probablement pas le cas car c’est l’hypothèse malveillante des antinucléaires . Enfin les productions des bétons et aciers et autres matières dans le futur se feront quand on abandonnera les énergies fossiles , avec l’énergie Nucléaire et en partie les EnR . Le Nucléaire avec les réacteurs VHTR (réacteurs à trés hautes températures) de quatrième génération produira la chaleur direct nécéssaire pour faire des ciments et bétons et produire et traiter les métaux dont nous auront besoins dans le futur . Ce n’est pas du tout de l’utopie , c’est le futur énergétique ,technologique et industriel de notre réalité avenir, même si ça horrifie et horrifira encore tous les antinucléaires .L’avenir sera Nucléaire-EnR !!!!!

Dan1

Quelle que soit la méthode utilisée pour calculer le CO2, ça n’explique pas pourquoi on prend comme donnée d’entrée des prix manifestement farfelus, sachant que tout est en proportion. Jusqu’à preuve du contraire un  réacteur nucléaire ne vaut pas 9 milliards d’Euros en 2009. Pour que l’étude Storm-Smith soit crédible dans ses résultats, il faudrait qu’elle soit passée au crible point par point avec des données fiables. 

renewable

Si le seul point d’achoppement sur cette étude est le cout de l’EPR, diviser par deux ce cout pour obtenir les 5milliards d’un EPR. D’autre part je ne vois pas bien le lien entre cout et emissions de CO2. Mias vous et bmd vous focalisez sur cette étude qui n’est qu’une parmi la centaine retenue, et si elle a tendance à vous agaçer parcequ’elle relève la moyenne des émissions de CO2 de toutes ces études, il n’en reste pas moins qu’elle ne joue que sur sa fraction parmi toutes ces études. J’imagine aisément qu’elle sur estime les emissions de CO2, mais c’est tout de même largement au-dessus de l’estimation fantaisiste de l’étude du CEA qui, à simple titre d’exemple, sous estimait largement le tonnage de béton pour un réacteur…et donc le C02 lié. Bref, sinon pour changer de débat, une opinion sur le lancement du nucléaire civil en Iran? Rassurés par les autorités coraniques de contrôle du risque nucléaire?

Dan1

Si vous ne voyez pas le lien entre coût et CO2 avec la méthode input-output, c’est que vous n’avez pas lu l’étude Storm-Smith. Ceci dit, ce n’est pas lui qui a inventé la méthode qui est avant tout économique.  Quand je dis qu’il faut au moins diviser par trois, je suis gentil, car il y a un autre paramètre à prendre en compte pour adapter cette étude à la France, c’est le lien énergie-PIB qui bien évidemment n’est pas le même en France et aux Etats-Unis. Pour l’année 2000, on peut estimer que pour chaque dollar de PIB produit, la France dépensait 1,45 fois moins d’énergie. Dans ces conditions, les valeurs d’émission pour un EPR seraient à diviser au moins par 4,3. L’étude du CEA est nullement fantaisiste, même si elle en répond pas à toute les questions et qu’elle est tournée vers l’avenir.   

Briard

Les nouvelles générations surtout celles des années 2030-2040 -2050 et les suivantes se seront largement désintoxiquées de l’idéologie antinucléaire . L’avenir sera vraiment  Nucléaire -ENR .

Guth henri

Les plus grosses réserves mondiales terrestres futures d’ URANIUM, sont : Le CANADA et plus encore l’AUSTRALIE . Ce sont des pays tout à fait recommandables auxquels AREVA s’adresse déjà pour le Canada et pourra s’adresser plus tard pour l’Australie .Le Niger,c’est provisoire .

renewable

Surement, c’est pourquoi AREVA c’est acharné pour obtenir son nouveau contrat d’exclusivité…L’avantage du Niger c’est qu’on peut retourner des zones immenses et tout concasser sans être embêtés par les zones de protection et les écolos que l’on peut trouver au Canada et en Australie…Et la remise en état des sites, leur surveillance peuvent être pris à la rigolade au Niger mais plus difficillement en Australie et au Canada!

renewable

Je reviens juste sur deux élements. Le premier, la construction représente moins de 30% des émissions de CO2 du nucléaire en moyenne suivant les études. Le 2ème, Nous sommes effectivement plus près des 5milliards d’euros l’EPR que des 9milliards, il faut donc, et vous le soulignez avec justesse, prendre ces études avec des pincettes. Il n’empêche, même en divisant par deux pour le coût, et en divisant une deuxième fois par deux pour la durée de vie des réacteurs (même si cette 2ème division est fausse car 30années d’exploitations ne se font pas sans émissions de CO2) on reste à plus de 70g de CO2/kwh…Il faut bien admettre que produire de l’électricité avec du nucléaire n’est pas neutre sur le plan environnemental, sans même parler des déchets et de l’aspect sécurité. Au final, on se rend compte que dans la plupart des cas produire avec de l’éolien, puisque c’est de cela qu’il s’agit, permet de rejetter moins de CO2 que produire avec du nucléaire.

Ostenga

En regardant l’émission sur France2 du lundi 23 février 2009 à 22 h 10:” Un oeil sur la planète” consacrée entièrement à l’Australie ; j’ai pu voir des endroits immenses où des compagnies minières en tous genres de minerais ont pu impunément considérer  qu’on peut retourner des zones immenses et tout concasser sans être embêté par les zones de protection et les écolos que l’on peut trouver en Australie démocratique en principe car au vu des résultats observables à l’oeil nu , les écolos devaient être sacrément en vacances et ne sont probablement pas revenus de vacances vu que beaucoup de ces trous gigantesques (à ciel ouvert donc) continuent d’être creusés sans discontinuité et ne sont pas prêt d’être arrêter par ces fameux écolos de l’Australie démocratique et non corrompue … Alors le Niger à coté de ça , il n’a que les trous d’ Areva qui sont très loin d’avoir la taille de tous les trous géants de l’Australie démocratique et sont même moins nombreux que tous les trous géant (qui continuent à être creusés)en l’Australie démocratique …

Ostenga

Et la remise en état des sites Australiens du siècle dernier en Australie démocratique est attendue toujours indéfiniment pour ceux des trous béants et géants qui ont été abandonnés aprés extraction des dernières parcelles de minerais en tous genre !!!!!

Ostenga

Areva n’aura donc pas beaucoup de souci à se faire avec les brillants écolos australiens de la très démocratique Australie . Sur ce plan là , l’Australie démocratique n’a vraiment rien à envier au Niger .L’Australie est juste plus loin que le Niger par bateau .C’est pour ça qu’ Areva commence par le Niger ,puis ira aprés en Australie démocratique et ses brillants écolos mignons tous plein .

Ostenga

Et pour le Canada (ou Areva achète déjà de l’uranium) ; vu ce que peuvent faire les grandes compagnies pétrolières en Alberta et ce que font d’autres compagnies minières au Canada , Areva n’a pas beaucoup de souci à se faire .

Dan1

Pour renewable : Dites moi où exactement vous prenez pour référence 297 g de CO2 par kWh dans l’étude Storm-Smith, afin qu’en final cela fasse 69 g/kWh en divisant pas 4,3. 

Dan1

Pour Ostenga : On peut très légitimement s’interroger sur la disproportion permanente qui existe entre les réactions vis à vis du nucléaire (essentiellement occidental, car les russes ne semblent pas avoir de problèmes) et celles vis à vis des autres filières. Il n’y a aucune commune mesure entre les trous du nucléaire et ceux du charbon par exemple. J’ai déjà indiqué que la seule centrale polonaise de Belchatow (4 MW et 30 TWh est alimentée par un grand trou de 10 km par 3 km creusée jusqu’à plus de 200 mètres de profondeur pour au moins 6 km3 d’excavation. Mais cela n’intéresse visiblement personne et on préfère gloser sur les mines du Niger en plein désert et d’Australie (dont certaines ne donnent pas que de l’uranium d’ailleurs). Pour ceux que les mines géantes passionnent, aller plutôt voir en Allemagne du côté de Garzweiler et du côté de Boxberg, vous y verrez des mines de plus de 10 kms de long (c’est moins profond, mais plus long que Chucicamata au Chili pourtant célèbre).

Ostenga

Mais vous avez parfaitement raison, monsieur Dan1, et c’est bien dans ce sens que doivent être comprises mes interventions . Si vous avez un doute , relisez les plus attentivement  et relisez aussi celle de monsieur Guth Henri ,à propos des pays peu recommandables lequel (Guth Henri) répondait semble t’il à mr Renewable .Tout ceci va dans votre sens .J’espère que vous l’avez compris ainsi .

Ostenga

Pour information : La mine de Chuquicamata, au Chili, est la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde et elle n’est pas du tout fermée ni en voie d’être rebouchée. Actuellement, l’exploitation de la mine est assurée par Codelco, entreprise détenue à 100% par l’État chilien.

Dan1

Pour Ostenga : Je n’avais pas de doute, mais j’ai pu en créer.  En effet, vous êtes intervenu dans le même sens que moi. Je pense que certains amusent la galerie avec les mines d’uranium, ça évite de parler du reste, par exemple des 230 millions de tonnes de charbon importées en 2007 par l’Union Européenne. Et 230 millions de tonnes par an, ça doit bien faire des trous quelque part (Colombie ? Indonésie ? Australie ?) avec des moyens d’extraction qui produisent du CO2 et alimenté à l’électricité produite par des centrales charbon (par exemple en Australie.      

Ostenga

Pour  Dan1 : Et que dire des énormes mines de fer à ciel ouvert en Mauretanie , d’où des trains de plusieurs kilomètres de long,amènent vers les ports maurétaniens pour l’exportation des quantités colossales de minerais de fer .Cela laisse des trous autrement plus géants que tous ce que pourra faire Areva au Niger. En plus Arcelor-Mittal projette d’ouvrir encore des mines de fer en Mauritanie .A coté de ça ,Areva c’est de la plaisanterie .Ajoutons que la Mauretanie est une république islamique (voilà pour la démocratie) .C’est sûr qu’on entendra pas les “Areva-phobes” sur ces mines là et leurs conséquences écologiques ni sur les ententes politico-économiques avec les dirigeants peu démocratiques de cette république islamique .

Dalibey

La vraie communauté scientifique, celle qui est sérieuse et rationnelle,n’a jamais eu la position dogmatique stupide d’opposer les énergies renouvellables à l’énergie nucléaire .Contrairement à ce qu’essaye de faire croire la désinformation des trés dogmatiques ONG antinucléaires qui submergent les médias de leur propagande au moindre incident de “niveau 0” ou de “niveau 1” d’une centrale Française .

Gallion

C’est quand même incroyable, tous ces antinucléaires,qui décident que tous ceux qui refusent de rejoindre leurs croyances idéologiques quasi-religieuses sont les “pires sourds qui ne veulent rien entendre”,ou bien les “pires aveugles qui ne veulent rien voir”. Ils se croient tellement supérieurs à tous les autres et munis d’une vérité si absolue, qu’ils en viennent à se croire autoriser à distribuer des brevets d’audition et de vue . Alors qu’ils ne font que prêcher une foi inculquée par des ong comme Greenpeace, le réseau “sortir du nucléaire” et autres organisations antinucléaires .Ce n’est vraiment pas à eux de dire le “vrai” ou le “faux” .Leur arrogance sans fin est absolument incroyable .

Dan1

Merci à BMD pour ces précisions sur l’étude Storm Smith, cela rejoint ce que je j’avez calculé en comparant le intensité énergétique. Cette étude, je la trouve très intéressante, car elle et suffisamment détaillée pour que l’on puisse faire une étude critique… de l’étude. Je constate que notre ami renewable n’a pas trouvé les 297 g dans l’étude Storm-Smith. Il y a d’autre critiques à formuler, mais chaque chose en son temps. Le problème n’est pas que des supposés pronucléaires soient maître du forum, chacun exprime ce qu’il veut. Le problème, c’est que les antinucléaires n’ont plus le monopole de l’expression et il s’instaure un débat argumenté dont ils ne veulent pas, car alors certains mensonges se trouve trop facilement démontés. Le combat oui, le débat non. Maintenant le nucléaire n’est bien évidemment pas “la solution”, mais une de solutions. L’ennui, c’est que pour certains, c’est déjà beaucoup trop (surtout quand c’est du nucléaire français).