PSA veut 10% de biodiesel dans les carburants diesel

Afin de répondre aux objectifs de la Directive Européenne Energie Renouvelable qui prévoit un taux minimal de 10% en contenu énergétique renouvelable pour le transport en 2020, le groupe PSA Peugeot Citroën et la FNSEA se engagés à collaborer au développement des biocarburants.

Les deux acteurs ont réaffirmés "l’impact positif que ces nouveaux carburants issus de ressources renouvelables peuvent avoir pour la réduction des émissions de CO2 tout en insistant sur la nécessité de prendre en compte des critères de durabilité dans le développement des produits et des filières".

En conséquences, PSA Peugeot Citroën et la FNSEA collaboreront ensemble pour atteindre les objectifs de 10% dans chacune des deux filières, bioéthanol et biodiesel, et garantir la performance de ces carburants.

L’introduction de ces nouveaux carburants à un taux de 10% en contenu énergétique permettra selon eux "d’avoir un impact positif immédiat sur les émissions de CO2 du fait de leur compatibilité avec la grande majorité des véhicules en circulation. Si tous les véhicules Peugeot et Citroën utilisaient ces carburants, une économie de plus de 800 000 tonnes de CO2 par an serait réalisée".

La FNSEA confirme que les ressources agricoles françaises et européennes sont suffisantes au déploiement des biocarburants sans porter atteinte à l’approvisionnement des marchés alimentaires sur le marché intérieur comme à l’export. En outre les industriels sont en mesure d’offrir les capacités suffisantes pour l’atteinte d’un objectif de 10%.

De son côté, PSA Peugeot Citroën réaffirme son engagement pour une "utilisation raisonnée" des biocarburants. Ces nouveaux carburants sont un levier complémentaire au sein de sa stratégie véhicules décarbonés. Le Groupe insiste sur l’importance de pouvoir disposer rapidement de carburants diesel contenant 10% de biodiesel, le B10.

L’impact positif sur les émissions de CO2 serait renforcé compte tenu de la part des véhicules diesels en Europe.

PSA Peugeot Citroën garantit déjà que toutes ses motorisations Diesel sont compatibles avec des carburants contenant jusqu’à 30% de biodiesel. Ceci inclut les nouvelles technologies hybrides en cours de lancement commercial : micro-hybride e-HDi et HYbrid4.

De même, tous les modèles Peugeot et Citroën produits après 2000 peuvent utiliser la nouvelle essence SP95-E10 (essence sans plomb 95 contenant jusqu’à 10% d’éthanol). Le groupe travaille activement à améliorer la compatibilité de ses moteurs à des teneurs en bioéthanol plus élevées (E15, jusqu’à 15% d’éthanol).

"Les agriculteurs sont fiers de s’engager dans le développement d’une énergie verte, qui au-delà de ses atouts environnementaux, crée des emplois, permet de dynamiser le tissu rural et contribue à notre indépendance énergétique" a indiqué Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA.

Pour sa part Philippe Varin, Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën a déclaré que "les moteurs thermiques représenteront toujours 85% du marché en 2020. Les biocarburants, associés aux technologies innovantes que nous développons, doivent contribuer à l’atteinte d’un objectif ambitieux d’avoir des émissions de CO2 inférieures au seuil de 95 g/km envisagé en Europe à cet horizon."

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marcob12

Beaucoup de salades. On a l’exemple des USA où la création d’une vaste filière “agrocarburants” a constitué un lobby puissant dont  les intérêts ne peuvent être mis à mal même si les analyses complètes du cycle montrent un retour sur investissement énergétique misérable (insoutenable pour parler contemporain). On a de multiples façons de faire dégringoler les émissions du secteur des transports , le biodiesel est à mettre en fin de liste. Que nos agriculteurs fabriquent des ressources énergétiques, soit ! Pas pour les gaspiller dans des moteurs au rendement minable.

Boubou18

Quand à monsieur Lemétayer, bien sûr qu’il est content de voir cette filière se développer, puisqu’il en sera le premier bénéficiaire, comme l’a toujours été la FNSEA……………

Pierrotb001

Merci de ne pas reprendre les dépêches telles quelles et de parler “d’agrocarburant” et non de “biocarburant.”

michel123

il est certainement plus efficace que le bioéthanol Les différentes améliorations ont permis d’obtenir un bilan énergétique convenable. Cela dit au taux de 10% , l’huile végétale pure est utilisable dans les moteurs sans aucune modification avec un bilan énergétique qui est bien meilleur. N’oublions pas que les carburants classiques sont d’abord extraits des profondeurs grace à des forages forts chers en coûts directs et en coûts de recherche et d’investissement avec de grandes dépenses d’énergie à tous les stades (Prospection , matériel de forage , dématellement des derricks) , transportés vers les rafineries puis à nouveau transportés sur des milliers de KM , subissent des rafinages et des transformations trés énergivores . Bof : Même si le bilan n’est pas extraordinaire , cela fait travailler nos agriculteurs français et produire(localement ) un peu de richesse sur le sol national où l’on ne produit plus rien et avons pris l’habitude d’importer à grands frais quasiment tous les carburants de l’autre bout du monde.

Francois 3

Certains endroits arides en France,où seul peu pousser le Jatropha pourraient aussi,être cultivés avec ce fameux jatropha et augmenter ainsi,significativement encore,la production de bio-diesel(ou agro-diesel),sans toucher à l’alimentaire.Pensons z’y.

michel123

cette plante supporte effectivement de pousser sur des sols pauvres mais demande par contre de grandes quantités d’eau pour produire avec un randement correct(1000 litres d’eau pour 1 litre d’huile ), elle est donc parfaite pour des sols pauvres en pays tropical .

Lagole

L’herbe à éléphant(miscanthus)pourrait aussi,être cultivée,dans les nombreux endroits de France où elle ne ferait pas concurence à l’alimentaire.Il y a de quoi faire.

gypse

Calcul amusant : – rendement au m² des panneaux photovoltaïques (en tenant compte de toutes les pertes) : 10 % du rayonnement solaire, pour disposer d’une énergie immédiatement disponible. – rendement de la photosynthèse : moins de 1%, sans tenir compte des intrants (engrais, carburants pour labourer, carburants pour transporter jusqu’au point de raffinage, énergie du raffinage, carburant pour distribuer l’agrocarburant dans les stations-service…puis rendement effectivement ridicule des moteurs thermiques-entre 30 et 42 %) Rien n’empêchera un agriculteur de produire des agrocarburants, rien. En revanche, alors que 2% de la SAU permettraient de produire autant de kWh que l’ensemble de nos centrales nucléaires réunies, tout est fait pour bloquer le développement du PV au sol…sauf peut-être pour EDF. Cherchez l’erreur.

Guadal

Dans les terres à bananes gravement contaminées par la “Chlordécone” et donc impropre à la production alimentaire,on pourrait à la place des bananes,cultiver soit du jatropha,soit du miscanthus.Et cela,tout le temps nécéssaire pour que soit décontaminé,ce sol de la Guadeloupe,de la dangereuse Chlordécone.Cela produirait du biocarburant(ou agrocarburant).Puis,au bout d’un certain temps,une fois le sol suffisament décontaminé de sa dangereuse Chlordécone;les Guadeloupéens pourraient reprendre la culture alimentaire comme les bananes ou autres choses alimentaires(à eux de voir).

Samivel51

Votre analyse est intéressante, mais ne tient pas compte de l’impact environnemental déplorable des produits phyto (engrais, pesticides) utilisés pour produire ces agrocarburants, plus l’érosion des sols. (A quand les agro-carburants certifiés “agriculture biologique”?) Sans compter l’impact sur les prix alimentaires. Concernant le Jatropha, il pousse où Sahel avec 400 mm de pluie par an concentrée sur trois mois. Presque le climat des plateaux de l’arrière pays provencal, par exemple. Ca pourrait donc marcher. Par la plante risque de souffrir du froid en hiver.  

alternotre

Sans forcer, “sorti de boîte” c’est déjà le double de rendement que ce que peut faire n’importe quelle plante terrestre.

Guydegif(91)

Voilà un excellent terrain pour tester et qualifier les micro-algues vu leur excellent contenu en lipides…. Certains sites expérimentaux pourraient plus rapidement passer à la phase industrielle si on booste l’utlisation et les débouchés! s’il y a une vrai volonté de mettre un turbo….aux recherches. Pas que Recherche, aussi Trouver ! YA+KA ! A+ Salutations Guydegif(91)

michel123

le jatropha pousse effectivement partout mais son rendement n’est bon que dans les zones humides , ce qui imposerait une irrigation gourmande en eau. Et supposons de grandes étendues de jatropha , je parie qu’une bestiole (insectes , champignon ) trouvera là une niche alimentaire qui necessitera l’usage sinon d’engrais en tous cas de pesticides Les microalgues ça marche mais le prix de revient est 8 à 10 fois celui du biodiesel en grande partie à cause des problèmes d’extraction .

moise44

@Michel123 Pouvez vous citer vos sources sur l’améliorartion des rendements concernant les agro-carburants ?A mon avis les intrants non bio dégradables ne sont pas pris en compte ! De plus, l’érosion des sols n’est pas négligeable et sachant que le sol forestier (donc pas ou peu agricole) ne fabrique 01 a 0.2 mm d’humus/an ! Et oui vous avez raison de parler des schistes bitumineux de l’alberta en disant ne pas en parler. Le Bilan énergétique est éffectivement pharamineux. Cela dit, après le pic pétrolier, ils dévriendront sans doute rentable même si aucuns changements de prcocédés d’extraction n’interviendra d’ici là… J’avais entendu parler d’une centrale nucléaire géré par total pour le raffinage grace a la chaleur d’un réacteur. Je ne sais pas ce qu’est devenu cette afaire qui ressemble fortement aux usines a gaz de liquéfaction du charbon; aussi bien pour le danger que pour la pollution. @Gypse C’est justement parce que la photosynyhèse a un rendement limité que ce trype de carburants ne peut être utilisé.Il ne faut pas oublier non plus que les énergies fossilles ainsi que les terres arables sont des sous produits indirect de la photosynthèse(la ou il y a des terres composé de +/- d’humus, il y avait des arbres !). Pour l’infrastucture pétrolière, les pétroliers eux mêmes nous rapportent qu’il consomment 0.1L pour produire 1L de carburant automobile. Soit 10%. Et francehment je ne vois pas cette industrie nous raconter des sornettes a ce sujet car elle a plutôt intérêt éconoimiquement a ce que ce chiffre soit le plus possible. @Guadal Mais au fait quel est la durée de dégradation de ce fameux chlordécone ? La guerre de la banane existe aussi et fait toujours rage entre les USA, l’amérique latine et les antilles. Ce n’est pas aussi simple l’économie. @Alternotre Et le phytoplancton c’est facile a récolter ? Ou le cultivez vous ? Et combien sera consommé par le zooplancton ? Car c’est tout de même sa nourriture de base… Ces animaux ne sont pas des parasites et ne doivent surtout pas être détruits. Le phyroplancton/zooplancton permet a l’océan de stocker beacoup de CO2 via toute la masse/matière vivante qui en découle en une grande chaine alimentaire, dont nous faison d’ailleurs partie !Donc non je ne crois pas que cette idée soit une solution. D’ailleurs des scientifiques ont déja fait des études a ce sujet : Pour conclure je crois que vriament, il ne faut limiter ce carburant qu’au agriculteurs eux mêmes qui deviendront autosuffsants au moins sur les carburants

Cid

TJRS AUSSI NATIONALISTE L AVENIR DE LA PLANETE EST EN JEUX ET IL VIENT NOUS PARLER DE LAGRICULTURE FRANCAISE PARLER AGRO OU DE BIOCARBURANT EST UN LEURRE(POLLUTION DES SOLS EROSIONS DES SOLS CONCURRENCE AVEC L AGROALIMENTAIRE) ON NOUS PARLE AUSSI DES VOITURES ELECTRIQUE CEST AUSSI UN AUTRE LEURRE CONTINUons A POLLUER EN TOUTES IMPUNITES PUISQUE SE SONT CEUX QUI ARRIVERRONT APRES QUI EN PAIERONT LES CONSEQUENCES VOICI LES CHIENS QUI SE MORDENT LA QUEUE ALLEZ BRAVE GENS DORMAIENT MICHEL123 S OCCUPE DE TOUS

Sicetaitsimple

Votre post, et l’article associé, sont interessants car ils mettent effectivement en évidence le potentiel technique très important du solaire, au prix d’une emprise après tout mesurée ( d’autant qu’on ne compte pas le bâti ni les surfaces de toutes façons impropres à toute agriculture). Malheureusement, il y a deux petits problèmes: – le coût et on en a déjà abondamment parlé. Je sais bien que le PV fait des progrès, mais aujourd’hui du PV au sol c’est environ 5 à 6 fois le prix d’un mix de moyens conventionnels..Il y a encore du chemin, d’autant que les principales baisses se font sur les panneaux, mais que le reste (soit +/- 50%) a peu de chances de baisser. Bref, la limite à la baisse est entre 3 et 4 fois le prix actuel du mix conventionnel…Et ne me parlez pas de parité réseau, ça n’a pas de sens pour une ferme au sol. – Les saisons et la rotation de la terre: la nature est mal faite, mais du PV, entre Octobre et Mars, ça ne produit en moyenne pas grand chose. Et en plus ça ne produit rien la nuit , même entre Avril et Septembre…C’est quand même un avantage des céréales, ça se stocke facilement. 2% de la SAU ( soit 400GW environ) permettraient certainement de produire théoriquement autant que les centrales nucléaires, mais malheureusement pas quand on en a le plus besoin, et bien trop le jour en été! Mais vous avez certainement une solution de stockage de masse intersaisonnier efficace et pas chère?

trimtab

Vous dites: …”Les saisons et la rotation de la terre: la nature est mal faite”…. Mais si mal faite que ça ? Comme montre cette ‘carte’: Quand le soleil se couchera ce soir à Londres et Paris, il fera encore ‘plein jour’ sur une partie est de l’espagne et le Portugal et une moitié de l’est de l’Afrique. Quand les pauvres PV de Londres ou Paris ‘se couchent’ pour la nuit, faute de ‘carburant’, ceux de Lisbon ou de Santander ou ‘injecteront’ leur kw dans le ‘réseau’ pendant ou bonne heure ou deux encore ! Et si l’Afrique était ‘solorisé’ il pourrait encore faire chauffer des bouilloires du ‘evening tea’ de Londres déjà plongé dans le noir ! Certes c’est une ‘vielle chanson’ du camarade trimtab, mais le soliare, bien qu’intermitant, est ‘presque absolument prévisible’ (qui n’est beaucoup moins le cas du éolien – bien que ? )et ce n’est non sa production (on peut le faire 24h sur 24hr au niveau de la planète) qui ‘pose problème’, ni son ‘stockage’, mais quelles volontés et moyens sont ‘mobolisées’ pour ça ‘distribution’. Ici on y croit aussi: http://www.geni.org Pourquoi, en effet consacrer tant efforts à trouver ces ‘solutions de stockage’ quand on peut simplement ‘passer le paquet’ plus loin dans le réseau là ou d’autres on besoin de nos kwhs superflus à un moment X ? Et ‘acheter’ les leurs quand la siuation production/offre/demande s’inverse ? Nous avons maintenant les moyens techniques de le faire sur plusieurs milliers de kilometres, qui a un ‘coût’ certain, mais le stockage , il n’est pas gratuit non plus ! C’est un peu ‘utopique’, je reconnais, mais question bête, vu la tempête qui a soufflé cette nuit sur la Manche (ou ailleurs): Est ce que TOUT le jus Eolien produit sur l’ouest de l’Europe cette nuit (un moment en pleine nuit de ‘faible’ démande ‘locale’ ?) a été ‘consommé’ sur place ou faute ‘d’acheteurs’, ou a t’on vendu un peu ‘aux voisins’ ? Pour trouver les bonnes ‘réponses’, il faut surtout, et d’abord se poser des BONNES questions ! trimtab

trimtab

………..et le ‘rab’ pour l’heure de pointe du metro de Paris ? Ou nos grilles pain matinaux Bretonnes ! Pour ne pas faire ‘sauter’ le réseau ? Produit plus à l’ouest (voir bref récent ‘Bretons, voleurs du jus Français !) ou acheter à l’est ? That is the question ? trimtab

trimtab

On est peut être loin du sujet du bref, mais la nature même de ces ‘débats’ fait en sorte que tous est relié, pour ne pas dire ‘interconnecté !’ C’est un brainstorming global! Et juste pour enfoncer le clou, et pour montrer que 10% du ‘biodiesel’ est moins d’un epaisseur de cheveu dans la vaste cagnotte ‘énergie’ ! Une autre carte : A 5 hr UTC ce matin, presques TOUS le grands deserts du monde baignaient en plein soleil, pendant qu’en Europe et les Ameriques s’habillaient encore de leurs ‘lumières de nuit’: Du solaire (PV ou Thermal) Chinois, Russe, Indien, Africain pour l’heure de pointe du metro de Paris ? CQFD ? trimtab

gypse

@Sicetaitsimple Je suis tout à fait d’accord avec Trimtab, il s’agit d’abord d’avoir une volonté de passer aux ENR, avant d’insister sur les insuffisances du solaire. La mise en place de réseau centralisés laisse aujourd’hui un héritage qui bénéficie aux mêmes réseaux centralisés, mais qui peuvent parfois être présentés par les partisans du nucléaire et des fossiles comme des handicaps des ENR. Ainsi des coûts de distribution, qui ne sont jamais intégrés aux coûts de production. Sur la baisse des prix du solaire, il y a de toute évidence encore beaucoup à gagner tant sur les composants (nous n’en sommes qu’au début), que sur les techniques de pose. Il va de soi qu’en toiture, les tarifs de pose, compte tenu des exigences de sécurité, risque de toucher leur limite plus vite, mais sur la pose au sol, l’industrialisation des process peut encore faire descendre très nettement les coûts d’installation (par exemple, en utilisant des panneaux de très grande taille, nécessitant très peu d’intervention humaine, comme lors de la pose de grandes plaques de béton à l’occasion de la construction d’immeubles) ? Pour les saisons, Trimtab a donné des éléments de réponse tout à fait judicieux. Je rajouterais qu’en inclinant les panneaux à 60° plein sud, on perd 7% de production sur l’année, mais on lisse mieux la production. En décembre, on obtient 62% de la production de juillet. Quid du chauffage dans ce cas ? La réponse passe par des panneaux solaires thermiques fortement inclinés, qui peuvent chauffer tant l’eau chaude que fournir du chauffage. Si on rajoute un puits canadien, le problème devient bien plus facile à traiter, et le stockage intersaisonnier devient moins problématique. Reste toujours l’essentiel : oser !

Dan1

Je demande à voir une étude sérieuse sur les performances (taux de couverture) d’un chauffage solaire à capteurs thermiques (inclinés à 60°). A 60° ou 30°, en décembre (quand le soleil ne monte pas au-delà de 20 à 25° sur l’horizon et chauffe 6 heures sur 24 heures par jour), il n’y a pas énormément de kWh à récupérer, alors que c’est là qu’on en a le plus besoin. Je ne vois pas avec quelle installation on peut obtenir en décembre 62% de la production de juillet ? Sauf à brider le système en juillet. Pour moi, en passant d’une inclinaison de 30° à 60 ° on passe d’un facteur 5 à un facteur 4 entre juillet et décembre en terme d’énergie mensuelle produite. On peut augmenter le taux de couverture en diminuant le besoin en kWh (donc en isolant), mais alors la priorité n’est pas d’installer un système solaire mais d’isoler ! Plus le besoin en chauffage diminue et plus l’intérêt d’un système solaire combiné diminue. Il faut donc porter l’effort essentiel sur la diminution des besoins (constructions neuves basse consommation et isolation de l’ancien). Le paradoxe est qu’arrivé là on risque d’encourager le chauffage électrique !

gypse

@Dan1 Attention : le chiffre de 62% correspond à une installation PV. En solaire thermique, sur les mêmes caractéristiques d’orientation et d’inclinaison, on obtient un ratio janvier/juillet de 60,3%. Après, le tout serait de dimensionner convenablement l’installation pour couvrir les besoins hivernaux. Il est clair qu’aujourd’hui, l’optimum financier reste actuellement, comme pour le photovoltaïque, fixé sur une base annuelle, non sur une base hivernale… Pour l’étude sérieuse, je vous renvoie au site de Tecsol : Pour le reste, je vous suis tout à fait sur la nécessité d’isoler !

alternotre

– Ramené à un baril de brut, l’huile végétale pure “d’algues” revient entre 110 et 120 USD le baril. – Ce savoir faire a été validé dans les années 80 par le NREL aux USA. – En france, le projet SHAMASH s’attache à poursuivre ces recherches bon an mal an avec  un financement très fragile : Ce projet, de toute évidence, dérange. – La nourriture principale du phytoplancton est principalement basée sur des nitrates + soleil… Ainsi, lisiers des élevages, boues de stations d’épuration sont les meilleurs candidats pour faire croitre ces algues. La meilleur économie d’énergie, c’est l’énergie que l’on utilise pas. Cependant, le but n’étant pas non plus d’en revenir à l’âge de pierre, il faut trouver pour l’immédiat, des sources d’énergies les moins nuisibles possibles. Cette stratégie n’a évidemment de sens que si une telle évolution s’accompagne d’une politique de développement urbain et économique congruente avec un tel objectif. Cher me dites vous ? A combien évaluez vous les dégâts liés à l’utilisation intensive du pétrole ? Et si cette chèreté s’accompagne de création d’emplois, d’une meilleure re distribution des richesses produites par le commerce de l’énergie ? Les micro-algues, ce n’est ni plus ni moins qu’une manière de stocker l’énergie solaire sous une forme chimique. En l’attente de batteries super efficaces, de la fusion nucléaire et de piles à combustibles abordables, cette solution à le mérite de réponde à la plupart des difficultés récurrentes chez lez bio carburants à dire : – Quantités produites par hectare mis en exploitation. – Non concurrence avec les plantes alimentaires. – Pollution nulle, voir bilan écologique positif.

Dan1

A gypse : Je ne comprends toujours pas à quoi correspondent ces 60 %, sinon à un pic de puissance disponible au meilleur moment de la journée. Cela ne veut absolument pas dire qu’au mois de décembre on pourra en moyenne récupérer 60 % de l’énergie disponible en juillet. Quand on parle en énergie, on dit qu’en décembre on récupére entre 20 et 25 % de l’énergie récupérable en juillet (facteur 4 à 5). Alors que pour le chauffage le besoin est exactement inverse. Sinon ce serait trop simple et tout le monde aurait un chauffage solaire thermique. Mais, on ne se chauffe pas en hiver avec un pic fugace de puissance, il faut une grosse quantité d’énergie (des dizaines ou centaines de kWh chaque jour). Donc, je repose ma question : à quoi correspondent précisément ces 60 % ?

gypse

@Dan1 Voici les calculs issus du site Tecsol. On récupère bien en janvier plus de 62 % des apports de juillet avec 66% de l’irradiation.

gypse

@Dan1 Voici les données issues du calculateur Tecsol. On obtient bien en janvier 62% des apports énergétiques de juillet avec 66% de l’irradiation.

Dan1

On peut obtenir de bons résultats pour l’eau chaude sanitaire, taux de couverture de plus de 60 % annuel à des coûts d’investissement raisonnables. Et précisément, sur la page de TECSOL que vous donnez en lien, on ne parle pas de chauffage et pas de SSC (Système Solaire Combiné), mais bien d’ECS. Or, vous parliez d’assurer le chauffage et pas simplement l’ECS : “Quid du chauffage dans ce cas ? La réponse passe par des panneaux solaires thermiques fortement inclinés, qui peuvent chauffer tant l’eau chaude que fournir du chauffage.” Vous aurez beau incliner vos panneaux solaires thermiques (plans ou à tube), vous n’obtiendrez pas grand chose de mieux car le problème est le déphasage de 6 mois entre la production et le besoin. Et ça, ce n’est pas facile à résoudre avec le stockage.

Sicetaitsimple

Je n’ai pas de problemes avec les décalages horaires de production et les échanges correspondants, mais trèe honnêtement, on est dans l’epaisseur du trait….Les echanges liés aux décalages des pics de consommation n’arrivant pas à la même heure existent depuis que les interconnexions existent, qu’il y ait des renouvelables ou pas.De ce point de vue, la solaire est plutôt facile à gérer , car relativement prévisible. De l’est vers l’ouest, a priori tout va dans le bon sens, mais vers qui une production solaire située disons à Roscoff exporte-t-elle? Enfin, je suis plus que sceptique sur les initiatives comme Desertec…C’est très sympathique, mais je n’ai pas encore compris comment ça pouvait marcher..( du point de vue financier). L’espagne et l’italie, par qui tout cela devrait transiter, auront d’ici là complètement bourré leurs capacité de production solaire…

Sicetaitsimple

Bon, vous ne répondez pas, ou plutôt vous vous échappez par une pirouette en disant ” il s’agit d’abord d’avoir une volonté de passer aux ENR, avant d’insister sur les insuffisances du solaire.” Pas du tout d’accord… La volonté a des limites…Votre calcul “amusant” qui permetrait de remplacer la production nucléaire par du solaire PV reviendrait à installer 400GW ( + ou-) de solaire qui produirant environ 400TWh/an…Super.. Mais bon, les 400GW en question produiraient au pic (vers 13h) en été entre 200 et 300 GW, au moment ou la consommation francaise est d’environ 50GW… Il ne s’agit pas “d’avoir une volonté”, il s’agit de faire des choses raisonnables…Raconter des balivernes n’est certainement pas la meilleure façon de promouvoir une croissance raisonnée mais soutenable des renouvelables…

Sicetaitsimple

pour préciser, je ne comprends pa pourquoi les pays européens iraient investir dans les pays d’Afrique du Nord en financant les centrales et les interconnexions, alors que ces pays vont réclamer ce qui est normal une partie de la production, alors que l’Espagne, la Grèce et l’Italie ont un potentiel solaire presque équivalent, avec des coûts d’interconnexion moindres, des emplois locaux à la clé, et un risque pays nul…

trimtab

Pour ‘exportation décalage horaire du solaire’ vous dites: “De l’est vers l’ouest, a priori tout va dans le bon sens” Mais non ! Le solaire ‘s’exporte’ dans le sens Ouest à l’est. Quand il fait encore ‘jour’ à Roscoff, (moment de demande encore faible!) même à Paris, on allume presque déja pour la nuit (demande plus forte !), sans parler de Berlin ou Moscou. Quand il fait encore jour en Californie, il fait nuit à New York ! Concernant votre ‘rétiscence’ concernant Desertec et Transgreen est compréhensible. Mais ce type de ‘projet’ est le fruit d’une vaste ‘coopération’ qui ratisse très large (gouvernements, entreprises etc), et à ce titre ne donne t il pas un certaine espoir que les ‘uns’ et les ‘autres’ ont compris que ‘c’est ensemble’ ou pas du tout, qu’on réglera des defis énergétiques ainsi que le developpement socio-economique (et ‘stabilité !)des pays encore ‘en voie de développement’? Aussi le pays concernés vont bien sur bénéficier en premier au kwh produits, et seulement après les autres de leur ‘rab’. Leur ‘éléctrification’ apportera un ‘bien être’ et donc un peu de ‘stabilisation’ socio-politique et la vente de leur kwhs surplus, des ‘resources’ supplementaires. Tous le monde y trouvera son compte ! Win Win ! trimtab

Sicetaitsimple

A l’échelle de l’europe, le ‘sens” naturel des échanges n’a plus vraiment d’importance, compte tenu des productions aléatoires comme l’éolien…. On est vraiment dans l’épaisseur du trait…Mais on est quand même dans le sens Est-Ouest…La nuit arrive plus tôt à l’Est, et la nuit est une période de plus faible consommation. Concernant les projets come Desertec, je ne vois simplement pas le déclencheur…Les politiques peuvent impulser des choses, mais les financiers reprennent rapidement le dessus…Encore une fois, je ne vois pas pourquoi les pays européens, notamment ceux du Sud, iraient investir au Magrheb alors que la même solution est possible chez eux, sans tous les coûts liés aux infrastructures de transport et au risque pays.Même les allemands ( pourtant à l’origine de Desrtec)prévoient dans leur plan de developpement du renouvelable plus de 50000MW de PV en 2020…Autant dire qu’ils ont déjà enterré Desertec.. Bref, le solaire ( PV ou CSP) sera un jour compétitif notamment dans les pays d’afrique du nord, mais je pense que d’ici là (disons vers 2020) les pays européens seront très largement équipés en solaire PV et que ce concept d’importation massive de solaire n’aura plus de sens… Pour autant, le solaire sera peut-être une bonne solution pour ces pays, et ils participeront normalement à des échanges sur une base “commerciale”.

Dan1

Pour pamina : Vous savez bien qu’il (ils) ne b)vous donneront jamais d’éléments factuels chiffrés et vérifiables car alors il (ils) donne prise à la critique constructive et on arriverait à des raisonnements équilibrés. Or c’est justement ce qu’il faut éviter à tout prix. Après, certaines interventions tiennent plus du “troll” que de la conviction profonde ou de la propagande… à voir. Sinon sortir du nucléaire pour entrer dans quoi ? Voilà une réponse courageuse et plausible : Voir aussi cet article :

Du collectif

Le succès du gazole synthétique en Californie 1600 km sans émission de CO2 d’origine fossile. Arnold Schwarzenegger, gouverneur de Californie, était à Sacramento pour accueillir 2 Audi A3 TDI, la voiture verte de l’année en Californie, qui venaient d’accomplir un voyage de 1000 miles (~1609 km) sans avoir consommé une seule goutte de pétrole. Ces voitures ont roulé au Rendiesel, un carburant synthétique inventé et fabriqué par Rentech, à partir de biomasse de récupération. La technologie Rentech est un développement du procédé Fischer-Tropsch. Il s’agit donc d’une gazéification de la biomasse avec une technique d’optimisation, et de nettoyage particulièrement sophistiquée. Les voitures Audi A3 Sportback étaient strictement de série, et Bosch, qui fabrique les systèmes d’injection des diesels TDI, a validé l’usage du Rendiesel pour ses autos. L’avantage est que toutes les mauvaises émissions sont en baisse. Moins de CO2, moins d’oxydes d’azote, moins d’hydrocarbures imbrulés, moins de particules (même si la différence est académique avec les FAP), le Rendiesel ne semble avoir que des avantages ! Une voiture a consommé 5,9 l/100 km, l’autre 5,5 l/100 km, c’est la moyenne sur les 1600 km, mais on ignore à quelle vitesse. Une usine de production de Rendiesel est en cours de construction en Californie, idem dans le Colorado. L’usine de Californie produira aussi de l’électricité, et dans les 2 états, les usines seront intégralement alimentés par des déchets. Principalement de l’agriculture, et aussi de l’industrie du bois. Biocarb . (D’après un article de moteur-nature).