La société française CIEL ET TERRE annonce avoir déposé la semaine dernière le permis de construire de son premier grand projet de centrale solaire flottante, basé à Piolenc (84) sur un lac de carrière en fin d’exploitation.
C’est le premier projet de centrale photovoltaïque sur l’eau d’Europe. Un projet éco-responsable, à énergie positive et économiquement viable pour la ville de Piolenc, propriétaire du plan d’eau.
Equipée de 40 000 modules photovoltaïques cristallins implantés sur une structure flottante (radeau), conçue et mise en place par Ciel et Terre, la centrale disposera d’une puissance de 12 000 kWc sur une surface de 21 hectares. Soit, une capacité de production d’électricité de 16 000 MWh par an, l’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de près de 5 700 foyers en France (environ 2900 kWh par an et par foyer de 4 personnes), soit plus de 2 fois la consommation d’électricité de la ville de Piolenc.
Le coût des investissements est estimé à 35 millions d’euros.
Avec ce projet, la ville de Piolenc a souhaité donner un sens encore à ses valeurs environnementales, en réhabilitant un site industriel en fin d’exploitation sur une partie de la carrière de granulats.
Une nouvelle manière de concevoir de l’électricité à partir de l’énergie solaire.
Dans le cadre de la nouvelle réglementation de la filière photovoltaïque, Ciel et Terre innove en créant des centrales solaires lacustres (bassins industriels, bassins d’irrigation, anciens lacs de carrières…), basées sur des technologies brevetées ; l’ensemble de la structure flottante est démontable, recyclable et de fabrication française.
La construction située au centre du plan d’eau n’a d’impact ni sur les berges, ni sur la biodiversité, la faune et la flore du plan d’eau. Cette nouvelle manière de concevoir l’électricité est techniquement performante et économiquement rentable. Le Projet est labellisé par le pôle de compétitivité CapEnergies.
Enfin, Ciel et Terre ne compte pas s’arrêter là et envisage de déposer 4 autres permis de construire de projets solaire sur l’eau d’ici fin 2011 (35 MWc) et noue déjà des partenariats à l’étranger.
Après les ‘toitures orphelines du soleil’, que j’ai pu evoquer à plusieurs reprises, qui se font adopter en masse par du solaire PV, trouvant ainsi ‘une seconde vie utile’, voilà des plans d’eau ‘orphelins’ qui prennent le même chemin ! Et pour des sceptiques et ‘chipoteurs-négatifs’ parmi nous qui vont toute suite dire qu’on va désequilibrer l’écosystème en occultant la pénetration de la lumière du soleil dans l’eau, on pourrait même utiliser un toute petite parti de l’énergie produite pour ‘réoxygéné’ de l’eau (qui a parfois serieusement besoin !) et améliorer même la qualité de l’eau ! Two for the price of one ! Synergie ! trimtab
…..et si la disposition des environs s’y prète, on pourrait pomper un peu d’eau dans les ‘mini STEPs’ locaux et ‘récupérer’ un peu de ‘jus’ la nuit en mini turbines, quand le soleil se couche la nuit pour son repos quotidien bien mérité ! On se moque si souvent du soleil pour ses ‘grèves’ énergétiques nocturnes à répetition, qu’il faut bien le défendre avec un peu de ‘brainstorming trimtabien’ et de ‘thinking outside the box’ ! Three for the price of one ? trimtab
et si ton bassin est une reserve d’eau pour irriguer tes champs alors avec un couvert de panneaux tu évites l’évalopartion de tes stocks en été…. Mais le 5eme effet c’est surtout que ton plan d’eau ne te nourrit pas alors que ton radeau, lui, il peut faire vivre une exploitation agricole sans se soucier de la crise du pétrole, de la PAC et des vendeurs de semences breveté. Un injure « verte » à la modialisation…