Une levure qui gonfle le rendement de l’éthanol

C’est en étudiant les mécanismes de mort cellulaire provoquée par une souche de levure transformée par un gène humain que l’équipe du laboratoire IBGC (Institut de Biochimie et Génétique Cellulaires) de l’Université Bordeaux 2 / CNRS a pu observer des conséquences étonnantes : la levure, cultivée en condition d’anaérobie, présente une résistance accrue à l’éthanol.

Selon les chercheurs, cette souche de levure permettrait :

  • d’améliorer le processus général de production de bioéthanol (doublement du rendement : les levures manipulées meurent environ 2 fois moins que les levures parentales)
  • de diminuer les coûts industriels en permettant une production en continue de
    fortes concentrations d’éthanol.

Grâce à Aquitaine Valo, dispositif de Valorisation de la recherche de l’Université de Bordeaux en partenariat avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, le laboratoire cherche à mettre en place une collaboration avec des industriels afin de mieux caractériser l’action du mutant présentant une résistance au stress éthylique.

Une telle obtention déboucherait sur la protection d’une souche de levure transformée et sur le dépôt d’un brevet, et de ce fait, sur une amélioration certaine du processus général de production de bioéthanol.

         

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