Transition énergétique: décroissance ou puissant moteur de croissance ?

Bruno Lechevin, Président de l’ADEME est revenu hier dans Les Echos sur l’évaluation macro-économique des scénarios énergétiques proposés par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie.

Le débat sur la transition énergétique est un débat global sur l’avenir de notre société face aux enjeux énergétiques et climatiques. Il engage notre avenir économique et nos emplois. Cette transition conduirait-elle à une perte de compétitivité de nos entreprises et à la décroissance ou, au contraire, est-elle un puissant moteur de croissance et de création d’emploi ?

« Le scénario proposé par l’Ademe dans le cadre du débat permet, aux horizons 2030 et 2050, une diminution de notre empreinte environnementale et de notre consommation d’énergie sans qu’il s’agisse d’un scénario de décroissance économique ou de désindustrialisation, ni d’un renoncement à la qualité de vie souhaitée par les Français.

Cet exercice non exclusif montre qu’il existe des voies possibles vers une division par quatre de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050.

Outre le transport, pour lequel il s’agit d’améliorer les performances énergétiques des véhicules et d’offrir de nouvelles perspectives à nos modes de déplacement, l’essentiel des réductions de consommation d’énergie de ce scénario porte sur le bâtiment. La proposition de l’Ademe s’appuie sur un vaste programme de rénovation qui mobilise l’ensemble des métiers de la construction et des matériaux ; les marchés induits vont créer de nombreux emplois non délocalisables tout en réduisant la facture de nos importations en énergies fossiles. De 2006 à 2011, le marché de l’isolation est ainsi passé de 7,5 à 10,2 milliards d’euros, une augmentation d’activité qui représente un besoin en main-d’oeuvre supplémentaire de 22.000 équivalents temps plein.

Selon le scénario proposé, l’industrie française, dont la production globale augmente, accroît son efficacité énergétique permettant une baisse de sa consommation d’énergie et renforçant ainsi sa compétitivité. Les gains en efficacité réalisables d’ici à 2030 sont estimés par l’Ademe à 20 %, les trois quarts par des solutions techniques déjà largement éprouvées qui restent à généraliser. Cette trajectoire permet aux entreprises françaises d’anticiper l’évolution des coûts de l’énergie sur les marchés internationaux et d’investir efficacement. Elle préserve également le revenu disponible des ménages, une fois les travaux et la facture énergétique payés, et contribue à enrayer l’évolution à la hausse de la précarité énergétique.

L’évaluation de l’impact macroéconomique à moyen et long terme de ce scénario énergétique par l’OFCE montre que les options retenues sont bénéfiques pour l’économie et l’emploi. La croissance du PIB est légèrement supérieure à celui d’un scénario de référence tendanciel (de 1,8 point de PIB supplémentaire en 2030, à environ 3 points en 2050) et permet d’envisager près de 317.000 créations d’emplois d’ici à 2030, 800.000 d’ici à 2050.

Cette vision industrielle des marchés de demain, intérieurs comme extérieurs, est très largement partagée à travers le monde et la plupart des pays misent sur leur croissance. En Corée du Sud, les exportations de technologies vertes devraient dépasser celles du Japon dès 2015, alors que ce dernier est le leader mondial de l’innovation sur ce secteur. La Chine a retenu sept orientations stratégiques industrielles dans son dernier plan, dont l’efficacité énergétique ou encore les véhicules propres.

A ce jour, en France, près de 1 milliard d’euros de soutien public a été engagé par l’Ademe dans le cadre du programme investissements d’avenir en faveur d’une centaine de projets industriels dans les domaines des énergies renouvelables, des réseaux électriques intelligents (REI), des véhicules et du recyclage, soit plus de 3 milliards d’investissement. L’analyse des perspectives de marché des partenaires industriels permet d’envisager un impact de plus de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020.

Une consommation énergétique réduite de 18 % en 2030 et de près de 50 % en 2050 permet d’appréhender plus sereinement le débat sur le mix énergétique et la place des énergies renouvelables par rapport à celle du nucléaire. Les termes du débat ne sont pas ceux d’une transition énergétique qui se ferait au détriment de l’activité industrielle et de l’emploi, mais bien ceux du choix d’une opportunité de croissance. La France est prête. »

Bruno Lechevin

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Teredral

Réduire la consommation d’énergie fossile est à l’évidence une nécessité (prix des produits importés, dérèglement climatique…). En revanche, s’obstiner à produire une électricité – intermittente – à un coût 5 à 10 fois plus élevé que celle – maîtrisable – que l’on sait produire autrement n’est certainement pas un puissant moteur de croissance.

crolles

Bonjour, Le surciut n’est pas de 5 à 10 fois. On s’approche de la parité. D’ores et déjà les tarifs d’achat du PV sont à 16c€/kWh , tarif T4 pour >36kWc. Et de 8c€/kWh pour le T5… Cdlt

Verdarie

Le problème de la voiture électrique c’est évidemment son autonomie ! Tant que nous n’aurons pas résolu le problème du stockage énergétique car dans ce domaine il y a beaucoup de candidats , mais il y aura peu d’élus ? Et pour trouver ” LA” solution qui conviendrait à tous, encore ne faut-il pas faire qu’écouter les groupes de pression qui ne cherche qu’à promouvoir le domaine qu’ils maîtrisent. Pour que la technologie soit acceptée par tous, il faut qu’elle soit : – Peu chère en tout cas moins chère que le pétrole. – Abondante pour ne pas avoir à subir les mêmes inconvénients que le pétrole (hausses constantes liées aux politiques de tout poils -besoins financiers ou pouvoir de rétorsion.) – Accessible et disponible partout dans le monde – Ne pas être source de pollution supplémentaire – Ne pas présenter de risque supérieur aux risques encouru par le pétrole ou l’atome (ce serait un comble !) – Etre facilement distribuée et stockée. – Bref , avoir un bilan production, stockage, libération d’énergie, nul en émission de polluant Moi, je dis mieux !………….Notamment des recharges plus rapides et moins chères et surtout sans abonnement ! Mais comprenez qu’il s’agit d’un projet industriel ! Que je ne peux pas développer sans appuis des pouvoirs publics ! Appuis que je cherche depuis des années sans succès ? Vous n’avez pas d’entreprise, nous ne pouvons pas vous aider !… Voilà la seule réponse qu’ils me donnent ?…. Ils ne me disent pas que ce que je leurs propose n’est pas intéressant (je pourrais comprendre, j’ai 63 ans ! ) ou ne pourrait pas fonctionner ! Non ! ils me disent juste de créer une structure et que mon projet pourrait intéresser les écoles d’ingénieurs ?…. Seulement moi,j’ai travaillé pendant des années dans l’administration et je sais pertinemment qu’il ne faut attendre d’eux que l’aide qu’on ait censé pouvoir s’apporter. D’un autre côté j’ai besoin de finances pour protéger le système et produire un prototype qui permettra de dimensionner l’outil en fonction des besoins. Besoins qui intéresse le stockage de l’énergie ( photovoltaïque, éolien et même industrie nucléaire pour lui donner un outil de rapidité dans la réponse aux besoins instantanés ) puisque c’est grâce au stockage que les véhicules peuvent se déplacer !

Pas naif

… nos amis pro-EnR !… Vous confondez: 1) coût de production et prix de vente: le prix de gros sur réseaux THT internationaux a une masse stable vers 0.05€/KWh, donc son coût de production à la sortie des centrales est un peu inférieur, pas de beaucoup. Le coût de rachat que vous citez est de 0.15 – déjà votre parité vole en éclat – et de plus doit traverser les réseau BT puis le MT afin de voguer sur le THT. Ces coûts de conversion transport sont élevés (c’est pourquoi nous payons 0.09€ hors taxes le KWh produit à moins de 0.05€; c’est ça le coût du transport de courant). De plus ce KWh PV fourni au réseau l’empruntera deux fois, une fois pour “monter” en HT et une autre fois pour “descendre” chez l’abonné, soit 2 fois les 0.04€, mettant le coût total à 0.23€ hors taxes: en effet, inutile de nous faire le coup de l’énergie décentralisée et locale, les grandes centrales au milieu désertique de l’Espagne ou Désertec en sont la preuve. 2)- Ils n’ont pas compris l’effet de fourniture erratique avec les conséquences de déstabilisation réseau au delà d’une certaine proportion puissance (20%) limitant leur fourniture à 5-6% du mix électrique. Pourquoi ces supporters-là se crispent sur une source d’avenir aussi marginal? Seul un pays montagneux de grande surface et à faible densité de population pourra encaisser le facteur erratique et stocker dans de grands barrages (gros impact écologique tout de même), comme le Québec. Mais ils n’échapperont pas au quasi-triplement du coût (.023 contre 0.09).

Temb

1/ les grandes centrales en Espagne sont la preuve de quoi? Et Desertec n’existe plus, sortez un peu de votre bulle. Pour les 99% de PV qui ne font pas le double trajet que vous indiquez, leur cout est bien entre 100 et 150€ soit 2 à 3fois plus cher que du nucléaire amorti, du charbon ou du gaz. Mais le même prix que du nouveau nucléaire ou du nouveau gaz. Et quand ce PV est amorti (au bout de 10 à 20ans suivant les TA des pays – contre 35ans pour le nucléaire au UK) il tombe à peine à 10/20€ du MWh soit bien en dessous du nucléaire amorti et même du charbon. Si on prend Du PV sur une durée de vie de 30ans on est à un cout moyen, avec un inflation de 2% annuelle, entre 50 et 75€. La différence n’est pas très grande. 2/ Un jour c’est 7% un autre c’est 5-6%, vous sortez d’ou vos chiffres bidons? Du pifomètre breveté que vous cherchez à vendre sur des forums canadiens depuis 10ans? L’Espagne c’est “un pays montagneux de grande surface et à faible densité de population”? Parce qu’ils sont à 25,5% de leur mix. L’Allemagne c’est “un pays montagneux de grande surface et à faible densité de population”? Parc qu’ils sont à 13% de leur mix. Le Danemark “un pays montagneux de grande surface et à faible densité de population”? Parce qu’ils sont à 30% de leur mix. La France “un pays montagneux de grande surface et à faible densité de population”? Parce que nos objectifs Grenelle validés par RTE et ERDF c’est 10% de ces ENR dans notre mix. L’Irlande avec ces 20% “c’est aussi un pays montagneux de grande surface et à faible densité de population”? Et le Portugal? L’Italie et ses 12%? etc…

crolles

Je veux bien admettre qu’on est peut etre pas tout à fait à la parité, mais on est tout de meme mieux -beaucoup mieux – qu’un coefficient 5 à 10. Au moins admettez le. Pour l’intermittence, nous connaissons le problème. (vous etes peut etre le seul à “penser” ?). De meme pour la limite à 20%. Avez vous remarqué la contribution actuelle du PV dans le mix électrique ? On pourrait le multiplier par10 avant d’envisager un problème. Cdlt

Nicias

Si l’Ademe a dans les cartons un scénario qui produise plus de croissance en augmentant les coûts et en forçant les entreprises à faire des économies (aka gaspiller ailleurs que dans l’énergie), il ne faut pas hésiter à en faire plus, voir postuler pour le prix Nobel d’économie. les marchés induits vont créer de nombreux emplois non délocalisables tout en réduisant la facture de nos importations en énergies fossiles Faut aller plus loin, lorsque l’on aura 100% d’emploi non délocalisables, cela voudra dire que l’on exportera plus rien. Bah oui, à force de subventionner la pose de fenêtre, de panneau pv, le jardinage, la restauration, les emplois de bonne – j’en oublie surement !- il ne faut pas s’étonner que l’on découvre un problème de compétitivité. Quand nos exportations seront nulle, on aura réglé le problème, on importera plus d’énergie fossiles !

Pas naif

Comme tous les amoureux des EnR vous amalgamez les productions d’EnR régulables (que j’approuve: hydraulique, biomasse) dont le total est majoritaire avec la production erratique PV + éolien: les vrais chiffres EnR folâtres rien que pour la France sont 11TWh éolien + 3TWh PV qui font 14TWh sur les 540 dont le pays a besoin soit un minable 2.6% devant le 10%… Bravo pour citer le Danemark, le pire exemple qui démolit les EnR folâtres: Oui, ils fabriquent l’équivalent de 29% de leur électricité en éolien. Mais peuvent ils l’utiliser à fond ? Hélas pour eux non: 7 des 29% sont effectivement utilisés dans leur consommation immédiate, 15 des 29 sont exportés d’office vers Norvège et Suède qui peuvent les utiliser en substitution de leurs barrages car la puissance éolienne danoise (3GW) est petite pour leurs réseaux. Et il faut voir à quel prix sacrifié… Et le reste? 29%-7-15=7% des 29 sont utilisés… pour contribuer à chauffer les chaudières de centrales au charbon obligées d’être prêtes à tout moment pour passer de 40% à 100% de leur puissance en cas de chute de vent…! Economiquement, c’est l’Allemagne qui tient le pompon: les opérateurs sont obligés d’achetr l’EnR erratique disponible et ce pour 21G€ en 2011 pour ne pouvoir la revendre qu’au prix marché soit 3G€… Quoi va payer la perte? Les abonnés, tôt ou tard de toutes façons. De plus leur réseau est au bord de l’effondrement et ils sont obligés de router sans vergogne keur excès nordique via Pologne et Tchéquie pour alimenter la région de Munich, là où est le coeur de leur consommation. Idem via Hollande, Belgique et même France. Ils vendent à perte assez souvent et même payent le client étranger pour qu’il prenne cette énergie !!! Conséquence visible mais cachée des média: les centrales CCG portées au nues par les écolo-éoliens, ne sont plus rentables vu le nombre élevé de départ-arrêts journaliers, réduisant leur fourniture annuelle et torpillant leur rentabilitél déjà 8 d’entre-elles sont fermées et ça n’arrête pas. Alors où va le gros éolien prétendu fournir 50% de l’électricité allemande vers 2020 ou 30? Vers un mix éolien+PV+lignite dont 80% de la fourniture sera à base de CO²? Bravo pour optimisation énergétique, sur-production de CO² de centrales marchant au ralenti, etc… Avouez qu’il y a là de grandes réserves de matières à rire pour les 20 prochaines années..!

climax1891

1. Une baisse directe de la facture de gaz naturel et de pétrole car on achête moins de gaz et de pétrole. 2. Une baisse des prix du gaz et du pétrole qui permet de réduire la facture du gaz et du pétrole que l’on continue d’achêter. Une baisse de la consommation du gaz et du pétrole aurait un double effect sur la facture énergétique. 3. Une forte réduction des revenus revenus de l’OPEP, qui a gagné 1000 milliards de dollars en 2012. Bien entendu, il ne faut pas profiter d’une baisse des prix du gaz ou du pétrole pour relancer la consommation comme cela s’est passé à la fin des années 80. Car, rapidement,

Homer

Quand allons nous arrêter de subventionner les éoliennes et le PV simplement pour faire plaisir à un groupuscule écologiste qui représente une part infime de la population alors que nous savons que pour que cette technologie est un avenir il faut avant tout développer des moyens de stockage. Il suffi d’analyser notre consommation. En 2012 la France à consommé 489.5TWh d’électricité. Les éoliennes et le PV sont des énergies intermittentes, personne ne peut le nier. Si nous voulons pouvoir nous garantir un approvisionnement en électricité tout au long de l’année il nous faut alors posséder des moyens de stockage pour tenir une longue période sans vent avec un très faible ensoleillement. Prendre pour cela une période de 20 jours sans production venant de l’éolien et du PV ne semble donc pas aberrant. Il nous faudrait alors une réserve de 26.8TWh soit 9.6*10^16 Joules. A l’heure actuelle le seul moyen que nous ayons pour stocker une grande quantité d’électricité sont les barrages. L’énergie est alors stockée sous forme d’énergie potentielle de pesanteur. Si on considère que nos barrages auront en moyenne un dénivelé de 100m il nous faut alors stocker 9.6*10^13 kg d’eau soit 9.6*10^10 m^3 d’eau. Il nous faudrait trouver une surface d’alors environ 10^3 km^2 à pouvoir inonder pour construire nos barrages (donc en altitude). Quand on voit que les mêmes écologistes critiquent les grand barrages (notamment en chine) car ils dénaturent le paysage je vous demande alors, que fait-on ? Et ne me parlez pas des économies d’énergie car vous savez qu’elles ne pourront pas être suffisante surtout que le but était de sa réduire nos émission de CO2, le jour où nous passerons à la voiture électrique la consommation de cette dernière risque de très fortement monter en flèche. Quand de telles évidences vous sont montrées en face, comment pouvez vous continuez de foncez tête baissé dans ces technologie. Vous voulez arrêter le nucléaire et passer à l’éolien. Mais il faudrait peut être pour cela que la technologie soit opérationnelle avants de détruire se qui marche

Glups21

Lu sur un panneau publicitaire à affichage lumineux récemment posé au bord d’une route : “ce panneau lumineux permet une économie d’énergie par rapport à un panneau d’affichage papier”. Peut-être, mais par rapport à pas de panneau publicitaire du tout ???

Temb

Parfois je me demande si vous n’êtes pas un peu limité, à l’image de l’image que vous vous faites des ENR 🙂 10% en France c’est avec l’atteinte des objectifs Grenelle. Vous n’avez comme d’habitude rien compris. les chifrfes que je vous ai donnés sont ceux du PV+éolien. Je n’ai pas compté les autres ENR (sinon en Espagne par exemple on arrive à 48%). Allez-y racontez nous vos salades pour expliquer le 25,5% solaire+éolien espagnol, et même 27% si on ajoute le solaire thermodynamique (intermittent été/hiver). Votre réponse sur le Danemark est complètement absurde et montre votre totale méconnaissance du sujet doublé d’un mépris complet pour tout ce qui n’est pas nucléaire. Vos chiffres ne reposent sur rien d’autre que votre vision caricaturale et fausse d’un sujet que vous ne comprennez pas. perte de temps que de discuter avec vous, mauvaise foi + mensonges

Temb

Pourquoi ne pas prendre 8 000 jours sans vent ni soleil tant que vous y êtes? et un mix à 30 000% éolien plus PV? Ah oui il faudrait 200TW d’éolien 4000TW de solaire et 6millions de km² de Step en haut du mont blanc, plus un soleil 2 fois plus puissant et des tonnes de smarties pour rendre les gens heureux. Du grand n’importe quoi. En forme les obscurantistes aujourd’hui 🙂

Homer

chelya : Vous nous dites que le système aux Danemark fonctionne sans importation ni exportation et sans stockage électrique. Mais vous ne nous détaillez pas la part de chaque type de production d’électricité. De plus comme je vous l’est explique l’éolienne n’est pas satisfaisante, ce n’est pas parce que on utilise seulement un peu d’un système mauvais que il deviendra bon. De plus vous nous parlez de biomasse mais dans le contexte actuel où l’on souhaite réduire les rejet de CO2 cela ne me semble pas une bonne chose. Temb : C’est marrant la façon avec la quelle vous rejetez mes hypothèse sans rien proposer en retour. Pour ma par je les tiens d’une étude mener en Angleterre car je ne suis pas parvenu à trouver les statistique pour la France ( ). Maintenant bien-sur si vous les possédez rien ne vous empêche de me les communiquer au lieu d’essayer de rien faire avancer. Après prenez seulement 10jours si vous le voulez, ça fera toujours 500 Km^2 à trouver ….

Homer

J’aimerai également rajouter quelques chiffres sur les éolienne. Sachant que elle produise 2W/m^2 (oui peut importante leur taille, plus il faut les espacer). Que notre parc nucléaire à une capacité de63,1 GW. Il nous faut donc 31 550 km^2 d’éolienne. Étant donné qu’il vau mieux les placer à l’endroit où le vent est le plus régulier un choix judicieux semble être les cotes. En France nous possédons 3 400 km cotes. Il faudrait donc disposer nos éoliennes sur une bande de près de plus de 9km de largueur sur toute nos cotes pour remplacer notre parc nucléaire. Certain vont dire que notre parc nucléaire est surdimensionné et que c’est la faut au lobby nucléaire si on consomme trop. Je rapelerai alors que la population va augmenter et que l’objectif est de supprimer le pétrole pour les transport ce qui malgré l’amélioration de l’isolation augmentera la consommation d’électricité. De plus si vous ne vous chauffer pas à l’électrique (je parle également des pompe à chaleur qui me semble être la meilleur option), vous utilisez quoi comme source primaire ?

Reivilo

Bidonnants ces petits calculs ! Ill faut absolument transmettre votre réflexion à l’ADEME qui n’avait sûrement pas cette information. Blague à part, revoyez un peu vos calculs, pensez notamment que la puissance produite au m² n’est absolument pas un indicateur pertinent pour l’éolien. Il existe déjà des éoliennes de 7,5 MW onshore qu’on peut implanter à raison de 6/km². Refaite votre petit compte et vous trouverez une certaine différence. Tout ça n’ayant d’ailleurs aucun sens car il est aberrant d’envisager la production d’électricité ou de tout autre bien vital à partir d’une seule source. Transposons votre raisonnement à l’alimentation en prenant par exemple la culture du haricot vert, à raison de 1 kilo produit au mètre linéaire et de 400 kcal par kilo de haricot, il apparaît qu’il faudrait plusieurs centaines de milliards de kilomètres linéaire de haricots pour nourrir 70 millions de français à 3 000 kcal/jour (et je ne compte pas le beurre ni l’ail pour agrémenter tout ça). Devons nous en conclure que la culture du haricot est une totale abérration en terme de nutrition ?

Homer

Vous n’avez semble-t-il pas lu le lien que j’ai transmis. Vous me parlez de puissance crête ce qui n’a rien à voir avec ce qui est effectivement produite. Les éolienne en mer peuvent monter jusqu’à 3W/m^2. Je vous redonne le lien pour que cela ne vous fatigue pas trop allez directement à la page 311 où tout est détaillé . Ensuite vous semblez ne rien avoir compris lorsque vous me parler de mètre linéaire de haricot. Moi je vous ai parler d’une bande de 9km de large sur les 3 400 km de cote ce qui nous fait bien une surface. Si vous voulez je pourrai vous détailler comment on calcul une surface mais j’espère ne pas avoir à le faire.

Sicetaitsimple

ça ne plaisante plus sur la solidité des arguments! PS: Euh, Chelya, pour poursuivre une conversation en cours,je pense que si vous “coupez les interconnexions” au Danemark , ça va pas le faire à certains moments (sauf à faire du curtailment éolien sévère)

Dan1

Un article récent pour une mise en bouche à l’attention de ceux qui souhaitent parler d’économie et d’EnR :

Sicetaitsimple

On en revient toujours à la même chose: mieux vaut un peu et plus si affinités d’éolien et de PV partout dans le monde que des concentrations dans certains pays au prix d’une inefficacité économique avérée. J’ai quand même l’impression que globalement ça va dans le bon sens, notamment pour le PV dont le marché ( les acheteurs, pas les vendeurs!) se mondialise ( en mettant à part la “bulle” japonaise qui est une situation très particulière).

Pas naif

… de l’échec danois !Avec des modes de pensée ultra-sélectifs rejetant les réalités gênantes, il n’y a pas d’évolution possible. Alors à l’attention des personnes factuelles: * On ne sait pas stocker l’énergie électrique sous forme chimique de façon adaptée à nos besoins de 20 jours consécutifs: il faudrait des centaines de kilos de batteries haute performance par habitant. Ce problème n’a pas de solution chimique même théorique. * L’Académie des sciences a simulé le cumul à 100% sans pertes de la production européenne PV + éolien de toute l’Europe, ça traîne sur le web et ce sont des gens autrement sincères et scientifiques que les pro-EnR produisant davantage de mépris pour les autres que d’arguments quantifiés. Et alors? Un réseau idéal d’interconnexion européen sans pertes montre une très faible atténuation des la variabilité de ces EnR. Donc le super réseau ne résoudra rien. Donc on retombe dans les 7% comme limite de la part EnR folâtre dans le bilan annuel. Comment fournir les 93% restant qui eux devront toujours être dispo? On choisit en fonction de ses disponibilités économiques, géographiques voire idéologiques pour certains. Les choix même du “plus vertueux” sont clairs: priorité à l’économique saupoudré d’un discours Vert électoraliste. Dans 20 ans si l’Allemagne persiste, elle aura 8% d’EnR erratriques, 60 à 80% de charbon-lignite et le solde en CCG fortement subventionnées pour les maintenir en vie et garantir la puissance manquante. Mais je leur fait confiance, le bon sens allemand reprendra vite le dessus une fois leurs charlots évincés du pouvoir, Merkel étant connue pour retourner sa veste au bon moment.

De passage

en France. Casser ce que le monde nous envie pour le plaisir de quelques attardés politiques est la Régression. Cet exemple de faillite technico-économique servira au moins d’exemple à ne pas suivre pour bien d’autres pays. Un autre pays voisin fait de même et veut aller (sur le papier) beaucoup plus loin; sa chute sera d’autant plus imminente et spectaculaire, mettant à mort le rêve d’une énergie fossile tous azimuths. Un autre bon contre-exemple. Enfin, qui dans le monde achètera nos technologies EnR donnant une énergie très coûteuse alors que tout le monde est en compétition économique et leurs produits battront toujours les notres ? C’est notre suicide collectif économique qui se prépare.

Sicetaitsimple

Tout dépend si ce sont des haricots nains ou des haricots à rame… J’ai l’impression que c’est un peu le problème des chiffres d’Homer et de ses références.

Nicias

Dans les baisses, vous avez oublié de parler de la baisse du niveau de vie ! C’est vrai que ce n’est pas un avantage. Je partage votre remarque sur le financement de l’exportation du Wahhabisme qui me parait être une des seule bonne raison de se priver de pétrole … avec la baisse de la pollution bien sur que vous avez aussi oublié^^

Sicetaitsimple

Voilà qui est argumenté…”Non ils n’auront aucun problème si vous coupez les interconnexions”. En 2012 le Danemark c’est: 29000GWh produits (au Danemark) 34250GWh consommés (au Danemark) soit un solde d’imports d’environ 5200GWh. Des exports (total) de 15,9 GWh et des imports (total) de 10,7GWh. Je veux bien que vous affirmiez que si ils coupaient les interconnexions ça ne changerait rien mais vous me permettrez d’en douter!

climax1891

En quoi un immeuble passif (300 € de chauffage par an pour 4 logements donc 1 duplex) fait-il baisser notre niveau de vie? En quoi les trains qui ont transportées 4 000 semi-remorques au mois de mai 2013 entre Perpignan et Luxembourg ont-ils fait baisser notre niveau de vie?

Sicetaitsimple

aura rectifié de lui-même… J’ai inversé les chiffres des imports et des exports… Enfin bref, le “modèle electrique Danois” n’est possible que par les interconnexionx très développées avec ses grands voisins Allemagne, Norvège et Suède

Nabla

Il est maintenant bien connu et largement admis que l’augmentation de la concentration en GES dans l’atmosphère, principalement d’origine anthropique, est la cause du réchauffement climatique ainsi que de ses multiples conséquences telles que la fonte des glaces, la montée des eaux, les canicules et vagues de froid, en général, l’intensification des évènements et catastrophes climatiques ainsi que l’imprédictibilité des changement environnementaux et au sein des écosystèmes. Le CO2 peut être capturé et séquestré dans les champs pétrolifères épuisés ou les aquifères profonds mais cela n’est pas une solution durable car le CCS (carbon capture and storage) n’apporte rien en ce qui concerne nos futures besoins en carburants, hydrocarbures ou produits dérivés, alors que le CCU (carbon capture and use), via la réduction chimique du CO2 et l’hydrogénation peut produire du méthanol & DME, pour ainsi offrir, au contraire, une nouvelle alternative viable à long terme. En effet, le recyclage du CO2 anthropique concentré ou atmosphérique représente une source de carbone renouvelable et inépuisable, pour perpétuer l’utilisation de carburants liquides carbonés de façon environnementalement plus neutre et durable, ce qui suppose aussi à long terme de délaisser le carbone fossile pour celui de la biomasse. Le CO2 et l’eau, matière première de l’hydrolyse dans la production de l’hydrogène, sont disponibles partout sur Terre, il serait possible de réduire la dépendance actuelle des nations aux ressources fossiles, en raréfaction et trop souvent originaires de zones non démocratiques et géopolitiquement instables. Le recyclage du CO2 permettrait de continuer de produire et utiliser des carburants liquides carbonés et synthétiser des hydrocarbures et autres produits dérivés issus de la chimie du carbone. Avec cette approche, il ne serait pas indispensable de changer en profondeur notre façon de consommer, stocker et transporter l’énergie puisque le méthanol est un fluide industriel répandu dont la gestion est possible à travers les techniques afférentes et infrastructures existantes, qui sont efficaces, éprouvées et fiables, dans l’industrie comme dans l’automobile. L’avantage principale du méthanol est, comme le pétrole, son potentiel double en tant qu’intermédiaire de l’industrie chimique et vecteur énergétique. Le marché du méthanol a atteint environ 40 millions de tonnes en 2007, 60 millions en 2012 puisque beaucoup de composés peuvent en être dérivés, tels que les oléfines, (éthylène, propylène, butène), précurseurs des matières plastiques. Le DME (Dimethyl Ester) est synthétisé en coproduit ou à partir du méthanol et peut être utilisé comme substitut au diésel. Enfin, malgré le PCI du méthanol plus faible de moitié de celui de l’essence ou le diésel, la combustion du méthanol est reconnue comme plus propre et légèrement plus efficace. (Utilisation de produits organiques oxygénés comme carburants et combustibles dans les moteurs, J.C Guibet, A. Chauvel, p 547-548.) L’utilisation du méthanol ainsi produit est pertinente dans le cadre d’une utilisation dans les transports afin de substituer les carburants liquides fossiles, tout en autorisant une sensible réduction des émissions de GES et de la consommation d’énergie non-renouvelable. Sauf dans le cas du stockage à long terme (Stockage d’énergie en été pour utilisation en hivers, par exemple) ou pour promouvoir le developpement de sources d’énergies erratiques, comme le PV et l’éolien, il semble qu’il n’est pas optimal de stocker à court terme l’énergie renouvelable en méthanol dans le but de générer de l’électricité sur le réseau lorsque la demande augmente et si des technologies de stockage plus efficaces existent, elles sont à privilégier, comme les barrages hydrauliques ou les batteries.. Aussi, lorsque production et demande s’accordent, c’est-à-dire, periode de vent et soleil et forte consommation, l’électricité renouvelable intermittente devrait être directement injectée sur le réseau sans pertes supplémentaires. Les pertes sont ici imputables à l’hydrolyse (60-80%) pour la production de l’hydrogène et la synthèse du méthanol (80%)..

Nicias

En quoi un immeuble passif (300 € de chauffage par an pour 4 logements donc 1 duplex) fait-il baisser notre niveau de vie? Parce qu’il coûte plus cher à la construction et nous obligent à baisser nos dépenses ailleurs. J’attend de voir une étude coût/bénéfice de ces “économies” (et pas le gars qui raconte que sa maison passive irlandaise est moins cher à la construction que la maison normale allemande comme je l’ai lu la dernière fois). On nous raconte qu’on va faire des économies sans jamais montrer aucun calcul sérieux. En quoi les trains qui ont transportées 4 000 semi-remorques au mois de mai 2013 entre Perpignan et Luxembourg ont-ils fait baisser notre niveau de vie ? Ils ont perturbé le réseau de transport franciliens de passager que j’emprunte, ou alors ils ont entrainé la construction de voies ferrés supplémentaires payée par RFF (aka en partie le contribuable). A priori, il n’y a pas obligation pour un camion d’emprunter le train plutôt que l’autoroute. Comme dirait un ancien trotskiste qui a fait carrière depuis dans un parti de gouvernement: “il est interdit d’interdire” Bon, je ne suis pas contre tout. J’aime bien le train (qui n’est pas du tout comparable aux “économies” qui coûtent la peau des fesses) et vos remarques vont très généralement dans le bon sens en proposant des mesures plus efficiente que les moulins à vent. Il n’y a pas de repas gratuit, ça sert à quoi de faire des économies qui coûtent plus cher que ce qu’elles rapportent ?

Nabla

Quel place pour la réutilisation du carbone dans la transition énergétique ? Il est maintenant bien connu et largement admis que l’augmentation de la concentration en GES dans l’atmosphère, principalement d’origine anthropique, est la cause du réchauffement climatique ainsi que de ses multiples conséquences telles que la fonte des glaces, la montée des eaux, les canicules et vagues de froid, en général, l’intensification des évènements et catastrophes climatiques ainsi que l’imprédictibilité des changement environnementaux et au sein des écosystèmes. Le CO2 peut être capturé et séquestré dans les champs pétrolifères épuisés ou les aquifères profonds mais cela n’est pas une solution durable car le CCS (carbon capture and storage) n’apporte rien en ce qui concerne nos futures besoins en carburants, hydrocarbures ou produits dérivés, alors que le CCU (carbon capture and use), via la réduction chimique du CO2 et l’hydrogénation peut produire du méthanol & DME, pour ainsi offrir, au contraire, une nouvelle alternative viable à long terme. En effet, le recyclage du CO2 anthropique concentré ou atmosphérique représente une source de carbone renouvelable et inépuisable, pour perpétuer l’utilisation de carburants liquides carbonés de façon environnementalement plus neutre et durable, ce qui suppose aussi à long terme de délaisser le carbone fossile pour celui de la biomasse. Le CO2 et l’eau, matière première de l’hydrolyse dans la production de l’hydrogène, sont disponibles partout sur Terre, il serait possible de réduire la dépendance actuelle des nations aux ressources fossiles, en raréfaction et trop souvent originaires de zones non démocratiques et géopolitiquement instables. Le recyclage du CO2 permettrait de continuer de produire et utiliser des carburants liquides carbonés et synthétiser des hydrocarbures et autres produits dérivés issus de la chimie du carbone. Avec cette approche, il ne serait pas indispensable de changer en profondeur notre façon de consommer, stocker et transporter l’énergie puisque le méthanol est un fluide industriel répandu dont la gestion est possible à travers les techniques afférentes et infrastructures existantes, qui sont efficaces, éprouvées et fiables, dans l’industrie comme dans l’automobile. L’avantage principale du méthanol est, comme le pétrole, son potentiel double en tant qu’intermédiaire de l’industrie chimique et vecteur énergétique. Le marché du méthanol a atteint environ 40 millions de tonnes en 2007, 60 millions en 2012 puisque beaucoup de composés peuvent en être dérivés, tels que les oléfines, (éthylène, propylène, butène), précurseurs des matières plastiques. Le DME (Dimethyl Ester) est synthétisé en coproduit ou à partir du méthanol et peut être utilisé comme substitut au diésel. Enfin, malgré le PCI du méthanol plus faible de moitié de celui de l’essence ou le diésel, la combustion du méthanol est reconnue comme plus propre et légèrement plus efficace. (Utilisation de produits organiques oxygénés comme carburants et combustibles dans les moteurs, J.C Guibet, A. Chauvel, p 547-548.) L’utilisation du méthanol ainsi produit est pertinente dans le cadre d’une utilisation dans les transports afin de substituer les carburants liquides fossiles, tout en autorisant une sensible réduction des émissions de GES et de la consommation d’énergie non-renouvelable. Sauf dans le cas du stockage à long terme (Stockage d’énergie en été pour utilisation en hivers, par exemple) ou pour promouvoir le developpement de sources d’énergies erratiques, comme le PV et l’éolien, il semble qu’il n’est pas optimal de stocker à court terme l’énergie renouvelable en méthanol dans le but de générer de l’électricité sur le réseau lorsque la demande augmente et si des technologies de stockage plus efficaces existent, elles sont à privilégier, comme les barrages hydrauliques ou les batteries.. Aussi, lorsque production et demande s’accordent, c’est-à-dire, periode de vent et soleil et forte consommation, l’électricité renouvelable intermittente devrait être directement injectée sur le réseau sans pertes supplémentaires. Les pertes sont ici imputables à l’hydrolyse (60-80%) pour la production de l’hydrogène et la synthèse du méthanol (80%)..

climax1891

Le 2 mai 201, Jean-Marc Jancovici annonçait la récession actuelle. “Depuis 1974, chaque choc pétrolier – qui marque une tension sur la disponibilité de l’énergie – est suivi d’un ralentissement économique mondial, et d’une récession dans un certain nombre de pays industrialisés. Le choc pétrolier actuel signifie donc une récession pour bientôt.” Il est clair la forte hausse des prix de l’essence en mars-avril 2012 a contribué à la défaite de Sarkozy. Pendant ce temps, l’argent du pétrole finance l’explosion démographique au sud de l’Europe. Et dans nos banlieues. + 25 millions d’habitants par an du Sénégal à l’Afghanistan. Pour les islamistes ” Imposer un nombre limité d’enfants à chaque femme est une atteinte à l’islam”.

Sicetaitsimple

Si c’est pour un usage énergétique ( je ne parle pas de molécules spécifiques pour la pétrochimie), pourquoi voulez vous passer par une combinaison avec du CO2 plutôt que de simplement bruler l’H2 issu d’une électrolyse?

Nabla

Eh bien, comme il est écrit, c’est pour une application, en priorité, en tant que vecteur énergétique pour le transport. En effet, la production du H2 est simple, sa distribution un peu moins, quant à son stockage, étant donné la densité énergétique (par unité de volume) faible, c’est assez contraignant, pressions de stockage monstrueuse et énergie de compression significative au regard du PCI de H2, ou liquefaction trop énergivoire). Bien sur, la question d’utiliser H2, dont la combustion ne produit que de la vapeur d’eau et de la chaleur, ne se poserait biensur pas s’il était possible et sans danger de le stocker ans un vehicule…

Sicetaitsimple

Eh bien, vous qui semblez arriver, bienvenue! Nous allons pouvoir au moins être deux à expliquer à certains que stocker de l’hydrogène massivement c’est tout simplement techniquement et économiquement impossible!

Sicetaitsimple

Comme vous me conseillez sur un fil parallèle d’être plus à l’écoute des intervenants d’Enerzine, ça me plairait d’être à l’écoute de votre réaction aux chiffres ci-dessus concernant le Danemark. Si on transpose à la France, le rapport “solde des imports/consommation intérieure” conduirait à des imports d’environ 70 à 80TWh, alors qu’aujourd’hui on est plutôt sur des exports de 60TWh. Un modèle?

Sicetaitsimple

Pour vous mettre dans le bain rapidement concernant l’ambiance, vous avez cette page récente: Il y en a bien d’autres, notamment sur stockage massif d’hydogène.

Lionel_fr

Ce qu’il faut pas entendre quand même. L’hydrogène est déjà stocké à grande échelle, le seul problème pour développer actuellement le stockage est qu’il n’y a aucune utilisation ! Pour les mous du bulbe et les jeunes enfants innocents, le CEA a fait une page rien que pour eux : Pour les adultes, il est important de noter que le stockage hydrogène n’attend que des débouchés pour se développer , c’est déjà le cas dans quelques industries , ça démarre fort dans la logistique , entre 2015 et 2017 viendont les transports individuels . Ce dernier marché est important car il démocratise l’hydrogène qui aura donc des débouchés dans notre vie quotidienne. L’utilisation comme vecteur de chaleur par combustion, la co-utilisation pour le froid (décompression) viendront naturellement avec l’ouverture au B2C (business to customer) Voilà, on est sympa, on met à jour ses fiches et on arrète de raconter des carabistouilles.. Pour ce qui concerne le sujet du topic, il n’y a PAS de pénurie d’électricité dans le monde, la seule optimisation souhaitable concerne la répartition Pour l’eau , c’est à peu près la même chose sauf que la répartition est dans l’espace Une fois que vous aurez assimilé ces fondamentaux , vous aurez des discussions plus intéressantes.

Sicetaitsimple

Mon cher Lionel, j’espère au moins que cet adjectif ne s’adresse qu’à moi, pas à notre nouvel invité Nabla? Vous n’avez visiblement pas vu l’appel à la bienveillance et à l’écoute de Chelya énoncé ce jour pour commencer ce post par “QI zéro”. N’importe… Vous n’avez certainement pas lu votre page du CEA sur le sujet, franchement ça ne suscite pas l’enthousiasme…. Bon alors “l’hydrogène est déjà stocké a grande echelle”? Où ça?

Nabla

Je ne pense pas qu’il soit réaliste d’utiliser le H2 autrement que comme vecteur énergétique intermédiaire pour l’automobile, c’est à dire selon moi que c’est une piste viable de synthétiser des carburants liquides carbonés à partir du H2 (RENOUVELABLE) et de CO2 industriel, et de les servir à la station-service, au pire dilluées dans des carburant liquides carbonés fossiles conventionnels (essence / diesel…). Pour les secteur de la production de l’énergie, les infrastructure existantes prévues pour le gaz naturel peuvent distribuer l’hythane dans des proportions de H2 dillué dans GN de 1/9 voire 1/8, autrement de gros investissement doivent avoir lieu meme si dans le nord de la France, Air liquide distribue deja H2 dans des pipeline prevus pour cela… On peut imaginer que des centrales thermique brulerai ce H2 dilluer dans GN. Pour le stockage massif de H2, le fait de pouvoir le faire ne signifie pas que cela soit environnementalement favorable… le rendement d’un liquefacteur pour les tres grand volumes n’est que de 40% par exemple… Le stockage sous pression est très energivore lui aussi, sans parler des risques de fuite, et du danger du au potentiel d’explosivité de H2 dans l’air des seulement quelques % en volume… C’est pour ces raisons que je pense que H2, aussitot produit, si possible sur place, sans distribution, doit etre transformé. La production par hydrolyse s’y prete bien puisqu’elle est délocalisable, et à partir d’électricité potentiellement renouvelable. Il reste à developper les moyens de capter et concentrer efficacement le CO2, matière première aux carburants synthétiques carbonés, ainsi que les catalyseurs, nécessaires pour optimiser les cinétiques des reactions chimiques d’hydrogenation, et surtout que ceux ci soit durable, ne se detruisent peu, ou alors recyclables et à partir de materiaux dont l’extraction, la synthèse est facile, économique, ecologique, etc… BREF… YAKA !!!

Sicetaitsimple

C’est Nabla qui le dit “BREF YAKA”… Vous remarquerez mon écoute bienveillante sur le sujet…. Alors, cet hydrogène stocké à grande échelle, il est où?

Dan1

Dans le document du CEA cité par Lionel pour les enfants et les adultes MDB, je vois ceci : “De plus, même comprimés à 700 bars, 4,6 litres d’hydrogène sont encore nécessaires pour produire autant d’énergie qu’avec 1 litre d’essence.” Avec mes faibles capacités d’analyse (à cause du syndrome MDB), je me dis quand même que c’est un paramètre important qui handicap l’hydrogène. On a d’ailleurs un peu le même problème avec le stockage d’électricité, mais la faiblesse du stockage est alors en partie contrebalancée par l’excellent rendement du moteur électrique. Décidément, la supériorité pratique des combustibles liquides issus du pétrole fossile va être dure à surmonter.

Sicetaitsimple

Vous aussi, vous trouvez la page du CEA un peu désespérante? Bon, c’est le CEA quand même, ils ne sont pas franchement neutres…. D’autres plus innovants vont certainement changer les lois de la thermodynamique, de Mariotte, etc….et surtout de la résistance des matériaux pour le stockage d’hydrogène à 700bar dans des capacités “hénaurmes”.

Sicetaisimple

J’ai ci-dessus rappelé les chiffres 2012 pour l’électricité au Danemark. Le Danemark est le Danemark, il est juste à la croisée de 3 grands producteurs d’électricité que sont la Norvège, la Suède et l’Allemagne , et il a avec ces pays fait l’investissement dans des interconnexions solides. Très bien pour lui, je ne lui fait aucun reproche, il est au bon endroit et au bon moment. Simplement, le modèle n’est pas généralisable. Si chacun des pays européens à un solde importateur d’environ 15% de sa consommation, il y a un problème, non?

Lionel_fr

4.6 Litres : vous avez un problème d’espace ? Si le stockage n’est qu’un problème de foncier, on a pas trop de souci à se faire… Il reste un souci dans les centres urbains mais certainement pas en ce qui concerne le stockage en volume. Les histoires de matériaux sont complétement à la masse. C’est une connerie inventée par Janco que tout le monde répète bètement.. il faut dire que l’expérience n’est pas à la portée de tout le monde N’importe quel gaz fuite à 700bar , l’hydrogène aussi. La prétendue fuite au travers des matériaux n’est qu’une interprétation pop-culture du phénomène de fragilisation des métaux , faut pas tout mélanger comme ça.. @Nabla : ne pas confondre hydrolyse et electrolyse , c’est pas du tout la même chose. Vous écrivez également une contre-vérité concernant l’énergie nécessaire à la compression H2 : cette énergie est NULLE, pas un watt supplémentaire pour comprimer le gaz qui se comprime de lui même lors de l’electrolyse “sous pression” il faut néammoins injecter de l’eau “sous pression” mais avec un facteur 2800 fois inférieur à la compression du gaz (chiffre approx.. je n’ai pas trouvé de source) Je n’ai pas remarqué que le CEA doute un instant de la distribution d’hydrogène en chaque point du territoire..

Sicetaitsimple

Lionel, tout celà est donc très simple. Mais vous ne répondez pas à la question que vous avez suscitée, je cite:” L’hydrogène est déjà stocké à grande échelle”. Mais où, bon Dieu? Quel volume, quelle pression, c’est insoutenable…..

Sicetaitsimple

si il faut produire de l’hydrogène à 700 bar et que le “facteur” est de 2800, c’est bon, il n’y a même pas besoin de pompe, l’eau est aspirée! Faut quand en même en lire des c……s…

Lionel_fr

Mr Simple, ce qui rend vos conversations stériles , c’est votre manie de ne parler que de votre ego sans le moindre égard pour la connaissance. Ce qui est bizarre dans le stockage de l’énergie , c’est que le cabinet McKinsey l’a classé 7 eme dans les technos de rupture pour 2025 avec un marché annuel de 100 à 600 milliard$ par an contre 10 800 md$ (dix mille huit cent milliards) pour le seul internet mobile… Les lois de l’économie sont cruelles et si vous voulez avoir un bon job dans 12 ans, il vaut mieux apprendre à programmer en Java, objective-C , html5-js-css, que de vous palucher 5 ans d’ingénierie industrielle.. Reste qu’une double compétence est toujours bonne à prendre, surtout que le vrai challenge de l’hydrogène est dans son UTILISATION et non pas dans son stockage. Tout le monde peut facilement comprendre que la fabrication d’énormes structures en résine/fibre ne pose pas plus de problèmes que pour le métal. La prétendue limitation de taille n’éxiste pas. Le CEA avait bien essayé de “vendre” une techno propriétaire fibre de carbone voici 4-5ans mais à mesure que tombent les secrets de polichinelle, on réalise que la bonne vieille fibre de verre qui sert à mettre des rustines sur les carosseries de vieilles bagnoles rouillées est très adaptée. Nul besoin de faire du zèle. Cela dit , à quoi pourrait bien servir un stock de plusieurs tonnes massiques d’H2 ? A rien. Actuellement les centrales à turbines gaz ne sont pas adaptées , on pourrait bien sur , produire de la vapeur , même dans les vieilles centrales charbon, mais cela ne résiste pas à une analyse long terme ou en tous cas , ne justifie pas de gros budgets de réalisation. En revange les electrolyseurs sont loin d’être complètement optimoisés et c’est pourquoi les projets allemands focalisent sur cet organe important pour injecter l’hydrogène dans le réseau gaz. Mais comme vous l’avez compris, les technos hydrogène feront 100 à 600 milliard$ par an , pas de quoi fouetter un chat , même le cloud fera beaucoup plus ! Maintenant quand on lit sur ce forum que c’est IMPOSSIBLE, c’est simplement triste et dommageable pour toutes les personnes qui se connectent ici, rédaction comme contributeurs voire simple lecteurs. C’est juste dommage

Sicetaitsimple

Si j’ai des égards, c’est justement vis-à-vis de la connaissance, notamment de quelques lois de la thermodynamique ou de la mécanique que MacKinsey aura bien du mal à remettre en cause…. Quand on parle d’hydrogène ou de transformation de l’hydrogène en un autre gaz ou comme évoqué ci-dessus en un combustible liquide,on n’est pas dans les technologies de l’information, on est dans des bidons, des tuyaux, des réactions chimiques ou physiques dont malheureusement les bilans énergétiques théoriques sont connus depuis longtemps, le challenge étant de se rapprocher au mieux de ces bilans “idéaux” en réduisant les pertes. Alors vous pouvez toujours nous dire (dans l’ordre et en 3 posts) “L’hydrogène est déjà stocké à grande échelle”, puis “Les histoires de matériaux sont complétement à la masse”,puis “Tout le monde peut facilement comprendre que la fabrication d’énormes structures en résine/fibre ne pose pas plus de problèmes que pour le métal”, puis ” Cela dit , à quoi pourrait bien servir un stock de plusieurs tonnes massiques d’H2 ?”, mais je ne suis pas certain qu’on soit dans la “connaissance”, mais au mieux dans la méthode Coué, au pire dans l’enfumage. Les lois de l’économie sont cruelles dites-vous. Je suis d’accord, et c’est bien pour ça qu’il ne faut pas confondre ce qui a été développé pour la production et le transport d’H2 en tant que molécule absolument nécessaire à un process de fabrication (raffinage par exemple) et l’H2 utilisé dans des application énergétiques. Leurs économies sont totalement différentes.

Sicetaitsimple

Et quand vous dites “Maintenant quand on lit sur ce forum que c’est IMPOSSIBLE” et que ça va faire pleurer tout le monde, essayez au moins de me citer complètement. J’ai dit: “stocker de l’hydrogène massivement c’est tout simplement techniquement et économiquement impossible!” Il y a deux termes importants, c’est le “massivement” et le “économiquement” Techniquement si on a des poches d’une profondeur infinie on peut toujours faire (par exemple en multipliant à l’infini des petits stockages).

Lionel_fr

Encore votre ego vexé Mr Simple. Je ne vous connais pas de grandes compétences technique mais quand vous êtes calme, il vous arrive de faire un peu de synthèse. Vous adorez jouer la vierge effarouchée, grand pourfendeur de vilains mécréans, héros de nos impôts à la manière de Dan dont vous adoptez toutes les positions yeux fermés. Il n’empèche, votre prose est toujours centrée sur votre nombril, vos petits copains, vos têtes. Vous n’avez aucune compétence pour contredire le CEA sur l’hydrogène ni le cabinet McKinsey sur les pespectives 2025 qui place l’hydrogène entre une et six fois le marché des EnR de 2012… Pour ce qui est du coté technique , vous confondez PWM et courant alternatif ce qui est normal pour un profane mais moins pour un mec capable de parler de technologies un peu récente. Pour ce qui est de l’économique , votre position se résume à “la France a raison, l’Allemagne a tort et tous les autres sont des moustiques…” Pourtant l’Allemagne injecte de grandes quantités d’hydrogène dans son réseau , elle n’a simplement pas encore d’intéret à stocker cet hydrogène , pourquoi faire ? Votre affirmation péremptoire sur la faisabilité technique ou économique du stockage massif d’hydrogène est complètement absurde, inadaptée à votre position, contradictoire avec des gens bien mieux informés que vous. Politique ? philosophique ? religieuse ? l’exception culturelle d’un anonyme qui vient régulièrement faire sa petite loi sur un forum qu’il considère comme son “territoire” et autorisé à ce titre, à guerroyer avec des “rivaux” ? Rien de moins minable je le crains… Quoique peut-être intéressant pour un biologiste en quète d’étude comportementale dun mâle beta paumé sans enjeu ni risque réel… Plus ce que vous assènez est absurde et plus votre pouvoir est grand car personne n’ose vous contredire, c’est à peu près toute la portée économique ou technique que mérite votre opinion à ce sujet.