“Le syndrome de Tchernobyl semble toucher les gouvernements successifs”

En séance à l’Assemblée nationale mardi, la ministre de la Santé Marisol Touraine a jugé non concluante une récente étude italienne qui fait état d’une forte augmentation des maladies de la thyroïde, dont des cancers, en Corse après le passage du nuage radioactif de Tchernobyl en 1986.

Le lendemain, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) lui emboîtait le pas, jugeant que les données de base utilisées et les méthodes d’analyses paraissent approximatives et mal décrites.

Le déni continue donc 27 ans après la catastrophe de Tchernobyl, une position jugée irresponsable par l’eurodéputée Michèle RIVASI, fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité), qui soutient depuis le début cette étude effectuée sur la base de 14.000 dossiers médicaux archivés et plus particulièrement sur 5.500 dossiers "complets" concernant des patients ayant consulté avant et après l’accident de la centrale nucléaire ukrainienne du 26 avril 1986.

"Ce qui m’étonne le plus, c’est la rapidité et l’aplomb avec lesquels l’IRSN rejette une telle étude, confiée pourtant à une équipe scientifique aussi crédible que compétente, suite à un appel d’offres européen. Les données utilisées sont suffisantes et crédibles. Le vrai problème est que l’IRSN a toujours refusé de reconnaître la dangerosité des faibles doses d’exposition à la radioactivité, s’entêtant – comme il vient de le répéter – à ne juger cette étude qu’en l’état actuel des connaissances sur les effets des expositions aux rayonnements ionisants.Reconnaître les dangers des faibles doses ce serait remettre en cause l’ensemble des normes de radioprotection et donc condamner définitivement le nucléaire pour raisons sanitaires".

"Actuellement au Parlement européen, nous débattons de la future directive européenne sur la radioprotection, une occasion inédite de remettre en cause les normes actuelles pour les améliorer, ce à quoi je m’emploie. Je vous le dis franchement, d’un point de vue cynique nous conservons de telles normes pour éviter de payer trop cher en indemnisations en cas d’accident nucléaire. C’est le seul moyen d’éviter un krach économique complet suite à une catastrophe nucléaire majeure. Bref, une telle attitude démontre que l’on s’attend donc à avoir un accident, ce qui est inacceptable pour tout un chacun".

"Cette analyse de l’IRSN contredit pourtant des études officielles de l’Institut national de veille sanitaire (INVS), qui ont démontré que l’incidence des cancers de la thyroïde en Corse est parmi les plus élevée de France…puisque la Corse a été la région la plus affectée par les retombées radioactives. CQFD".

"Le syndrome de Tchernobyl semble toucher les gouvernements successifs, empêtrés dans une dépendance au nucléaire qu’ils n’ont su résoudre. Avec cette étude, la gauche avait enfin l’opportunité de reconnaître un des plus graves mensonges de la Vème République, je suis extrêmement déçue".

"Depuis des années les victimes de Tchernobyl attendent une reconnaissance officielle des maladies qui les affectent. Je ne peux que m’indigner d’une telle irresponsabilité pour protéger les intérêts de l’industrie nucléaire: au final, le mensonge initial oblige à sa répétition pour ne pas mettre à mal la crédibilité de l’Etat en matière de responsabilité nucléaire. Le seul moyen de sortir d’un tel cercle vicieux est de sortir du nucléaire".

         

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Tom

“s’entêtant à ne juger cette étude qu’en l’état actuel des connaissances” Celle-là est belle ! Evidemment qu’on n’analyse un problème qu’en l’état de nos connaissances… Vous jugez comment vous ? En fonction des connaissances d’hier ? Pas mal… De celles de demain ? Oui oui ! C’est sûr que si vous jugez avec les connaissances de 2100, je ne peux que respecter votre analyse…

Teredral

Qu’attend-on pour remplacer des organismes tels que la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique), l’IRSN et même l’OMS par la CRIIRAD de Mme Rivasi, seule détentrice de la vérité scientifique ?

Temb

Allez hop, la dose de Rivasi pour énerver les pro-nucléaires et les souder face à l’ennemi commun : l’abject écologiste.

Marie masala

Puisqu’on en est à parler de déni, on peut s’interroger sur qui fait un déni: la plus grande partie de la communauté scientifique qui répète inlassablement que les conséquences de Tchernobyl sur la santé des Français sont marginales ou Madame Rivasi et les antinucléaires qui disent l’inverse ? Les premiers justifient leur position sur des bases vérifiables, les seconds beaucoup moins… –

Tom

“Allez hop, la dose de Rivasi pour énerver les pro-nucléaires et les souder face à l’ennemi commun : l’abject écologiste.” C’est simplement une question de rigueur scientifique et intellectuel ! Elle justifie sa position grâce à une hypothèse qui n’est pas, je cite, “l’état actuel des connaissances”. En gros, elle – et d’autres – invente une théorie qui lui convient dans le seul but de démontrer son idéologie. Pro-nucléaire est souvent associé à mensonge dans la tête des français, on appelle comment ce genre de raisonnement tenu par la CRIIRAD ?

Bc

Les Tom, Teredal, lion, Temb, Marie … : vous me faites honte ! Pas un mot pour toutes les personnes atteintes d’un cancer, ni un mot doux pour les familles de décédés ! Vous vous croyez certainement que votre raisonnement est bon. Pour ma part vous n’êtes que des arriérés et assassins en puissance. Allez donc nettoyer Fukushima si le nucléaire est si bon pour la santé. Salut.

juanasol

Qui peut encore croire à la sûreté et la rentabilité du nucléaire au XXIème siècle, à part une poignée de Gaulois bornés ? A courte vue, le nucléaire est économique, mais les centrales nucléaires vieillissent et leur dangerosité et leur coût augmentent considérablement avec le temps. Il y aura d’autres accidents, et plus graves encore, si on persiste. Arrêtons de nous entêter avec cette source d’énergie éminemment pernicieuse ! Il est IMPOSSIBLE de limiter le risque nucléaire. Un seul accident peut tuer des millions de personnes. Et les accidents se multiplient ces dernières années ; ça va continuer si on n’arrête pas cette prolifération éminemment dangereuse. L’accident de Fukushima est en cours, les ingénieurs du monde entier ne savent pas réparer une centrale en perdition et peu à peu la situation s’aggrave et la contamination silencieuse continue ; des ONG mesurent régulièrement des taux de radioactivité excessifs sur les poissons ou les habitants très loin de la “zone de sécurité”, mais bizarrement en France les medias n’en parlent pas ! LES ENERGIES ALTERNATIVES EXISTENT, des énergies propres et sans dégagement de CO2, d’autres sont à développer. Mais le lobby nucléaire est très puissant dans certains pays, en particulier la France. Il faut une réelle volonté politique de modernisation de l’énergie et dépasser le nucléaire, ENERGIE CHERE, DANGEREUSE ET EXTREMEMENT POLLUANTE. Il faut arrêter le discours fataliste : on veut garder notre petit confort d’aujourd’hui, et on ne regarde pas le futur irradié qui s’annonce pour nous tous. Nos centrales déclarent de plus en plus d'”incidents” car elles devraient être démantelées ; une centrale produit plus d’un kg de déchets nucléaires par habitant par an, dont on ne sait que faire et qui menacent notre santé à plus ou moins long terme. Ressaisissons-nous avant qu’il ne soit trop tard ! Acceptons aussi de diminuer notre consommation pour vivre mieux aujourd’hui et demain. Et pour commencer essayons de faire pression sur les gouvernements pour que tous les moyens techniques et humains, pour que les meilleurs experts du nucléaire, DES EXPERTS INDEPENDANTS du lobby nucléaire, soient dépêchés à Fukushima, car la catastrophe est en cours. Voir le blog

Temb

Moi perso je ne suis pas chaud pour aller m’occuper de Fukushima, c’est la m… de Tepco et des autorités de régulation mondiale de l’énergie, c’est aussi un peu la m… d’Areva qui vend n’importe quoi à n’importe qui sans s’assurer que ses clients ne font pas n’importe quoi. Qu’ils se débrouillent. D’ailleurs la note pour la seule décontamination vient d’être multipliée par 5, on en est à 44milliards. Cout de fukushima : plus de 150milliards d’euros pour l’instant, belle perf. Côté morts, qu’on se rassure, le directeur de la centrale, les journalistes, agriculteurs, riverains, patients des hopitaux mal évacués du coin, les morts non répertoriés parmis les 20 000 ouvriers sortis des bas-fonds de Tokyo, sont tous morts pour d’autres raisons que la radioactivité de fukushima.

Nicias

Le déni continue donc 27 ans après la catastrophe de Tchernobyl Le journalisme, ce n’est pas prendre parti. C’est fournir une information balancée et critique. En l’occurrence, l’article gagnerai en donnant un peu plus de place à l’IRSN et au Ministre de la santé plutôt que de se faire le petit télégraphiste de Mme Rivasi. Le CP de l’IRSN:

Homer

Votre raisonnement est un raisonnement émotif et ne peut donc pas être crédible. On ne prend pas des décisions rationnelles sur le cou d’une émotion. C’est malheureusement ce qu’a fait l’Allemagne suite à Fukushima pour sortir du nucléaire. Le problème avec le nucléaire c’est que lorsqu’un accident arrive il est impressionnant cependant il arrive très rarement et sont impact sur la santé et l’environnement est donc très faible. Vous semblé être perturbé par les quelque mort qui seront lié à Fukushima mais les dizaines de millier qu’il y a chaque année à cause du charbon et j’en passe cela ne perturbe pas ? Une étude à été faite visant à montré que le nucléaire civil a permit de sauver des vies . Même si dans leur hypothèse le nombre de mort issu du nucléaire peut être critiqué cela montre bien que des vies ont été sauvées. Prenez par exemple un nombre de mort 100 foi plus important pour le nucléaire et vous obtiendrez toujours près de 1.3 millions de personne de sauvé. Il serait grand temps que les gens arête de prendre des décisions sur le cou de l’émotion car le raisonnement en est toujours biaisé. Je ne dit pas que cela ne doit pas nous affecté mais simplement qu’il fau élargir son champs de vision.

moise44

Le télégraphiste (je cite Nicias parce que je trouve que ce qualificatif est tout fait juste pour qualifier l’auteur de cette publication) nous dit : “Le vrai problème est que l’IRSN a toujours refusé de reconnaître la dangerosité des faibles doses d’exposition à la radioactivité, s’entêtant – comme il vient de le répéter – à ne juger cette étude qu’en l’état actuel des connaissances sur les effets des expositions aux rayonnements ionisants.” Pourtant, déja il y a des decennies : Radiophobie, fantasmes et réalités – Afis – Association française pour l’information scientifique Extrait : “Pour des raisons techniques et politiques, à partir des années cinquante, a été admise la théorie de la linéarité sans seuil LNT(linear no-threshold) qui postule que les effets nocifs des rayonnements sont proportionnels à la dose reçue, quelle qu’elle soit, et donc qu’il n’y a pas de dose en dessous de laquelle les effets des rayonnements ne soient pas nuisibles. En se basant sur les études des survivants des bombes atomiques du Japon, la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique), dans sa publication 60, a établi un facteur de risque de cancer de 5 % par Sv, ce qui signifie que si une ville de 10 000 habitants était soumise à une irradiation à 1 Sv on constaterait, à terme, un surnombre de 500 cancers. Or, il faut se souvenir qu’environ une personne sur quatre est atteinte de cancer au cours de sa vie. Ce qui signifie que le nombre de cancers passerait alors dans cette population, de 2500 à 3000. Si on applique maintenant le même principe à une faible dose de 1 mSv, on constate que le surnombre de cancers attendu est 1000 fois moindre c’est-à-dire 0,5 et on tombe là sur une absurdité, cette valeur étant évidemment négligeable et indécelable par rapport aux 2500 cancers « naturels ». C’est ce qu’illustre Zbigniew Jaworowski en écrivant : la crainte des faibles doses… est environ aussi justifiée que la crainte qu’une température atmosphérique de 20 °C puisse être dangereuse parce que, à 200 °C, on peut facilement se brûler au troisième degré, ou la crainte qu’avaler un verre de vin soit nocif parce que l’absorption d’un « gallon » d’eau de vie est mortel.” Et puis madame RIVASI prend bien soin de parler des mécanismes de raparation et non réparation de l’ADN qui conduisent a des destructions pure et simple des cellules qui sont alors remplacés par d’autres cellules saines voisines par meiose. La fameuse apotose qui conduit les organismes a détruire plus de cellules pour éviter au maximum le risque de réparer de travers … Une vidéo a propos de ce que j’ai écrit : De Tchernobyl a Fukushima les effets de la radioactivitée

Bc

L’émotion c’était en 86 et en 2011. Le coup de l’émotion est maintenant passé, merci. Le problème du nucléaire ce sont ses couts, ses dangers, ses déchets radioactifs et ses fanatiques civils ou militaires. Je ne suis d’accord avec vous que sur le charbon. Heureusement, il me semble qu’il y a aujourd’hui la possibilité d’envisager un autre mix énergétique.

Temb

L’Allemagne n’a pas décidé de sortir du nucléaire suite à Fukushima. La décision avait été prise 10ans avant, Merkel 1an avant Fukushima avait décidé de retarder un peu la sortie, et suite à Fukushima elle n’a fait que revenir au point de départ : sortie en 2023. Ils ont fermé 8 réacteurs (la moitié) et cela n’a posé aucun problème particulier de sécurité d’approvisionnement.

Homer

Le danger ? Vous serez gentil d’argumenter car pour le moment les chiffres ne sont pas en votre faveur. Une industrie qui fait moins de mort en 15 ans sur l’ensemble du monde que le nombre de tué sur les route en France pendant une année … “Heureusement, il me semble qu’il y a aujourd’hui la possibilité d’envisager un autre mix énergétique” On vous écoute ? Quel mix permet aujourd’hui de se passer à la foi du gaz du charbon du pétrole et du nucléaire ? Et je dis bien aujourd’hui car apparemment c maintenant que vous voulez sortir du nucléaire. On n’abandonne pas une technologie sans en avoir une autre en remplacement.

Homer

J’ajouterai que la technologie nucléaire française (donc les REP) n’a jamais connu un d’accident grave avent rejet significatif de radioactivité dans l’atmosphère. Donc le REX semble réellement contre vous

moise44

Les déchets Nucléaire ou biologie de synthèse: débats impossibles ? ” L’annulation d’une de ses réunions, voire de toutes celles qui sont prévues si les opposants à la tenue de ces débats s’y déplacent et y font obstacle physiquement, serait le signe de ce que ces opposants ne souhaitent pas l’échange d’opinions sur le sujet. Que ce soit par crainte de ne pas emporter la conviction des participants ou par tactique rhétorique – empêcher un débat de se tenir pour pouvoir continuer à dire qu’ils ne sont pas écoutés.” “Enfin, le discours opposé à l’électro-nucléaire souhaite répéter l’argument “il n’y a pas de solution de gestion pour les déchets, donc il faut arrêter d’en produire”. Toute participation à un débat sur une éventuelle solution affaiblit l’argument, il faut donc l’éviter.” Les fanatiques Civils, ne sont pas toujours ou l’on pense : Des anti-nucléaires responsables du déraillement de Fromental ? « LE JOURNAL DU SIECLE

moise44

Les fanatiques militaires non plus Fukushima Fallout Threat and Cover Up Continues | Veterans Today Lisez bien la fin autant que le début de cet article. Bien documenté mais comme toujours orienté, voir avec un ton légèrement conspirationniste, ou anti fédéral, comme les étasuniens savent en être ..

hach

Pour info sur les alternatives au nucléaire: Bonne lecture

Zezep

Un des gros problème du débat entre pro et anti vient de la confusion entre iradiation et contamination. Il est très probable que les faibles doses d’iradiation ne causent pas de gros problèmes de santé. En revanche la contamination de l’air et, surtout, des aliments concentrent les radio-isotopes dans l’organisme ce qui est beaucoup plus néfaste. De plus, un grand nombre d’éléments radioactifs (cesium, strontium…) ont une demi-vie assez longue pour qu’ils s’accumulent au fil des ans dans la chaîne alimentaire. D’ici quelques années il sera plus riqué de manger un thon pêché au japon que de se promener dans la région de Fukushima…

Tech

à homer , c’est sur que si vous comprenez aussi bien que vous écrivez, il y a un gros problème pour ceux qui vont réagir à l’attaque orthographique, oui je fais aussi des fautes, mais au niveau d’homer, c’est pathologique;o) si vous lisez bien votre lien vers le huff post et le rapport en anglais, vous comprendrez que parler d’une dizaine de morts à tchenrnobyl, est plus que simpliste: dans ce que vous essayez de faire croire, vous oubliez que l’on peut être très malade avant de mourir, une leucémie peut durer, une cataracte n’est peut être pas mortelle, mais très invalidante, et certaine maladies peuvent prendre plus de 20 ans avant de se déclarer et les répercussions sur les générations suivantes, n’ont pas encore produit tous leurs effets, lisez donc ceci et revenez nous parler de nombre de morts

irisyak

Si l’énergie nucléaire était aussi sûre qu’elle le proclame, comment expliquer que les normes ont été changées du fait de l’accident de Fukushima. Changer de thermomètre après un accident …!!! Ensuite, en plus des morts regrettables il y a tous les enfants aux multipathologies. Les personnes en âge de se marier considérées commes des pestiférées; Les enfants nés malformés, les plantes complètement déformées, les mensonges sur la manière dont ont été traités les employés à Fukushima. Les directeurs sont restés dans leurs bureaux (pour la plupart) et ont laissé les ouvriers se débrouiller dans le plus grand désordre. On n’en finit pas. Pour notre industrie nucléaire: nous fabriquons des armes nucléaires avec les sous-produits des centrales qui produisent de l’électricité. Le reste n’a pas d’importance. Il est donc impossible d’avoir un débat serein sur la question; les problèmes ne sont pas traités de manière honnête. Lors des années qui vienent de passer, nous étions au bord d’une catastrophe majeure par manque d’eau. Nos centrales ne sont pas refroidies par air … si la Loire est à sec … bonjour les conséquences .. Cela va se produire un jour. Les morts et les blessés sont systèmatiquement niés à Tchenrobyl, Fukushima et en France, d’autant plus qu’ils apparaissent après un certain temps …

Homer

@Tech Vous êtes pitoyable comme vous savez vos argument faux vous essayez de me décrédibilisé sur mon orthographe. Oui en effet c’est pathologique car je suis dyslexique cela ne m’a pas empêcher à force d’acharnement de faire prépas et de devenir ingénieur. Des personnes comme vous qui se croient supérieur j’en ai rencontrer et elles ont toutes fini par passer leu chemins en baissant la tête. Pour Tchernobyl vous semblez vous ne pas savoir lire. Je vous redonne ma phrase :”Même si dans leur hypothèse le nombre de mort issu du nucléaire peut être critiqué” . Cela veut bien dire que je ne suis en accord avec leur nombre ne mort conté pour Tchernobyl. Mais plus loin je vous explique que même en gonflant considérablement les chiffre et ce pour tout les mort pas salement ceux de Tchernobyl vous êtes toujours largement en positif. @ irisyak “Si l’énergie nucléaire était aussi sûre qu’elle le proclame, comment expliquer que les normes ont été changées du fait de l’accident de Fukushima. Changer de thermomètre après un accident …!!!” avez vous la moindre idée de ce qu’est un REX ? C’est le principe de l’amélioration continue en prenant en conte les erreurs passé. “Pour notre industrie nucléaire: nous fabriquons des armes nucléaires avec les sous-produits des centrales qui produisent de l’électricité” Et les radioéléments utilisé en médecine vous croyez que ils sont produit comment ? Avec des réacteur nucléaires de faible puissance mais de très aux flux qui permettent également de produire le combustible pour l’arme atomique.

Dan1

Voici une traduction partielle du rapport de l’UNSCEAR de 2008 : Il fait le point sur les conséquences directes connues de la radioactivité. Voilà les conclusions in extenso : “76. Bien qu’un nombre considérable de nouvelles données soient devenues disponibles, les principales conclusions en ce qui concerne l’ampleur et la nature des conséquences de santé de l’accident de Tchernobyl sont essentiellement les mêmes que celles des rapports antérieurs de 1988 et 2000 du Comité. Ces conclusions sont les suivantes: (a) Un total de 134 employés de l’usine et les travailleurs d’urgence ont reçu des doses élevées de radiations ayant abouti à un syndrome d’irradiation aiguë (ARS) Beaucoup d’entre eux ont aussi subi des lésions cutanées dues à l’irradiation bêta; (b) Les doses élevées de radiations ont été fatales pour 28 de ces personnes au cours des premiers mois suivant l’accident; (c) Bien que 19 survivants aux syndromes aîgus de radiation soient morts jusqu’à 2006, ces décès ont des causes différentes qui ne sont habituellement pas associées à l’exposition aux rayonnements (d) Les blessures de la peau et des cataractes liées au rayonnement figurent parmi les principales séquelles des survivants aux syndromes aîgus de radiation ; (e) En dehors des travailleurs qui participèrent aux interventions d’urgence, plusieurs centaines de milliers de personnes ont été impliquées dans des opérations de récupération mais, en dehors des indications d’une augmentation de l’incidence de leucémies et de cataractes chez les personnes ayant reçu des doses les plus élevées, il n’y a pas à ce jour de preuve consistante d’effets sur la santé attribuables à l’exposition aux rayonnements; (f) Une augmentation substantielle de l’incidence du cancer de la thyroïde chez les personnes exposées aux rayonnements de l’accident alors qu’elles étaient enfants ou adolescents en 1986 a été observée au Bélarus, en Ukraine et quatre des régions les plus touchées de la Fédération de Russie. Pour la période 1991-2005, plus de 6000 cas ont été signalés, dont une grande partie pourrait être attribué au fait d’avoir bu en 1986 du lait contaminé par l’iode 131.Bien que l’incidence du cancer de la thyroïde continue d’augmenter pour ce groupe, seuls 15 cas avaient été fatals jusqu’en 2005 ; (g) Parmi la population en général, il n’y a pas eu à ce jour de preuve consistante d’autres effets sur la santé pouvant être attribués à l’exposition aux rayonnements. 77. Bien que des prévisions basées sur des modèles sur l’augmentation possible de l’incidence de cancers “solides” dans la population générale aient été publiées, pour tous les groupes de population considérés les doses sont relativement petites et comparables aux doses résultant de l’exposition au rayonnement naturel. Le Comité a décidé de ne pas utiliser de modèles pour prévoir le nombre absolu d’effets parmi les populations exposées à de faibles doses en raison des incertitudes inacceptables dans les predictions. Toutefois, le Comité estime qu’il est opportun de poursuivre la surveillance. 78. Sur la base de 20 années d’études, il est possible de confirmer les conclusions du rapport du Comité de 2000. Essentiellement, les personnes qui ont été exposées comme les enfants à l’iode radioactif de l’accident de Tchernobyl, ou les travailleurs participant aux opérations d’urgence et de récupération ayant reçu de fortes doses de rayonnement, courent un risque accru d’effets radio-induits. La plupart des habitants de la région ont été exposés à des radiations de faible niveau comparable ou quelques fois plus élevés que les niveaux annuels de rayonnement de fond naturel et n’ont pas besoin de vivre dans la peur de conséquences graves pour la santé.” Sinon, je rappelle quand même que 11 réacteurs RBMK de type Tchernobyl sont toujours en service et… que tout le monde s’en fout. C’est normal Fessenheim est la priorité ! Sinon, je rappelle que les énergies fossiles provoquent des milliers de morts et des centaines de milliers d’années de vie perdues rien qu’en Europe et que cela n’a pas l’air de déplacer les foules : 75 000 morts par an à cause des particules rien qu’en Allemagne et pratiquement aucune indignation à la hauteur de l’hécatombe ? Mais pourquoi ces morts n’auraient pas droits à notre considération ? Simplement au prétexte que ce sont des morts FOSSILES ? Il n’y en a vraiment que pour les morts nucléaires !

Bafigue56

Lire cet article édifiant pour plus de précision :

Fra

Le nombre de cancers de la thyroïde a augmenté en France Ce , depuis la montée en puissance de méthodes de dépistage plus performantes ;qui remontent justement AUX ANNEES 80 Je crois que la courbe de l’incidence est arrivée à un plateau dès que la technique s’est généralisée , mais je n’ai pas vérifié depuis un moment

Tech

à homer, je ne change pas le diagnostique, mal comprenante aigüe, avez vous lu le lien que je vous proposait, vous restez sur des positions de “brain washed ” de l’industrie nucléaire, et ne considérez que les documents qui sembleraient vous donner raison, mais ces documents sont du camouflage, exemple: d’après la traduction donnée par DAN1: pour la phrase suivante aucun mort comptabilisé, mais le dol est patent: ” Les blessures de la peau et des cataractes liées au rayonnement figurent parmi les principales séquelles des survivants aux syndromes aîgus de radiation. et celle là: “(f) Une augmentation substantielle de l’incidence du cancer de la thyroïde chez les personnes exposées aux rayonnements de l’accident alors qu’elles étaient enfants ou adolescents en 1986 a été observée au Bélarus, en Ukraine et quatre des régions les plus touchées de la Fédération de Russie. Pour la période 1991-2005, plus de 6000 cas ont été signalés, dont une grande partie pourrait être attribué au fait d’avoir bu en 1986 du lait contaminé par l’iode 131.Bien que l’incidence du cancer de la thyroïde continue d’augmenter pour ce groupe, seuls 15 cas avaient été fatals jusqu’en 2005 ; étude jusqu’en 2005 les gens sont biens malades, mais pas encore morts! il faut que vous compreniez la nuances subtile qui existe aussi pour la durée de vie, tant utilisée pour les retraites espérance de vie, ou espérance de vie en bonne santé! en ce qui concerne les irradiès, ce sera au pire vie plus courte et malheureusement vie dégradée plus tôt! un point c’est tout! et la dernière phrase est à mourir de honte pour un rapport qui se dit scientifique: ” pas besoin de vivre dans la peur de conséquences graves pour la santé” traduction sur le mode ironique: tout va bien , RAS, ce n’est pas grave, on en meurt pas tout de suite, vous y verrez moins bien vous vous gratterez un peu plus , vous aurez quelques problèmes nerveux, on ne sait pas bien comment vivra votre descendance mais vous ne serez pas dans les statistiques de décès.

Homer

Vous refusez de faire les opération vous même et manquez certainement de sens critique. Je vous ai déjà dit que même si on multipliai le nombre de mort issues du nucléaire par 100 (et pas seulement pour Tchernobyl) on était encore largement en positif. De plus je vous ai dit que ont était en positif de 1,3 millions. Cela signifie que même si pardessus cette marge de sécurité (fois 100 tout de même) vous rajouté encore 1 millions de mort supplémentaire pour Tchernobyl, Le nucléaire aurait encore sauvé 300 000 personnes. Mais ça vous vous gardé bien de le vérifier car vous avez peur du résultat. Maintenant ce qui m’étonne le plus ce sont les chiffres qui sont critiqué. J’ai été le premier a dire que ils était constatable, cependant pour ne contester que les mort du nucléaire et pas ce issu du gaz et du charbon. Car si la façon de conter les mort ne vous plait pas, en quoi est-elle meilleur pour le gaz et le charbon ? De plus Ces fameux mort du nucléaire tout le monde en parle et de façon régulière. Cependant vous ne semblez pas vouloir remettre en cause ce du gaz et du charbon. Sans doute par peur de montrer que le nucléaire aurai pu sauver davantage de vie. Mais je vous écoute, combien de mort allez vous attribué au nucléaire et de combien allé vous diminué ceux issue du charbon et du gaz.

Salarieieg

Bonjour, Je crois effectivement que l’impact “émotion” d’un incident nucléaire est tel qu’il conduit parfois à oublier que le charbon est lui aussi responsable de maladies, et malheureusement de morts… Pour autant, il faut cesser le dogmatisme EnR contre Nucléaire ; il faut probablement réduire la part de la production nucléaire dans le mix français, à condition de maitriser le taux d’émission de GES en développant les ENR, car les exemples de communication autour des énergies vertes sans regarder le CO2 existent malheureusement aussi. L’Allemagne devient un exemple plus qu’un modèle. Ainsi, le juste équilibre nucléaire/ENR/Hydro/thermique/Economie/GES est nécessaire pour assurer sereinement la transition, avant que des solutions nouvelles apparaissent. Ayant étudié les risques de défaillances (pertes de synchronisme, ou tension) dans les scénarii “100% ENR”, les niveaux moyens semblent se situer à 3% du temps avec des approches de réduction de consommation de l’ordre de 20% (en tenant compte de la MDE et MDP fortement développée, d’un renouvellement du bati proche de 500 000 logements/an…), la question de l’acceptabilité se pose dès lors que la sureté actuelle situe le risque de synchronisme à moins de 0.1% / an.

Sicetaitsimple

Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris: -quand vous dites “il faut probablement réduire la part du nucléaire”, vous parlez de quel horizon? Maintenant, ou à l’horizon de la fermeture “naturelle” des premières centrales qui ne devraient pas être remplacées MW nucléaire pour MW nucléaire? – quand vous parlez de “pertes de synchronisme ou de tension” et de niveau de risque”, pouvez vous préciser? Quand vous parlez de 0,1%, j’imagine que vous faites référence au seuil de 3h/an “d’espérance de défaillance” inscrit dans la loi, mais je voudrais bien en être sûr.

Salarieieg

Bonsoir, Pour vous répondre rapidement, j’évoque ici des scénarios Grenelle 70%, Hollande 50%, et Négawatt: – une réduction “naturelle” de la part du nucléaire s’inscrit dans la trajectoire des 3 scénarii peu importe le pouvoir en place (UMP, PS, EELV…), je n’ai pas d’avis sur la question, l’équation est la suivante: “coût pour le client/sureté/bilan CO2/stabilité du système électrique”, il n’y a ici aucune réponse absolue => nucléaire versus carbone, ENR versus stabilité système, etc… – seul le renouvellement du bati pourrait permettre de réduire l’impact chauffage électrique en hiver et avoir des incidences sur la consommation, avec des résultats observables dès 300 000 logements RT2012 / an jusqu’en 2025 (bien évidemment nous en sommes loin aujourd’hui avec un renouvellement qui atteindra péniblement 150 000 logements). – La demande en base pourrait alors se stabiliser dans les volumes que nous connaissons actuellement, à condition d’avoir des actions fortes de MDE et de MDP dans les autres logements, – les ENR se développeraient, voyant ainsi mécaniquement réduire la part du nucléaire dans le mix, – MAIS les transferts d’usages vers l’électricité, et la muliplicité des nouveaux équipements tendent à faire encore augmenter la pointe… – pour ce qui concerne le mix, seuls des choix politiques peuvent aller dans un sens ou dans l’autre, c’est pourquoi les oppositions sur le forum ne me semblent pas toujours pertinente, car la décision in fine sera politique, elle peut être mal appréciée, couteuse, émotionnelle, ou tout simplement idéologiste – le développement des ENR me semble légitime, à condition de maitriser l’impact sur les émissions de GES (évitons le cas Allemand, nous verrons tendanciellement l’incidence sur les émissions de CO2) – On retrouve les mêmes arguments dans les ‘posts’ du forum, même si les éléments apportés manquent parfois d’éléments facuels, ou témoignent d’un manque de connaissance d’une filière ou d’une autre autre, ou d’une grande incompréhension du fonctionnement “réel” du système électrique, je vois par exemple que certains parlent de stockage diffus, sans réaliser l’infrastructure de commande à mettre en place, la disponibilité, le volume, etc… – Je n’ai d’ailleurs pas la prétention de connaitre l’ensemble de ces élements, bien que mon domaine de travail soit centré sur ces questions à la stratégie de mon entreprise, après avoir travaillé sur le système électrique, les achats d’électricité, ou encore l’exploitation sur site…pour ma part, je crois effectivement que la dépendance au chauffage électrique est un élement singulier, et le bâti français n’est pas adapté à l’efficacité énergétique, – effectivement, il s’agit de l’espérance de défaillance, de l’ordre de 0.1%/an représentant le fameux seuil de 3h/an. – Dans un scénario 100% ENR, avec réduction de la consommation de 30% à 40% (par rapport à aujourd’hui, ce qui n’est pas envisageable sauf à tomber à un taux de renouvellement de 500 000 logements par an, et vivre à 3 par logement en moyenne en France, bref un scénario peu réaliste), le taux maximal que nous avons pu simuler a permis d’intégrer environ 91% d’ENR, avec un taux de défaillance estimé à 3% par an, avec très fort développement du réseau (type ‘plaque de cuivre’, et stockage dimensionné pour gérer la pointe). J’espère avoir répondu à vos questions.

Sicetaitsimple

Merci en tous les cas de ces explications; même si je ne comprends pas vraiment si la réduction “naturelle” du nucléaire est une réduction en production ( là je comprends bien que ça puisse être le cas compte-tenu de la situation globale en Europe) ou en puissance installée ( ce que je comprends beaucoup moins bien sauf à préciser l’horizon).

Salarieieg

Pour vous répondre, il s’agit effectivement d’une réduction en production (MW / MWh), le dimensionnement en puisssance raccordée ne peut pas s’apprécier de façon aussi macro. Sur les aspects “nucléaire” dans le mix: Bien évidemment, le cadre s’inscrit dans une vision interconnectée, à tous les niveaux, et donc au niveau européen (j’entends “le système” sur une gestion de la fréquence). La trajectoire temporelle dépend de choix politiques, et d’éventuelles inflexions liées soit à des évenements endogènes (black out, sureté mise à mal sur un site en exploitation en dehors d’autres phénomènes), aux exogénes, en lien indirects avec l’électricité (Tsunami, réactions émotionnelles…). Au plus tôt, des éventelles inflexions pourraient apparaitre aux environs 2022-2025 avec la contrainte sur la réserve tournante à gérer d’ici là. Sur les aspects “sureté” et planification de l’énergie: Notons que l’article proposé par Enerzine est tourné sureté, et épidiémologie, il est tout à fait intéressant de relever les arguments autour de la santé des opposants des risques du nucléaire. Les biais sur “le recrutement” d’un échantillon statistiques sont faciles à introduire, il est donc intéressant de connaitre les méthodes de “recrutement” des dossiers de l’OMS, de Mme Rivasi, etc… (méthode des panels randomisé…). Aucune industrie ne peut garantir des risques sanitaires, ce qui est le cas avec le carbone comme avec le nucléaire, il faut donc savoir les entendre car les arguments techniques n’ont aucune valeur vis à vis de la “vie” dans l’inconscient collectif ; il est cependant indélicat de traiter le problème froidement lorsque effectivement un incident endo ou exogéne provoque des réactions émotionnelles c’est ce que je condamne pour le nucléaire, car les mêmes opposants n’écoutent pas toujours les arguments sur le carbone. Par ailleurs, les questions qui gravitent autour de l’économie, de la stabilité du système, des couts de l’électricité se traitent dans un deuxième temps, une fois avoir considéré la sureté, et les risques sanitaires, je ne comprends d’ailleurs pas très bien comment a été traitée cette question en Allemagne, qui a “inconsciemment” opposé le nucléaire au carbone sur l’angle sanitaire. Il y aussi a une nouvelle articulation dans la gouvernance de la planification énergétique avec le poids grandissant des métropoles, ainsi, le développement des ENR et de la maitrise de la consommation doit s’articuler entre métropole, département, région, et nation ; tout en conservant une logique péréquée. C’est pourquoi, le développement des grandes infrastructures de production nécessite une concertation à tous les niveaux, qui à date n’existe pas et oppose malheureusement le développement local au développement global alors qu’ils doivent être complémentaires pour garantir un développement puissance/localisation/coût rationnel. Ce qui est également le cas pour les réseaux de distribution et de transport.

Salarieieg

Bonjour, La complémentarité des réseaux est bien évidemment étudiée, c’est le cas des programmes européens dans lesquels les gestionnaires de réseaux sont impliqués et dans lesquels les modèles de planification sont étudiés. Des travaux entre ERDF, GrDF, les ELD, les gestionnaires de réseaux de chaleur ont démarré dans les grandes agglomérations. Mais c’est plutôt le cas à des mailles locales: Le cas des sites de consommation type industriels et tertaires n’y est que peu instruit par exemple. Le transport urbain également. Le développement du véhicule électrique pose des questions également. Ma précédente réponse apportait d’ailleurs des éléments quant à la construction d’un espace de décision entre métropole, SCOT, SRCAE, SRRRER, ou schéma nationaux sur ces questions de planification. Car je crois qu’il devient indispensable de mettre en place ces discussions. La pertinence de cette complémentarité s’entend en effet d’une part sur une conversion de l’électricité vers une autre énergie en cas de production ENR non synchrone avec la consommation, et d’autre part comme réponse possible à la gestion de la demande (à la pointe notamment). Enfin, la stabilité s’entend en temps réel, pour garantir un équilibre offre-demande, ce qui pose des questions techniques à instruire en terme de dimensionnement pour la complémentarité des réseaux: – quelle chaine de communication mettre en place pour un pilotage temps réel ? Quel cout ? qui finance ? comment piloter ces installations ? – quel volume de production convertie ? quelle disponibilité ? quelle période dans la journée, dans l’année ? – quelle localistion ? cette question mérite une réponse précise. – à quelle échéance ? à un horizon court, moyen ou long terme (préciser les années svp) – comment gérer les incidents de grande ampleur du système électrique (reconstruction des réseaux électriques en cas de black out ou de réseau séparé) ? C’est pourquoi, une vision “énergie” de ces réseaux m’apparait pertinente, mais la vision “puissance” me semble plus délicate. Sur les choix économiques de l’Allemagne, j’essaie d’avoir une vision énergie et non pas machine outils par exemple, quel est la valeur de votre commentaire sur l’énergie et l’économie allemande ? Pour ce qui concerne les aspects climat: je ne traite pas les bilans relatifs du CO2: -25% sur quelle période, quel est le bilan en énergie primaire tendanciel ? quel est le bilan absolu ? Quelle est la situation réelle ? Pour les aspects économiques : Un vrai marché du carbone doit s’imposer en Europe, car pour l’heure l’échange de prix négatifs sur un marché n’a aucun sens.

Pas naif

15000 lecteurs et seuls une poignée d’irréductibles avec leurs énormes erreurs techniques. Pourquoi leur répondre? Je vous suggère de ne plus les lire et de se consacrer à expliciter techniquement les articles intéressants afin d’éclairer ceux des lecteurs dont les compétences techniques sont dans d’autres domaines (droit, littérature, commerce, ect..). Pour vous, je vous suggère le site international de Wna. Amitiés

Lionel_fr

Si un petit hydraulique au fil de l’eau peut vendre sa production alors n’importe quel stockeur “diffus” peut le faire aussi. Il répond aux mêmes messages de flux, mais il est moins contraint qun petit hydro car c’est par définition son job de stocker et déstocker. il rend deux services distincts quoique.. vraiment différents ? Bon, vous me rappelez un peu l’urssaf avant qu’ils aient un site internet, leurs formulaires battaient tous les records de complexité, vos questions aussi. Vous n’avez pas besoin de savoir tout ça, ouvrez le marché et laissez les PME-PMI s’organiser, se financer, manager leurs ressources. J’ai l’impression (peut-être fausse) que vous posez ces questions afin que celui qui y répondra vous donne des idées peut-être bonnes mais vous allez vous empresser de lui répondre que ça ne marchera jamais et qu’il ferait mieux de planter des choux. Pour autant que je sache, le réseau electrique est rempli de consommateurs et de fournisseurs de toutes tailles, or une unité de stockage “diffus” (ce terme est péjoratif) n’est qu’un consommateur-fournisseur, ses contraintes sont donc connues et maitrisées. D’ailleurs rien n’empèche un consommateur d’auto consommer ce qu’il stocke aux heures creuses par exemple. Le seul problème est qu’il n’a pas le droit de vendre son stock à ses voisins ! J’ai aussi une meilleure opinion de l’Allemagne que vous. bon! Et c’est vrai : “pas naïf” et “de passage” ne font qu’un : c’est pas beau de tricher, du goudron et des plumes !

Lionel_fr

Merci chelya, j’ai compris 70% de votre post mais cela répond à nombre de mes interrogations. Effectivement, il faut revoir la génération Edison, plan Marshall et .. CdG d’ après guerre sans détruire les principaux acteurs mais recentrer leurs activités. Cela risque de provoquer trois guerres civiles mais il est clair que les acteurs actuels ne peuvent plus que bloquer l’innovation. La fuite vers un modèle tout nuke n’est pas motivée par l’intéret général , même pas financier , mais par l’incapacité à réformer le modèle. Le question que je me pose est : que va-t-il se passer lorsque le modèle va se réformer tout seul ? Qu’on puisse vendre ou pas de l’électricité, le PV va continuer sa déflation et l’éolien va saturer les réseaux européens qu’il soit localisé en france ou pas. On peut déjà statuer que les acteurs vont rester sur leurs positions donc : par où ça va péter en premier ?

jmdesp

Je pense bon de rapeller que l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire, qui pour le coup n’a vraiment absoluement aucun lien ni avec les radiations, ni avec l’industrie nucléaire) a travaillé pendant des années sur ce sujet du cancer de la thyroïde (probablement de manière disproportionné par rapport à l’impact sanitaire, très faible, alors que celui des maladies liées au tabac ou à l’alcool se compte en dizaine ou centaines de milliers de morts par an). Ca a donné un premier rapport en 2006, qui concluait à l’absence de lien avec Tchernobyl mais au besoin d’études complémentaires pour être vraiment sûr : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_923_Tchernobyl_cancers_thyroides.php Et à un deuxième rapport en 2011, bilan sur 25 ans de l’évolution du cancer de la thyroïde en France métropolitaine (et Corse), qui rejettait définitivement cette hypothèse : http://www.invs.sante.fr/pmb/invs/id/PMB_9452 Enfin, je crois utile si on se sent concerné par le cancer de la thyroide de lire la conférence suivante d’un professeur américain spécialiste de ce cancer en ayant opéré plus d’un millier de patients, qui montre d’un coté que la multiplication des cas n’a rien de spécifique à l’Europe, le même phénomène s’est produit aux US, mais surtout et plus intéressant, sa conclusion qu’il est probablement totalement inutile de chercher à détecter les nodules de faible taille, car l’augmentation de la prévalence concerne probablement presque exclusivement les formes bénignes : Petit extrait, mais il y a plus à lire : “I do not believe that this epidemic is real. It is due to improved diagnostic scrutiny, ultrasonography, and other imaging studies and the increasing use of ultrasound-guided FNAB. We may be diagnosing and treating cancers that have no clinical significance” Avant de déclarer que son point de vue est minoritaire, considérer que ce texte est le discours qu’il fait comme conférencier invité d’honneur de la conférence annuelle de la société de chirurgie cervicofaciale US, et qu’il a suffisament donc confiance dans ce qu’il raconte pour prendre le risque si c’est n’importe quoi de se décrédibiliser devant tous les spécialistes du pays.

Sicetaitsimple

On rappelera pour la Xième fois que le Danemark est une crotte de mouche electrique super bien interconnectée avec ses voisins. En 2012, ils ont: – produit 29037GWh – consommé 34251GWh – importé 15920GWh – exporté 10706GWh Comme on le voit, “Le Danemark qui a décentralisé 50% de sa production” serait quand même un peu dans le caca s’il lui fallait uniquement compter sur des smart grids….. Je vous laisse faire les calculs équivalents pour la France, sachant que la consommation est environ 12 fois plus importante. Il y a de l’avenir dans les interconnexions “bestiales” ( et non “smart”) si on veut reproduire le “modèle”.

Salarieieg

Je partage l’idée de créer des réseaux de distribution fort, de travailler à la mutualisation des réseaux, mais en convervant des couts d’acheminement acceptables ! La péréquation doit être conservée. Les stadtwerk sont un exemple d’intégration…économiquement pas intéressant, c’est pourquoi il me semble qu’il faut créer un espace de discussion local qui ne s’oppose pas au global, avec une articulation PCET, SCOT, SRCAE, etc…dans une logique péréquée. Bonne soirée.

jmdesp

Ca va peut-être péter en premièr en Allemagne qui constate qu’en pleine vague de chaleur, alors que la conso des climatiseurs grimpe autant qu’en France, 500MW par degré, ils n’ont plus de vent, les cycles combinés doivent réduire leur production jusqu’à 100 MW par unités, le charbon lui aussi réduit de 200 MW, et seul le nucléaire produit sans encombre ? Cf German Heat Wave Zenith Set to Extend Power Price Rally

jmdesp

Dites vous êtes sûr que c’est adéquat de laisser sans réagir quelqu’un dire que chez vous le principal capteur de ce qu’il se passe sur le réseau est le téléphone de l’usager ? Vous avez vraiment l’impression qu’il comprend et qu’il respecte le travail que vous faites ? Ou bien n’est-il pas plutôt prêt à en faire n’importe quelle caricature tant que cela soutient ses thèses ?

jmdesp

Je voudrais encore réagir sur le “réduire de 25% ses émissions” pour l’Allemagne. Je crois que le pourcentage est plutôt moins élevé en 2012. Surtout quand on regarde uniquement le secteur électrique en page 4 du document ici : on est revenu à 317Gt de CO2 émis en 2012, soit autant qu’en 1997. L’historique des émission du secteur électrique en Allemagne, c’est une descente jusqu’à 310 Gt en 1999 alors que les EnR installés étaient très modeste, suivit d’un dérapage montant même jusqu’à 339 Gt en 2007, suivi enfin d’un descente significative avec un record absolu touché en 2009 aidé par la crise à 292 Gt, et nous voici à cause de l’arrêt du nucléaire revenu au niveau de 97. Bref même si l’Allemagne globalement a fait de vrai progrès sur les émissions de CO2 (quoique le référentiel soit assez déformé par le fait de prendre pour référence l’année juste avant la modernisation des infrastructures de l’Allemgane de l’Est), le secteur électrique bien qu’il ait reçu l’essentiel des investissement financier lui a fait quasiment du sur place, et les gains réels ont été obtenus ailleurs pour beaucoup moins cher (sur le chauffage des logements en particulier).

Sicetaitsimple

Très honnêtement, je ne sais pas répondre à votre question. La réforme de l’EEG en Allemagne, qui n’arrivera qu’après les elections, sera peut-être une amorce de réponse. J’imagine que vous suivez également un peu ce qui se passe en Espagne, la note (des renouvelables) est très salée et le paiement des arriérés va faire des dégats. On n’entend pas trop parler de l’Italie, je ne sais pas trop comment ça fonctionne aujourd’hui, mais visiblement il n’y a que très peu de nouveaux projets. En France, bah nous avons un débat, donc nous verrons bien ( après le blabla qui vient de s’achever) ce qu’il en sortira au plan législatif. A mon avis, ça ne va pas “péter”, va juste falloir trouver le moyen de faire le ménage dans les factures impayées et s’assurer que les futures factures sont en nombre et en montant acceptables par la collectivité.

Sicetaitsimple

Faut pas criser avec Chelya, vous n’êtes peut-être pas encore habitué… Une bière fraiche à cette époque et à cette heure et vous verrez ça ira mieux. Le problème c’est que c’est un homme du 21eme siècle, et qu’effectivement il a juste oublié que l’Allemagne s’était réunifie juste avant l’année de référence du protocole de Kyoto, cf un debat déja un peu ancien ici: Ceci dit, il y a un petit problème effectivement, c’est d’hier:

Lionel_fr

Vous devriez vous faire mandater par votre boite pour aller visiter des sociétés danoises 6ct. Juste parce que c’est intéressant, je ne dis pas que vous y trouverez le graal, c’est plus subtil. La scandinavie a le pouvoir de vous faire comprendre que vous aviez toujours eu le graal dans votre poche droite. Il suffisait de le savoir.. M’enfin, cela n’a aucun sens si vous n’y allez pas. J’ai bossé avec une boite danoise il y a deux ans et finalement découvert que le business s’étendait sur 4 continents et pesait à peu près le tiers de l’electricité française . Juste un petit contrat comme ça.. Je ne me fais aucun souci pour le système électrique européen, je suis plus inquiet pour la situation économique française. Déjà que le monopole pique à toutes les sociétés provinciales un business juteux mais en plus , leurs positions politiques radicales nous mettent en conflit avec la Chine, provoquent des remous jusqu’au secteur du vin ! C’est quand même incroyable ce qu’un monopole peut nuire à ceux qu’il prétend servir ! Les dénigrements sur l’Allemagne n’auront aucune conséquence, ce qui va se passer par contre , c’est que les PME françaises innovantes vont vendre leur production à l’étranger, puis ouvrir un bureau , puis transférer leur actiuvité, Là où je travaille , j’en vois des dizaines par mois depuis un an. Au final , c’est le seul vrai problème qui reste , les techniques d’intelligence sur le réseau s’enfuient à l’étranger , comme les télécoms, les jeux video et beaucoup d’autres secteurs logiciels. Tous sont victimes d’une règlementation bloquante et d’une ambiance glauque. Tous respirent dés qu’ils passent la frontière. Je l’ai fait il y a 20 ans et je continue à éviter les activités stratégiques car une réglementation me met une épée de Damoclès chez Molière. Tant pis , je veux juste dire qu’on est des centaines dans ce cas à moins de 1 km à la ronde autour de mon bureau !

Sicetaiysimple

Vous nous parlez de l’electricité comme si c’était un produit de haute technologie! Bah non, c’est un produit très basique, la meileure preuve c’est qu’un “monopole ” absolument antédiluvien arrive à la fournir depuis 1946 (ça marchait aussi avant) avec une qualté de service certes toujours perfectible mais quand meme pas si mauvaise que ça. Le benchmark, il est là: ça marche à moins de 150€/MWh all inclusive ( production, transport, disrtibutions et taxes) pour un particulier. Donc pas de problème pour tous les systèmes qui peuvent faire moins (all inclusive aussi).d’autant que le monopole en question est quand même sérieusement écorné, il y a de la place.. Faut juste pas vouloir le beurre et l’argent du beurre, et penser par exemple qu’on va être 50 ou 80% “autonome” et payer le même prix pour les MWh de “secours”. Quand vous passez le Dimanche soir chez votre épicier arabe du coin pour acheter le truc qui vous manque, je suppose que vous n’êtes pas surpris de le payer plus cher qu’à Leclerc ou Auchan.

Pas naif

… ou tout simplement réalisme scientifique? On peut se poser la question malgré l’esbrouffe

Salarieieg

Je reviens rapidement sur quelques éléments, le Danemark peut introduire un taux d’ENR conséquent grâce aux interconnexions avec ses voisins, ET graces aux formidables STEP de la Norvege, sans ces deux éléments, il ne serait pas possible d’assurer l’équilibre production consommation. La France bénéficie du tarif d’acheminement le plus bas d’Europe (étude McKinsey), libre à vous de contester la qualité, l’organisation centrale, etc…il me semble que c’est plutôt une bonne nouvelle pour les acteurs dérégulés. Le réseau ne représente pas une valeur spéculative ! Ce n’est pas une boite de pandore, à ma connaissance, le tarif régulé suit péniblement l’inflation, si on veut pouvoir rendre les objets communicants, travailler de façon élargie à la maille locale, participer à une intégration rapide des ENR, etc…alors il faut accepter de payer plus cher, car la mission première des gestionnaires de réseaux électriques, c’est l’obligation de desserte dans des conditions d’exploitation réglementaires. Pour les incidents chez les clients (je ne suis pas un spécialiste de la distribution), les gestionnaires de réseau disposent heureusement d’outils d’analyse ! Les réseaux sont largement instrumentés en haute tension et moyenne tension, sans quoi il ne serait justement pas possible de “conduire les réseau” et d’assurer la stabilité du système et sa sécurité. Le réseau BT n’est que peu instrumenté, c’est pourquoi le compteur Linky va contribuer à aider l’exploitation de ce réseau. Ainsi, si un client individuel connait un défaut d’alimentation dû au seul réseau basse tension, il lui faut aujourd’hui appeler ; demain avec Linky ce ne sera plus le cas, par contre s’il sagit d’une coupure due à un défaut un réseau d’un niveau de tension supérieur, évidemment que les gestionnaires de réseau le savent sans appel du client. Pour Jmdesp, je ne réponds plus directement à ces propos, parce que les auteurs se décrébilisent en détournant parfois une partie de la réalité. Ainsi, comme tout tribain, nombreux ont des idées, mais bien évidememnt aucun ne sait vraiment comment les financer ni les réaliser techniquement.

Bachoubouzouc

Voici l’analyse de l’IRSN : L’IRSN précise notamment : “Sur la base des estimations de doses réalisées en 2002 par l’IRSN, et en l’état actuel des connaissancesn sur les effets des expositions aux rayonnements ionisants, on ne s’attend pas à ce que les retombées de Tchernobyl puissent entrainer une augmentation observable de la fréquence de certaines pathologies en Corse.” Par la suite, l’IRSN réalise une critique méthodologique complète de l’étude italienne (trop longue pour être copiée-collée ici), qui explique ses conclusions. Michèle RIVASI pratique donc une nouvelle fois une opération d’enfumage pour essayer de protéger une pseudo étude scientifique qui va dans le sens de son idéologie. Par ailleurs, je conseille cet article, particulièrement éclairant pour des débats aussi passionnés et médiatisés que le nucléaire :

Salarieieg

Prétendre que la péréquation “est une horreur” relève d’un problème de prise de conscience du financement nécessaire des réseaux pour préparer la transition, stockage ou non d’ailleurs, car avant que le stockage soit généralisé…….. Comment intégrer les ENR dans la campagne sans créer du réseau pour les relier à des sites de consommation (les villes ?). Comment préparer l’arrivée du véhicule électrique ? Comment gérer l’intermittence des productions ? Si vous étiez honnête, vous pourriez expliquer que les couts de l’acheminement du Danemark ou de l’Allemagne sont à minma plus chers de 40% que les cout français ! Si vous avez les moyens de payer, très bien pour vous, ce n’est pas le cas de tout le monde, nous défendons aussi les plus fragiles. Je vous invite à lire précisément les publications de la DENA et de ENERGINET puisque vous prenez référence sur ces pays. Vous verrez que le réseau a un cout, tout comme les investissement en général pour la transition. Si les investissements sont des rentrées d’argent, encore faut il définir le modèle régulatoire associé, la rémunération de la BAR en France sert en face à couvrir des couts du distributeur pour des actifs concédés, dans le cadre d’un pseudo-équilibre des comptes. Le distributeur dégage une marge nette réelle ? Non. Les business plans de compteurs communicants s’équilibrent principalement sur les pertes non techniques, et les gains sur les opérations réalisées chez les clients, ceci sur plusieurs décénies, les gains sont donc à nuancer, puisque le business plan est équilibré ! Enfin, puisque vous citez Energinet (je rentre d’Europe du Nord, vous être mal tombé), je vous rappelle que la liaison courant continu sert justement à garantir la sureté du système, imaginez une minute que cette interconnexion n’existait pas… Je ne perdrai plus mon temps sur ce forum, je me connecterai qu’occasionnellement car les débats d’idées y sont impossibles. Vous vendez une sauce politique ou associative malheureuse, avec des déformations qui laissent croire que tout est possible à moindre coût à des gens non spécialistes, ce qui n’est malheureusement pas le cas sans quoi bien évidemment des Etats, des industriels, des académiques, s’y seraient déjà largement engagés. Travaillant également avec diverses associations dont certaines reconnues comme très actives sur ces sujets, je n’ai jamais entendu autant de malhonneté intellectuelle même des personnages les plus dogmatiques sur ces sujets. Vous croyez qu’EDF ou les entreprises du secteur sont des “sectes” pro-nucléaire, jacobines, à la pensée unique, je maintiens ce que je vous ai déjà exprimé. Vous ne connaissez pas mon intime conviction, vous faites des raccourcis incroyablement maladroits, croyez vous que les salariés sont tous ainsi, ou ne pensez vous que la taille de telles entreprises invite à la diversité des idées ? La seule idée que nous pouvons défendre conjointement est de voir un stockage durable, robuste, qui verra naitre une nouvelle ére d’intégration des ENR et d’équilibre des infrastructure de réseaux, un vrai stockage énergétique et de puissance… Avant que les couts d’acheminement se réduisent, avant d’avoir une vision d’une flexibilité locale généralisée (i.e gestion d’équilibres comme vous semblez le prétendre !), il se passera du temps ! Bon courage dans vos réflexions…lionel_fr lisez la presse anglosaxone, allez sur le site de la DENA, lisez les réflexions sur la loi EEG, sur les contreverses dans la Rurh, ou cherchez les déclarations de Peter Altaimer sur la transition en Allemagne, vous verrez que les choses ne sont pas aussi limpides que celles que Cheyda cherche à vous vendre.