En séance à l’Assemblée nationale mardi, la ministre de la Santé Marisol Touraine a jugé non concluante une récente étude italienne qui fait état d’une forte augmentation des maladies de la thyroïde, dont des cancers, en Corse après le passage du nuage radioactif de Tchernobyl en 1986.
Le lendemain, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) lui emboîtait le pas, jugeant que les données de base utilisées et les méthodes d’analyses paraissent approximatives et mal décrites.
Le déni continue donc 27 ans après la catastrophe de Tchernobyl, une position jugée irresponsable par l’eurodéputée Michèle RIVASI, fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité), qui soutient depuis le début cette étude effectuée sur la base de 14.000 dossiers médicaux archivés et plus particulièrement sur 5.500 dossiers "complets" concernant des patients ayant consulté avant et après l’accident de la centrale nucléaire ukrainienne du 26 avril 1986.
"Ce qui m’étonne le plus, c’est la rapidité et l’aplomb avec lesquels l’IRSN rejette une telle étude, confiée pourtant à une équipe scientifique aussi crédible que compétente, suite à un appel d’offres européen. Les données utilisées sont suffisantes et crédibles. Le vrai problème est que l’IRSN a toujours refusé de reconnaître la dangerosité des faibles doses d’exposition à la radioactivité, s’entêtant – comme il vient de le répéter – à ne juger cette étude qu’en l’état actuel des connaissances sur les effets des expositions aux rayonnements ionisants.Reconnaître les dangers des faibles doses ce serait remettre en cause l’ensemble des normes de radioprotection et donc condamner définitivement le nucléaire pour raisons sanitaires".
"Actuellement au Parlement européen, nous débattons de la future directive européenne sur la radioprotection, une occasion inédite de remettre en cause les normes actuelles pour les améliorer, ce à quoi je m’emploie. Je vous le dis franchement, d’un point de vue cynique nous conservons de telles normes pour éviter de payer trop cher en indemnisations en cas d’accident nucléaire. C’est le seul moyen d’éviter un krach économique complet suite à une catastrophe nucléaire majeure. Bref, une telle attitude démontre que l’on s’attend donc à avoir un accident, ce qui est inacceptable pour tout un chacun".
"Cette analyse de l’IRSN contredit pourtant des études officielles de l’Institut national de veille sanitaire (INVS), qui ont démontré que l’incidence des cancers de la thyroïde en Corse est parmi les plus élevée de France…puisque la Corse a été la région la plus affectée par les retombées radioactives. CQFD".
"Le syndrome de Tchernobyl semble toucher les gouvernements successifs, empêtrés dans une dépendance au nucléaire qu’ils n’ont su résoudre. Avec cette étude, la gauche avait enfin l’opportunité de reconnaître un des plus graves mensonges de la Vème République, je suis extrêmement déçue".
"Depuis des années les victimes de Tchernobyl attendent une reconnaissance officielle des maladies qui les affectent. Je ne peux que m’indigner d’une telle irresponsabilité pour protéger les intérêts de l’industrie nucléaire: au final, le mensonge initial oblige à sa répétition pour ne pas mettre à mal la crédibilité de l’Etat en matière de responsabilité nucléaire. Le seul moyen de sortir d’un tel cercle vicieux est de sortir du nucléaire".
« s’entêtant à ne juger cette étude qu’en l’état actuel des connaissances » Celle-là est belle ! Evidemment qu’on n’analyse un problème qu’en l’état de nos connaissances… Vous jugez comment vous ? En fonction des connaissances d’hier ? Pas mal… De celles de demain ? Oui oui ! C’est sûr que si vous jugez avec les connaissances de 2100, je ne peux que respecter votre analyse…
Qu’attend-on pour remplacer des organismes tels que la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique), l’IRSN et même l’OMS par la CRIIRAD de Mme Rivasi, seule détentrice de la vérité scientifique ?
Puisqu’on en est à parler de déni, on peut s’interroger sur qui fait un déni: la plus grande partie de la communauté scientifique qui répète inlassablement que les conséquences de Tchernobyl sur la santé des Français sont marginales ou Madame Rivasi et les antinucléaires qui disent l’inverse ? Les premiers justifient leur position sur des bases vérifiables, les seconds beaucoup moins… –
Allez hop, la dose de Rivasi pour énerver les pro-nucléaires et les souder face à l’ennemi commun : l’abject écologiste.
« Allez hop, la dose de Rivasi pour énerver les pro-nucléaires et les souder face à l’ennemi commun : l’abject écologiste. » C’est simplement une question de rigueur scientifique et intellectuel ! Elle justifie sa position grâce à une hypothèse qui n’est pas, je cite, « l’état actuel des connaissances ». En gros, elle – et d’autres – invente une théorie qui lui convient dans le seul but de démontrer son idéologie. Pro-nucléaire est souvent associé à mensonge dans la tête des français, on appelle comment ce genre de raisonnement tenu par la CRIIRAD ?
Les Tom, Teredal, lion, Temb, Marie … : vous me faites honte ! Pas un mot pour toutes les personnes atteintes d’un cancer, ni un mot doux pour les familles de décédés ! Vous vous croyez certainement que votre raisonnement est bon. Pour ma part vous n’êtes que des arriérés et assassins en puissance. Allez donc nettoyer Fukushima si le nucléaire est si bon pour la santé. Salut.
Moi perso je ne suis pas chaud pour aller m’occuper de Fukushima, c’est la m… de Tepco et des autorités de régulation mondiale de l’énergie, c’est aussi un peu la m… d’Areva qui vend n’importe quoi à n’importe qui sans s’assurer que ses clients ne font pas n’importe quoi. Qu’ils se débrouillent. D’ailleurs la note pour la seule décontamination vient d’être multipliée par 5, on en est à 44milliards. Cout de fukushima : plus de 150milliards d’euros pour l’instant, belle perf. Côté morts, qu’on se rassure, le directeur de la centrale, les journalistes, agriculteurs, riverains, patients des hopitaux mal évacués du coin, les morts non répertoriés parmis les 20 000 ouvriers sortis des bas-fonds de Tokyo, sont tous morts pour d’autres raisons que la radioactivité de fukushima.
Qui peut encore croire à la sûreté et la rentabilité du nucléaire au XXIème siècle, à part une poignée de Gaulois bornés ? A courte vue, le nucléaire est économique, mais les centrales nucléaires vieillissent et leur dangerosité et leur coût augmentent considérablement avec le temps. Il y aura d’autres accidents, et plus graves encore, si on persiste. Arrêtons de nous entêter avec cette source d’énergie éminemment pernicieuse ! Il est IMPOSSIBLE de limiter le risque nucléaire. Un seul accident peut tuer des millions de personnes. Et les accidents se multiplient ces dernières années ; ça va continuer si on n’arrête pas cette prolifération éminemment dangereuse. L’accident de Fukushima est en cours, les ingénieurs du monde entier ne savent pas réparer une centrale en perdition et peu à peu la situation s’aggrave et la contamination silencieuse continue ; des ONG mesurent régulièrement des taux de radioactivité excessifs sur les poissons ou les habitants très loin de la « zone de sécurité », mais bizarrement en France les medias n’en parlent pas ! LES ENERGIES ALTERNATIVES EXISTENT, des énergies propres et sans dégagement de CO2, d’autres sont à développer. Mais le lobby nucléaire est très puissant dans certains pays, en particulier la France. Il faut une réelle volonté politique de modernisation de l’énergie et dépasser le nucléaire, ENERGIE CHERE, DANGEREUSE ET EXTREMEMENT POLLUANTE. Il faut arrêter le discours fataliste : on veut garder notre petit confort d’aujourd’hui, et on ne regarde pas le futur irradié qui s’annonce pour nous tous. Nos centrales déclarent de plus en plus d' »incidents » car elles devraient être démantelées ; une centrale produit plus d’un kg de déchets nucléaires par habitant par an, dont on ne sait que faire et qui menacent notre santé à plus ou moins long terme. Ressaisissons-nous avant qu’il ne soit trop tard ! Acceptons aussi de diminuer notre consommation pour vivre mieux aujourd’hui et demain. Et pour commencer essayons de faire pression sur les gouvernements pour que tous les moyens techniques et humains, pour que les meilleurs experts du nucléaire, DES EXPERTS INDEPENDANTS du lobby nucléaire, soient dépêchés à Fukushima, car la catastrophe est en cours. Voir le blog
Le déni continue donc 27 ans après la catastrophe de Tchernobyl Le journalisme, ce n’est pas prendre parti. C’est fournir une information balancée et critique. En l’occurrence, l’article gagnerai en donnant un peu plus de place à l’IRSN et au Ministre de la santé plutôt que de se faire le petit télégraphiste de Mme Rivasi. Le CP de l’IRSN:
Le télégraphiste (je cite Nicias parce que je trouve que ce qualificatif est tout fait juste pour qualifier l’auteur de cette publication) nous dit : « Le vrai problème est que l’IRSN a toujours refusé de reconnaître la dangerosité des faibles doses d’exposition à la radioactivité, s’entêtant – comme il vient de le répéter – à ne juger cette étude qu’en l’état actuel des connaissances sur les effets des expositions aux rayonnements ionisants. » Pourtant, déja il y a des decennies : Radiophobie, fantasmes et réalités – Afis – Association française pour l’information scientifique Extrait : « Pour des raisons techniques et politiques, à partir des années cinquante, a été admise la théorie de la linéarité sans seuil LNT(linear no-threshold) qui postule que les effets nocifs des rayonnements sont proportionnels à la dose reçue, quelle qu’elle soit, et donc qu’il n’y a pas de dose en dessous de laquelle les effets des rayonnements ne soient pas nuisibles. En se basant sur les études des survivants des bombes atomiques du Japon, la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique), dans sa publication 60, a établi un facteur de risque de cancer de 5 % par Sv, ce qui signifie que si une ville de 10 000 habitants était soumise à une irradiation à 1 Sv on constaterait, à terme, un surnombre de 500 cancers. Or, il faut se souvenir qu’environ une personne sur quatre est atteinte de cancer au cours de sa vie. Ce qui signifie que le nombre de cancers passerait alors dans cette population, de 2500 à 3000. Si on applique maintenant le même principe à une faible dose de 1 mSv, on constate que le surnombre de cancers attendu est 1000 fois moindre c’est-à-dire 0,5 et on tombe là sur une absurdité, cette valeur étant évidemment négligeable et indécelable par rapport aux 2500 cancers « naturels ». C’est ce qu’illustre Zbigniew Jaworowski en écrivant : la crainte des faibles doses… est environ aussi justifiée que la crainte qu’une température atmosphérique de 20 °C puisse être dangereuse parce que, à 200 °C, on peut facilement se brûler au troisième degré, ou la crainte qu’avaler un verre de vin soit nocif parce que l’absorption d’un « gallon » d’eau de vie est mortel. » Et puis madame RIVASI prend bien soin de parler des mécanismes de raparation et non réparation de l’ADN qui conduisent a des destructions pure et simple des cellules qui sont alors remplacés par d’autres cellules saines voisines par meiose. La fameuse apotose qui conduit les organismes a détruire plus de cellules pour éviter au maximum le risque de réparer de travers … Une vidéo a propos de ce que j’ai écrit : De Tchernobyl a Fukushima les effets de la radioactivitée
Votre raisonnement est un raisonnement émotif et ne peut donc pas être crédible. On ne prend pas des décisions rationnelles sur le cou d’une émotion. C’est malheureusement ce qu’a fait l’Allemagne suite à Fukushima pour sortir du nucléaire. Le problème avec le nucléaire c’est que lorsqu’un accident arrive il est impressionnant cependant il arrive très rarement et sont impact sur la santé et l’environnement est donc très faible. Vous semblé être perturbé par les quelque mort qui seront lié à Fukushima mais les dizaines de millier qu’il y a chaque année à cause du charbon et j’en passe cela ne perturbe pas ? Une étude à été faite visant à montré que le nucléaire civil a permit de sauver des vies . Même si dans leur hypothèse le nombre de mort issu du nucléaire peut être critiqué cela montre bien que des vies ont été sauvées. Prenez par exemple un nombre de mort 100 foi plus important pour le nucléaire et vous obtiendrez toujours près de 1.3 millions de personne de sauvé. Il serait grand temps que les gens arête de prendre des décisions sur le cou de l’émotion car le raisonnement en est toujours biaisé. Je ne dit pas que cela ne doit pas nous affecté mais simplement qu’il fau élargir son champs de vision.
L’émotion c’était en 86 et en 2011. Le coup de l’émotion est maintenant passé, merci. Le problème du nucléaire ce sont ses couts, ses dangers, ses déchets radioactifs et ses fanatiques civils ou militaires. Je ne suis d’accord avec vous que sur le charbon. Heureusement, il me semble qu’il y a aujourd’hui la possibilité d’envisager un autre mix énergétique.
L’Allemagne n’a pas décidé de sortir du nucléaire suite à Fukushima. La décision avait été prise 10ans avant, Merkel 1an avant Fukushima avait décidé de retarder un peu la sortie, et suite à Fukushima elle n’a fait que revenir au point de départ : sortie en 2023. Ils ont fermé 8 réacteurs (la moitié) et cela n’a posé aucun problème particulier de sécurité d’approvisionnement.
Le danger ? Vous serez gentil d’argumenter car pour le moment les chiffres ne sont pas en votre faveur. Une industrie qui fait moins de mort en 15 ans sur l’ensemble du monde que le nombre de tué sur les route en France pendant une année … « Heureusement, il me semble qu’il y a aujourd’hui la possibilité d’envisager un autre mix énergétique » On vous écoute ? Quel mix permet aujourd’hui de se passer à la foi du gaz du charbon du pétrole et du nucléaire ? Et je dis bien aujourd’hui car apparemment c maintenant que vous voulez sortir du nucléaire. On n’abandonne pas une technologie sans en avoir une autre en remplacement.
J’ajouterai que la technologie nucléaire française (donc les REP) n’a jamais connu un d’accident grave avent rejet significatif de radioactivité dans l’atmosphère. Donc le REX semble réellement contre vous
Les déchets Nucléaire ou biologie de synthèse: débats impossibles ? » L’annulation d’une de ses réunions, voire de toutes celles qui sont prévues si les opposants à la tenue de ces débats s’y déplacent et y font obstacle physiquement, serait le signe de ce que ces opposants ne souhaitent pas l’échange d’opinions sur le sujet. Que ce soit par crainte de ne pas emporter la conviction des participants ou par tactique rhétorique – empêcher un débat de se tenir pour pouvoir continuer à dire qu’ils ne sont pas écoutés. » « Enfin, le discours opposé à l’électro-nucléaire souhaite répéter l’argument « il n’y a pas de solution de gestion pour les déchets, donc il faut arrêter d’en produire ». Toute participation à un débat sur une éventuelle solution affaiblit l’argument, il faut donc l’éviter. » Les fanatiques Civils, ne sont pas toujours ou l’on pense : Des anti-nucléaires responsables du déraillement de Fromental ? « LE JOURNAL DU SIECLE
Les fanatiques militaires non plus Fukushima Fallout Threat and Cover Up Continues | Veterans Today Lisez bien la fin autant que le début de cet article. Bien documenté mais comme toujours orienté, voir avec un ton légèrement conspirationniste, ou anti fédéral, comme les étasuniens savent en être ..
Pour info sur les alternatives au nucléaire: Bonne lecture
Un des gros problème du débat entre pro et anti vient de la confusion entre iradiation et contamination. Il est très probable que les faibles doses d’iradiation ne causent pas de gros problèmes de santé. En revanche la contamination de l’air et, surtout, des aliments concentrent les radio-isotopes dans l’organisme ce qui est beaucoup plus néfaste. De plus, un grand nombre d’éléments radioactifs (cesium, strontium…) ont une demi-vie assez longue pour qu’ils s’accumulent au fil des ans dans la chaîne alimentaire. D’ici quelques années il sera plus riqué de manger un thon pêché au japon que de se promener dans la région de Fukushima…
à homer , c’est sur que si vous comprenez aussi bien que vous écrivez, il y a un gros problème pour ceux qui vont réagir à l’attaque orthographique, oui je fais aussi des fautes, mais au niveau d’homer, c’est pathologique;o) si vous lisez bien votre lien vers le huff post et le rapport en anglais, vous comprendrez que parler d’une dizaine de morts à tchenrnobyl, est plus que simpliste: dans ce que vous essayez de faire croire, vous oubliez que l’on peut être très malade avant de mourir, une leucémie peut durer, une cataracte n’est peut être pas mortelle, mais très invalidante, et certaine maladies peuvent prendre plus de 20 ans avant de se déclarer et les répercussions sur les générations suivantes, n’ont pas encore produit tous leurs effets, lisez donc ceci et revenez nous parler de nombre de morts
Si l’énergie nucléaire était aussi sûre qu’elle le proclame, comment expliquer que les normes ont été changées du fait de l’accident de Fukushima. Changer de thermomètre après un accident …!!! Ensuite, en plus des morts regrettables il y a tous les enfants aux multipathologies. Les personnes en âge de se marier considérées commes des pestiférées; Les enfants nés malformés, les plantes complètement déformées, les mensonges sur la manière dont ont été traités les employés à Fukushima. Les directeurs sont restés dans leurs bureaux (pour la plupart) et ont laissé les ouvriers se débrouiller dans le plus grand désordre. On n’en finit pas. Pour notre industrie nucléaire: nous fabriquons des armes nucléaires avec les sous-produits des centrales qui produisent de l’électricité. Le reste n’a pas d’importance. Il est donc impossible d’avoir un débat serein sur la question; les problèmes ne sont pas traités de manière honnête. Lors des années qui vienent de passer, nous étions au bord d’une catastrophe majeure par manque d’eau. Nos centrales ne sont pas refroidies par air … si la Loire est à sec … bonjour les conséquences .. Cela va se produire un jour. Les morts et les blessés sont systèmatiquement niés à Tchenrobyl, Fukushima et en France, d’autant plus qu’ils apparaissent après un certain temps …
@Tech Vous êtes pitoyable comme vous savez vos argument faux vous essayez de me décrédibilisé sur mon orthographe. Oui en effet c’est pathologique car je suis dyslexique cela ne m’a pas empêcher à force d’acharnement de faire prépas et de devenir ingénieur. Des personnes comme vous qui se croient supérieur j’en ai rencontrer et elles ont toutes fini par passer leu chemins en baissant la tête. Pour Tchernobyl vous semblez vous ne pas savoir lire. Je vous redonne ma phrase : »Même si dans leur hypothèse le nombre de mort issu du nucléaire peut être critiqué » . Cela veut bien dire que je ne suis en accord avec leur nombre ne mort conté pour Tchernobyl. Mais plus loin je vous explique que même en gonflant considérablement les chiffre et ce pour tout les mort pas salement ceux de Tchernobyl vous êtes toujours largement en positif. @ irisyak « Si l’énergie nucléaire était aussi sûre qu’elle le proclame, comment expliquer que les normes ont été changées du fait de l’accident de Fukushima. Changer de thermomètre après un accident …!!! » avez vous la moindre idée de ce qu’est un REX ? C’est le principe de l’amélioration continue en prenant en conte les erreurs passé. « Pour notre industrie nucléaire: nous fabriquons des armes nucléaires avec les sous-produits des centrales qui produisent de l’électricité » Et les radioéléments utilisé en médecine vous croyez que ils sont produit comment ? Avec des réacteur nucléaires de faible puissance mais de très aux flux qui permettent également de produire le combustible pour l’arme atomique.
Voici une traduction partielle du rapport de l’UNSCEAR de 2008 : Il fait le point sur les conséquences directes connues de la radioactivité. Voilà les conclusions in extenso : « 76. Bien qu’un nombre considérable de nouvelles données soient devenues disponibles, les principales conclusions en ce qui concerne l’ampleur et la nature des conséquences de santé de l’accident de Tchernobyl sont essentiellement les mêmes que celles des rapports antérieurs de 1988 et 2000 du Comité. Ces conclusions sont les suivantes: (a) Un total de 134 employés de l’usine et les travailleurs d’urgence ont reçu des doses élevées de radiations ayant abouti à un syndrome d’irradiation aiguë (ARS) Beaucoup d’entre eux ont aussi subi des lésions cutanées dues à l’irradiation bêta; (b) Les doses élevées de radiations ont été fatales pour 28 de ces personnes au cours des premiers mois suivant l’accident; (c) Bien que 19 survivants aux syndromes aîgus de radiation soient morts jusqu’à 2006, ces décès ont des causes différentes qui ne sont habituellement pas associées à l’exposition aux rayonnements (d) Les blessures de la peau et des cataractes liées au rayonnement figurent parmi les principales séquelles des survivants aux syndromes aîgus de radiation ; (e) En dehors des travailleurs qui participèrent aux interventions d’urgence, plusieurs centaines de milliers de personnes ont été impliquées dans des opérations de récupération mais, en dehors des indications d’une augmentation de l’incidence de leucémies et de cataractes chez les personnes ayant reçu des doses les plus élevées, il n’y a pas à ce jour de preuve consistante d’effets sur la santé attribuables à l’exposition aux rayonnements; (f) Une augmentation substantielle de l’incidence du cancer de la thyroïde chez les personnes exposées aux rayonnements de l’accident alors qu’elles étaient enfants ou adolescents en 1986 a été observée au Bélarus, en Ukraine et quatre des régions les plus touchées de la Fédération de Russie. Pour la période 1991-2005, plus de 6000 cas ont été signalés, dont une grande partie pourrait être attribué au fait d’avoir bu en 1986 du lait contaminé par l’iode 131.Bien que l’incidence du cancer de la thyroïde continue d’augmenter pour ce groupe, seuls 15 cas avaient été fatals jusqu’en 2005 ; (g) Parmi la population en général, il n’y a pas eu à ce jour de preuve consistante d’autres effets sur la santé pouvant être attribués à l’exposition aux rayonnements. 77. Bien que des prévisions basées sur des modèles sur l’augmentation possible de l’incidence de cancers « solides » dans la population générale aient été publiées, pour tous les groupes de population considérés les doses sont relativement petites et comparables aux doses résultant de l’exposition au rayonnement naturel. Le Comité a décidé de ne pas utiliser de modèles pour prévoir le nombre absolu d’effets parmi les populations exposées à de faibles doses en raison des incertitudes inacceptables dans les predictions. Toutefois, le Comité estime qu’il est opportun de poursuivre la surveillance. 78. Sur la base de 20 années d’études, il est possible de confirmer les conclusions du rapport du Comité de 2000. Essentiellement, les personnes qui ont été exposées comme les enfants à l’iode radioactif de l’accident de Tchernobyl, ou les travailleurs participant aux opérations d’urgence et de récupération ayant reçu de fortes doses de rayonnement, courent un risque accru d’effets radio-induits. La plupart des habitants de la région ont été exposés à des radiations de faible niveau comparable ou quelques fois plus élevés que les niveaux annuels de rayonnement de fond naturel et n’ont pas besoin de vivre dans la peur de conséquences graves pour la santé. » Sinon, je rappelle quand même que 11 réacteurs RBMK de type Tchernobyl sont toujours en service et… que tout le monde s’en fout. C’est normal Fessenheim est la priorité ! Sinon, je rappelle que les énergies fossiles provoquent des milliers de morts et des centaines de milliers d’années de vie perdues rien qu’en Europe et que cela n’a pas l’air de déplacer les foules : 75 000 morts par an à cause des particules rien qu’en Allemagne et pratiquement aucune indignation à la hauteur de l’hécatombe ? Mais pourquoi ces morts n’auraient pas droits à notre considération ? Simplement au prétexte que ce sont des morts FOSSILES ? Il n’y en a vraiment que pour les morts nucléaires !
Lire cet article édifiant pour plus de précision :
Le nombre de cancers de la thyroïde a augmenté en France Ce , depuis la montée en puissance de méthodes de dépistage plus performantes ;qui remontent justement AUX ANNEES 80 Je crois que la courbe de l’incidence est arrivée à un plateau dès que la technique s’est généralisée , mais je n’ai pas vérifié depuis un moment
à homer, je ne change pas le diagnostique, mal comprenante aigüe, avez vous lu le lien que je vous proposait, vous restez sur des positions de « brain washed » de l’industrie nucléaire, et ne considérez que les documents qui sembleraient vous donner raison, mais ces documents sont du camouflage, exemple: d’après la traduction donnée par DAN1: pour la phrase suivante aucun mort comptabilisé, mais le dol est patent: » Les blessures de la peau et des cataractes liées au rayonnement figurent parmi les principales séquelles des survivants aux syndromes aîgus de radiation. et celle là: « (f) Une augmentation substantielle de l’incidence du cancer de la thyroïde chez les personnes exposées aux rayonnements de l’accident alors qu’elles étaient enfants ou adolescents en 1986 a été observée au Bélarus, en Ukraine et quatre des régions les plus touchées de la Fédération de Russie. Pour la période 1991-2005, plus de 6000 cas ont été signalés, dont une grande partie pourrait être attribué au fait d’avoir bu en 1986 du lait contaminé par l’iode 131.Bien que l’incidence du cancer de la thyroïde continue d’augmenter pour ce groupe, seuls 15 cas avaient été fatals jusqu’en 2005 ; étude jusqu’en 2005 les gens sont biens malades, mais pas encore morts! il faut que vous compreniez la nuances subtile qui existe aussi pour la durée de vie, tant utilisée pour les retraites espérance de vie, ou espérance de vie en bonne santé! en ce qui concerne les irradiès, ce sera au pire vie plus courte et malheureusement vie dégradée plus tôt! un point c’est tout! et la dernière phrase est à mourir de honte pour un rapport qui se dit scientifique: » pas besoin de vivre dans la peur de conséquences graves pour la santé » traduction sur le mode ironique: tout va bien , RAS, ce n’est pas grave, on en meurt pas tout de suite, vous y verrez moins bien vous vous gratterez un peu plus , vous aurez quelques problèmes nerveux, on ne sait pas bien comment vivra votre descendance mais vous ne serez pas dans les statistiques de décès.
Vous refusez de faire les opération vous même et manquez certainement de sens critique. Je vous ai déjà dit que même si on multipliai le nombre de mort issues du nucléaire par 100 (et pas seulement pour Tchernobyl) on était encore largement en positif. De plus je vous ai dit que ont était en positif de 1,3 millions. Cela signifie que même si pardessus cette marge de sécurité (fois 100 tout de même) vous rajouté encore 1 millions de mort supplémentaire pour Tchernobyl, Le nucléaire aurait encore sauvé 300 000 personnes. Mais ça vous vous gardé bien de le vérifier car vous avez peur du résultat. Maintenant ce qui m’étonne le plus ce sont les chiffres qui sont critiqué. J’ai été le premier a dire que ils était constatable, cependant pour ne contester que les mort du nucléaire et pas ce issu du gaz et du charbon. Car si la façon de conter les mort ne vous plait pas, en quoi est-elle meilleur pour le gaz et le charbon ? De plus Ces fameux mort du nucléaire tout le monde en parle et de façon régulière. Cependant vous ne semblez pas vouloir remettre en cause ce du gaz et du charbon. Sans doute par peur de montrer que le nucléaire aurai pu sauver davantage de vie. Mais je vous écoute, combien de mort allez vous attribué au nucléaire et de combien allé vous diminué ceux issue du charbon et du gaz.
Bonjour, Je crois effectivement que l’impact « émotion » d’un incident nucléaire est tel qu’il conduit parfois à oublier que le charbon est lui aussi responsable de maladies, et malheureusement de morts… Pour autant, il faut cesser le dogmatisme EnR contre Nucléaire ; il faut probablement réduire la part de la production nucléaire dans le mix français, à condition de maitriser le taux d’émission de GES en développant les ENR, car les exemples de communication autour des énergies vertes sans regarder le CO2 existent malheureusement aussi. L’Allemagne devient un exemple plus qu’un modèle. Ainsi, le juste équilibre nucléaire/ENR/Hydro/thermique/Economie/GES est nécessaire pour assurer sereinement la transition, avant que des solutions nouvelles apparaissent. Ayant étudié les risques de défaillances (pertes de synchronisme, ou tension) dans les scénarii « 100% ENR », les niveaux moyens semblent se situer à 3% du temps avec des approches de réduction de consommation de l’ordre de 20% (en tenant compte de la MDE et MDP fortement développée, d’un renouvellement du bati proche de 500 000 logements/an…), la question de l’acceptabilité se pose dès lors que la sureté actuelle situe le risque de synchronisme à moins de 0.1% / an.
Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris: -quand vous dites « il faut probablement réduire la part du nucléaire », vous parlez de quel horizon? Maintenant, ou à l’horizon de la fermeture « naturelle » des premières centrales qui ne devraient pas être remplacées MW nucléaire pour MW nucléaire? – quand vous parlez de « pertes de synchronisme ou de tension » et de niveau de risque », pouvez vous préciser? Quand vous parlez de 0,1%, j’imagine que vous faites référence au seuil de 3h/an « d’espérance de défaillance » inscrit dans la loi, mais je voudrais bien en être sûr.
Bonsoir, Pour vous répondre rapidement, j’évoque ici des scénarios Grenelle 70%, Hollande 50%, et Négawatt: – une réduction « naturelle » de la part du nucléaire s’inscrit dans la trajectoire des 3 scénarii peu importe le pouvoir en place (UMP, PS, EELV…), je n’ai pas d’avis sur la question, l’équation est la suivante: « coût pour le client/sureté/bilan CO2/stabilité du système électrique », il n’y a ici aucune réponse absolue => nucléaire versus carbone, ENR versus stabilité système, etc… – seul le renouvellement du bati pourrait permettre de réduire l’impact chauffage électrique en hiver et avoir des incidences sur la consommation, avec des résultats observables dès 300 000 logements RT2012 / an jusqu’en 2025 (bien évidemment nous en sommes loin aujourd’hui avec un renouvellement qui atteindra péniblement 150 000 logements). – La demande en base pourrait alors se stabiliser dans les volumes que nous connaissons actuellement, à condition d’avoir des actions fortes de MDE et de MDP dans les autres logements, – les ENR se développeraient, voyant ainsi mécaniquement réduire la part du nucléaire dans le mix, – MAIS les transferts d’usages vers l’électricité, et la muliplicité des nouveaux équipements tendent à faire encore augmenter la pointe… – pour ce qui concerne le mix, seuls des choix politiques peuvent aller dans un sens ou dans l’autre, c’est pourquoi les oppositions sur le forum ne me semblent pas toujours pertinente, car la décision in fine sera politique, elle peut être mal appréciée, couteuse, émotionnelle, ou tout simplement idéologiste – le développement des ENR me semble légitime, à condition de maitriser l’impact sur les émissions de GES (évitons le cas Allemand, nous verrons tendanciellement l’incidence sur les émissions de CO2) – On retrouve les mêmes arguments dans les ‘posts’ du forum, même si les éléments apportés manquent parfois d’éléments facuels, ou témoignent d’un manque de connaissance d’une filière ou d’une autre autre, ou d’une grande incompréhension du fonctionnement « réel » du système électrique, je vois par exemple que certains parlent de stockage diffus, sans réaliser l’infrastructure de commande à mettre en place, la disponibilité, le volume, etc… – Je n’ai d’ailleurs pas la prétention de connaitre l’ensemble de ces élements, bien que mon domaine de travail soit centré sur ces questions à la stratégie de mon entreprise, après avoir travaillé sur le système électrique, les achats d’électricité, ou encore l’exploitation sur site…pour ma part, je crois effectivement que la dépendance au chauffage électrique est un élement singulier, et le bâti français n’est pas adapté à l’efficacité énergétique, – effectivement, il s’agit de l’espérance de défaillance, de l’ordre de 0.1%/an représentant le fameux seuil de 3h/an. – Dans un scénario 100% ENR, avec réduction de la consommation de 30% à 40% (par rapport à aujourd’hui, ce qui n’est pas envisageable sauf à tomber à un taux de renouvellement de 500 000 logements par an, et vivre à 3 par logement en moyenne en France, bref un scénario peu réaliste), le taux maximal que nous avons pu simuler a permis d’intégrer environ 91% d’ENR, avec un taux de défaillance estimé à 3% par an, avec très fort développement du réseau (type ‘plaque de cuivre’, et stockage dimensionné pour gérer la pointe). J’espère avoir répondu à vos questions.
Merci en tous les cas de ces explications; même si je ne comprends pas vraiment si la réduction « naturelle » du nucléaire est une réduction en production ( là je comprends bien que ça puisse être le cas compte-tenu de la situation globale en Europe) ou en puissance installée ( ce que je comprends beaucoup moins bien sauf à préciser l’horizon).
Pour vous répondre, il s’agit effectivement d’une réduction en production (MW / MWh), le dimensionnement en puisssance raccordée ne peut pas s’apprécier de façon aussi macro. Sur les aspects « nucléaire » dans le mix: Bien évidemment, le cadre s’inscrit dans une vision interconnectée, à tous les niveaux, et donc au niveau européen (j’entends « le système » sur une gestion de la fréquence). La trajectoire temporelle dépend de choix politiques, et d’éventuelles inflexions liées soit à des évenements endogènes (black out, sureté mise à mal sur un site en exploitation en dehors d’autres phénomènes), aux exogénes, en lien indirects avec l’électricité (Tsunami, réactions émotionnelles…). Au plus tôt, des éventelles inflexions pourraient apparaitre aux environs 2022-2025 avec la contrainte sur la réserve tournante à gérer d’ici là. Sur les aspects « sureté » et planification de l’énergie: Notons que l’article proposé par Enerzine est tourné sureté, et épidiémologie, il est tout à fait intéressant de relever les arguments autour de la santé des opposants des risques du nucléaire. Les biais sur « le recrutement » d’un échantillon statistiques sont faciles à introduire, il est donc intéressant de connaitre les méthodes de « recrutement » des dossiers de l’OMS, de Mme Rivasi, etc… (méthode des panels randomisé…). Aucune industrie ne peut garantir des risques sanitaires, ce qui est le cas avec le carbone comme avec le nucléaire, il faut donc savoir les entendre car les arguments techniques n’ont aucune valeur vis à vis de la « vie » dans l’inconscient collectif ; il est cependant indélicat de traiter le problème froidement lorsque effectivement un incident endo ou exogéne provoque des réactions émotionnelles c’est ce que je condamne pour le nucléaire, car les mêmes opposants n’écoutent pas toujours les arguments sur le carbone. Par ailleurs, les questions qui gravitent autour de l’économie, de la stabilité du système, des couts de l’électricité se traitent dans un deuxième temps, une fois avoir considéré la sureté, et les risques sanitaires, je ne comprends d’ailleurs pas très bien comment a été traitée cette question en Allemagne, qui a « inconsciemment » opposé le nucléaire au carbone sur l’angle sanitaire. Il y aussi a une nouvelle articulation dans la gouvernance de la planification énergétique avec le poids grandissant des métropoles, ainsi, le développement des ENR et de la maitrise de la consommation doit s’articuler entre métropole, département, région, et nation ; tout en conservant une logique péréquée. C’est pourquoi, le développement des grandes infrastructures de production nécessite une concertation à tous les niveaux, qui à date n’existe pas et oppose malheureusement le développement local au développement global alors qu’ils doivent être complémentaires pour garantir un développement puissance/localisation/coût rationnel. Ce qui est également le cas pour les réseaux de distribution et de transport.
Bonjour, La complémentarité des réseaux est bien évidemment étudiée, c’est le cas des programmes européens dans lesquels les gestionnaires de réseaux sont impliqués et dans lesquels les modèles de planification sont étudiés. Des travaux entre ERDF, GrDF, les ELD, les gestionnaires de réseaux de chaleur ont démarré dans les grandes agglomérations. Mais c’est plutôt le cas à des mailles locales: Le cas des sites de consommation type industriels et tertaires n’y est que peu instruit par exemple. Le transport urbain également. Le développement du véhicule électrique pose des questions également. Ma précédente réponse apportait d’ailleurs des éléments quant à la construction d’un espace de décision entre métropole, SCOT, SRCAE, SRRRER, ou schéma nationaux sur ces questions de planification. Car je crois qu’il devient indispensable de mettre en place ces discussions. La pertinence de cette complémentarité s’entend en effet d’une part sur une conversion de l’électricité vers une autre énergie en cas de production ENR non synchrone avec la consommation, et d’autre part comme réponse possible à la gestion de la demande (à la pointe notamment). Enfin, la stabilité s’entend en temps réel, pour garantir un équilibre offre-demande, ce qui pose des questions techniques à instruire en terme de dimensionnement pour la complémentarité des réseaux: – quelle chaine de communication mettre en place pour un pilotage temps réel ? Quel cout ? qui finance ? comment piloter ces installations ? – quel volume de production convertie ? quelle disponibilité ? quelle période dans la journée, dans l’année ? – quelle localistion ? cette question mérite une réponse précise. – à quelle échéance ? à un horizon court, moyen ou long terme (préciser les années svp) – comment gérer les incidents de grande ampleur du système électrique (reconstruction des réseaux électriques en cas de black out ou de réseau séparé) ? C’est pourquoi, une vision « énergie » de ces réseaux m’apparait pertinente, mais la vision « puissance » me semble plus délicate. Sur les choix économiques de l’Allemagne, j’essaie d’avoir une vision énergie et non pas machine outils par exemple, quel est la valeur de votre commentaire sur l’énergie et l’économie allemande ? Pour ce qui concerne les aspects climat: je ne traite pas les bilans relatifs du CO2: -25% sur quelle période, quel est le bilan en énergie primaire tendanciel ? quel est le bilan absolu ? Quelle est la situation réelle ? Pour les aspects économiques : Un vrai marché du carbone doit s’imposer en Europe, car pour l’heure l’échange de prix négatifs sur un marché n’a aucun sens.
15000 lecteurs et seuls une poignée d’irréductibles avec leurs énormes erreurs techniques. Pourquoi leur répondre? Je vous suggère de ne plus les lire et de se consacrer à expliciter techniquement les articles intéressants afin d’éclairer ceux des lecteurs dont les compétences techniques sont dans d’autres domaines (droit, littérature, commerce, ect..). Pour vous, je vous suggère le site international de Wna. Amitiés
Si un petit hydraulique au fil de l’eau peut vendre sa production alors n’importe quel stockeur « diffus » peut le faire aussi. Il répond aux mêmes messages de flux, mais il est moins contraint qun petit hydro car c’est par définition son job de stocker et déstocker. il rend deux services distincts quoique.. vraiment différents ? Bon, vous me rappelez un peu l’urssaf avant qu’ils aient un site internet, leurs formulaires battaient tous les records de complexité, vos questions aussi. Vous n’avez pas besoin de savoir tout ça, ouvrez le marché et laissez les PME-PMI s’organiser, se financer, manager leurs ressources. J’ai l’impression (peut-être fausse) que vous posez ces questions afin que celui qui y répondra vous donne des idées peut-être bonnes mais vous allez vous empresser de lui répondre que ça ne marchera jamais et qu’il ferait mieux de planter des choux. Pour autant que je sache, le réseau electrique est rempli de consommateurs et de fournisseurs de toutes tailles, or une unité de stockage « diffus » (ce terme est péjoratif) n’est qu’un consommateur-fournisseur, ses contraintes sont donc connues et maitrisées. D’ailleurs rien n’empèche un consommateur d’auto consommer ce qu’il stocke aux heures creuses par exemple. Le seul problème est qu’il n’a pas le droit de vendre son stock à ses voisins ! J’ai aussi une meilleure opinion de l’Allemagne que vous. bon! Et c’est vrai : « pas naïf » et « de passage » ne font qu’un : c’est pas beau de tricher, du goudron et des plumes !
Merci chelya, j’ai compris 70% de votre post mais cela répond à nombre de mes interrogations. Effectivement, il faut revoir la génération Edison, plan Marshall et .. CdG d’ après guerre sans détruire les principaux acteurs mais recentrer leurs activités. Cela risque de provoquer trois guerres civiles mais il est clair que les acteurs actuels ne peuvent plus que bloquer l’innovation. La fuite vers un modèle tout nuke n’est pas motivée par l’intéret général , même pas financier , mais par l’incapacité à réformer le modèle. Le question que je me pose est : que va-t-il se passer lorsque le modèle va se réformer tout seul ? Qu’on puisse vendre ou pas de l’électricité, le PV va continuer sa déflation et l’éolien va saturer les réseaux européens qu’il soit localisé en france ou pas. On peut déjà statuer que les acteurs vont rester sur leurs positions donc : par où ça va péter en premier ?
Je pense bon de rapeller que l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire, qui pour le coup n’a vraiment absoluement aucun lien ni avec les radiations, ni avec l’industrie nucléaire) a travaillé pendant des années sur ce sujet du cancer de la thyroïde (probablement de manière disproportionné par rapport à l’impact sanitaire, très faible, alors que celui des maladies liées au tabac ou à l’alcool se compte en dizaine ou centaines de milliers de morts par an). Ca a donné un premier rapport en 2006, qui concluait à l’absence de lien avec Tchernobyl mais au besoin d’études complémentaires pour être vraiment sûr : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_923_Tchernobyl_cancers_thyroides.php Et à un deuxième rapport en 2011, bilan sur 25 ans de l’évolution du cancer de la thyroïde en France métropolitaine (et Corse), qui rejettait définitivement cette hypothèse : http://www.invs.sante.fr/pmb/invs/id/PMB_9452 Enfin, je crois utile si on se sent concerné par le cancer de la thyroide de lire la conférence suivante d’un professeur américain spécialiste de ce cancer en ayant opéré plus d’un millier de patients, qui montre d’un coté que la multiplication des cas n’a rien de spécifique à l’Europe, le même phénomène s’est produit aux US, mais surtout et plus intéressant, sa conclusion qu’il est probablement totalement inutile de chercher à détecter les nodules de faible taille, car l’augmentation de la prévalence concerne probablement presque exclusivement les formes bénignes : Petit extrait, mais il y a plus à lire : « I do not believe that this epidemic is real. It is due to improved diagnostic scrutiny, ultrasonography, and other imaging studies and the increasing use of ultrasound-guided FNAB. We may be diagnosing and treating cancers that have no clinical significance » Avant de déclarer que son point de vue est minoritaire, considérer que ce texte est le discours qu’il fait comme conférencier invité d’honneur de la conférence annuelle de la société de chirurgie cervicofaciale US, et qu’il a suffisament donc confiance dans ce qu’il raconte pour prendre le risque si c’est n’importe quoi de se décrédibiliser devant tous les spécialistes du pays.
On rappelera pour la Xième fois que le Danemark est une crotte de mouche electrique super bien interconnectée avec ses voisins. En 2012, ils ont: – produit 29037GWh – consommé 34251GWh – importé 15920GWh – exporté 10706GWh Comme on le voit, « Le Danemark qui a décentralisé 50% de sa production » serait quand même un peu dans le caca s’il lui fallait uniquement compter sur des smart grids….. Je vous laisse faire les calculs équivalents pour la France, sachant que la consommation est environ 12 fois plus importante. Il y a de l’avenir dans les interconnexions « bestiales » ( et non « smart ») si on veut reproduire le « modèle ».
Je partage l’idée de créer des réseaux de distribution fort, de travailler à la mutualisation des réseaux, mais en convervant des couts d’acheminement acceptables ! La péréquation doit être conservée. Les stadtwerk sont un exemple d’intégration…économiquement pas intéressant, c’est pourquoi il me semble qu’il faut créer un espace de discussion local qui ne s’oppose pas au global, avec une articulation PCET, SCOT, SRCAE, etc…dans une logique péréquée. Bonne soirée.
Ca va peut-être péter en premièr en Allemagne qui constate qu’en pleine vague de chaleur, alors que la conso des climatiseurs grimpe autant qu’en France, 500MW par degré, ils n’ont plus de vent, les cycles combinés doivent réduire leur production jusqu’à 100 MW par unités, le charbon lui aussi réduit de 200 MW, et seul le nucléaire produit sans encombre ? Cf German Heat Wave Zenith Set to Extend Power Price Rally
Dites vous êtes sûr que c’est adéquat de laisser sans réagir quelqu’un dire que chez vous le principal capteur de ce qu’il se passe sur le réseau est le téléphone de l’usager ? Vous avez vraiment l’impression qu’il comprend et qu’il respecte le travail que vous faites ? Ou bien n’est-il pas plutôt prêt à en faire n’importe quelle caricature tant que cela soutient ses thèses ?
Je voudrais encore réagir sur le « réduire de 25% ses émissions » pour l’Allemagne. Je crois que le pourcentage est plutôt moins élevé en 2012. Surtout quand on regarde uniquement le secteur électrique en page 4 du document ici : on est revenu à 317Gt de CO2 émis en 2012, soit autant qu’en 1997. L’historique des émission du secteur électrique en Allemagne, c’est une descente jusqu’à 310 Gt en 1999 alors que les EnR installés étaient très modeste, suivit d’un dérapage montant même jusqu’à 339 Gt en 2007, suivi enfin d’un descente significative avec un record absolu touché en 2009 aidé par la crise à 292 Gt, et nous voici à cause de l’arrêt du nucléaire revenu au niveau de 97. Bref même si l’Allemagne globalement a fait de vrai progrès sur les émissions de CO2 (quoique le référentiel soit assez déformé par le fait de prendre pour référence l’année juste avant la modernisation des infrastructures de l’Allemgane de l’Est), le secteur électrique bien qu’il ait reçu l’essentiel des investissement financier lui a fait quasiment du sur place, et les gains réels ont été obtenus ailleurs pour beaucoup moins cher (sur le chauffage des logements en particulier).
Très honnêtement, je ne sais pas répondre à votre question. La réforme de l’EEG en Allemagne, qui n’arrivera qu’après les elections, sera peut-être une amorce de réponse. J’imagine que vous suivez également un peu ce qui se passe en Espagne, la note (des renouvelables) est très salée et le paiement des arriérés va faire des dégats. On n’entend pas trop parler de l’Italie, je ne sais pas trop comment ça fonctionne aujourd’hui, mais visiblement il n’y a que très peu de nouveaux projets. En France, bah nous avons un débat, donc nous verrons bien ( après le blabla qui vient de s’achever) ce qu’il en sortira au plan législatif. A mon avis, ça ne va pas « péter », va juste falloir trouver le moyen de faire le ménage dans les factures impayées et s’assurer que les futures factures sont en nombre et en montant acceptables par la collectivité.
Faut pas criser avec Chelya, vous n’êtes peut-être pas encore habitué… Une bière fraiche à cette époque et à cette heure et vous verrez ça ira mieux. Le problème c’est que c’est un homme du 21eme siècle, et qu’effectivement il a juste oublié que l’Allemagne s’était réunifie juste avant l’année de référence du protocole de Kyoto, cf un debat déja un peu ancien ici: Ceci dit, il y a un petit problème effectivement, c’est d’hier:
Vous devriez vous faire mandater par votre boite pour aller visiter des sociétés danoises 6ct. Juste parce que c’est intéressant, je ne dis pas que vous y trouverez le graal, c’est plus subtil. La scandinavie a le pouvoir de vous faire comprendre que vous aviez toujours eu le graal dans votre poche droite. Il suffisait de le savoir.. M’enfin, cela n’a aucun sens si vous n’y allez pas. J’ai bossé avec une boite danoise il y a deux ans et finalement découvert que le business s’étendait sur 4 continents et pesait à peu près le tiers de l’electricité française . Juste un petit contrat comme ça.. Je ne me fais aucun souci pour le système électrique européen, je suis plus inquiet pour la situation économique française. Déjà que le monopole pique à toutes les sociétés provinciales un business juteux mais en plus , leurs positions politiques radicales nous mettent en conflit avec la Chine, provoquent des remous jusqu’au secteur du vin ! C’est quand même incroyable ce qu’un monopole peut nuire à ceux qu’il prétend servir ! Les dénigrements sur l’Allemagne n’auront aucune conséquence, ce qui va se passer par contre , c’est que les PME françaises innovantes vont vendre leur production à l’étranger, puis ouvrir un bureau , puis transférer leur actiuvité, Là où je travaille , j’en vois des dizaines par mois depuis un an. Au final , c’est le seul vrai problème qui reste , les techniques d’intelligence sur le réseau s’enfuient à l’étranger , comme les télécoms, les jeux video et beaucoup d’autres secteurs logiciels. Tous sont victimes d’une règlementation bloquante et d’une ambiance glauque. Tous respirent dés qu’ils passent la frontière. Je l’ai fait il y a 20 ans et je continue à éviter les activités stratégiques car une réglementation me met une épée de Damoclès chez Molière. Tant pis , je veux juste dire qu’on est des centaines dans ce cas à moins de 1 km à la ronde autour de mon bureau !
Vous nous parlez de l’electricité comme si c’était un produit de haute technologie! Bah non, c’est un produit très basique, la meileure preuve c’est qu’un « monopole » absolument antédiluvien arrive à la fournir depuis 1946 (ça marchait aussi avant) avec une qualté de service certes toujours perfectible mais quand meme pas si mauvaise que ça. Le benchmark, il est là: ça marche à moins de 150€/MWh all inclusive ( production, transport, disrtibutions et taxes) pour un particulier. Donc pas de problème pour tous les systèmes qui peuvent faire moins (all inclusive aussi).d’autant que le monopole en question est quand même sérieusement écorné, il y a de la place.. Faut juste pas vouloir le beurre et l’argent du beurre, et penser par exemple qu’on va être 50 ou 80% « autonome » et payer le même prix pour les MWh de « secours ». Quand vous passez le Dimanche soir chez votre épicier arabe du coin pour acheter le truc qui vous manque, je suppose que vous n’êtes pas surpris de le payer plus cher qu’à Leclerc ou Auchan.
… ou tout simplement réalisme scientifique? On peut se poser la question malgré l’esbrouffe
Je reviens rapidement sur quelques éléments, le Danemark peut introduire un taux d’ENR conséquent grâce aux interconnexions avec ses voisins, ET graces aux formidables STEP de la Norvege, sans ces deux éléments, il ne serait pas possible d’assurer l’équilibre production consommation. La France bénéficie du tarif d’acheminement le plus bas d’Europe (étude McKinsey), libre à vous de contester la qualité, l’organisation centrale, etc…il me semble que c’est plutôt une bonne nouvelle pour les acteurs dérégulés. Le réseau ne représente pas une valeur spéculative ! Ce n’est pas une boite de pandore, à ma connaissance, le tarif régulé suit péniblement l’inflation, si on veut pouvoir rendre les objets communicants, travailler de façon élargie à la maille locale, participer à une intégration rapide des ENR, etc…alors il faut accepter de payer plus cher, car la mission première des gestionnaires de réseaux électriques, c’est l’obligation de desserte dans des conditions d’exploitation réglementaires. Pour les incidents chez les clients (je ne suis pas un spécialiste de la distribution), les gestionnaires de réseau disposent heureusement d’outils d’analyse ! Les réseaux sont largement instrumentés en haute tension et moyenne tension, sans quoi il ne serait justement pas possible de « conduire les réseau » et d’assurer la stabilité du système et sa sécurité. Le réseau BT n’est que peu instrumenté, c’est pourquoi le compteur Linky va contribuer à aider l’exploitation de ce réseau. Ainsi, si un client individuel connait un défaut d’alimentation dû au seul réseau basse tension, il lui faut aujourd’hui appeler ; demain avec Linky ce ne sera plus le cas, par contre s’il sagit d’une coupure due à un défaut un réseau d’un niveau de tension supérieur, évidemment que les gestionnaires de réseau le savent sans appel du client. Pour Jmdesp, je ne réponds plus directement à ces propos, parce que les auteurs se décrébilisent en détournant parfois une partie de la réalité. Ainsi, comme tout tribain, nombreux ont des idées, mais bien évidememnt aucun ne sait vraiment comment les financer ni les réaliser techniquement.
Voici l’analyse de l’IRSN : L’IRSN précise notamment : « Sur la base des estimations de doses réalisées en 2002 par l’IRSN, et en l’état actuel des connaissancesn sur les effets des expositions aux rayonnements ionisants, on ne s’attend pas à ce que les retombées de Tchernobyl puissent entrainer une augmentation observable de la fréquence de certaines pathologies en Corse. » Par la suite, l’IRSN réalise une critique méthodologique complète de l’étude italienne (trop longue pour être copiée-collée ici), qui explique ses conclusions. Michèle RIVASI pratique donc une nouvelle fois une opération d’enfumage pour essayer de protéger une pseudo étude scientifique qui va dans le sens de son idéologie. Par ailleurs, je conseille cet article, particulièrement éclairant pour des débats aussi passionnés et médiatisés que le nucléaire :
Le problème de la Corse est que c’est une île peu peuplée. On ne pourra jamais détecter quoi que ce soit qui dépasse la variabilité naturelle. En fait, même si il y avait un milliard d’habitant sur une Corse sans granite, l’IRSN pourrait encore écrire « on ne s’attend pas à ce que les retombées de Tchernobyl puissent entrainer une augmentation observable de la fréquence de certaines pathologies en Corse »
Prétendre que la péréquation « est une horreur » relève d’un problème de prise de conscience du financement nécessaire des réseaux pour préparer la transition, stockage ou non d’ailleurs, car avant que le stockage soit généralisé…….. Comment intégrer les ENR dans la campagne sans créer du réseau pour les relier à des sites de consommation (les villes ?). Comment préparer l’arrivée du véhicule électrique ? Comment gérer l’intermittence des productions ? Si vous étiez honnête, vous pourriez expliquer que les couts de l’acheminement du Danemark ou de l’Allemagne sont à minma plus chers de 40% que les cout français ! Si vous avez les moyens de payer, très bien pour vous, ce n’est pas le cas de tout le monde, nous défendons aussi les plus fragiles. Je vous invite à lire précisément les publications de la DENA et de ENERGINET puisque vous prenez référence sur ces pays. Vous verrez que le réseau a un cout, tout comme les investissement en général pour la transition. Si les investissements sont des rentrées d’argent, encore faut il définir le modèle régulatoire associé, la rémunération de la BAR en France sert en face à couvrir des couts du distributeur pour des actifs concédés, dans le cadre d’un pseudo-équilibre des comptes. Le distributeur dégage une marge nette réelle ? Non. Les business plans de compteurs communicants s’équilibrent principalement sur les pertes non techniques, et les gains sur les opérations réalisées chez les clients, ceci sur plusieurs décénies, les gains sont donc à nuancer, puisque le business plan est équilibré ! Enfin, puisque vous citez Energinet (je rentre d’Europe du Nord, vous être mal tombé), je vous rappelle que la liaison courant continu sert justement à garantir la sureté du système, imaginez une minute que cette interconnexion n’existait pas… Je ne perdrai plus mon temps sur ce forum, je me connecterai qu’occasionnellement car les débats d’idées y sont impossibles. Vous vendez une sauce politique ou associative malheureuse, avec des déformations qui laissent croire que tout est possible à moindre coût à des gens non spécialistes, ce qui n’est malheureusement pas le cas sans quoi bien évidemment des Etats, des industriels, des académiques, s’y seraient déjà largement engagés. Travaillant également avec diverses associations dont certaines reconnues comme très actives sur ces sujets, je n’ai jamais entendu autant de malhonneté intellectuelle même des personnages les plus dogmatiques sur ces sujets. Vous croyez qu’EDF ou les entreprises du secteur sont des « sectes » pro-nucléaire, jacobines, à la pensée unique, je maintiens ce que je vous ai déjà exprimé. Vous ne connaissez pas mon intime conviction, vous faites des raccourcis incroyablement maladroits, croyez vous que les salariés sont tous ainsi, ou ne pensez vous que la taille de telles entreprises invite à la diversité des idées ? La seule idée que nous pouvons défendre conjointement est de voir un stockage durable, robuste, qui verra naitre une nouvelle ére d’intégration des ENR et d’équilibre des infrastructure de réseaux, un vrai stockage énergétique et de puissance… Avant que les couts d’acheminement se réduisent, avant d’avoir une vision d’une flexibilité locale généralisée (i.e gestion d’équilibres comme vous semblez le prétendre !), il se passera du temps ! Bon courage dans vos réflexions…lionel_fr lisez la presse anglosaxone, allez sur le site de la DENA, lisez les réflexions sur la loi EEG, sur les contreverses dans la Rurh, ou cherchez les déclarations de Peter Altaimer sur la transition en Allemagne, vous verrez que les choses ne sont pas aussi limpides que celles que Cheyda cherche à vous vendre.
Je vous lis ainsi que chelya avec beaucoup d’intéret. Je comprends votre position et comment vous vous défendez d’incarner *personnellement* ce qu’on reproche à un système managérial qui s’est installé en plusieurs générations, guerres, conflits d’influence… et finalement commerce.. Selon moi , vous ne devriez pas porter un tel poids sur vos épaules et je vous crois volontiers lorsque vous dites agir avec des associations. Les managements germaniques et français sont très différents, les confrontations durent depuis la nuit des temps (un certain Luther n’a rien arrangé..) et ne s’arrèteront pas de si tôt. Clairement , la péréquation est mal définie, elle ne devrait en aucun cas être confiée à une société (publique ou non) , la péréquation est une aide de l’état , et n’a rien à faire dans les tarifs : distorsion de concurrence. En l’espece , c’est même pire que ça puisque l’énergéticien français se comporte dans le monde entier comme s’il était une compagnie « normale » or la péréquation n’est qu’un synonyme « gentil » pour dumping et abus de position dominante, ce qui devrait sortir l’énergéticien de tous les mécanismes de marché mondiaux. Cela arrivera tôt ou tard. Le cas particulier de l’electrification des campagne concerne l’état, ce n’est pas une question tarifaire. Même si la subvention est justifiée , c’est une subvention et rien d’autre, le tarif est quant à lui régi par les règles du commerce. Il peut à ce titre , faire l’objet de poursuites en cas de vente à perte. Transférez la péréquation sur une aide directe de l’état (à l’euro près) et je n’aurais plus aucun grief à ce sujet. Mais la péréquation est l’arbre qui cache la foret, Ch.de Gaulle a créé les monopoles d’état à la fin de la guerre quand la France était en ruines. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ce monopole a permis de créer un géant de l’énergie qui fait beaucoup d’argent (printemps pluvieux=$$) et maintient des technologies de qualité. Raison de plus pour couper le cordon tant qu’il n’est pas encore écrasé par les poursuites devant l’OMC et procédures relatives à la destruction de concurrence sur son territoire natal. Je ne suis pas impliqué professionnellement dans le business de la distribution electrique. Je fais un peu de systèmes embarqués mais désormais surtout du pur software et me désengage du hardware .. je faisais surtout des petits systèmes à micro controleurs. C’est un domaine où le photovoltaique est très rentable depuis des années , mieux , il apporte des fonctionnalités inimaginables auparavant, je n’ai donc absolument aucune concurrence avec une technologie plus ancienne, il n’y en a pas ! Je suis sans doute mieux formatté techniquement pour faire des sites isolés qu’un réseau universel qui va toucher des millions de gens avec des situations sociales complexes. Chelya est très compétent dans son domaine , il est sans doute la source d’information sur les systèmes étrangers , la plus à jour ici. Comme nous tous sur le forum , il exprime ses opinions, et il se trouve que je suis , un réfugié des erreurs des sytèmes managériaux à la française. Personne n’y changera rien, c’est imprimé à chaque ligne de mon cv , on pourra le graver sur ma tombe… Le système français nourrit des ideaux qui parfois se transforment en gigantesques foirages à répétition. J’ajouterais que c’est statistiquement assez fréquent. Ce qui est un peu absurde , c’est qu’on se retrouve à parler d’énergie en s’opposant sur de tels fondamentaux. Le système français actuel serait moins contesté dans son ensemble s’il ne relevait pas du dernier grand monopole d’etat. On ne sait pas bien si les grandes batailles du forum d’enerzine relèvent du domaine politique, technologique, sociétal, managérial, stratégique militaire, territorial, ou de la simple divergences d’opinion , c’est ce qui fait la complexité du sujet et la difficulté de la tâche d’énerzine, dans un pays où l’electricité est interdite de commerce et de distribution par quiconque n’est pas salarié du monopole… Cette situation ne pourra pas durer car elle est contestée par l’UE, les états unis et bien sûr, la totalité des concurrents réels ou potentiels du monopole. Les débats électro-centrés d’énerzine connaitront donc un jour un véritable changement de ton , je l’attends avec impatience personnellement et je compte bien me jeter dans la mélée à ce moment là , pour l’instant j’évite le commerce direct avec la France, je confie la maitrise d’ouvrage à des intermédiaires proches de Paris tout simplement. Je n’ai pas confiance.
Bonjour Cheyla est un détracteur qui cherche à faire entendre des arguments qui ne sont pas relayés dans les médias, il cherche à aller loin pour provoquer, mais c’est pour bousculer ! Je reconnais que les arguments sont parfois partisans, et pas toujours objectifs. Mais l’idée est à mon avis de bousculer les idées reçues, il connait très bien les vertues du réseau, de la péréquation, la réalité des émissions de CO2. Ainsi, pour ma part, je crois effectivement qu’il faudra des investissements sur les réseaux, je défends la péréquation, car elle seule peut supporter de l’innovation, et un aménagement du territoire sans faire supporter des couts prohibitifs dans le rural. Je pense que l’on peut très bien envisager une forte intégration des ENR tout en preservant une base nucléaire, car le climat fait aussi partie de mes priorités, et voir la construction de centrales charbon m’inquiète. Enfinn il faut éviter la caricature, salarié d’EDF = pro nucléaire ou contre la transition énergétique, j’ai des amis, anciens d’école, qui travaillent chez EDF et qui défendent une transition saine en France, et qui certes défendent aussi des vérités scientifiques (l’argument sur le Danemark est un peu exagéré Cheyda !), mais aussi des vérités économiques et qui sont favorables à la sortie du nucléaire. Il faut savoir les écouter si nous voulons travailler ensemble, car tant qu’il y aura des positions aussi tranchées, le débat ne pourra rien proposer comme concensus. Sur le sujet, je n’ai pas d’avis sur les travaux de Mme Rivasi, je n’ai pas accès aux méthodes utilisées pour qualifier les dossiers, la représentativité de l’échantillon, etc…je lis tout et son contraire sur le sujet, même si je prends plus le temps de lire l’OMS peut être à tort, et les incidences épidiémologique que l’on veut parfois faire porter au nucléaire sont à nuancer.
Désolé Cheyla pour l’orthographe 🙂 Je suis probablement borgne, hippie, en vous lisant ! Je n’ai pas ce sentiment, mais bon j’en rigole ! Je connais plutôt bien la distribution et je connais très bien la FNCCR. Sur la FNCCR, le livre blanc est un bon support de contradiction, excellent même, qui manque aujourd’hui d’actualité ; les choses ont effectivement évolué, et le SIPPEREC a mis ERDF dans son viseur, nous verrons le congrès de Montpellier, ce n’est pas le cas de tous les vices présidents qui se ralient pour certains à ERDF avec la mise en place des métropoles, car la FNCCR a peur de voir vider ses compétences au profit du 3ème paquet de la loi de décentralisation ; cependant, vous tombez dans le noir ou blanc: Tout ce qui touche EDF, ERDF (je ne vous ai pas lu sur RTE) est noir, le reste est blanc. La FNCCR défend la péréquation d’ailleurs, la disparité entre territoire, tant sur l’aménagement que sur la qualité d’alimentation, ne ferait que croitre avec la fin de la péréquation. Votre communication pourrait un peu évoluer à croire que vous tombez dans le sectarisme, ce que la FNCCR a fait pendant des mois, et voyez vous les choses ont évolué. Les gens diplomés des grandes écoles, sont donc handicapés, et donc handicapants pour les structures qui les emploient. J’en fais donc partie. Voyez vous, j’essaie pour ma part d’être ouvert aux avancées technologiques comme de nombreux ingénieurs, et je suis attaché à la rigueur scentifique de l’ingénieur, car la sommes d’approximations conduit à des erreurs. La rigueur est parfois un peu ce qui vous fait défaut dans vos arguments, salariéieg a raison sur ce point. Et pourtant je vous sais habile, cultivé de ces sujets, c’est dommage. Au final, en vous attaquant à toute pensée hors 100% ENR et en vous attaquant directement aux auteurs des posts, vous vous isolez, les auteurs partent en vous laissant un peu seul. Pour le Danemark, il me semblait que les liaisons skagerrak (SK) avec la Norvège étaient bien des HVDC, je crois que salariéieg a raison. Enfin pour revenir au sujet, le nucléaire est un sujet qui fait débat, tout comme le charbon, ou le stockage électrochimique, la différence avec le nucléaire, c’est l’émotion, mais les conséquences sanitaires restent difficiles à apprécier pour chaque technologie, il n’y a pas de vérité à date, et je crois aussi que le stockage sera une solution lorsque les technologies seront définitvement matures. Signé un borgne de passage…
« Je n’accuse pas EDF d’être une secte pro-nucléaire, juste d’être anti-enr et de ne rien connaitre au sujet de la production décentralisée… » Dans les BE edf, ce serait surprenant qu’ils ne conaissent pas la production décentralisée. C’est justement parce qu’ils la conaissent qu’ils freinent des 4 fers tant ça va être compliqué à mettre en oeuvre à grande échelle à un tarif acceptable. Pour rappel, fournir de l’élec à ses clients 24/24 365/365 est le metier d’EDF / ERDF et compte tenu de la qualité de la fourniture depuis 50 ans, il apparait clairement qu’ils savent ce qu’ils font. « Du 100% enr on sait le faire et il y a plein de rechercehs sur le sujet :… » Quels sont les pays qui l’ont mis en place, à quel cout?, avec quels moyens?, (et est ce que les moyens utilisés (hydrau, géothermie à haute température) sont ils envisageables partout?)
Bon avant que Hervé et consors ne remettent le feu avec les arguments de pure régulation, je veux juste fixer le calendrier. Un groupe comme EDF n’est pas fait pour innover, il s’occupe surtout de sa stabilité politique et achète à bon prix les innovations une fois qu’elles sont parvenues à l’échelle de son business, si le problème s’arrétait là , je dirais « peu importe » D’une certaine manière , le secteur privé souffre des mêmes effets de « taille critique ». Par contre le secteur privé ne passe pas la moitié de son temps à satisfaire des élus, leur clientèle est beaucoup plus importante. Comme la majorité des innovations réussies tiennent plus au business model, qualité, marketing, shipping, packaging qu’à la science , c’est plutôt ceux qui ont le mieux développé ces concepts qui vont s’approprier la « rupture » dont on est tous en train de parler (si, si, les monopolistes aussi !) Ok , j’ai une idée très précise de ce qui va arriver et c’est évidemment, des leaders mondiaux du B2C que je parle, EDF est un organe de l’état, il n’est donc même pas concerné. Mieux , la rupture sera suffisement versatile pour se développer rapidement dans des pays aussi différents que le Danemark et la France, ce seront les mêmes machines, les mêmes devices, dont lon fera un usage différent selon le coté de la frontière où on se trouve , c’est tout. Tel est le cahier des charges, ce n’est pas pire que d’inventer la bicyclette, c’est juste beaucoup plus complexe et mondialisé mais on sait faire ça depuis longtemps dans de nombreux domaines. Que le monopole s’enferme dans une rhétorique ou qu’il s’ouvre, cela ne change pas grand chose, il reste le leader d’un petit pays, il se pliera comme les autres aux nouvelles règles Le rachat d’EDF EN en mars 2011 démontre qu’il peut aussi se montrer réactif quand le rapport de force s’inverse Il n’y aura pas de rapprochement entre pro et anti fondé sur la sympathie mais sur le rapport de force. Cela dit, ne doutez pas un instant que celui ci ne cesse de favoriser les renouvelables, ce n’est pas une affaire d’argument mais d’activité, la progression récente va s’amplifier (ou plutôt le logarithme va rester logarithmique )
« c’est aussi une question de recrutement : il ne faut pas s’attendre à pouvoir recruter des profils sachant sur le sujet avec une communication pareille (ca fait un double handicap avec le fait de recruter dans les grandes écoles) » « Un groupe comme EDF n’est pas fait pour innover, il s’occupe surtout de sa stabilité politique et achète à bon prix les innovations » Est-ce que le débat sur Enerzine est condamné à : – Tomber dans ce genre de caricatures (la haine que portent certains à EDF relèverait presque du racisme, souvent accompagné par de la désinformation et des préjugés anti-grandes écoles d’ingénieurs, anti-élites, anti-fonctionnaires, anti-sciences) – Décourager des gens pondérés comme Salariéieg – En extrémiser d’autres, tels que Temb, qui en quelques mois de présence sur ce forum a vu son discours rapidement se radicaliser ??? Et attention, j’ai autant ma part de responsabilité là dedans que tous les autres. Mais en tout cas ces dérives sont un peu désolantes.
Je souscris. « handicap » associé à grandes écoles ; « EDF » associé à « anti-ENR », et l’hydraulique alors ? ; « vous feriez mieux d’aller discuter avec….. »; « borgne et hippie » parce que l’on croit à une base nucléaire associée aux ENR…vive l’opposition, quand les arguments techniques ou économiques n’y sont plus on s’en prend aux personnes…!J e rejoins Bachi, et Lionel, le débat peut se faire dans l’opposition, ce qui tout à fait normal dans toute discussion ou négociation, mais dès lors que l’on s’en prend à la personne, il me semble qu’il y a besoin de modération. Lionel ne vous radicalisez pas, essayez de rester ouvert, les solutions 100% ENR n’existent pas encore à l’echelle d’Etat ou de continents (je parle en puissance et non énergie), et pourtant comme vous je crois à cette révolution. Salariéieg a eu raison, comme Dan1 même si nous ne partageons pas tous les mêmes idées, continuer à écrire sur le forum pour tomber ensuite dans un argumentaire visant à s’attaquer aux personnes et non aux idées est purement insoluble, dangereux, et en avant le manque d’intérêt pour la contridiction des idéologistes. Et ce sont les mêmes ensuite qui soufflent contre la pensée unique ou critique la communication des pondérés (dont pourtant je ne suis pas non partisan des idées !). Je ferai donc comme d’autres, j’économiserai mon énergie vis à vis de détracteurs qui confondent idées et personne. Nous avons perdu quelques ‘posters’, c’est regrettable d’autant que certains faisaient du lobby à la CRE, à la FNCCR, ou l’IEA, ou dans d’autres lieux d’échanges par ce types de comportement qui isole effectivement. Souhaitons qu’Enerzine regagne un peu en simplificité et en qualité dans les échanges. Pour ma part, déjà peu présent, je le serai encore moins mais, pour conclure, toute décision a un cout, il faudra l’assumer, et pensez à vérifier certains arguments avant de croire ce que certains disent. (il s’agit bien d’une liaison courant continu entre Norvège et Danemark, une autre sera mise en service prochainement, et devinez pourquoi ? peut être que certains qui sont partis avant donc raison)…
Merci pour votre post. Je souscris moi aussi aux deux précédents, je sais que nous ne partageons pas tous les mêmes point de vue et je sais que vous savez respectez la pluralité contrairement à d’autres, c’est ce que j’aime, puisque c’est assez mon travail de lobby qui me méne parfois à la CRE, ou en face d’associations/ONG/syndicats (SER, CLER, Hespul, FNCCR, …). Je souhaiterais donc faire quelques recommandations à ceux qui aimeraient participer aux discussions, avant de prendre mes distances avec le forum. 1) Soit vous pensez 100% ENR, réduction drastique de la consommation, stockage, complémentarité des réseaux = alors vous pouvez discuter sans risquer de voir des arguments contre vous-même, votre personne, en clair soit vous êtes un négawatt qui va même un peu plus loin, cf thèse politique actuelle de certains à l’assemblée. 2) Soit vous serez tot ou tard critiqué sur votre personne (et non sur vos idées). Je dirais même rapidement si toutefois vous êtes salarié des IEG, ou sorti d’une grande école, ou appartenant à une structure centrale, ou partisan plutôt du nucléaire plutôt que du charbon, ou croyant à la péréquation, tout en croyant à la transition, là n’est plus le sujet, vous n’êtes pas un des leurs, vous serez accusé de pensée unique,…pas celle du paraghe 1, une autre pensée qui est donc unique pour eux. Ainsi, le forum s’est radicalisé entre les plus grands défenseurs parfois maladroits du nucléaire, et les « négawatt +++ idéologistes » qui défendent même parfois que les réseaux sont devenus optionnels ! Dès lors le débat s’éteint puisqu’il tombe sur des attaques personnelles, les arguments techniques et économiques étant contestés systèmatiquement, même s’ils factuels, vérifiables, ils tournent alors au dénigrement des personnes, ce qui n’est tout simplement pas acceptable, c’est pourquoi je ne chercherai plus à répondre. Merci à vous, bon courage, et gardez à l’esprit qu’un débat sain doit nécessiter un arbitrage, sans quoi il n’y aura pas de décision.
Ne vous inquiétez pas trop, le forum protège ses participants derrière leur pseudo et après l’avoir vu dans tous ses états, je n’y connais pas d’intervenants récurrent vraiment si acharné que ça. Les gens sont parfois énervés parfois plus attentifs , ça dépend de facteurs extérieurs au forum souvent. Si quelqu’un dépasse les bornes, la charte notamment mais aussi l’étiquette élémentaire, EnerZ n’est jamais très loin. Ceci dit, l’anonymat permet aussi toutes sortes d’extériorisations qui relèvent plus de la psychologie que des sujets traités. Il y a des radicaux dans les deux camps et le forum est public… Personnellement, je n’adhère pas au scénario Negawatt, les écolos m’ennuient depuis que leur candidate défile avec l’extrème gauche. Par contre j’étais attentif au porte parole précédent qui avait fait 14% de score national si ma mémoire est bonne. Je ne crois pas du tout à une baisse significative des consommations d’énergie, je ne pense même pas que ce soit vraiment souhaitable, il me semble que l’energie devrait être préférée à la chimie dans de nombreux processes. J’ai un faible pour la technologie , je suis un geek à peine repenti par des associés qui essayent de canaliser mes pulsions, souvent en vain . Les mécanismes managériaux qui ont façonné l’electricité européenne ne nous incombent pas et nous dépassent largement. Vous gérez votre partie et personne ne met en doute votre compétence à le faire. Je ne dis pas qu’on ne risque rien de personnel à s’exposer sur le forum, certaines batailles sont enragées, mais souvent il en ressort de l’information assez pointue justement parce que contradictoire. Soyons réalistes, aucun d’entre nous ne changera d’idées et on ne change pas le monde depuis le forum, j’ignore si des responsables politiques le lisent (on ne peut pas l’exclure)mais on y croise des compétences qui n’auraient peut-être jamais pu parler autrement : Jackber par exemple, (je ne cite pas les habitués) Si je connaissais une formule qui rendent les échanges plus faciles.. je ne la connais pas mais ceux qui fréquentent ce forum en sont peut-être une. Il y a vraiment pire sur des sujets aussi conflictuels..
Pour ceux qui ont un peu de temps pour lire
Ouh là, on est dans l’acte de contrition d’un coté et le « si c’est comme ça, je m’en vais » d’autre part! Alors pas de panique, Enerzine même si le ton monte de temps en temps , est quand même un forum plutôt cool. Je rejoins de ce point de vue Lionel, (même si il m’a copieusement insulté il y a quelques temps!), je pense que je lui ai appris pas mal de choses et il m’a également ouvert certains espaces. Bon, il y a effectivement certains qui affirment sans jamais démontrer, qui ne founissent jamais aucun lien à l’appui de leurs affirmations, certains peuvent même être les grands copains de Lionel d’ailleurs sans citer de nom… Des trolls, en gros…. Il y a aussi quelques illuminés Négawattiens, bah suffit de les ignorer ou leur rappeler comme je l’a fait hier ou avant-hier que leur scénario est super car il restera dynamiquement cohérent avec une population francaise réduite à des vers de terre. Y’a Bachou, bon c’est Bachou, il suffit de l’avoir lu un certain temps pour constater qu’il a des choses à dire, même si le style pourrait être parfois un peu plus soft… Y’a Dan1, un Bachou (pas tout-à-fait quand même…) très organisé, constant, documenté, redoutable pour tous les trolls. Et puis plein d’autres ( Trimtab, Guydegif, Jackber et j’en oublie,….) qui sont toujours par leur enthousiasme des sources de reflexion. Il ne s’agit pas d’un hit-parade et beaucoup d’autres contributions sont très interessantes, et beaucoup aussi à mettre direstement à la poubelle. Mais faut pas se sauver à la première contrariété,… Je suis sûr que Lionel sera d’accord avec moi!
Chelya, vous parliez à qui?
Chelya va nous démontrer: – qu’il n’y a aucune corrélation entre le niveau de production éolienne instantané avec les imports/exports d’électricitéau Danemark. – que c’est grâce au « smart grids » -que c’est de la production décentralisée, locale, communautaire donc pour tout dire avec toutes les qualités alors que le plus gros des nouveaux moyens de production éoliens danois sont de l’offshore qui à l’évidence ne sont pas des moyens à la portée de « coopératives agricoles » ( je reprends le terme employé il y a peu).
Il est tout de même surprenant de lire enfin des arguments, peu importe leur pertinence ; si les gens quittent le forum c’est qu’il y a un problème de forme et non de fond peu importe les explications qui arrivent un peu tard. Je rejoins Bachou, un fonctionnement intellectuel composé de préjugés sur la personnalité des gens n’invite pas au dialogue. Passons puisque cette personne indique « ne pas être ouverte au dialogue », dont acte. Sur le fond, je rejoins Sicetaitsimple, les positions sur le Danemark sont plus compliquées, tout comme les annonces du type 100% ENR, car elles s’inscrivent souvent dans la trajectoire Négawatt qui est anxiogène à propos de l’impact sur la consommation. Les obligations « d’injecter » des ENR dans quasi tous les pays posent des contraintes d’équilibre, car même avec une gestion « forte » de la flexibilité, l’équilibre 100% du temps, 365j par an est sous tendu par des interconnexions qu’on le veuille ou non. Ainsi, un pays pourrait afficher 100% ENR, mais quelle en serait l’incidence sur les pays aux frontières, les structures de production ou de stockage (STEP par exemple) devraient « encaisser » cette variabilité, tout comme la complémentarité des réseaux en urbain, mais quel serait ensuite l’incidence en rural là où nous souhaitons massivement raccorder des ENR. Sur un mix à 50% nucléaire, avec de l’hydro à 10% et des autres ENR en nombre (sur la base d’un facteur de charge à 20% à 25% environ par exemple pour l’éolien), et en conservant pour l’extrème pointe du thermique, je ne vois pas trop où serait le problème. L’ADEME, en partenariat avec la DGEC ont lancé des études il me semble sur ces sujets. Les programmes des investissements d’avenir sont notamment tournés sur ces questions, et il y a des projets qui naissent un peu partout sur le territoire, la réplicabilité y est étudiée. Bonne journée
J’ai travaillé des années en Scandinavie et les dires de chelya me semblent parfaitment convaincants. J’ai aussi bossé avec les français et je connais leur tendance à la bunkerisation , le tempérament scandinave à l’inverse s’oriente vers la coopération et la mise en réseau. Je me rappelle en 2000 ce que les français disaient des éoliennes danoises, suffisants et sarcastiques au regard de ce qu’ils en disent maintenant. Les français croient vraiment qu’ils peuvent retourner leur veste sans que personne ne le remarque, sur ce point , ils se trompent. L’ingénierie française est trop souvent illisible car cryptée par des « clans » qui cherchent à masquer le marché aux concurrents. La scandinavie , c’est pile le contraire On compare un pays de 65 millions hab enclavé de lignes maginot et un pays de 5 millions drainant les échanges de ses voisins pour l’électricité , et du monde entier pour le business. La particularisme français limite son business à 5 pays dont les régimes sont contestables. Je ne peux pas détailler tout ce qui marche mieux au danemark, pourquoi les grands projets mondiaux s’y déverloppent dans plein de pme’s. Par contre la perennité de leur modèle ne fait aucun doute, les français sont sur une branche pourrie d’un arbre mort planté dans une tourbière en feu
J’ai bien une idée pour faire cohabiter 50% de n’importe quoi et 50% d’EnR L’idée est que la distinction fixe et mobile va s’effriter lentement. Actuellement on admet que l’electricité est fatale et que le pétrole est réservé aux transport car trop cher. Tout le monde raisonne comme si ces deux mondes n’avaient aucune communication , l’un dépend de monopole d’état ou de duopoles ou le politique joue un role majeur.. Pour l’autre , l’état préfère se taire car le marché du pétrole est trop savonneux voire mafieux, les majors pétroliers vivent comme aux temps des colonnies et il vaut mieux ne pas en parler Quelle que soit l’évolution (sauf extinction de l’humanité) , ces deux secteurs vont fusionner en termes de marché et se scinder en multiples sociétés en termes de business. La raison ? Le pétrole n’est pas une charge supportable ni financièrement ni en termes de geostratégie (guerres) Puisqu’on parle d’électricité , cela va apporter un gros gros changement : d’une manière ou d’une autre, on va stocker de l’electricité Un rendement de 20% serait largement suffisant pour les transports Et une fois que le secteur des transports stocke de l’electricité en fixe et en mobile , vous avez un stock de 100% de la consommation electrique actuelle qui se constitue sur le bord des routes. En partant de ce schema difficilement contournable, la cohabitation des technologies électrogènes n’est plus un problème, les centrales nukes tournent à 100% jusqu’à la fin de leur vie déterminée par le taux d’équipement en EnR Ce n’est pas plus compliqué que ça. C’est vrai qu’il faut un arbitre aux controverses : en l’occurrence, l’arbitre sera le réseau routier, bien plus important et stratégique que le réseau électrique. Après on peut spéculer sur le calendrier de la migration, mais je crois que le monde des matières premières a des arguments plus cruciaux que nous pour accélérer le déploiment de parcs automobiles compatibles
J’ai du mal me fait comprendre, je ne dis pas qu’il ne faut pas jouer sur la flexibilité car il y en a bien au contraire, en sortant du cas caricatural de la clim aux US ou de la cafetière, mais bien sur les usages actuels chauffage électrique ou chauffe eau. Je dis simplement que ça peut faire peut peur, que c’est parfois mal compris, ce qu’indique d’ailleurs la mise en place de ces mécanismes aux E.U comme l’indique CPUC (en tarification dynamique, et en sortant du balancing market pour éviter toute contreverse autour de la sureté). Sur la base, je crois qu’il faut limiter les raccoucis, les éléctrointensifs sont installés en France, il y a des industriels (oui ça existe encore), leur courbe de charge est souvent peu élastique, il y a la transport ferroviaire, et la base nucléaire est intéressante pour ces utilisateurs. Je ne partage pas votre vision écnomique, je ne developperai donc pas sur ces sujets. Bonne journée.
Sur la Californie, je parle de caricatures sur les incitations financières mises en place, pas sur la gestion de la flexibilité. Au demeurant, sauf erreur de ma part, après avoir joué sur la flexibilité car il y en avait besoin (et donc les gains en MDE associés), il y a une stagnation de la consommation mais plus une diminution. La caricature la cafetière je connais aussi 🙂 Je connais peu négawatt, je l’ai le petit résumé français proposé aux éditions « domaine du possible » appelé « changeons d’énergie », les concepts ça va, je suis probablement stupide mais j’arrive à les lire. Ce qui m’étonne c’est la décroissance linéaire de la conso, comme la part du nucléaire, etc…le fait que les gens vivent tous en ville, à 3 ou 4 par foyer. Par contre, excusez moi mais je ne cherche pas à donner des leçons. Je vous trouve bon débateur comme souvent, et j’exprime simplement que je ne partage pas votre vision, je n’ai pas votre connaissance des marchés étrangers, je connais un peu le cas californien, lisez les pages 12-13-14 sur la compréhension/acceptabilité de la tarification dynamique de mon lien. Par contre ce que je déplore c’est la vision énergétique et non puissance de nombreux scénarii, car les gains pour le climat s’entendent sur les deux aspects, la maitrise de la pointe en France est problèmatique, bien évidemment que l’on peut réduire la consommatioon d’un batiment, l’Empire State Building ou d’autres. C’est d’ailleurs ce que je souhaiterais, je parle du taux de rénovation des batiments qui me semble bien bas pour prétendre amorcer un changement, comment gérer le parc de logements actuels qui perdurera ? Le nucléaire à défaut d’être idéal me semble ici encore adapté. Pour les électrointensifs, je ne cromprends pas bien: vous prétendez que les électrointensifs sont prêts à avoir des périodes où ils n’ont pas d’électricité ou autant qu’ils le souhaitent ? La question de la permanence du service peut faire partie de leurs exigences, tout comme le prix, ou encore la qualité d’alimentation. Tout dépend les process, la microélectronique n’aura pas les mêmes exigences qu’un four à inertie thermique que l’on pourra couper. Idem pour le transport ferroviaire, etc… Sur le sockage, oui c’est vraiment un sujet qu’il faut traiter, innovons sur ces sujets, là où EDF est absent, et où les percées sont relativement rares.
Tout ce que vous dites mériterait mieux qu’un forum : des professionnels capables d’exploiter ces filières. Le Figaro donne Merkel gagnante à 66% pour son troisieme mandat, il ajoute qu’elle a « marginalisé ses rivaux » , ça va donner du fil à retordre aux français, une allemagne économiquement forte et politiquement stable n’a pas fini de faire des remous dans le triangle d’or parisien « Balard-Nation-Courbevoie », là où les cerveaux français sont autorisés à fonctionner … Si vous connaissez un peu ces quartiers chelya, vous pouvez presque deviner les coordonnées GPS d’une décision en fonction du sujet qu’elle traite. Nomenclature du cerveau de la république : —————————————— A l’est , c’est les racines communistes de la vieille gauche – ressucitées depuis un an De rôsâtres (Nation) à rouge vif (Montreuil) séparés par l’avenue la plus large d’Europe (Cours de Vincennes) A l’ouest, le capital risque (Puteaux), les grandes fortunes(Neuilly-Passy) et le cac 40 (La Défense), au sud , l’appareil de communication (pont de garigliano) et son challenger, désormais farouche opposant capitaliste de porte de versailles. Tout le décisionnel français est là , ponctué de gavroches et de soupirantes pour la gravure. La question est donc : comment porter tout cela dans ce labyrinthe haussmanien, chaussures pointues et cravate assortie .. ? Personnellement j’ai préféré mettre une frontiere entre ce théatre et mon business, mais comme vos contradicteurs ici sont plutot sortis de ce moule, il faudrait attaper le « coup de crayon » pour toucher un de leurs neurônes si selectifs, au langage si policé..
Au lieu de faire du French Bashing, si vous dissertiez sur le dernier rapport de la CdC qui révèle que la France a investit deux fois plus d’argent que l’Allemagne dans la recherche dans la filière hydrogène (tableau 10, p.89).
Ok, j’ai effacé ce rapport de mon disque justement en lisant cette page qui disait que « les USA » investissent 1.6G$, ce qui correspond , selon mes sources aux chiffres de 2011 du seul General Motors. Si GM = Etats Unis, alors je suis l’Europe à moi tout seul, rien qu’en glonfant des ballons de baudruche par réaction de l’acide et de l’alu pour amuser ma nièce de 7 ans (les ballons). Je me dis souvent que je suis le numero 1 mondial de la chimie quand je fais une vinaigrette. Au fond de moi , je devine que c’est exagéré , mais cela me motive pour touiller plus ardemment ! Cela dit, je suis plutôt content que le CEA et AL investissent sur l’H2, sinon je ne ferais pas tant d’effort pour en parler sur enerzine.. En particulier lorsqu’il s’agit de recentrer les perspectives sur l’energie plutôt que sur la seule électricité : petit landerneau économique qui préfère qu’on ne l’embète pas avec des questions bassement mondialistes Idem pour l’allemagne où l’investissement ne relève pas du secteur public, la CdC fait-elle la distinction ? j’en doute fort. M’enfin dans l’ensemble je ne vais pas me déclarer insatisfait puisqu’elle n’en dit pas de mal.. comme c’était le cas sur wiki france pendant des années (ça s’est un peu amélioré depuis quelques mois) Mais au fait , l’hydrogène est un vecteur et non une source, et son pci est trop haut, son volume trop grand, son ébullition trop basse, et fuite au travers de tous les matériaux, c’est janco qui le dit … Prosternons nous un instant sur l’éminence de tels raisonnements qui nous ont aidé à n’y rien comprendre et à s’en désinteresser au point de compromettre la politique energétique française dans son ensemble. Ces arguments de bravoure ont été distillés pour notre bien, le respect s’impose, le bashing aussi, ce sont les deux faces d’une seule pièce
@Hier 14:43:55 : Effectivement, l’opposition en Allemagne a été absolument incapable de se mettre en position de s’opposer à Merkel. Pour autant, beaucoup d’Allemand sont mécontent économiquement de ce qu’il se passe actuellement. Et quand on voit un Yannick Jadot parler de diplomatie Mercedes de Merkel, et la position similaire de greenpeace http://www.greenpeace.org/eu-unit/en/News/2013/EU-environment-ministers-must-reject-German-car-emission-loopholes/ , ça illustre que les dernières décisions de l’Allemagne, dont celle contre une restriction des émissions carbone des voitures, sont de moins en faveur d’être un bon élève de la lutte contre le CO2. Les décision que prendra Merkel une fois réélu, il n’est pas certain qu’elles aillent dans le sens que certains attende, et qui sera positif pour le climat. @12:26:42 : Et donc depuis quand les règles de la physique ont-elles été changées pour que l’hydrogène vecteur, pci élevé, volume élevé, ébullition trop basse, fuites trop faciles, ne soient plus du tout un problème ? Le fait qu’on investisse sur l’hydrogène aussi bien en Allemagne qu’en France, le fait que sa marche commercialement pour des solution de niche, je vais reparler de la greenergy box d’Areva , ne signifie pas que ça n’existe plus. A grande échelle, ces problèmes pèsent toujours autant sur le futur de l’hydrogène, même s’ils n’empèchent pas des applications précise et limitées de fonctionner. On peut faire des véhicule hydrogène, mais ils n’ont pas d’avantage net au niveau rendement, autonomie, coût des matériaux, pollution de ces matériaux, sur ceux électriques à batterie. Les fuites restent rédhibitoires pour un produit grande échelle, grand public. Quand on pense à ce qui s’est passé pour le GPL avec une technologie pourtant nettement moins fragile.
Il se trouve justement que les résultats de la Californie, ou plutôt les moyens qui ont permis ces résultats, sont remis en cause par une étude récente, mené par l’économiste Levinson choisi par Obama comme conseiller sur l’économie de l’environnement : D’après Levinson, la très grande majorité du résultat peut être expliqué par la structure du logement, moins de surface par personne en Californie, et aussi moins de déplacement par rapport aux autres états, avec une distance parcourue moindre qui expliquerait la différence de consommation de carburant et non les meilleurs performances des véhicules, par aussi des effets structurels par rapport à l’ensemble des US, avec sur le pays un déplacement net au cours de la période de la population vers les zones où la consommation est plus élevée du fait du climat, qui pèse donc sur le résultat moyen par rapport à celui de la Californie, par une augmentation de 20% moindre de la richesse par rapport aux autres Etats. Par certains coté, cette analyse reste discutable, entre autre elle met en avant des facteurs tout à fait légitimes et reconnus pour réduire la consommation d’énergie, augmenter la densité de population, lutter contre l’étalement urbain, mais il reste que le discours comme quoi « c’est vraiment grâce aux mutiples règlements qui ont été votés et aux gains d’efficacité dans l’usage que la Californie a atteint ses performances actuelles » en prend un coup.
Cette fois, Areva tient le bon bout ! Auraient-ils lu enerzine ? ça fait 3 ans que je décris exactement ce projet et sincèrement , j’espère y être pour quelque chose. Le design marketing est un peu plus sexi que myrte. A mon avis, les datacenters sont les seuls assez riches pour se le payer. C’est plutôt un prototype non ? En dehors du travail d’optimisation, il reste un peu de design à faire. En partant de ce truc , on a un potentiel d’économie d’échelle à 3 dimensions : chacune affecte les deux autres. Si Areva continue sur ce rail, les allemands sont techniquement battus sur leur terrain. Bon , maintenant , Areva nous présente ça comme un produit commercial, il n’empèche qu’il y a de gros goulots d’étrangelement à travailler, le design de l’electrolyseur notamment, j’en ai un sur autocad mais j’ai renoncé à l’impression 3D pas adaptée en l’état. Respect Areva. Ca et quelques belle turbines me font sérieusement repenser ma position à son jujet
Pas compris.. C’est du « Myrte » en plus petit et containeurisé, non? ( je ne dis pas que c’est une mauvaise idée d’ailleurs).
Myrte est un device réseau dépendant de la production. GreenergyBox est un device réseau dépendant de la consommation ! Le producteur n’est pas maitre de son destin, il a peu de moyens et doit suivre une feuille de route ultra stricte. L’hydrogène est surdimensionné pour lui, il n’a besoin que de stockage electrique. Le consommateur peut être infiniment improbable, riche, exigeant, la versatilité de l’hydrogène lui apporte une marge de manoeuvre dont le rentabilité ne regarde personne d’autre que lui. Le travail d’un fournisseur comme Areva consiste à offrir les extentions correspondant à chaque utilisations, moyennant finances. Ce modèle restera rentable quelle que soit l’évolution du dispositif. Le producteur electrique n’a qu’un seul cahier des charges. Il choisit l’H2 comme une solution moins pire que les autres mais une batterie aurait un meilleur rendement .. Il l’exploitera à 10% de son potentiel. Entre Myrte et Greenergy, c’est une différence de business model et de fichier clients : vous préférez 1000 clients fauchés ou 100 millions de VIP ?
Et bien si j’ai réussi à vous convaincre que l’H2 ça ne pouvait pas être une solution centralisée avec d’énormes stockages intersaisonniers , (je ne vous repasse pas les liens, je pense que c’est inutile?), c’est très bien!
Tu vas avoir du mal à y être pour quelquechose. Apparement la com on ne sait pas ce que c’est chez Areva. Au départ, je pensais qu’ils étaient entré dans la filière récemment en rachetant une startup externe, vu le nom d’Hélion qui apparait à divers endroits, mais d’après cette brochure : du 23.01.08.pd C’est bien depuis le départ une unité intégré à Areva, lancée en 2001, avec un démonstrateur installé en 2006 au CEA (mais je comprends d’après une autre news que c’était juste la PAC, sans électrolyse), leur premier client commercial c’est en juin 2012 : http://www.enviscope.com/News/Thematiques/Energie/Helion-AREVA-met-en-service-le-premier-groupe-a-pile-a-combustible-pour-data-center,i16548.html et http://www.ipenergy.fr/inauguration/inscription
bien content que le discours ait migré vers le stocakge et particuilèrement H2 ! ou je suis en ce moment avec des températures de 40°C si je savais récupérer toute cette énergie j’aurais des réserves pour 6 mois! et mon voyage de retour me couterait beaucoup moins cher! je suis déçu, je n’apparais même pas dans les galeux de la « prefered » list de sicétaitsimple!
Je vous copicolle ce lien avant de le perdre : Le MIT y explique calmement que le PV silicium va encore baisser facteur 3 et qu’une techno plus simple et plus légère (physiquement) appelée les « perovskites » qui s’enduit comme de la peinture sur un substrat (verre), va encore baisser ce prix de moitié. On va donc arriver à 10 centimes d’euro par watt crète dans un avenir assez proche car il ne semble pas y avoir de frein particulier à part réunir les capitaux et construire des usines de quelques centaines de millions $ Si on oublie 5 minutes les querelles habituelles (oui ça va faire baisser l’emploi dans les autres technologies) , on voit bien que le stockage va vite peser très lourd. Maintenant , admettons qu’Areva prenne le taureau par les cornes au lieu de faire du réchauffé avec le 3eme version de myrte, il faudra bien partir du principe que tous les composants du stockage H2 doivent être améliorés mais aussi déclinés en multiples tailles car les besoins d’une station H2 d’autoroute sont très différents d’un stabilisateur réseau ou encore d’un site isolé. Il y a deux organes critiques qui doivent être développés. L’electrolyseur et les cuves de stockage. Lorsque Areva doublera la puissance absorbable en mettant plusieurs electrolyseurs en ligne, ou la puissance stockée en faisant des cuves plus grosses voire « les plus grosses possibles » , je commencerai à prendre ça au sérieux. Pour l’instant je vois surtout un myrte re-marketé pour séduire les datacenters. Mais j’ai quelques doutes sur la capacité d’Areva à fournir un matériel et un service de qualité commerciale – comme le fait Bloom energy depuis 4 ans avec une rentabilité prévue cette année..
On peut compter sur Areva pour faire de grosses cuves, c’est leur métier de base! Ceci dit, elles ne font qu’une cinquantaine de m3 à 155bar, soit env.7500 Nm3 de stockage d’H2. Soit une vingtaine de MWh…
Un logement moyen consomme en France environ 270kWh/m2.an. Donc c’est simple, pour un pavillon moyen d’environ 80m2 qui va consommer la vingtaine de MWh évoqué ci-dessus, yaka installer environ 20kW de panneaux (qui produiront sur l’année les 20MWh nécessaires) et une cuve d’EPR harmonieusement disposée dans le jardin qui permettra de stocker la production d’été pour l’hiver et le tour est joué. Ne pas oublier l’electrolyseur.
Dans mon enthousiasme vis-à-vis de ces synergies possibles entre les Divisions d’Areva, j’ai juste oublié le rendement de l’electrolyseur, du compresseur d’hydrogène et de l’appareil ( PAC j’imagine) utilisant l’H2. Ceux-ci sont bien sur inférieurs à 100%, il faudrait donc surdimensionner un peu par rapport au calcul ci-dessus, mais c’est les vacances et mon jour de bonté, je vous en fait cadeau. Mais comme vous disiez, « on voit bien que le stockage va vite peser très lourd. ». A environ 500t/pièce, c’est certain!
Très belle démonstration verbiage insensé M.Simple, on peut épiloguer sur les motivations qui vous animent mais ce site n’est pas dédié à la psychiatrie. Ce que les Français avaient prophétisé avec beaucoup de justesse avant que les syndicats n’imposent leur rhétorique , se réalise donc , le PV continue à se diversifier. L’induction des tarifs d’achat touche à sa fin et de nouvelles sources pas chères, légères, aux formes infiniment complexes s’apprètent à envahir des secteurs vierges : transports, embarqué, réseau « après le compteur »… Même en admettant que la France se ferme comme une huitre pour protéger son monopole intérieur, celui-ci n’a pas plus de controle au delà des frontières (prix de l’electricité negatif au zenith), que derrière le compteur (matériaux de construction), l’impact de cette production sur la base réseau est exactement le même : import massif d’electricité bon marché et consommation moindre des logements équipés. Au final , on se retrouve avec un excédent de production sur le réseau même si l’énergie solaire produite ne l’emprunte pas, elle se substitue à celle du réseau. C’est le paradigme des prix négatifs. Concernant l’hydrogène, on sait que les usa en produisent déjà l’équivalent de la consommation primaire française , rien que pour le pétrole et la métalurgie, la seule révolution que vont produire l’arrivée des transport, consiste à rendre l’hydrogène accessible par monsieur-tout-le-monde C’est le paradigme de l’H2 B2C et la création ex-nihilo d’un nouveau marché : celui des engins alimentés en hydrogène. Mais on n’en est pas encore là : actuellement le B2B est encore le seul consommateur d’hydrogène , même si celui-ci quitte déjà la grosse industrie (capable de négocier directement avec les gouvernements) pour s’installer durablement comme vecteur d’énergie dans le haut de gamme de la distribution (chariots élévateurs) Le seul vrai problème qui peut remettre en cause sa généralisation, c’est les progès des batterie et notamment les supercapacités, mais le scénario le plus probable est que les deux technologies vont se trouver hybridées dans de nombreux systèmes : les véhicules H2 embarquent déjà de grosses batteries lithium, la pile à combustible est souvent perçue comme un « prolongateur d’autonomie » amélioré. Les datacenters américains sont d’excellents clients pour les piles SOFC or l’actualité récente plaide pour une fuite accrue des datacenters hors des états unis (patriot act) – Un exemple flagrant est la stratégie d’implantation d’OVH qui évite soigneusement de tomber sous juridiction nord-américaine. Or les besoins traditionnellement américains en disponibilité des serveurs sont absolument identiques dans tous les pays développés. Les serveurs bancaires, financiers et surtout le cloud qui va grignoter progressivement les secteurs de gestion ne supportent pas une micro-seconde de coupure. Ce phénomène est lui-même soumis à une croissance en valeur liée à la loi de Moore : les nouveaux serveurs traitent 2 fois plus de transactions tous les 18 mois. La perspective reste donc à la forte croissance aussi bien en nombre de centre qu’en valeur traitée par unité. Le potentiel d’investissement croît logiquement en conséquence et la sécurité électrique ne pourra pas dépendre longtemps d’un monopole d’état sous peine de voir cette activité quitter le territoire .. La nouvelle économie a les dents vraiment plus longues que l’ancienne , elle n’est absolument pas d’accord pour abandonner des droits divins à un monopole qu’elle sait illégal L’hydrogène a donc un gros gateau à manger ici, avant de s’installer au bord des routes vers 2015 et aux noeuds de réseau electrique dans la decennie suivante. Concrètement , pour areva et son myrte « pret à porter » , il va falloir être présent sur tous ces segments. A moins que l’industrie pétrolière ne le concurrence avec un hydrogène de basse qualité issu de carburants fossiles mais les fuel cells sont encore chères et le PEM ne supportent pas les combustibles de mauvaise qualité. L’hydrogène issu de l’electrolyse ou des PEM a donc une autoroute devant lui même si actuellement , personne ne sait quoi faire d’un Kg d’H2
Faudra payer les gens combien pour qu’ils acceptent de mettre un zeppelin dans leur garage pour stocker de l’électricité ? Puis, sur la voie de la décentralisation, pourquoi pas une station d’épuration dans le jardin ? Après tout à coté de la fosse ou sera produit le biogaz local, personne ne sentira rien. Les data-center chéris de Lionelfr m’en sont témoins, les gens préfèrent externaliser que décentraliser. L’hydrogène pour tous ne répond à aucun besoin ni aucune rationalité physique ou économique.
Hors sujet, caricature, sacasme, référence scatologique.. vous faites un concours du QI le plus bas avec M Simple , Nicias ? Le datacenter que je ne chéris pas est notamment celui qui vous permet de taper votre prose douteuse, mais aussi de votre mail, d’acheter en ligne, déclarer vos impôts, connecter votre compte bancaire.. Accessoirement ça sert aussi aux commerçants et DAB, faire fonctionner votre téléphone mobile, trafic et réservations de train, transport d’electricité.. Des trucs qui ne semblent pas vous émouvoir des masses mais c’est vrai qu’on ne demande pas aux simples consommateurs d’y piger quelque chose Votre post est vraiment nul, un clown pas drôle , des grosses vannes gluantes , argument inexistant , conclusion mal documentée , l’hydrogène est déjà un peu partout, et ça risque d’empirer ..
je suis un supporter unconditionel de Lionel_fr dans sa paranoia de vouloir aligner des chiffres, sicétaitsimle n’envisage même pas l’utilisation journalière de l’énergie solaire et fait ses calculs de stockage H2 en prenant la consommation moyenne électrique ce qui est une grossière erreur, mais quand on voit les prévsions de prix de flamanville ont peut voir que certain n’ont vraiment pas honte de leurs calculs partiaux
Un lien pour une lecture d’été : Lisez la page 24 à propos des coûts d’investissement (et uniquement d’investissement (car pour le gaz le coût de combustible est largement prépondérant).
« La croissance c’est le résultat de la production du capital (ce que permette de faire les machines) * la productivité des hommes (ce que permet le social, la santé, l’éducation). Le meilleur contre-exemple du jancovicisme c’est la machine à laver depuis : plus rapide que de laver le linge à la main, plus efficace…. mais moins d’énergie (et c’est une constante depuis le XIXe siècle). » La machine à laver prouve exactement ce que dit Janco : Autrefois, des gens consacraient leur force de travail au lavage du linge. On a inventé la machine à laver qui permet depuis à ces gens de se consacrer à d’autres tâches, pendant que des « esclaves énergétiques » se chargent du linge. La machine à laver, en libérant la moitié de notre force de travail (les femmes), a largement contribué à la croissance des 30 glorieuses. Et l’actualité économique actuelle démontre aussi parfaitement les théories de JMJ : On était en stagnation voire crise économique depuis les années 80, càd depuis les chocs pétroliers et depuis que le pétrole n’est plus aussi facile à obtenir. De l’énergie (gaz de schiste) devient disponible aux US et boom, la croissance repart immédiatement chez eux tandis qu’elle stagne encore chez nous. Comme d’habitude, Chelya, vous racontez n’importe quoi.
« mais c’est pas grave on pardonnera à un ingénieur télécom qui n’a jamais bossé dans l’énergie de ne pas s’y connaitre. » Et hop, une petite attaque ad hominem ! Pour info, Janco est un polytechnicien avant d’être un ingénieur télécom. Et il raconte étonnament moins de conneries que vous, sur des secteurs où vous prétendez pourtant travailler.
J’aime bien le terme de « secte bizarre » , c’est vrai que Jancovici ressemble à un gourou de la planète schpoulk, étrange, intraçable cherchant à jouer la transparence en brouillant systématiquement les pistes Janco a quelques zones de compétences, parmi lesquelles je citerais sa plume facile. Ensuite ça se gâte , disons qu’il pense souvent ce qu’il dit – dés que cela ne concerne pas la secte qui le nourrit et le mandate. Ce qu’il ne maitrise pas du tout, c’est la macro économie, il se racroche à un vieux dépôt de socialo-communisme du temps où les Delors et Jospin essayaient de s’excuser d’avoir fricoté avec un G Marchais financé par Moscou durant la guerre froide. L’économie pour les nuls selon polytechnique, fourré au stalinisme. La relation énergie PIB n’est pas complètement inexacte mais si on oublie de préciser que c’est un mariage de pure opportunité, futile et réversible voire inversable, on donne à l’énergie un rôle qu’elle n’a pas. Si je lis le discours de Barack Obama depuis 8 ans, je lis exactement que le PIB provient de ou plus exactement de sa substitution. C’est quand même un peu court de prendre 50% de l’univers (l’énergie) et de corréler grossièrement ça à un discours politicard pour embrigader les foules. Si les machines à laver A++++ se vendent bien alors qu’elles coutent deux fois plus et génèrent deux fois plus de PIB , c’est bien l’absence d’énergie qui fait le PIB et cet exemple est omniprésent dans le monde occidental depuis les accords de Kioto. C’est les (mauvaises) habitudes prises durant les 30 glorieuses qui nous ont rendu aussi dépendants du pétrole (vrai problème de PIB) mais ces habitudes ne sont pas gravées dans le marbre, ni dans la constitution, ni dans la bible , bref, yaka changer d’habitude, c’est aussi simple que ça, et c’est ce que Janco ne comprend absolument pas. Arc bouté sur des tendances des années 60 dont il affirme qu’elle n’ont pas changé d’un pouce depuis lors (théorie de la quantité qui compense les gains unitaires) Bref , si le pétrole reste un problème de PIB, le PIB a beaucoup à gagner de toutes les techniques de sevrage qu’on lui oppose. La relation est donc un artefact basé sur des courbes historiques et non sur l’observation ou la culture économique qui maitrise beaucoup mieux le concept de PIB. Les fournisseurs d’electricité n’ont rien à espérer du PIB, à moins d’exporter des technologies en masse. Or la France exporte certes un peu de nucléaire, mais c’est justement cette puissance de la secte nucléaire qui a saboté l’investissement dans l’éolien, le solaire et l’investissement en infrastructures réseau : on voit bien que l’équilibre est défavorable. Et tout cela se lit dans le PIB à la fin, le nuke fait autant de mal que de bien au PIB Le gros paradoxe est que Technip vend très bien sa technologie hydrogène, Air Liquide aussi, Alstom se fait un place dans l’éolien, pourtant l’ambiance économique est toujours aussi défavorable pour l’innovation. L’allemagne va très bien avec beaucoup d’EnR qui posent pourtant de vrais problèmes aux technos concurrentes mais son PIB gagne toujours quel que soit le résultat du match EnR vs traditionnel. Le PIB français est en comparaison , en petite forme Quant à extrapoler la relation pétrole / PIB des années 60 à l’après Kyoto, c’est du pur Jancovici, qui n’a rien d’autre a proposer que le retour à la campagne des urbains comme seul objectif de société, exactement comme Pol Pot … Je ne lis plus ses conneries sur le PIB depuis qu’il se prend pour dieu sur cette partie de son site car même sa plume n’a plus rien de facile, on sent qu’il récite une vieille culture mal comprise, qu’il fait des efforts pour faire dire aux courbes quelque chose auquel , lui même ne croit pas vraiment. Ce mec révait de faire de la politique, parle des écolos comme Bachou ou Nicias, fait partie du staff de Hulot qui vote … Melenchon… allez… Quelqu’un peut-il me rappeler ce que Mélenchon pense du PIB ?
Pour l’idée de fond, il y a tendanciellement une augmentation de la croissance avec une augmentation de la consommation. Mais cette vision reste globale et n’est plus la vision homogène pays par pays. La France a été un exemple pendant des années de cette correlation « croissance-consommation », mais tendanciellement la correlation a tendance à disparaitre (meilleure efficicacité énergétique). La correlation est toujours vérifiée pour les pays dits intermédiaires ; mais on observe une dispersion pour les pays en voie de développement, et des cas différents pour les pays riches (cf Key World Energy Stat de l’IEA) Ainsi, la correlation n’est plus tout à fait vraie pour les pays de l’OCDE, où l’IEA indique même parfois une relative stagnation de la consommation malgré l’augmentation du PIB moyennement forte à +2%/an (exemple UK, cf DOE Anglais). On produit « plus » avec « moins » d’énergie, c’est aussi un constat, le problème est le même: les gros polleurs sont en croissance (Chine, USA par exemple), les besoins en énergie par habitants y sont plutôt élevés par rapport à l’Europe (USA notamment / Europe avec exception islandaise), la consommation des pays intermédiaires augmentent (Chine). Les émissions de GES aussi…le bilan est donc plutôt inquiétant. L’impact climat est ainsi sensible. Le sujet français n’est pas pertinent, faible émission CO2, intensité énérgétique plutôt correcte.
Je partage l’opinion de Lionelfr, Janco est complètement nul en macroéconomie. D’ailleurs sur son site, il explique bien qu’il a du sécher ses cours au dela du premier trimestre puisqu’il en est resté au modèle classique ou y=f(K,L). Et l’actualité économique actuelle démontre aussi parfaitement les théories de JMJ C’est grotesque. La seule chose que l’actualité à démontré, c’est la validité du modèle IS-LM keynesien. L’Europe arrive a faire pire que dans les années 30 en faisant n’importe quoi. Le reste du monde s’en tire très bien et continue a croitre avec un pétrole cher. Sandine Il y a en gros deux modèles de croissance suivant que vous êtes ou non à la frontière technologique (aka un pays développé). La France des trentes glorieuses ou les pays émergeants sont dans une phase de ratrapage. Le modèle chéri de Janco convient alors très bien puisque les deux gros moteurs sont bien la quantité de travail (pour des raisons démographique et sociologique) et la quantité de capital qui expliquent la croissance. Une fois à la frontière technologique, c’est presque uniquement le progrès technique (productivité totale des facteurs) qui fait la croissance et vous n’avez plus de corrélation avec l’énergie.
@Nicias Il y a 3 modèles de croissance, les pays en voie de développement où la correlation (ou la causalité ?) consommation/PIB n’est pas visible ou peu Les pays intermédiaire, ceux effectivement en ‘rattrapage’, (Chine), la correlation est réelle. Puis les pays développés, et là, il y a ou non correlation, les cas sont différents suivant les politiques des pays, la consommation énergétique par habitant, etc…La consommation énergétique des USA par rapport à l’augmentation du PIB depuis 70 n’est pas la même qu’au Royaume Uni (augmentation versus stagnation pour résumer). Le modèle n’est pas un modèle Jancovisci, c’est un modèle OCDE hérité de l’IEA, que Jancovisci a repris.
Quelle est votre source ? J’ai regardé le Key World Energy Stat de l’IEA mais je n’y ai pas vue de série temporelle pour l’intensité énergétique. Une économie sous-développé est essentiellement agricole et ne consomme de l’énergie que pour chauffer. Cela m’étonnerai qu’il n’y ai pas de corrélation entre la population (et donc la production) et la consommation d’énergie (bois). Pour le pétrole, c’est différent mais je m’y intéresse pas trop. A priori on est bien dans le modèle classique, c’est à dire un modèle de croissance … sans croissance si la population n’augmente pas et sans accumulation de capital (la terre principalement). On est dans le monde de Malthus pré-industriel. Pour le CO2, ne vous inquiétez pas trop la corrélation avec la température n’est pas terrible et ça commence à être difficile à cacher.
J’avais juste cité JMJ pour la page 24 relative au coûts d’investissement rapportés à la production globale d’électricité : « Centimes d’€ de capital initial par kWh produit sur la durée de vie : Charbon = 0,5 Gaz = 0,4 Hydro = 0,8 Nucléaire = 0,8 Eolien à terre = 2,8 Eolien en mer = 5,0 Photovoltaïque = 12 Ces valeurs sont hors stockage pour les énergies intermittentes et fatales (solaire,éolien). » Et voici sa conclusion : Ce que dit ce tableau, c’est que : – le mode de production électrique qui demande le plus petit investissement initial par kWh produit est le gaz, raison pour laquelle ce type de centrale est largement construit dans un système électrique «libéralisé», bien qu’il émette du CO2 et dépende du gaz dont la disponibilité future va baisser en Europe dans pas très longtemps (voir ci- dessus). …. Tous les opposants au nucléaire qui lui reprochent son coût devraient donc être encore plus opposés à l’éolien et au photovoltaïque ! Car si nous n’avons pas l’argent pour renouveler le nucléaire, on se demande bien où nous trouverons 5 à 10 fois cet argent pour faire des éoliennes à la place avec des récessions à répétition… » Cela ne me paraît pas complétement infondé. Quand au lien énergie-développement, je ne suis pas fana du discours de JMJ car cela dépend bien évidemment du stade de développement auquel se trouve les différents pays et de la période de l’histoire que l’on analyse. Les tendances du passé ne seront pas intégralement reproduites à l’avenir notamment parce que tout système en évolution a des limites au delà desquelles les tendances observées ne sont plus valables.
Puisque vous aimez disserter sur les écrits de Jean Marc Jancovici, je vous en donne un autre : Et vous verrez qu’il adopte lui aussi l’effet visuel avec un joli Bagger :
Daaaan .. arrétez de nous faire pleurer sur l’extraction du lignite En fait vous avez vraiment tout faux. L’estimation JMJ sur les coûts en capital est stupide voire malhonnête (connaissant le larron , c’est même une pure escroquerie) D’abord le coût CAPEX n’est pas significatif puisque les renouvelables n’ont pratiquement aucun cout d’utilisation. Au contraire, le gaz, charbon et nucléaire coutent très cher pour fonctionner tout au long de leur carrière Pour l’éolien et le PV, le carburant est gratuit livré à domicile. Ensuite l’estimation pour le PV date de cinq ans alors que le prix des panneaux a justement baissé d’un facteur 10 en cinq ans. Comme ce cout va encore baisser d’un facteur 5 d’ici 2020 (cf l’article du MIT sur les perovskites) avec un combustible gratuit pendant 40 ans : si vous avez copié ce texte pour nous démontrer à quel point la baisse des prix solaires rend les centrales bonnes pour la casse , C’est effectivement une très bonne démonstration. Merci Transmettez à votre ami Jancovici (où votre maître ou peu importe la civilité que vous lui servez) que sa supplique poignante pour garder le monopole non « libéralisé » est probablement vaine Libéralisé : quel mot abominable sous la plume d’un gars qui se prosterne devant Mélanchon , les forces du grand capital vont donc morceler son précieux monopole parce que la guerre mondiale est finie et que la situation actuelle est intenable. Vous verrez, EDF, RTE, ERDF seront des sociétés parfaitement distinctes dans 10 ans. Chaque mot que vous postez transpire cette étrange nostalgie du vieux temps où les syndicats faisaient trembler les gouvernements. Ce temps semble bien fini, l’internet est là, le nombre de fonctionnaires est régulé à droite comme à gauche et mélanchon, ou Hulot, ou Jancovici n’y peuvent rien. Puissent-ils prendre leur retraite, je veux bien leur fournir un litre de vodka par semaine pour qu’ils se saoulent ensemble en tapant le carton sur une ile déserte loin loin loin
D’après Dan1, vous ne pouvez strictement rien déduire puisque je cite JMJ en précisant bien les hypothèses de base qu’il prend : ce ne sont que les coûts d’investissemment. D’après JMJ (qui semble être la bête noire), l’affaire est aussi très claire : il ne fait sa comparaison qu’en coût d’investissement et il l’explique clairement. Il est donc clair qu’il ne s’agit que d’un raisonnement en coût immédiat (il faut aller chercher l’argent pour construire le système). JMJ écrit : « L’électricité peut s’obtenir avec des moyens de production divers, qui ne sont égaux ni en durée de vie (de 20 à 60 ans selon le type de dispositif), ni en nombre d’heures de fonctionnement dans l’année (de 1000 à 8000 selon le type de centrale), ni en cout du kW installé (de 500 à 4000). Le tableau ci-dessous ramène le coût en capital d’un kWh électrique selon le type de production (hors actualisation), pour la France. Comme pour chaque mode les valeurs varient dans une fourchette, j’ai pris une valeur médiane. » Et là on a le tableau où on voit les coûts d’investissement (coût immédiat) des différentes filières par kW installé, par kW productif et par kWh produits par kW installé (sur la durée de vie). « Ces valeurs sont hors stockage pour les énergies intermittentes et fatales (solaire, éolien). Le coût de cette intermittence induite est pour le moment à la charge des autres producteurs (ou des consommateurs en cas d’effacement). Le mettre à la charge du producteur reviendrait à rajouter un «coût de stockage» qui pourrait doubler, voire tripler, l’investissement dans le seul dispositif de production. Ce que dit ce tableau, c’est que : – le mode de production électrique qui demande le plus petit investissement initial par kWh produit est le gaz, raison pour laquelle ce type de centrale est largement construit dans un système électrique «libéralisé», bien qu’il émette du CO2 et dépende du gaz dont la disponibilité future va baisser en Europe dans pas très longtemps (voir ci-dessus). Juste après vient le charbon, qui demande moins d’investissements initiaux que le nucléaire par kWh produit, mais émet 100 fois plus de CO2, et dépend aussi du charbon importé (l’Europe importe la moitié de son charbon). – par contre, quand on passe du nucléaire à l’éolien, il faut multiplier les investissements par 4 à 6 (hors coût de stockage) pour obtenir la même quantité d’électricité. Pour passer du nucléaire au photovoltaïque il faut multiplier l’investissement par 20, hors coût de stockage (avec stockage ca serait par 40 à 60) Tous les opposants au nucléaire qui lui reprochent son coût devraient donc être encore plus opposés à l’éolien et au photovoltaïque ! Car si nous n’avons pas l’argent pour renouveler le nucléaire, on se demande bien où nous trouverons 5à 10 fois cet argent pour faire des éoliennes à la place avec des récessions à répétition… » Voilà qui est plus que clair et ne relève en aucune manière de l’escroquerie… ce qui pourrait s’appliquer en revanche à ceux qyui dénonce le procédé. Mais je vois bien que vous attendez avec impatience une analyse de JMJ qui prennent en compte l’ensemble des coûts et notamment le combustible qui est prépondérant dans le cas du gaz. Et ça tombe bien, car JMJ l’a déjà fait et je l’ai déjà publié en partie repris Enerzine : La totale est ici :
Ce que les banquiers n’aiment pas, ce sont les gros projets. Tout banquier au guichet que vous pouvez rencontrer dispose d’un plafond pour les crédits qu’il est autorisé à faire. De cette gestion du risque, il découle que pour financer une centrale nucléaire il faut un pool de banques et c’est très difficile a faire. Je veux là nuancer ce que dit Dan, les banquiers aiment le gaz, mais aussi les éoliennes ou le pv qui ne demandent pas un investissement absolu initial énorme, indépendamment du capital/KWh requis. Et Janco ne dit pas que des bêtises. @Lionelfr Plus votre coût des cellules pv chute, plus la part qu’il représente dans le coût de production tombe avec et rend votre proxi du coût du pv inutile.
Moi, PME, quand j’installe un panneau , le prix est forfaitisé et le panneau n’est qu’une fourniture, je me fiche pas mal d’y passer la journée, de toutes façons, le travail en retard sera fait dans la soirée ou pendant le WE. Je n’ai jamais demandé un centime de subvention pour installer des panneaux et j’ai largement fait la preuve de leur rentabilité à très court terme Ce n’est pas seulement le prix du panneau qui chute, c’est aussi sa disponibilité au magasin du coin qui augmente (en l’occurrence le magasin est sur internet). Le prix d’un kWc de panneau a une grande importnce pour un particulier qui va juste mettre son kWc sur son abri de jardin sans en parler à personne. Concrètement , depuis la taxe européenne , les panneaux cristallins sont effectivement un peu plus chers, rien de grave pour moi mais peut être pour les tariff-hunters dont je ne suis pas.. En revanche , on a une déferlante de panneaux Si Amorphe extrèmement bon marché qui étaient introuvables auparavant, efficaces et pour certains garantis 15 ans.. Personnellement je préfère l’amorphe car sa production est moins dépendante de la météo surtout lorsque le panneau est vertical (neige) .. Les formes sont également beaucoup moins rigides. On a donc une technologie vraiment différente qui arrive : les perovskites sont plus légers , un peu comme les panneaux souples , ils peuvent s’adapter aux formes complexes et n’ont pas ce goulot d’étranglement des cellules montées en série. Lorsqu’ils arriveront sur le marché , les tarifs d’achat seront un lointain souvenir. Ils n’auront aucun mal à détroner les panneaux CIS qui n’ont pas tenu leurs promesses de chute des prix face à un silicium soumis à la loi de Moore. Si vous parvenez à faire entrer tous ces éléments factuels dans votre feuille excel , je vous dirai pas que vous êtes un génie car votre feuille sera forcément fausse. Même dans mon activité le facteur prix du panneau varie d’un facteur 100, alors si vous ajoutez les panneaux en toiture , ceux des supermarchés, entrepots, au sol, usines, ouvrages d’art de génie civil, embarqués, flottants, sur navires, sur camions frigorifiques, en bord de route, en mobilier urbain sur les buildings des grandes villes, autour des fenètres d’appartement, sur la niche du chien ou la table de ping-pong , Votre feuille excel ne va pas tenir dans les 65536 lignes et colonnes autorisé par le vénérable logiciel. Si vous ajoutez Ikea , bricomarché, qui vendent des kits « do it yourself » de plusieurs kWc, vous conviendrez que vos calculs vont devenir d’autant plus irréalisables que le solaire non-subventionné ne sera jamais visible dans les statistiques energétiques, bien qu’il efface de la « vraie » consommation très quantifiable. Ok, si vous voulez absolument pondre l’algoritme du projet PV moyen , Il ne vous restera que les statistiques de consommation entre jours de semaine ensoleillés ou non. Les ventes présumées de panneaux non subventionnés (bonne chance , je commande à l’étranger..) Moi , PME ou particulier, je ne sais pas comment vous faites, personnellement , je ne vois aucun moyen de financer le développement d’un algoritme aussi complexe !! ça va couter les milliards, si vous n’avez rien de mieux à faire de vos ingénieurs , je peux peut être vous suggérer quelques idées
Two major European electric utilities E.ON and RWE have both announced that they are planning further cuts in their power generation capacity, with E.ON announcing yesterday that it might be closing more than the previously announced 11 GW of capacity, while RWE stated that it will take 3.1 GW of power plant capacity offline. Low electricity demand and the boom in renewable supply has pushed German forward electricity prices to an eight-year low, while the priority given to solar and wind energy in the grid sharply lowered demand for gas and coal power generation outside peak periods.
Ok, si vous voulez absolument pondre l’algoritme du projet PV moyen Je tablais sur la Cours des Comptes pour cela, mais ils n’ont pas fait leur boulot. Ceci dit pas besoin de grands calcul compliqués. Le prix des cellules à été divisé par 20 en 10 ans et le business n’est toujours pas rentable. Chacun en tirera ses propres conclusions. Lorsqu’ils arriveront sur le marché , les tarifs d’achat seront un lointain souvenir. J’ai la mémoire longue mais une espérance de vie limitée qui ne me permettra pas d’assister à cet évènement. On fera le point sur le solaire rentable dans 25 ans quand je prendrai ma retraite.
C’est vrai que les annonces de E.ON et RWE posent la question du backup des EnR. J’ai bien ma petite idée sur ce qui va se passer ensuite mais inutile de relancer la discussion sur l’H2 en l’absence de nouveaux éléments. Je pense quand même que les gestionnaires de réseau savent déjà comment ils vont remplacer cette production, il n’ont pas attendu la défection des énergéticiens. Si cela devait déboucher sur une utilisation massive des moyens de pointe, cela créerait une aubaine pour de nouvelles techniques. Donc de l’investissement (et des gens pas contents 🙂 ) Il y a un grand malentendu sur la progression du PV voire des EnR, je ne prétends pas le régler en un post sur enerzine mais n’ayant aucun problème avec les tarifs de rachat , il me semble qu’ils ont créé une opportunité fantastique qui a abouti en 2009 , quand la baisse du PV a commencé , et ce n’est pas terminé. Maintenant, le PV reste le moyen le plus simple et le plus économique pour produire son électricité quand on habite à la campagne. Les autres options sont les groupes diesel et autres cogénérations Stirling , mais si on fait un blocage sur cette liberté du citoyen lambda à produire son énergie chez lui, on zappe une grosse partie de la question. C’est bien de lire les journaux , de s’interresser à la cour des comptes , la politique , tout ça.. Mais pour M Dupond, le PV c’est aussi une grande liberté .. Aucun gouvernement n’a mis en place les tarifs de rachats pour faire volte face ensuite. Bien sûr que les tracasseries administratives seront employées (comme toujours) pour y mettre un terme. D’autres pays plus transparents ont créé une taxe sur l’électricité revendue sur le réseau. C’est évidemment beaucoup plus propre, mais je doute que la France n’agisse ainsi, ce n’est pas son style , les décisions compréhensibles par tous et basées sur des faits réels, la politique française considère cela comme un signe de faiblesse. Les décisions doivent être absurdes pour que le chef soit vraiment le chef, si n’importe qui aurait pu décider à sa place en se basant sur des faits, le chef devient … n’importe qui ! Donc le GVT français , tôt ou tard, va créer des tracasseries absures et effrayantes , car c’est la vision française du management. Notez que cela ne changera absolument rien à la progression du PV, le marché français est déjà microscopique et l’essentiel de l’énergie solaire que consommment les français vient d’Allemagne ! Bref, la cour des comptes m’ennuie, je ne suis pas ministre … par contre l’actualité sur la libération du marché de l’électricité m’intéresse beaucoup car cela pourrait changer mes projets, et me permettre de créer quelques emplois en France. Ca dynamiserait le tissu des PME technologiques en créant un marché où on pourrait capter des subventions qui sont actuellement fagocitées par le monopole. Le PV quant à lui, se fiche pas mal de la position française. De toutes façons, il suffit désormais qu’une batterie de 20kWh pas trop chère arrive sur le marché pour que des gens commencent à résilier leur abonnement. Monopole ou pas, pour empécher cela , il faudra changer la constitution et se facher definitivement avec Bruxelles et l’OCDE ! Mais tout cela n’est que le point de vue lambda , celui d’un simple mortel qui n’attend rien de ce GVT ni du prochain (sinon je serais mort depuis longtemps.) C’est quand même présomptueux d’intervenir sur un forum pour essayer d’influencer la politique d’un gouvernement comme celui de la France. Personnellement , je ne m’y risque pas. La France n’a pas vraiment son mot à dire sur l’évolution du PV mondial. Par contre , l’éolien pourrait mieux lui réussir. Même si le monopole n’a aucune chance de rester ce qu’il est.. Le tissu industriel de l’éolien est crédible. Le PV , c’est une histoire d’individus. Les tarifs d’achat ne tarderont pas à rejoindre le prix de l’électricité réseau ce qui équivaut à leur fin (techniquement je peux le prouver).
Pour l’éolien… ça tourne :
Dans cet article, on tente de s’approcher du coût complet des nouvelles ENR : « Car si les parcs éoliens se multiplient à vue d’oeil, les infrastructures nécessaires à leur fonctionnement manquent cruellement de capitaux. Pour tirer les 4 000 kilomètres de lignes à haute tension qui devront transporter le courant produit par les éoliennes de la mer du Nord vers le sud du pays, Berlin va ainsi devoir engloutir… 56 milliards d’euros en neuf ans, selon l’agence allemande pour l’énergie (Dena). » Rien n’est gratuit et surtout pas l’éolien et le PV. Mais bon, les Allemands ont les moyens de financer les lignes à haute tension VERTES !
@Lionelfr Je pense quand même que les gestionnaires de réseau savent déjà comment ils vont remplacer cette production Par des LHT, la production ce n’est pas leur business. Pour ce faire peur, on peut consulter l’historique des blackout européens sur wikipédia. Les LHT allemandes sont super fiables, forcement c’est allemand. @Dan1 Mais le « détail » qui énerve le plus les écologistes est que les éoliennes vont avoir besoin de 22 000 litres de gasoil par mois pour pouvoir continuer de tourner sans rouiller dans l’air marin… Croustillant, on savait déjà que les éoliennes avaient besoin du gaz en backup et v’la qu’il leur faut aussi du gasoil !
Un lien sur un nouveau type de panneau amorphe : Je ne le commande pas car j’ai d’autres chats à fouetter en ce moment mais j’ai bien l’impression que la révolution amorphe est en marche ! Souple, léger, tension élevée (donc intensité faible) , facile à poser, diodes intégrées dans le polymère.. Le bonheur
Les gestionnaires de reseaux anticipent l’arrivee des EnR avec des systemes de previsions, des regulateurs de tension, etc…mais trop souvent ils sont oublies dans les investissements associes dans les plans d’investissements long terme concernant la localisation des productions. En Allemagne, contrairement a ce qui est mentionne plus haut, il manque juste 4000 km de THT entre le nord et le sud, et je ne sais pas combien de km de reseau de distribution. Le reseau reste sans stockage un vecteur d’integration des EnR…l
Tout d’abord mes excuses, je me suis partiellement planté dans mes posts sur les synergies d’Areva le 11/08 ci-dessus. Jz vous parlais d’une cuve d’EPR de 50m3, non elle est plus grosse que ça, environ 200, c’est le coeur qui fait environ 50. J’étais sous le coup de l’enthousiasme, ca explique…. Maintenant si Tech veut nous expliquer en quoi je suis « paranoiaque » et en quoi « he fais une grossière erreur », on attend…. Un réservoir de la taille d’une » cuve d’EPR » dans lequel on stocke de l’hydrogène à 155bar, ça permet d’alimenter en energie annuelle environ 4 pavillons moyens, c’est tout. Désolé, ce n’est pas ma faute si un m3 d’h2 à pression atmosphérique c’est environ 3kWh d’energie primaire et 1 m3 de fuel domestique à la même pression atmosphérique environ 8000….
« Concernant l’hydrogène, on sait que les usa en produisent déjà l’équivalent de la consommation primaire française » nous dites vous un peu plus haut. Vous avez une source pour ça? parce que personnellement ca ne me semble pas forcément relever d’un QI particullèrement bas, mais d’une capacité limitée dans le maniement des unités d’energie…. Au passage, vous nous direz comment ils produisent cette hydrogène?
Bon , on va pas perdre de temps là dessus. Une cuve H2 est en PLASTIQUE !!! Je ne vois absolument aucun commencement de rapport avec l’EPR. Typiquement , c’est une résine polymère avec fibres de verre de forme idéalement sphérique et à l’instar du stockage de gaz naturel, son volume peut tutoyer les 10 000 m3 !! Personne ne vous interdit de la stocker dans votre coctotte minute, mais on vous le conseille pas. Voilà Vous avez déjà eu toutes les sources (CEA) à ce sujet, votre hallucination sur l’EPR est à mettre au compte d’une mémoire défaillante, une compétence technique nulle, une volonté de nuire incontestable, le tout se résume à un qI pas folichon Wiki est votre ami M Simple, je ne source pas tout à une personne de mauvaise foi car à vrai dire , je me fiche éperdument de ce que vous en pensez. L’hydrogène energie cartonnera si les véhicule idoines se vendent bien et échouera dans le cas contraire. Vous n’ètes pour rien dans ce deal. Achetez vous un cerveau !
Va pour le plastique et 10000m3! ( à combien de bars?) Et vive l’hydrogène américain produit en quantité supérieure à la consommation d’energie primaire francaise!
Merci pour le lien vers cette note récente de JMJ, que certains jettent bien sûr à la poubelle sans même l’avoir lue. Que dit-il ( pour les feignants ou les jeteurs sans avoir lu)? – qu’il est urgent de décarboniser notre économie ( pas au sens emettre moins de CO2, au sens consommer moins d’hydrocarbones, de toutes façons si vous faites le deuxième le premier va aller dans le bon sens). – qu’il faut le faire il » privilégiant les mesures qui demandent le moins de capital initial par kWh de pétrole ou de gaz évité ». Si certains de nos Yaka pouvaient comprendre ça, il n’y aurait plus qu’une foule d’amis sur Enerzine! -Ah, il dit aussi: « tout argent mis dans les énergies renouvelables pour remplacer de l’énergie nucléaire est sans effet pour diminuer la dépendance aux combustibles fossiles, et donc sans effet pour éviter les récessions futures liées aux chocs pétroliers futurs. » Ca explique peut-être la mise à la poubelle rapide de certains….
Il y a eut un joli graphique posté ici sur la consommation électrique californienne vs reste des USA. Un économiste a cherché à décomposer les causes et explique 88% de la différence d’évolution par la démographie, la croissance et le climat.