Innoveox traite les déchets organiques sans concession

C’est une exclusivité mondiale. La société Innoveox propose une solution écologique novatrice dans le traitement de tous les déchets organiques, y compris toxiques et dangereux.

Depuis près de 2 ans, la société Innoveox développe une offre globale de traitement des déchets dangereux à l’usage des industriels et des collectivités. Les solutions traditionnellement retenues pour contrer ce problème (procédés physico-chimiques, incinération, traitement biologique) sont insuffisamment efficaces et nécessitent toutes un traitement des résidus ou des fumées.

La technologie innovante mise en œuvre par Innoveox dite « Oxydation Hydrothermale Supercritique » est une alternative qui présente de nombreux avantages dont celui de la préservation de l’environnement (pas de transfert de pollution, pas de sous-produits toxiques,…).

Cette technologie consiste en la combustion « froide » de la matière organique qu’elle convertit exclusivement en eau avec un bilan carbone neutre et offre la possibilité de récupérer les métaux et les minéraux. Ce procédé est particulièrement adapté au traitement des déchets liquides (ou solides rendus liquides) qui sont soit trop concentrés pour être dégradés biologiquement, soit trop dilués pour être incinérés efficacement.

Les avantages de cette technologie sont :

  • 99,99% d’efficacité de traitement des déchets
  • Eau rejetable dans l’environnement ou recyclable dans l’industrie
  • Pas d’émissions gazeuses polluantes
  • Bilan carbone neutre
  • Récupération des métaux et minéraux
  • Unités de traitement transportables et localisables sur site industriel (pas de coûts d’acheminement des déchets)
  • Coûts de traitement compétitifs
  • Une production d’énergie excédentaire (électricité ou chaleur)

L’« Oxydation Hydrothermale Supercritique » traite donc les déchets organiques industriels à 99,99%, notamment les déchets dangereux tels que les pesticides, pyralène, huiles et solvants usagés, les déchets pétroliers ou complexes, corrosifs, réfractaires, voire explosifs.

Innoveox traite les déchets organiques sans concession

Selon la compagnie, "les brevets Innoveox rendent aujourd’hui ce procédé ultra-compétitif en termes opérationnel et d’investissement. Elle permet également de traiter très facilement les eaux de stations d’épuration. Son champ d’application se révèle très vaste puisqu’il peut même s’étendre au domaine nucléaire et militaire, notamment par la neutralisation des armes chimiques".

La communauté scientifique et les professionnels de l’environnement s’accordent à dire que cette nouvelle technologie d’ « Oxydation Hydrothermale Supercritique » va progressivement s’imposer et remplacer les autres procédés existants dans ce domaine.

D’autres avantages sont à souligner comme la compacité du système et par conséquent, la possibilité de traiter directement sur les zones à risque en évitant ainsi un transport des déchets coûteux et dangereux.

Cette néotechnologie permet également une production d’énergie par annexion d’une turbine.

Ce procédé permet de nombreuses approches avec une efficacité de traitement des déchets à 99,99% en une minute : il s’agit en effet de soumettre les toxiques à une température comprise entre 350° et 550° sous une pression de 221 bars.

Misant sur les technologies de pointe, la société Innoveox a signé un partenariat mondial et exclusif avec le CNRS en juillet 2009 afin de développer sur tous les continents cette nouvelle technologie et ainsi la rendre accessible à l’industrie et aux collectivités.

Innoveox envisage très rapidement, un chiffre d’affaires minimum d’environ 150 millions d’euros, ciblant 0,1% du marché européen des déchets ; avec la possibilité d’occuper une place mondiale car les brevets sont déposés sur l’ensemble des continents. Les marchés ciblés seront, en priorité, "les industries de raffinerie, de pétrochimie, de la chimie et de la pharmacie".

Innoveox dont le siège est à Paris, dirigée par Jean-Christophe Lépine et Luc Hautemanière, a installé son centre de recherche en Aquitaine.

La 1ère unité est en cours de fabrication, elle sera opérationnelle pour novembre 2010.


** Cette technologie a été développée et brevetée par le CNRS

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10 Commentaires
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michel123

le procédé existe depuis longtemps , Peut être la surpression considérable(250 bars ) améliore t elle le bilan de conversion ? peut être s’agit il de la possibilité de faire des unités de petite taille alors que pour l’instant le procédé n’existait que pour les grosses unités dans les stations d’épuration?

irisyak

Si je comprends bien ce sont aussi bien les ordures que les déchets organiques qui seraient traités. Si c’est bien le cas et si une telle implantation est autogénératrice de revenus ce serait une solution pour les porcheries de bretagne et autres élevages intensifs qui polluent cette région. L’histoire des phosphates aurait enfin une solution économiquement viable ..?

bmd

Nitrates et phosphates sont des déchets minéraux, pas organiques

Jj

de quoi sont constitués les résidus?

michel123

Pour les déchets industriels , ils peuvent contenir des métaux lourds et toxiques qui ont une valeur marchande. Les phosphates et la potatium pourraient aussi être valorisés , en station d’épuration ils ne le sont en général pas et remis tout simplement en tête de station pour élimination , qui se fait dans la première partie de l’épuration par simple décantation.

Maurice.arnaud

Vous écrivez :”Cette méthode a tout de même un inconvénient , c’est d’oxyder les résidus azotés et soufrés en formant des oxydes d’azote qui seront je pense (je n’en suis pas sûr ) relachés dans l’atmosphère (effet de serre )et des oxydes de soufre.” Si l’on veut bien s’en donner les moyens avec les investissements nécéssaires: Les oxydes d’azote peuvent être récupérés pour être transformés en acide nitrique,très utile dans l’industrie chimique. De même avec les oxydes de soufre qui sont transformables en acide sulfurique égalemment très utile dans l’industrie chimique.Ces oxydes d’azote et de soufre sont donc parfaitement récupérables et réintégrables dans l’industrie chimique si l’on veut bien s’en donner les moyens financiers et techniques avec les investissements nécéssaires. Cordialement. Maurice Arnaud.

michel123

Je comprends votre argument mais n’est il pas plus simple d’utiliser les résidus azotés(non oxydés ) présents dans les résidus d’une métanisation en milieu anaerobie (étables , porcheries) . Il n’y a plus qu’à les concentrer et ils seront utilisables en lieu et place des engrais issus de l’industrie chimique. Je pense qu’en fait les 2 procédés ne s’adressent pas aux mêmes effluents. L’oxydation avec o2 pur pour les produits toxiques ou industriels avec des déchets utilisables avec précautions. La méthanisation anaerobie pour les produits issus de la biomasse pour laquelle le résidu de digestion est valorisable sans précautions

Maurice.arnaud

Mais bien entendu;il faut d’abord choisir(c’est préférable)le plus simple des procédés pour les résidus azotés comme vous nous l’exposez si bien.Et pour les produits soufrés extraits du biométhane,il faut les valoriser au besoin,parceque transformables en acide sulfurique égalemment très utile dans l’industrie chimique. L’important,aprés tout,est de ne pas les laisser trainer dans l’atmosphère où ils augmenteraient la teneur en G.E.S . Cordialement: Maurice Arnaud.

Trailpkl

Je crois avoir lu que cette technologie ne produit ni NOx , ni VOx ….

maxxxx

Oxyde de Vanadium ou faute de frappe ? 😉