Pilotée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), la campagne de plantation d’un milliard d’arbres dans le monde a connu un succès inespéré : ce sont deux milliards d’arbres qui ont été plantés en 18 mois. Désormais, l’objectif est relevé à 7 milliards pour la fin 2009.
« Après le succès de la campagne « Un milliard d’arbres pour la planète » lancée en novembre 2006, en collaboration avec le Centre international pour la recherche en agroforesterie, nous avons décidé de lancer l’objectif ambitieux mais réalisable de 7 milliards d’arbres d’ici à décembre 2009, qui coïncidera ainsi avec la tenue de la Conférence sur les changements climatiques à Copenhague », a indiqué mardi M. Achim Steiner, Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York.
À ses côtés intervenait également Mme Dana Kartakusuma, Vice-Ministre à la technologie et au développement durable au Ministère de l’environnement de l’Indonésie, venue présenter les efforts de son pays dans ce domaine et qui s’est vue remettre par le Chef du PNUE un certificat de « leadership mondial » en matière d’environnement (Certificate of Global leadership).
« Non seulement, nous avons atteint l’objectif d’un milliard d’arbres, mais nous en sommes même à 2 milliards grâce à cette nouvelle dynamique », s’est-il félicité, en précisant que le PNUE fournissait une plate-forme à des personnes et organisations provenant de 154 pays qui souhaitent faire quelque chose à leur niveau.
Il a notamment cité le Gouvernement du Mexique qui a annoncé la plantation de 250 millions d’arbres, de la Fédération des jeunes de Chine qui a encadré la plantation de 11 millions d’arbres ou encore d’écoliers kényens inspirés par leurs professeurs et qui, même pendant les jours fériés, marchent durant une heure pour venir arroser les pousses qu’ils ont plantées à l’école. Il a également cité des exemples d’entreprises qui ont décidé d’affecter un pourcentage de la vente de sacs à main et de produits cosmétiques à des campagnes de plantation d’arbres.
M. Steiner a indiqué que le PNUE ne finançait pas ces initiatives et ne contrôlait pas ce qui a été fait car il n’y a aucune raison de penser que ceux qui s’engagent bénévolement nous donnent de fausses informations sur les objectifs atteints. « Nous demandons juste aux acteurs de nous fournir des photos témoignant des efforts accomplis » a-t-il ajouté.
De son côté, le Vice-Ministre indonésien pour la technologie et le développement durable a présenté les contours de la campagne intitulée « Vers une Indonésie verte », lancée par son gouvernement en 2007 en s’appuyant sur des objectifs de plantation d’arbres avec la collaboration de la société civile. Il a précisé que les catastrophes naturelles répétées auxquelles son pays a eu à faire face depuis quelques années ont été l’occasion d’une prise de conscience environnementale au plus haut niveau de l’État.
« Face à l’impact environnemental, économique et humain des glissements de terrain, des inondations et autres catastrophes, a-t-il précisé, nous avons pris conscience que la lutte contre la déforestation était le meilleur moyen de lutter contre la dégradation de sols et de favoriser la préservation de nos ressources en eau ». Il a indiqué que la reconnaissance du PNUE, qui s’est traduite par la remise d’un prix a été l’occasion de renforcer la détermination de l’Indonésie.
Répondant à une question sur une éventuelle concurrence de la plantation d’arbres avec les objectifs agricoles, M. Steiner a souligné que les arbres constituaient une partie intégrante du maintien de la productivité agricole, du fait de leur contribution déterminante au maintien de la qualité de l’écosystème et en particulier de la préservation des sols et du cycle hydrologique.
Même si la campagne ne nous permettra pas d’inverser la tendance du déboisement liée aux activités commerciales, elle nous permettra néanmoins de promouvoir au niveau mondial une prise de conscience à tous les niveaux, a-t-il estimé, en présentant une brochure du PNUE contenant un échantillon des témoignages relevés à travers le monde.
Très Bien si la campagne permettra de promouvoir au niveau mondial une prise de conscience à tous les niveaux et permettra à terme de corriger si pas d’inverser la tendance du déboisement liée aux activités commerciales, en valorisant par reboisement des zones impropres à la culture (bosselées, terre ingrate pas assez riche pour culture, semi-humide, densifier tissus boisé existant, etc…) et imposant à ceux qui déboisent pour cultures de reboiser a minima 50% en terres telles ci-dessus. C’est un peu le principe du pollueur – payeur, faut être ferme là-dessus, état par état et surveillé par l’ONU ! A+ Salutations Guydegif(91)