79% des français prêts à investir dans le renouvelable

8 français sur 10 se déclarent prêts à investir dans les énergies renouvelables s’ils devaient opter pour un autre mode de chauffage.

C’est le résultat d’un sondage* réalisé par Ipsos Observer/Le Moniteur, à l’occasion du salon interclima+elec 2008.

A contrario de l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence (Voir blog marché de l’énergie : 97% des français ne veulent pas changer de fournisseur) et concernant la partie des énergies renouvelables, 55% des sondés s’estiment être bien informés.

Ainsi, 79% des personnes interrogées seraient prêtes à investir dans les énergies renouvelables s’ils devaient changer leur chauffage. Sur les intentions plus ou moins réelles, 44% se disent certains de vouloir le faire contre 35% "probablement".

Lorsque le choix d’une énergie spécifique est évoqué, 52% préfèrent l’énergie solaire thermique, 33% l’énergie par l’air ou le sol (pompe à chaleur), 10% le bois et 3% le biogaz (gaz combustible produit par la dégradation de déchets organiques).

1/3 des français disent utiliser des énergies renouvelables pour se chauffer. Le gaz et l’électricité restant actuellement les 2 principales sources d’énergie utilisées pour le chauffage.

salon interclima+elec (Porte de Versailles du 5 au 8 février)
** Consulter la méthodologie et les résultats complets sur le site du moniteur 

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Dan

55 % des français se disent bien informés sur les EnR pour le chauffage et 52 % préfèrent le solaire thermique. Oui mais… combien savent ce qu’ils peuvent en tirer. Certes les capteurs peuvent avoir un bon rendement (entre 50 et 75 %), mais le hic c’est que 15 % de l’énergie est disponible quand on en a besoin de 85 % (hiver) et 85 % est disponible quand on en a besoin de 15 % (été). Avec avec un SSC (Système Solaire Combiné), il est difficile de dépasser 30 % d’apport solaire et il est largement préférable d’avoir un chauffage par le sol pour optimiser l’utilisation de l’eau à basse température. Dans ces conditions, il faut un système qui assure les +/- 70 % de service restant et par tous les temps, cela s’appelle souvent une chaudière (fuel, gaz…). Rapidement le système devient complexe et cher malgré les subventions et beaucoup reculent. J’ai fait faire un devis pour un SSC : coût global 16 000 € dont 9000 à ma charge malgré le crédit d’impôt. L’apport solaire aurait été inférieur à 20 %. J’ai donc opté pour une chaudière à condensation (installation simple et haut rendement) pour un coût de 6000 € dont 1500 € de crédit d’impôt. Avec le solaire thermique, l’énergie reçue par les capteurs peut être globalement suffisante pour le chauffage mais comme elle n’est pas stockable à long terme, on a une surproduction en été et une sous production en hiver. Pour l’eau chaude sanitaire (ECS) c’est nettement mieux, d’une part parce que le besoin est lissé et qu’il est beaucoup moins important, cependant le gain absolu est moindre. Quand on a déjà investi dans une chaudière, on lui fait faire l’ECS et souvent on ne parle plus de solaire. Ce qui est vraiment dommage c’est que l’énergie ne soit pas facilement stockable sur une année et transformable sans perte ! Sur le pan de toit orienté au sud, j’ai environ 120 000 kWh qui arrivent chaque année (plus de 4 fois mon besoin global en énergie, chauffage, ECS et électricité). Je n’ai pas encore trouvé le moyen de l’exploiter de façon rationnelle.