mardi, mai 13, 2025
  • Connexion
Enerzine.com
  • Accueil
  • Energie
    • Electricité
    • Marché Energie
    • Nucléaire
    • Pétrole
    • Gaz
    • Charbon
  • Renouvelable
    • Biogaz
    • Biomasse
    • Eolien
    • Géothermie
    • Hydro
    • Hydrogène
    • Solaire
  • Technologie
    • Batterie
    • Intelligence artificielle
    • Matériaux
    • Quantique
    • Recherche
    • Robotique
    • Autres
      • Chaleur
      • Communication
      • Fusion
      • Graphène
      • Impression
      • Industrie énergie
      • Industrie technologie
      • Laser
      • Nanotechnologie
      • Optique
  • Environnement
    • Carbone
    • Circulaire
    • Climat
    • Déchets
    • Durable
    • Risques
    • Santé
  • Mobilité
    • Aérien
    • Infrastructure
    • Logistique
    • Maritime
    • Spatial
    • Terrestre
  • Habitat
  • Insolite
  • GuideElectro
    • Sommaire
    • Maison
    • Chauffage
    • Bricolage
    • Jardin
    • Domotique
    • Autres
      • Isolations
      • Eclairage
      • Nomade
      • Loisir
      • Compostage
      • Médical
  • LaboFUN
    • Science
    • Lévitation
    • Globe
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Energie
    • Electricité
    • Marché Energie
    • Nucléaire
    • Pétrole
    • Gaz
    • Charbon
  • Renouvelable
    • Biogaz
    • Biomasse
    • Eolien
    • Géothermie
    • Hydro
    • Hydrogène
    • Solaire
  • Technologie
    • Batterie
    • Intelligence artificielle
    • Matériaux
    • Quantique
    • Recherche
    • Robotique
    • Autres
      • Chaleur
      • Communication
      • Fusion
      • Graphène
      • Impression
      • Industrie énergie
      • Industrie technologie
      • Laser
      • Nanotechnologie
      • Optique
  • Environnement
    • Carbone
    • Circulaire
    • Climat
    • Déchets
    • Durable
    • Risques
    • Santé
  • Mobilité
    • Aérien
    • Infrastructure
    • Logistique
    • Maritime
    • Spatial
    • Terrestre
  • Habitat
  • Insolite
  • GuideElectro
    • Sommaire
    • Maison
    • Chauffage
    • Bricolage
    • Jardin
    • Domotique
    • Autres
      • Isolations
      • Eclairage
      • Nomade
      • Loisir
      • Compostage
      • Médical
  • LaboFUN
    • Science
    • Lévitation
    • Globe
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Enerzine.com
Aucun résultat
Voir tous les résultats

A Tchernobyl, une bactérie mangeuse d’uranium

par La rédaction
31 mars 2015
en Non Renouvelable, Nucléaire

Une bactérie provenant de sols contaminés de Tchernobyl a le don « d’avaler » l’uranium en le minéralisant. Une nouvelle piste pour la décontamination.

Tout commence en 2008, lorsque les chercheurs du CEA-IBEB et du CNRS, guidés par leurs collègues de l’IRSN1 et de l’UIAR2, prélèvent des échantillons de sols contaminés dans la zone d’exclusion de Tchernobyl.

« Notre rôle était d’aider l’IRSN à prendre en compte le compartiment vivant dans leur modélisation afin de prévoir le comportement et la migration des radionucléides dans les sols, raconte Virginie Chapon, biologiste au CEA-IBEB. Le sol est un fantastique réservoir de bactéries et celles-ci sont capables de piéger ou de d’accélérer la migration des radionucléides. »

Les chercheurs ramènent dans leurs tubes à essai pléthore de bactéries, dont une qui retient leur attention. Baptisée Microbacterium sp.A9, elle tolère de fortes concentration en uranium.

Cultivée puis mise en contact avec de l’uranium dans les éprouvettes de Cadarache, Microbacterium sp.A9 a révélé deux modes de piégeage du radionucléide. Pour le découvrir, les chercheurs ont mesuré pendant 24h la quantité d’uranium qui s’associe aux cellules et observé les mécanismes de sa séquestration grâce à une combinaison d’approches spectroscopiques et microscopiques. Tout d’abord, l’uranium vient se coller à certains éléments de la bactérie. Cette biosorption est rapide et ne nécessite pas une participation active des bactéries3.

Ensuite, les bactéries se débarrassent activement de l’uranium en l’expulsant, mais cette étape est transitoire. « Si un tel mécanisme a déjà été décrit pour certains métaux, c’est une première pour l’uranium, s’enthousiasme Virginie Chapon. »

Articles à explorer

La bactérie "Conan" dévoile son secret de survie face aux radiations les plus extrêmes

La bactérie « Conan » dévoile son secret de survie face aux radiations les plus extrêmes

17 décembre 2024
Le plastique a trouvé son prédateur : une bactérie bien précise

Le plastique a trouvé son prédateur : une bactérie bien précise

8 octobre 2024

Enfin, une seconde séquestration a lieu, définitive cette fois. Les cellules de la bactérie emprisonnent alors de grandes quantités d’uranium via un processus de biominéralisation. Cette seconde étape nécessite cette fois que les bactéries soient actives. Elle donne lieu à la formation d’autunite, un minéral constitué d’uranium, de phosphate et de calcium, à l’intérieur des cellules.

« Difficilement utilisable dans les sols, cette bactérie pourrait être en revanche utilisée pour dépolluer des eaux contaminées, souligne la biologiste. L’uranium sera piégé sous forme d’autunite solide dans les bactéries qu’il suffira de récupérer par centrifugation ou par décantation. »

1- Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire
2- Ukrainian Institute of Agricultural Radiology
3- Ce phénomène est chimique. Il est observé y compris à basse température, lorsque les bactéries sont « endormies ».

Tags: bacteriegeodeeptchernobyluranium
TweetPartagePartagePartageEnvoyer
Article précédent

Changement climatique : Earth Hour a reçu le label COP21

Article suivant

Pétrole : Total cède des participations pour 1 milliard de dollars

La rédaction

La rédaction

Enerzine.com propose une couverture approfondie des innovations technologiques et scientifiques, avec un accent particulier sur : - Les énergies renouvelables et le stockage énergétique - Les avancées en matière de mobilité et transport - Les découvertes scientifiques environnementales - Les innovations technologiques - Les solutions pour l'habitat Les articles sont rédigés avec un souci du détail technique tout en restant accessibles, couvrant aussi bien l'actualité immédiate que des analyses. La ligne éditoriale se concentre particulièrement sur les innovations et les avancées technologiques qui façonnent notre futur énergétique et environnemental, avec une attention particulière portée aux solutions durables et aux développements scientifiques majeurs.

A lire également

Un pas significatif vers les microsources d'énergie nucléaire durable
Nucléaire

Un pas significatif vers les microsources d’énergie nucléaire durable

il y a 7 jours
Les calculs mettent en évidence la forte attraction entre un proton ou un neutron et un charmonium
Nucléaire

Les calculs mettent en évidence la forte attraction entre un proton ou un neutron et un charmonium

il y a 7 jours
La capacité mondiale d'énergie nucléaire atteindra 494 GW d'ici 2035, grâce aux progrès des réacteurs SMR et au passage à l'énergie propre
Nucléaire

La capacité mondiale d’énergie nucléaire atteindra 494 GW d’ici 2035, grâce aux progrès des réacteurs SMR et au passage à l’énergie propre

il y a 2 semaines
Plus d'infos
Article suivant

Pétrole : Total cède des participations pour 1 milliard de dollars

Un fonds de garantie pour accompagner le développement de la géothermie

La CRE approuve le couplage de marché fondé sur les flux d'électricité

Commentaires 7

  1. Goodnews says:
    il y a 10 ans

    cette bactérie pourrait être en revanche utilisée pour dépolluer des eaux contaminées, souligne la biologiste. L’uranium sera piégé sous forme d’autunite solide dans les bactéries qu’il suffira de récupérer par centrifugation ou par décantation Très bien: Cela sera applicable aux eaux contaminées de Fukushima.

    Répondre
  2. Geologue says:
    il y a 10 ans

    dans les « eaux » de Fukushima, il n’y a pas que de l’U. Faut voir si les autres corps/molécules présents ne tuent pas la bête, et si elle peuvent travailler avec des hauts niveaux d’irradiation. L’U n’est pas très radioactif

    Répondre
  3. Geologue says:
    il y a 10 ans

    dans les « eaux » de Fukushima, il n’y a pas que de l’U. Faut voir si les autres corps/molécules présents ne tuent pas la bête, et si elle peuvent travailler avec des hauts niveaux d’irradiation. L’U n’est pas très radioactif

    Répondre
  4. wangfa says:
    il y a 10 ans

    Hééééé oui! Une piste (je n’écris pas : une solution) pour réduire voire éliminer un peu de cette radioactivité qui a condamné un secteur géographique est envisagée. Comme d’habitude, il y a toujours un français du haut de sa superbe pour mettre cette piste sur l’échafaud et actionner le mécanisme. Dans l’article, on parle bien de possiblité, pas de solution miracle. A défaut d’autre solution, étudions celle-ci. D’ailleurs, si Géologue a une solution, qu’il la propose au lieu de critiquer vertement (sport national français). Géologue ne doit pas être si bon que cela, sinon, il aurait été chassé par quelque pays étranger. Assez des destructeurs, place aux constructeurs en France.

    Répondre
  5. Tech says:
    il y a 10 ans

    un début de solution, tant mieux! quels isotopes? quelle quantité? que fait-on du « concentré » récupéré qu’en est-il des autres composés radioactifs (par exemple dans toute l’eau stockée de fukushima)? a priori l’autunite qui contient l’uranium est aussi radioactive certe on a concentré de l’uraniumm dispersé dans l’eau, mais la centrifugation ou la décantation donnent un concentré a émission localisée plus forte! (manipulation?)

    Répondre
  6. pierreerne says:
    il y a 10 ans

    A Fukushima, on a heueusement pas attendu la bactérie miracle pour séparer les éléments radioactifs de l’eau contaminée. Le site de Fukushima est aujourd’hui équipé d’un système de séparation des éléments radioactifs de l’eau contaminée appelé ALPS capable de traiter jusqu’à 2 000 m3 par jour avec 3 unités opérationnelles. (Il restait plusieurs centaines de milliers de m3 d’eau radioactive fin 2014 contenant 63 éléments radioactifs différents). Le procédé de traitement est d’origine Toshiba et il est mis en oeuvre par une entreprise californienne, Kurion Inc. Les éléments radioactifs sont récupérés dans des containers sous la forme de boue radioactives. Les eaux résiduaires contiennent encore du tritium (le système ne le sépare pas). Aux dernières nouvelles il est possible que TEPCO soit autorisé à rejeter les eaux tritiées en haute mer. (La toxicité du tritium est un objet de controverses). ()

    Répondre
  7. Dan1 says:
    il y a 10 ans

    Pour Fukushima, le bilan détaillé du traitement de l’eau contaminée est ici :

    Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bibliothèque photos préférée : Depositphotos.com
depositphotos
Enerzine est rémunéré pour les achats éligibles à la plateforme : Amazon partenaire

Articles récents

Les ordinateurs quantiques pourraient déchiffrer les codes de sécurité utilisés par les satellites

Les ordinateurs quantiques pourraient déchiffrer les codes de sécurité utilisés par les satellites

13 mai 2025
Record mondial pour les conducteurs lithium-ion

Record mondial pour les conducteurs lithium-ion

12 mai 2025
  • A propos
  • Newsletter
  • Publicité – Digital advertising
  • Mentions légales
  • Confidentialité
  • Contact

© 2025 Enerzine.com

Bienvenue !

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Energie
  • Renouvelable
  • Technologie
  • Environnement
  • Mobilité
  • Habitat
  • Insolite
  • Guide
  • Labo

© 2025 Enerzine.com