AES Solaire France vient d’inaugurer sa centrale solaire photovoltaïque au sol d’une puissance de 1,2 MWc à Sault (Vaucluse), bâtie sur un ancien site militaire, destiné, à partir du milieu des années 1960 et jusqu’à son démantèlement à la fin des années 1990, au lancement de missiles nucléaires.
La centrale solaire photovoltaïque a débuté son exploitation commerciale en décembre 2009 et produit aujourd’hui l’équivalent des besoins en électricité d’environ 600 foyers. L’électricité est vendue à Electricité de France (EDF) dans le cadre d’un contrat de vente sur vingt ans.
« nous sommes heureux que cet ancien site militaire ait été reconverti en un projet de production d’énergies renouvelables ». a déclaré le Maire de Sault, M. André Faraud.
La centrale solaire a été financée par le Crédit Coopératif et construite par le biais d’un contrat « clés en main » par GES Global Energy Services.
« Il s’agit de notre première centrale solaire photovoltaïque en exploitation en France, qui représente un marché important pour AES Solar. Nous souhaitons également développer et exploiter d’autres projets en France » a indiqué pour sa part Kristen Panerali, Directeur Général de AES Solaire France.

Dans les années 1960, le gouvernement de Charles de Gaulle choisit la région autour de Sault (Plateau d’Albion) pour en faire un complexe militaire de lancement de missiles nucléaires destiné à renforcer la force de défense de l’Armée française.
Le dispositif est composé de :
– 18 Zones de Lancement (ZL),
– 2 Postes de Conduite de Tir (PCT),
– 1 base militaire de supervision (base aérienne 200 Apt – St Christol).
La centrale de Sault est située sur l’ancienne ZL 2-2.
La zone de lancement de Sault disposait d’importantes installations enterrées, dont principalement un silo cylindrique en acier et béton d’environ 30 mètres de profondeur, destiné à stocker le missile nucléaire et recouverte d’une dalle de 9 mètres d’épaisseur. En 1996, le Président Jacques Chirac a décidé d’arrêter toute activité militaire sur le Plateau d’Albion. Les travaux de démantèlement ont duré 2 ans, de 1997 à 1999. Ces anciens sites militaires ont ensuite été vendus et reconvertis pour d’autres usages.
Lors du démantèlement, l’ensemble des installations militaires ont été retirées du site de Sault et le silo enterré a été comblé de graviers.
Le bâtiment extérieur original a été conservé et adapté aux besoins liés à l’exploitation de la centrale solaire photovoltaïque actuellement en place. La clôture d’origine a également été conservée.
INFORMATIONS CLÉS
- Localisation : Sault, Vaucluse (84)
- Puissance : 1,2 MWc
- Surface du terrain : 5,5 hectares
- Surface occupée par la centrale solaire : 3 hectares
- Début des travaux : août 2009
- Début de production d’électricité : décembre 2009
- Production équivalente aux besoins en électricité de 600 foyers soit près de 3 000 kWh par an et par foyer (source ADEME)
- Emission de CO2 évitée sur la durée de vie de la centrale : 11 000 tonnes (source ADEME)
- Nombre de panneaux installés : 16 400
- Type de panneaux : First Solar (technologie couche mince)
- Kilomètres de câbles utilisés : 32 km
Deux-Sèvres : Site militaire ETAMAT
Meuse : Ancienne base de l’OTAN
Encore un symbole ? Et quel ‘symbole’ ! Annonce paru dans ‘WORLD MILITARY RECYCLING NEWS’: Exchange moyen de destruction massive thermo nucléaire (killingry) contre moyen de production energie renouvelable (livingry) thermo nucléaire solaire* ! *Le soleil est un générateur d’energie thermo-nucléaire, mise a notre disposition par ‘la nature’, qui, dans sa sagesse la mis à une ‘distance de sécurité’ convenable, pour que les ‘terriens’ ne soit pas tous ‘mutés’ en OGM par les effets parfois ‘pervers’ de certains ‘phénomènes’ naturels (même si on pense les avoir maitrisés !). Are they getting the massage yet Bucky ? Or are we still ‘peeing into a violin ?’ (faudrait quand même un jour m’expliquer l’origine de cette expression ridicule !) trimtab
Attention ne pas personnifier la nature qui est souvent assez brutale bien que… naturelle. A propos de la radioactivité, le soleil bien qu’à 150 millions de kilomètres de nous est un excellent pourvoyeur de radioactivité sur terre : Mais c’est pas grave, au contraire, car comme le rappelle opportunément ce site très didactique : la radioactivité c’est vital. Un peu comme l’oxygène, ce violent poison qui nous est si indispensable… tout est affaire de dose !
Idées fausses concernant le rôle du soleil dans la radioactivité non tellurique. Le soleil émet deux grands types de rayonnements parvenant à la Terre, le premier est électromagnétique et en grande partie arrêté par l’atmosphère (certes les UV, au long cours, en altitude ont des effets mutagènes sur l’ADN des cellules de la peau), le second est particulaire et essentiellement composé d’ions (noyaux d’hydrogène et d’hélium) et d’électrons qui sont canalisés par le champ magnétique et donnent de jolies aurores aux pôles. Une seule composante parvient au sol (et transperce la Terre de part en part et ce sont les neutrinos, particules de faible masse). Ils sont tellement peu réactifs qu’on peut les considérer comme négligeable dans la radioactivité venant de l’extérieur. Il faut des capteurs spéciaux pesant des centaines voire milliers de tonnes pour en capturer (donc réaction nucléaire) quelques-uns par an… C’est autre chose pour les rayons cosmiques, particules de très haute énergie qui peuvent transpercer le bouclier magnétique et en réagissant violemment avec les atomes de la haute atmosphère, générer un rayonnement secondaire qui parvient au sol. Les réactions de collision violentes avec les atomes de nos corps (donc nucléaire) sont le témoin de cette radioactivité exogène (à la Terre). Il se trouve que la quantité de rayonnement cosmique parvenant au sol dépend de l’activité solaire et qu’en ce moment nous sommes sérieusement bombardé car l’activité solaire est faible, le vent solaire peu dense et donc l’héliosphère rétrécie et plus perméable.
On disait à l’origine « souffler ou siffler » dans un violon pour qualifier un geste inutile car c’est un instrument à corde. Il semble que pour ajouter du ridicule on ait glissé vers « pisser dans un violon ». Personnellement je préfère le bidon de 5l que je répands généreusement sur la consoude de russie ou le tas de compost (je garde l’eau potable pour la boisson et la cuisine en pensant à nos amis africains pour qui c’est une denrée rare…).
cette reconversion du site est bienvenue, le discours autour l’est moins, venant d’un investisseur américain qui nous refait l’histoire du plateau d’Albion,rien à voir avec la centrale! Les panneaux américains First Solar à base de cadmium bien polluant ne sont pas forcément non plus les bienvenus dans cette zone protégée.
cette reconversion du site est bienvenue, le discours autour l’est moins, venant d’un investisseur américain qui nous refait l’histoire du plateau d’Albion,rien à voir avec la centrale! Les panneaux américains First Solar à base de cadmium bien polluant ne sont pas forcément non plus les bienvenus dans cette zone protégée.
du cadmium bien polluant oui…. mais ce cadmium vient de l’industrie métallurgique (déchets pour eux) ! essayons de faire la part des choses !
merci pour cette précision, effectivement tant qu’à faire autant que cela soit du recyclage. Le problème subsiste néanmoins à propos des paneeaux CdTe: risque maîtrisé ou principe de précaution?
il y a pas mal d’études dispo sur les risques encourus par le CdTe dans les panneaux. toutefois, il reste une partie qui, je trouve, n’est jamais développée : avantages/inconvénients du recyclage en panneaux PV plutôt que stockage du Cd et du Te.
Des investisseurs américains (AES), des panneaux américains (First Solar), des poseurs espagnols (plaques des véhicules), tout ça payé grâce à l’usager français. Faut bien qu’on les aide à relancer leur économie, la nôtre va si bien…