Afrique du Sud : 2 projets éoliens d’une capacité de 250 MW

Un consortium dirigé par la société Mainstream Renewable Power a annoncé avoir obtenu le statut de soumissionnaire privilégié du ministère de l’Énergie d’Afrique du Sud en vue de deux projets éoliens à grande échelle dont la capacité de production totale s’élève à 250 mégawatts.

Représentant un investissement d’environ 469 millions de dollars, les deux parcs éoliens s’inscrivent dans la quatrième étape du programme de passation de marchés d’énergies renouvelables du gouvernement sud-africain.

"Mainstream est ravie que le gouvernement sud-africain lui fasse une fois de plus confiance pour mettre en service de nouvelles centrales d’énergies renouvelables à grande échelle. Nous avons déjà prouvé nos capacités en Afrique du Sud avec la mise en exploitation l’an dernier de trois parcs solaires et éoliens de calibre mondial, et ce, dans les délais, en respectant le budget et en toute sécurité. À l’heure actuelle, trois autres parcs éoliens sont en cours de construction dans la région du Cap-Nord" a commenté Barry Lynch, Directeur général, passation de marchés terrestres, construction et exploitation de Mainstream.

Il a également ajouté : "Les énergies renouvelables répondent à trois critères importants en matière de besoins énergétiques de l’Afrique du Sud. Premièrement, ces projets sont moins chers que les nouvelles centrales au charbon. Deuxièmement, ils peuvent être mis en service à la vitesse souhaitée, et enfin, ils assurent l’envergure nécessaire pour répondre à la demande croissante d’électricité du pays. Mainstream est à nouveau ravie de jouer un rôle fondamental dans le secteur florissant des énergies renouvelables en Afrique du Sud".

Les projets confiés durant cette phase sont :

• Le parc éolien Kangnas d’une capacité de 140 MW situé dans la municipalité de Nama, dans la province du Cap-Nord.

• Le parc éolien Perdekraal East d’une capacité de 110 MW situé dans le district de Cape Winelands et Witzenberg, municipalités locales de la province du Cap-Occidental.

Depuis le lancement de ce programme en 2011, Mainstream s’est vu confier des projets solaires et éoliens d’une capacité totale de 848 mégawatts. Outre les projets octroyés aujourd’hui, Mainstream est actuellement en train de construire trois parcs éoliens dans la province Cap-Nord d’Afrique du Sud, d’une capacité totale de 360 MW obtenus durant la troisième phase du programme.

Durant la première étape du programme, l’entreprise avait mis en service l’an dernier trois installations solaires et éoliennes en Afrique du Sud.

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Solar2015

Quel est l’investissement mondial necessaire en energie renouvelable pour inverser la courbe CO2?

Reivilo

Personne ne parle d’inverser la courbe du CO² atmosphérique mais de l’infléchir pour limiter l’augmentation de la température à + 2° à 2050. Même pour ce objectif minimum, il n’y a plus grand monde qui y croit, les investissements globaux (EnR et autres) représenteraient environ 1% du PIB mondial. (rapport STERN) Par contre le coût de non-action et de toutes les conséquences à prendre en compte en cas de dépassement de ce seuil a été estimé à terme à 5 à 20% du PIB mondial ce qui n’est pas une paille.

Solar2015

A l’echelle planétaire 100 millards d’arbres plantés par an ne couterais presque rien, pourrait être une solution péérenne. à bon entendeur

Nature

Une fois encore faut-il redire que la puissance installée -la capacité de production- n’est pas la production constatée .

Reivilo

Oui c’est vrai, mais il est difficile de constater une production avant qu’une centrale ne soit installée ! Il est donc honnête de se limiter à indiquer la puissance installée même si on aurait pu préciser le “productible” c’est à dire une estimation de la production attendue en fonction du potentiel éolien du site. Pour illustrer votre propos on peut dire par exemple que l’EPR de Flamanville a une capacité de production théorique de 1 650 MW, aura peut-être un jour quand on aura réparer sa cuve et ses soupapes une puissance installée de même niveau, mais que sa production constatée est aujourd’hui proche de 0 (zéro)Wh.

Pastilleverte

Personne ne sait régler le “thermostat” qui limiterait à +2°C la température moyenne du globe, d’autant plus que cette notion est purement un élément de langage/communication.(et pourquoi +2 , et pas +1 ou +3 ?) L’important ce sont les conséquences sociales, économiques et environnementales aux niveaux, très, locaux des changements climatiques, qui, de toutes façons auront lieu, qu’ils soient un peu ou beaucoup (le mantra du diabolique CO2, par ailleurs élément indispensable à la vie terrestre) du fait de l”Homme(et de la Femme). A partir de là; si l’AFS trouve un bon équilibre de mix énergétique avec de l’éolien ou du PV, pas de problème ! Nota : le charbon qui couterait cher dans ce pays ??? Cher en vies humaines dans les mines, oui, sans doute.

Reivilo

Je n’arrive pas à comprendre le raisonnement que vous répêtez à l’envie et qui voudrait que comme le CO² est effectivement utile à la vie, on pourrait en émettre autant qu’on veut dans l’atmosphère ? Le sel est indispensable à la vie, mais absorbez un kilo de sel par jour pour voir si ça ne pose pas de problème ! La digitale peut être un médicament efficace ou un redoutable poison à une différence très faible de dosage. De même concernant les +2°, on peut comparer cette augmentation tolérable sur une planète en moyenne à 16 ou 17° à une fièvre pour un organisme humain à 36/37°par exemple. A + 4° (40 de fièvre) on peut s’en remettre, à 42° vous avez déjà un pied dans la tombe. Par contre vous avez raison de parler des changements climatique régionaux, la moyenne de 2° reste à projeter localement et c’est principalement sur ce point difficile que les experts du climat travaillent actuellement. Pour l’instant on peut visualiser ces différences locales sur l’historique du réchauffement par exemple avec cette vidéo de la NASA.