Boralex sur le point d’acquérir 350 MW d’éolien en France

Boralex a annoncé mercredi avoir conclu un accord d’exclusivité de discussion avec des développeurs privés pour l’acquisition d’un portefeuille de projets éoliens situés en France de près de 350 MW.

La conclusion d’un accord permettrait à Boralex d’acquérir d’ici 2018, 79 MW de projets prêts à construire (dont les mises en service s’étaleront au cours de 2017 et 2018), 159 MW de projets à un stade avancé de développement et 118 MW de projets à des stades préliminaires de développement.

Cette acquisition conjuguée aux projets actuellement développés en interne portera le portefeuille français de projets en développement de Boralex à près de 850 MW. Ainsi, les projets mis en service au cours des prochaines années s’ajouteront aux 500 MW exploités actuellement par Boralex en France.

"Cette transaction consolidera notre position de leader indépendant du marché français et confirme le marché de la France comme pierre angulaire de notre croissance au cours des années à venir" a souligné monsieur Patrick Lemaire, président et chef de la direction.

Les projets prêts à construire nécessiteront des investissements de l’ordre de 150 millions d’euros (225 millions canadiens) et profiteront du tarif réglementaire, de même que les projets à un stade avancé de développement.

Articles connexes

15 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
edc10

… de la farce. Bah, tant qu’il y a des pigeons pour payer ( == impôts). On nous parle d’investissements de millions d’euros, mais quid du Retour Sur Investissement ? 7%, 10% ? 20% Enerzine, les vrais chiffres intéressants, s’il vous plait, pas le marketing habituel.

climax1891

En Allemagne, en 2013, les émissions de CO2 du secteur production d’électricité et de chaleur ont diminué de 0,23% Comme le montre ce graphique de l’Agence européenne pour l’environnement, elles sont passées de 329,15 millions de tonnes de CO2 en 2012 à 328,38 millions de tonnes de CO2 en 2012.

climax1891
6ctsimple

J’avoue ne pas bien avoir compris le rapport entre les chiffres que vous nous communiquez et l’article, pour autant ils sont interessants. Et il y a peu de chances que ça évolue très favorablement en Allemagne d’ici 2022 (sauf en dent de scie) du fait de la fermeture programmée du nucléaire. Pour en revenir à l’article, c’est toujours “marrant” de voir EDF En être un acteur important de l’éolien au Canada et de voir Boralex ( entreprise canadienne) vouloir se développer en France. C’est la magie des tarifs d’achat!

climax1891

Entre 2012 et 2013, la baisse production nucléaire en Allemagne a été très faible, moins de 2 TWh.

6ctsimple

Effectivement sur 2012/2013, la variation de production nucléaire est “naturelle” et limitée (disponibilité) car il n’y a pas d’arrêt définitif. Mais d’ici 2022 ça ne va pas être le cas. Le calendrier des fermetures programmées est disponible ici: Une en Juin cette année, une en 2017, une en 2019, 3 en 2021 et 3 en 2022. Et là à chaque fois c’est environ 10TWh par réacteur en moins l’année suivante, c’est pour ça que je parlais de “dents de scie”? Solaire et PV font ce qu’ils peuvent, on verra certainement les émissions baisser un peu d’ici 2021, mais 2021/2022 avec environ 60TWh qui disparaissent en 2 ans risque d’être un peu difficile et on pourrait voir les émissions regrimper à cette échéance.

climax1891

Force est de constaster que après la baisse de 40 TWh

6ctsimple

Mais si c’est à moi je ne me souviens pas avoir “prédit une Allemagne qui allait importer massivement de l’électricité nucléaire française en hiver”. Ou alors il faudrait que vous retrouviez quand j’aurais écrit ça…. Là on parle d’émissions de CO2, pas de la capacité de l’Allemagne à assurer son approvisionnement electrique. Ce sera à mon avis compliqué d’observer d’ici 2023 de grands changements, même si comme je le dis ci-dessus ça pourrait certainement baisser légèrement d’ici 2020, pour remonter en 2022/2023.

climax1891

350 milliards d’euros environ, soit plus que le cout de reconstruction à neuf du parc nucléaire français, c’est ce que l’Allemagne a investi de 1996 à 2014 pour augmenter de 22% la fraction renouvelable de son électricité produite (passée de 4% à 27%). A ce prix là elle n’a cependant pas diminué de manière notable la facture de ses importations d’énergie, pas diminué ses émissions de CO2, toujours supérieures de 80% par habitant à ce qu’elles sont pour la France.

Reivilo

Pour les fêtes un petit collier de perles du même JMJ.

climax1891

Entre 1990 et 2013, les importations allemandes de pétrole brut et autres produits pétroliers ont à peine diminué. Quand aux importations de gaz naturel, elles ont augmenté de 50%

Reivilo

Importation stable (fermeture de mines) mais consommations en baisse. Pour la production d’électricité dont il est question ici, de 1990 à 2014 -22,5 % sur le charbon – 8,3% sur l’ensemble des fossiles avec un transfert important vers le gaz + 822% en production totale EnR

Dan1

Quand on parle du mix électrique allemand et en particulier de l’historique, il faut avoir le réflexe AGEB : La diminution impressionnante des FOSSILES “électriques” entre 1990 et 2015 ne saute pas aux yeux de prime abord !

Homer

Avec des sources c’est mieux : Biodiversité à tchernobyl : Dose dangereuse : “Pour un niveau inférieur à 100 mSv, aucun effet à long terme sur la santé n’a été démontré.”

Reivilo

Deux thèses s’opposent sur les effets des faibles expositions aux rayonnements ; celle des “seuils” et celle du modèle linéaire sans seuil qui part du principe que “les rayonnements ionisants restent potentiellement dangereux même aux très faibles doses”. Le modèle des seuils domine aujourd’hui car il permet de répondre à l’exigence exprimée par la CIPR “maintenir les expositions aussi bas que raisonnablement possible compte tenu des facteurs économiques et sociaux”. (CIPR 26) Il est effectivement très complexe de prouver l’effet d’une exposition faible dans la survenue d’un cancer par rapport à d’autres facteurs naturels ou médicaux par exemple. En jouant sur cette incertitude, le modèle des seuils est bien sûr fort pratique pour les industriels du nucléaire (facteur économique) et les politiques (facteur social) car en cas de besoin on peut ressortir les études qui vont dans le “bon” sens pour l’adapter aux circonstances et le faire grimper si nécessaire comme cela a été fait à Fukushima. A 0,1Sv, risque avéré et à 0,0999 aucun risque bien sûr et on peut le claironner à la télé comme l’inénarable JMJ ! Quelle crédibitilité pour une telle affirmation ? Ces seuils pouvant varier d’un pays à l’autre, d’une période à l’autre… faut-il en conclure que le risque s’adapte à la législation en vigueur ? 😉