Electrabel a procédé dimanche à une analyse détaillée de la situation suite à l’incendie survenu le 30 novembre dernier à 10h25 dans la partie non nucléaire du site de la centrale nucléaire de Tihange 3.
Selon l’électricien belge, c’est un transformateur d’intensité qui a été touché. "Le réacteur n’est pas touché, mais l’arrêt du transformateur de sortie rend son utilisation impossible" a rapporté la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF).
"Outre les dégats constatés immédiatement après l’incident sur le transformateur d’intensité, il apparaît que d’autres éléments ont été touchés lors de cet incident. Des éléments projetés ont effectivement touché d’autres parties de l’installation, telles que des isolants, des disjoncteurs et d’autres parties de nos équipements" a spécifié par ailleurs Electrabel.
"Les premiers éléments font état d’une cause technique", a expliqué dimanche la porte-parole d’Electrabel, Geetha Keyaert.
L’exploitant du site prévoit un redémarrage du réacteur aujourd’hui.
Electrabel précise qu’il informera "régulièrement" et en "toute transparence" sur l’évolution des réparations sur le site.
Avec les réacteurs de Doel 3, Doel 4, Tihange 2, la Belgique compte quatre réacteurs hors service pour des raisons "techniques". Pour rappel, le réacteur de Doel 4, mis à l’arrêt depuis le mois d’août doit redémarrer avant la fin de l’année.
La Belgique qui possède deux centrales nucléaires a désormais un déficit de 3.000 mégawatts (MW) sur une capacité totale de 5.700 mégawatts.
Cet incident peut faire réfléchir sur la résilience des systèmes énergétiques basés sur quelques grosses centrales (quelle que soit la technologie) et sur l’intérêt de diversifier et décentraliser la production. La Belgique a concentré ces dernières décennies la production et distribution notamment vers l’opérateur privé GDF-Suez et vers le nucléaire (50% de sa production). Trois réacteurs étant déjà à l’arrêt pour cause de microfissures sur les cuves, on peut voir comment une conjonction de quelques « petits soucis » peut mener à une situation rapidement très délicate avec un fort risque de pénurie cet hiver, estimée quand même par Elia le gestionnaire du réseau de transport à « quelques heures par jour sur une dizaine de jours pour une partie de la population Belge ». Heureusement la Belgique a pris le tournant d’une transition vers les renouvelables qui progressent fortement ; biomasse, hydraulique, solaire et éolien (presque autant de puissance éoliennes installée en Belgique en 2013 qu’en France !) avec stockage en STEP. Deux réacteurs sur sept doivent être arrêtés dès l’an prochain : Doel 1 et 2.
Même si les réacteurs belges ont des problèmes, cela ne remet pas en cause le succès du programme nucléaire belge. Voici le palmarès selon l’IAEA : Centrale de Doel : Réacteur 1 : – mise en service en 1974 – facteur de charge cumulé jusqu’en 2013 = 86,1 % – production totale = 117,3 TWh Réacteur 2 : – mise en service en 1975 – facteur de charge cumulé jusqu’en 2013 = 83,1 % – production totale = 112,7 TWh Réacteur 3 : – mise en service en 1982 – facteur de charge cumulé jusqu’en 2013 = 83,7 % – production totale = 222 TWh Réacteur 4 : – mise en service en 1985 – facteur de charge cumulé jusqu’en 2013 = 84 % – production totale = 211,6 TWh Centrale de Tihange : Réacteur 1 : – mise en service en 1975 – facteur de charge cumulé jusqu’en 2013 = 83,5 % – production totale = 257,6 TWh Réacteur 2 : – mise en service en 1982 – facteur de charge cumulé jusqu’en 2013 = 85,6 % – production totale = 220,7 TWh Réacteur 3 : – mise en service en 1986 – facteur de charge cumulé jusqu’en 2013 = 87,6 % – production totale = 223,2 TWh Au total, nous avons 7 réacteurs totalisant 5 927 MW qui ont tourné en moyenne chacun pendant 34 ans (de 28 à 40 ans) et produit 1 365 TWh. C’est pas mal pour un parc nucléaire mal en point. Il faut remarquer certaines années où, comme en Corée, on a des facteurs de charge de 100 %. Ces performances de métronome explique le désarroi quand cette production très régéulière et massive disparaît. Evidemment, l’énorme avantage des EnR intermittentes et alétatoires, c’est que l’on est habitué à l’aléas et aux fluctuations massives et rapides… dès le début.
à tous les spécialistes des courbes, (dont mention spéciale à papy papijo) calme plat sur tihange3 du 30 nov 10h25 à aujourd’hui 2 décembre 3h.. pas de soleil pas de vent ;o)) electrocadiogramme plat également pour DOEL 4 pas de soleil pas de vent depuis Aout jusqu’à …. la fin de l’année ;o)) « un certain temps » comme dirait un vieux comique, heureusement que c’est du prédictible ;o))
Sacrée intermittence quand même ce nucléaire ! Les Belges manquent de back-up thermique ou stockage pour pallier à l’intermittence de leur nucléaire. On ne devrait pas développer autant le nucléaire sans avoir progressé sur le stockage, pour ne pas risquer de black-out.
En prévision de ces pénuries hivernales, la Belgique a mis en place un site un peu équivalent à nos écoWatts en Bretagne et PACA annonçant les « délestages » probables ou certains. Avantage inattendu de l’électronucléaire vieillissant, la généralisation d’outils d’éducation du citoyen pour adapter ses consommations aux aléas et pannes des systèmes pré-transitionnels constitue un progrès incontestable qu’il faut saluer !
Reste que, au-delà des diatribes habituelles, le nucléaire belge, c’est 6 000 MW pendant plus de trente ans avec des facteurs de charge supérieur à 80 %. Le métronome nucléaire, sans stockage de masse présente encore des avantages certains.
Donc cette tranche a été réparée et remise sur le réseau en un peu plus de 2 jours. Mis à part rappeler que les tranches nucléaires ne sont pas magiques et ont des problèmes de temps en temps, où est le problème dans cet évènement ?
ben le problème bachou, c’est que justement grâce à du backup que l’on reproche aux ENR, la panne qui a supprimé des centaimes de Megawatt d’un coup est passée comme une lettre à la poste! ‘pourrait au moins dire: « merci les autres »! pour ce « désarroi »! causé) d’où l’intérêt de prévoir en parrallèle de toutes nouvelles installation une part de stockage adapté (qui n’a pas besoin d’être à la mêm « puissance ») pour au moins pallier la transition de l’arrêt de grosse puisssance jusqu’à « l’aiguillage » d’autres sources (cela vaut bien sur pour l’EPR!)
Ben oui, depuis des décennies on a prévu une mutualisation du secours grâce au réseau. Et comme ça, il est prévu en France de perdre une, deux ou trois tranches nucléaires (selon puissance et localisation) sans problème. En Belgique, le principe est le même, il peuvent perdre 1 GW sans mettre le système par terre. Sauf que pour les EnR, les ordres de grandeur sont très au-delà du GW dans un mix où les EnR comptent. Rien qu’en Allemagne, pour produire un peu plus de 10% de l’électricité, le parc intermitent atteint 72 GW. Rien avec à voir avec le métronome nucléaire belge ou français.
Aujourd’hui le back-up pour pallier les ENR en Allemagne, c’est ça :
c’est bien ce que je dis, tout a été fait autour du nucléaire pour lui permettre de fonctionner. mais la fourmi n’est pas préteuse, et le stock d’nergie disponible en cas de coup dur ne le serait que pour elle? Les ENR sont dans une phase de baisse de coût qui vont utiliser de l’énergie quasi infinie et disponible pour longtemps. oui il faut installer des capacités de production supérieures à la demande. vos pourcentages de 80% que seraient il devenus si il avait été construit uniquement la puissance nécessaire? c’est ce « mou » dans la corde à noeuds, qui a permis la maintenance et une meilleure utilisation. votre lien sur transparency est aussi intéressant en ce sens que les (selon vous!) imprédictibles ENR sont bien prévues!! je ne sais juger ni de la justesse ni de la précision de ces prévisions! je vous renvoye aussi au mots désarroi de votre commentaire, très justement lié au mot Massif! n’ayez pas peur les ENR (toutes!) prendront leur place petit à petit avec une production moins concentrée, certes moins simple à gérer mais faisable si le stockage est organisé dès maintenant.
« Par contre cet incident montre bien que l’intermittence de la production nucléaire est plus problématique à gérer que la variabilité de la production des EnR… » C’est là le problème des bobards que vous racontez : On a jusqu’à présent vécu sans problème pendant des années avec un parc nucléaire occupant jusqu’à 85% du mix. Et pourtant les arrêts automatiques étaient bien plus fréquents autrefois qu’aujourd’hui. Et pourtant, les ENR intermittentes commencent déjà à poser une menace pour le réseau européen alors que leur part dans le mix est infiniment plus faible. Bref, vous ne pouvez pas faire oublier le passé à tout le monde d’un coup de baguette magique, de même que vous ne pouvez pas masquer un avenir évident à tout le monde… En effet, c’est un avenir évident pour tout le monde car c’est un phénomène qui se comprend assez bien : Le réseau européen peut supporter la perte d’un GW ici et là, de temps en temps. En revanche il peut moins bien supporter la perte de dizaines de GW tous les jours, par exemple au couché du soleil. Le pire, c’est que dans le genre mythomane vous n’êtes même pas bon !
@Bachoubouzouk, vous avez suivi la décision d’EON cette semaine? Ils se débarrassent des énergies du passé et se tournent vers l’avenir : @Dan1 : Sur transparency n’apparaissent que l’éolien et le PV, pas les 8GW de base qui tournent 100% de l’année en hydro, biomasse et géothermie. Ni les 2 à 4GW de ces mêmes ENR hors PV/éolien qui sortent en période de pointe. Ainsi même avec 0MW solaire+éolien, l’Allemagne a toujours 8GW en fonctionnement et peut monter à 12GW. Le tout dans un mix ou les ENR représentent, en 2014, 28% de leur mix électrique. Mieux que nous.
Pour l’instant, les pertes de l’éolien se comptent en GW sur le réseau européen et c’est pas moi qui le dit, c’est Pierre Bornard de RTE.
A Temb « Le tout dans un mix ou les ENR représentent, en 2014, 28% de leur mix électrique. Mieux que nous. » Et combien de charbon-lignite gaz ?7 De plus dans le mix énergétique, il n’y a pas que l’électricité qui alimente les débats électrocentrés. Au bilan le match Allemagne-France c’st kif-kif : Deux grand pays qui carburent à plus de 85% au FOSSILE + FISSILE… comme beaucoup d’autres. Différence notable : L’Allemagne émet 10 fois plus de CO2 (et autres polluants) que la France pour produire son électricité. Est-on obligé d’imiter l’Allemagne ?
« @Bachoubouzouk, vous avez suivi la décision d’EON cette semaine? Ils se débarrassent des énergies du passé et se tournent vers l’avenir » « L’un est plus ou moins mort, l’autre va très mal. » C’est sur ces mots que Proglio a décrit les deux principaux groupes énergétiques allemands, E.ON et RWE. Les faits lui donnent raison : Puisque ce n’est pas avec un hamster, une cage, et une dynamo que EOn va alimenter ses clients les jours sans vent et sans soleil, EOn vient simplement d’officialiser là son retrait du business électrique. Il va devoir abandonner l’essentiel de ses clients, son outil industriel et son périmètre d’équilibre pour devenir une sorte de prestataire de service. EOn est mort, et pour ses concurrents européens ça va être progressivement la curée. Alors certes, l’entreprise enrobe la nouvelle sous un blabla bien pensant sur les énergies d’avenir. Pas de raison de faire culpabiliser les allemands en leur disant que, par leur hystérie écolo, ils ont réussi le tour de force de saborder en moins d’une décennie toute leur industrie électrique… Mais honnêtement, si vraiment un jour les technologies de stockage permettait de passer sur un mix 100% ENR, qui serait à même de le faire : Un acteur solide et rentable comme EDF, doté d’une certaine masse critique ? Ou bien les décombres d’un groupe énergétique ruiné comme EOn ? Non, c’est juste à l’agonie d’Eon qu’on est train d’assister là. Et au début de la concentration du secteur électrique et gazier européen.
« Ainsi même avec 0MW solaire+éolien, l’Allemagne a toujours 8GW en fonctionnement et peut monter à 12GW. » C’est très bien, mais elle en consomme la plupart du temps environ 60 à 70. Ca rejoint un peu ma question d’hier à lr83, sur laquelle visiblement personne ne s’est jeté pour répondre: « à lr83: epr solaire Vous êtes vraiment petit bras en ce moment…. Alors, un EPR « solaire » ça fait 8GW. Discutable mais ne pinaillons pas. Et vous nous parlez d’en intégrer un dans le système francais. C’est là que vous êtes petit bras! Il faut en intégrer 5, soit 40GW, les gestionnaires de réseau ne vont pas rigoler les jours de grand beau en été mais après tout ils sont payés pour ça. Ca va produire beaucoup d’électricité au moment où nous n’en manquons pas vraiment, beaucoup moins au moment où ça serait vraiment utile, mais bon, le résultat sera là, sur l’année on va tourner autour de 40TWh de production ( car il va bien falloir les répartir sur le territore, ces 40GW, on ne pourra pas les mettre uniquement en PACA). Soit un peu moins de 10% de la consommation française. Euh, on fait comment pour les 90% qui restent? »
Aujourd’hui 2 décembre 2014 19h00 : Plus de vent, plus de soleil : Mais 63 GW de conventionnel. Nous verrons demain la composition exacte de ces 63 GW, mais il doit y avoir quelques GW de FOSSILE +FISSILE si je me réfère à la journée d’hier : Le 1er décembre à 19h00, l’Allemagne avait : Uranium = 12 091 MW Stockage saisonnier = 340 MW Hydraulique fil de l’eau = 390 MW STEP = 3 269 MW Fioul = 696 MW Lignite = 17 418 MW Gaz = 4 607 MW Charbon = 19 254 MW Biomasse = 40 MW + Eolien (autre graphique) = 10 990 MW Ce qui nous fait un total de 69 095 MW. FOSSILE + FISSILE = 54 066 MW soit 78,2 % du mix.
Nous parlons là principalement du maïs de culture intensive (voire génetiquement modifié?) enfourné dans des digesteurs, cher à Chelya. EEX n’en fait pas état dans les publications . Cependant ce n’est pas négligeable, même si ça ne va pas éclairer l’Allemagne tout seul. Notre référent le Dr Burger l’explique sur energy-charts, voir l’onglet FAQ: « Biomass consists of the production of: solid biogenic substances liquid biogenic materials biogas, sewage gas, dump gas and the biogenic share of waste Since the data of EEX on biomass covers only approx. 1% of the production, this data cannot be used. Therefore the monthly energies of DESTATIS are divided by the hours per month to get an average power value. This average value is displayed » En ruban, c’est environ 5GW. Ce qui est dommage c’est qu’effectivement ça semble être dans la réalité un ruban, les producteurs à partir de biogaz n’en ayant strictement rien à faire de produire aux moment où ça serait le plus utile.
Je vais ressasser, mais ce n’est pas grave. Comme il est utile de prendre en compte les enseignements de l’expérience allemande, il y en a dans ce cas au moins deux pour le cas français: – ne subventionner par des tarifs d’achat que les installations de méthanisation dont les fondamentaux sont la méthanisation de déchets, d’effluents,…même si des apports complémentaires en cultures énergétiques sont nécessaires pour assurer une régularité de fonctionnement. – favoriser le traitement du gaz et l’injection sur le réseau, qui est un stockage sans aucun coût, plutôt que de produire de l’électricité absolument inutile à certains moments.
ah, 6CT parle de stockage , oui le réseau de Gaz a son stockage, il est installé, autant s’en servir! et je ne suis pas contre produire du gaz via les ENR au lieu de l’électricité! voila un début de smart grid qui n’est pas uniquement électrique, on pourrait faire la même chose avec la chaleur et le froid qui se stockent également.
C’est exactement ce que font les allemands dans le cadre de la nouvelle loi EEG. Comme quoi, ils utilisent leur expérience pour avancer. Bon le resultat de leur politique industrielle en faveur du biogaz (pas très écologique, c’est vrai), c’est que le marché du biogaz européen qui s’ouvre à en France et au Royaume-Uni va se faire (en grande partie) avec de la technologie allemande.
incident dans la centrale ukrainienne de Zaporizhia. Pour parodier le film de Kassovitz: Jusqu’ici tout va bien!
Ah oui vraiment ? Lisez donc cet article très instructif des Echos : EDF va au devant des mêmes enjeux qu’EON, même si c’est dans 10-15ans. Votre avantage chez EDF? Vous voyez déjà quel sera le monde de demain et avez encore du temps pour vous adapter. Sinon vous le ferez sous la contrainte, comme EON et RWE, et avec de bien plus grandes difficultés. mais il a fort à parier, au vu de votre réaction et de celle de votre ancien PDG, que vous soyez assez stupides pour ne rien faire.
Circuler, tout va bien ! lol
Ce correspondant des Echos n’a visiblement pas compris ce qui était en train de se passer : Un électricien se doit de mettre sur le réseau à chaque instant autant d’électricité que ses clients ne consomment. En vendant ses moyens de production classiques, il se prive de cette capacité. Autrement dit, il abandonne son business d’électricien grand public. Il abandonne la grande majorité de son chiffre d’affaire. Et d’après leurs déclarations, ils se recentrent sur les ENR et l’efficacité énergétique, donc sur plus ou moins de la prestation de service. Sur des activités que EDF pratique aussi par ailleurs ! Ce n’est donc pas une évolution pour eux, c’est un constat d’échec. Et vous êtes simplement de trop mauvaise foi pour reconnaitre que cet échec est le résultat du « modèle » que vous promouvez.
« Le nucléaire, c’est le pied » Ben oui, il y a des fortuits dans le nucléaire, comme partout. Si ce problème avait eu lieu dans une centrale classique, personne ne s’en serait ému. Là c’est dans une centrale nucléaire. Alors même si ça n’a pas d’impact sur la sûreté, ça trouve quand même son chemin jusqu’à la presse internationale. Le problème, ici, c’est pas le nucléaire, c’est la presse qui se jette sur une nouvelle sans grande importante en essayant de faire monter les enchères.
« C’est exactement ce que font les allemands dans le cadre de la nouvelle loi EEG. Comme quoi, ils utilisent leur expérience pour avancer. » C’est exact, depuis Aout 2014, sous la contrainte de la facture EEG. Mais ils ont encliquété 5GW en base pour 20 ans, la facture totale sera très salée. Donc essayons de faire mieux. Il y a certainement des usages plus intelligents et moins couteux de la ressource biomasse.
Dans le cas de l’Ukraine, je suppose même que les Ukrainiens voient un intérêt évident à jouer la transparence vis à vis de l’Europe dont ils veulent se rapprocher. Donc ils vont faire comme nous, ils vont rendre compte des incidents même mineurs. Au fait lr83, comment vont les 11 réacteurs RBMK russes encore en service ? Comment ça va à Kursk, Leningrad et Smolensk ? Vous avez des nouvelles ? C’est inquiétant, parce qu’en plus ils sont un peu vieux ? Il y en a d’avant Fessenheim quand même !
Vous avez l’air d’être bien rassuré par les propos rassurants du Premier ministre ukrainien. En France, on connait par coeur la chanson. Si la communication est verrouillée en France, imaginez en Ukraine, et en Russie. Remarquez l’ambassade de France à Kiev est quand même équipés de capteurs, …. pour être sûr
à bachou, pour vous il n’y a pas de problème, alors je vous aide un peu un arrêt d’un réacteur, c’est 950 MW d’un coup c’est plus clair? le fortuit sur 9 MW ou moins pas de problème , mais des fortuits de 950MW, vaut mieux pas en avoir trop en même temps !
Je n’ai rien contre les cultures énergétiques (jusqu’à un certain point), mais je pense que leur part est beaucoup trop importante dans la production de biogaz allemand. Les allemands ont prévu d’accélerer la production de biométhane avec la collecte séparée des déchets fermetiscibles. C’est ce que raconte le Fachverband Biogas.
Vous avez raison, mais la question c’est la probabilité d’occurence ( combien de black-out en Europe ces dernières années liés à des problèmes de production, vous savez?) mais aussi la résilience du PV ou de l’éolien à des incidents réseaux importants. Autrement dit, l’évenement initiateur d’un incident majeur sera le plus souvent le réseau, comment ça réagit après du coté production, il y a assez peu de retour d’expérience, sauf celui de 2006 où l’éolien avait plutôt compliqué le problème ( comme c’était la nuit, le PV est complètement exonéré de toute responsabilité!). Mais 1000 ou 2000MW qui tombent instantanement ou quasi instantanément, c’est juste le quasi quotidien des gestionnaires de réseau en Europe, c’est juste pas un problème.
« Si la communication est verrouillée en France » Vous voulez dire quoi exactement ? Dès qu’un Becquerel (nucléaire s’entend) bouge on a un article !
Tech Et quand 6 000 MW d’éolien chutent fortuitement, vous ne dites rien ? Bizarre, objectivité à géométrie variable.
Hier, je vous parlais de la production allemande d’électricité en donnant rendez-vous à demain : Nous y sommes et EEX donne le détail de la production conventionnelle du 02 décembre au pic horaire: Uranium = 12 084 MW Stockage saisonnier = 297 MW Hydraulique fil de l’eau = 480 MW STEP = 4 191 MW Fioul = 696 MW Lignite = 18 135 MW Gaz = 8 582 MW Charbon = 18 230 MW Biomasse = 40 MW + Eolien (autre graphique) = 1 206 MW + Solaire = 0 MW Ce qui nous fait un total de 63 941 MW (au détail près de la biomasse indiqué par le Pr Burger et rappelé par Sicetaitsimple). Globalement, moins de MW que le 1er décembre, mais surtout moins d’EnR. FOSSILE + FISSILE = 57 727 MW (plus de 3 000 MW de plus que le 1er) soit 90,3 % du mix électrique. Je rappelle que l’Allemagne possède un parc de 72 GW d’éolien + photovoltaïque.
« le fortuit sur 9 MW ou moins pas de problème , mais des fortuits de 950MW, vaut mieux pas en avoir trop en même temps ! » Encore une fois, le nucléaire n’est pas une nouveauté. Les déclenchements de tranches nucléaires nont jamais posé de grave problème en 30 ans, pourtant ils étaient beaucoup plus fréquents autrefois et la part du nucléaire dans le mix était plus grande. En revanche, il est techniquement impossible de tenir un réseau avec une trop forte part d’ENR intermittentes, on en a déjà l’illustration dans les systèmes insulaires. Et économiquement, ces ENR rendent intenable la situation, même en faible part. Cf E.On, en large partie tuée par les prix bas engendrés par les surcapacités ENR.
« ah, 6CT parle de stockage , oui le réseau de Gaz a son stockage, il est installé, autant s’en servir! et je ne suis pas contre produire du gaz via les ENR au lieu de l’électricité! » C’est vrai que produire du gaz (par méthanisation) pour le substituer (même si les quantités ne sont pas énormes) à du gaz importé, c’est quand même moins idiot ique de le transformer au fil de l’eau en electricité fatale. D’autant que le surcoût de stockage est nul, ça se substitue (au moins aujourd’hui et ce n’est pas près de changer) à du gaz de toutes façons importé en continu 365/365. Il a fallut que je vous le dise pour que vous le réalisiez?
J’adresse un mea culpa au membre du forum qui s’inquiétait à juste titre du survol des centrales nucléaires par des drones. Le danger est beaucoup plus important que je ne l’imaginais, pas pour les réacteurs mais pour les transformateurs. L’hypothèse de Bruno Combi (Association des écologistes pour le nucléaire) fait froid dans le dos. L’avis des pro nuke de ce forum m’intéresse beaucoup sur ce sujet
C’est aassez énorme avec vous, à chaque fois qu’une analyse ne va pas dans votre sens c’est que les gens n’ont rien compris. Le faisceau d’indices commence pourtant à devenir colossal! Ici vous avez tout un directoire + les syndicats + des cohortes d’experts (150 personnes au total) d’une des plus grandes entreprises énergétique du monde qui ont réflechi pendant 1an, rencontré un paquet de gens, y compris des écologistes, et arrivent à une conclusion que tout le monde connait : Le monde change, les Utilities sous leur forme actuelle (EDF par exemple) n’ont plus d’avenir, il faut s’adapter. Mais les dinosaures de l’espèce type EDF sont incapables d’humilité, de remise en question, d’innovation, d’anticipation, de stratégie. Vous aurez la même chose dans 10-15ans, et vous aussi vous prendrez tardivement les décisions qui devraient être prises aujourd’hui. Quand au correspondant des Echos, c’est un ponte de l’énergie depuis plus de 15ans, un grand spécialiste de l’Allemagne, il a toujours été pro-nucléaire et très critique de la transition allemande. Seulement depuis 1an environ il a changé son discours, beaucoup évolué et se rend compte qu’en fait les Allemand sont doués de raison, de capacité de reflexion et que leur bazar fonctionne malgré tout. En France on se moque, on se gargarise, mais nous avons juste la chance de disposer de vieilles capacités de base pour 10-15ans de plus que les allemands. On pourrait anticiper, se préparer, tirer les leçons des erreurs et des succès des autres. Non. On préfère balayer tout ceci, se moquer et se préparer à regarder passer les trains. Médiocrité, condescendance, arrogance, voici le tryptique de base de notre cher lobby EDF et de ses nombreux adeptes.
« En France on se moque, on se gargarise, mais nous avons juste la chance de disposer de vieilles capacités de base pour 10-15ans de plus que les allemands. On pourrait anticiper, se préparer, tirer les leçons des erreurs et des succès des autres. » M’enfin ne soyez pas ridicule ! E.On tient le même discours que absolument toutes les entreprises lorsqu’elles rencontrent d’énormes difficultés dans un secteur : Elles finissent par l’abandonner en se recentrant sur leurs activités rentables, tout en justifiant ce choix « visionnaire » auprès de la presse. Les Matra ou Vivendi tenaient exactement le même discours à leur époque ! Simplement aujourd’hui il y a en plus l’hystérie autour des ENR. Mais la vérité, c’est que E.On cesse d’être un fournisseur grand public d’électricité, abandonne quelque chose comme 60% de son chiffre d’affaire, et se recroqueville sur des activités où EDF continue de toute manière à lui faire concurrence ! « Faisceau d’indices », laissez moi rire ! Temb, arrêtez de lire dans le marc de café et réflechissez cinq secondes : Est-ce que ce que je dis est faux, oui ou non ? Quant à votre journaliste des Echos, cela reste un journaliste et non un professionnel du secteur ! Et bizarrement, vous choisissez son avis à lui, et ce que déclare une entreprise en échec, face à l’opinion de tonnes d’autres journalistes et d’une des entreprises les plus solides du secteur !
à 6CT cf la vidéo de M Combi qui reprend ce que je disais sur les drones, le danger n’est pas l’attaque de l’enceinte des réacteurs, mais par exemple les transfos c’est ce que je disais il y a quelques semaines et là une dizaine d’arrêt simultanés de gigaWatts et tout s’ecroule, non seulement la France mais avec un peu de malchance tous les pays limitrophes! c’est pourquoi aussi je pense qu’il faut rapidement améliorer la production répartie (et là je vous rejoint certainement le réseau!) et le stockage. à DAN1 les MW éolien chutent rarement fortuitement comme vous le dites, les météos ne sont pas infaillibles, mais donnent des chiffres qui permettent en général de réagir et si on oblige à un peu de stockage , cela permet d’allonger le temps de réaction. j’attends vos chiffres pour les jours de grands vent et voir à ce moment tout le thermique économisé. à bachou encore une fois vous raisonnez sans stockages (intelligents!) de tous types qu’est-ce que j’entends par intelligent . on peut tout à fait envisager par exemple de forcer le froid d’un congélateur (bien isolé!) vers midi pour éviter de lui fournir de l’énergie pendant le pic de demande les soirées d’hiver! à 6CT non je ne découvre pas je souligne seulement le fait que vous mentionnez du stockage! à Sunny, ce qui est dit corrobore ce que je disais dans un message précédent ! ce n’est pas la taille des drones qui importe, mais ce qu’ils peuvent atteindre! les transfos , les lignes, le refroidissement,… et j’espère ne pas être l’oiseau de mauvais augure qui donne de mauvaise idées, mais l »aiguillon qui poussera à mieux protéger ce qui doit l’être! à Temb, oui la caste de Edfiens a un esprit de corps fort qui a du mal à se remettre en question mais la tendance est irreversible sauf qu’ils ne le voient pas encore ;o)
Petit rappel : Si demain on se rend compte que le stockage à grande échelle d’électricité n’est économiquement pas possible, cela signera la mort de l’utopie des 100% ENR, et des ENR intermittentes elles-mêmes. Et E.On aura tout perdu. Et pour info, c’est l’hypothèse la plus probable, vu que le stockage de l’électricité est quelque chose sur lequel l’humanité cherche depuis un siècle et demi sans grand succès. Si jamais je me trompe, si jamais une solution pas chère et efficace nous tombe du ciel demain comme par magie, alors une entreprise comme EDF aura toute liberté pour se transformer puisqu’elle est déjà autant sur le marché des ENR (si ce n’est plus) que E.On. Elle aura juste plus de poids et de cash que E.On pour y investir. Dans un cas comme dans l’autre, EDF gagne et E.On perd. C’est dommage pour E.On, cette entreprise paye simplement l’idéologie allemande et son manque de rationnalité. Tandis que l’industrie en France aura investit dans toutes les technologies sans se fermer de portes.
« à bachou encore une fois vous raisonnez sans stockages (intelligents!) de tous types » Encore une fois, vous agitez la carte « stockage » à la fin d’un débat que vous avez perdu, alors que ces stockages n’existent actuellement que de manière trop marginale pour avoir quelque influence que ce soit.
dites moi donc comment fonctionne le nuke sans le stockage et le backup hydro let thermique. le nuke ne peut pas fonctionner suel non plus! quel débat ais-je perdu? remplacer ex abrupto toute la production nucléaire par du stockage? évidemment que c’est impossible! je dis et répète que chaque nouvelle production d’énergie devrait également comporter une partie stockage et pas forcément sur le lieux de production! mais je comprend que our les nucléocrates habitués à compter (gratuitement!) sur le stockage existant c’estdifficile de partager! ce que vous ne voulez pas voir en vous mettant la tête dans le sable c’est que le stockage existe et que son installation n’ira qu’en augmentant. les seuls véhicules électriques sont déjà denouvelles sources de stockage qu’il va falloir intégrer dans le smartgrid avec habitudes d’usage et disponibilité. c’est un exemple!) oui tout à son début est petit est de quantité négligeable, prévoir c’est gérer la croissance
A Tech Si, précisément le nucléaire est capable d’alimenter seul un pays, techniquement parlant… sauf que ce n’est pas l’optimum économique. Et la France à commis une faute inexcusable avec son parc 2G, elle a prouvé qu’un parc assez copieux et correctement réparti (58 réacteurs dans 19 centrales) était capable d’alimenter presque seul un grand pays industrialisé pendant des décennies. Ceci n’est pas une opinion, c’est un fait démontré. Evidemment, les 75 à 85% de taux de couverture habituel ne sont pas suffisant, mais en théorie (bien que ce ne soit pas souhaitable), on pourrait couvrir tous les besoins avec un parc nucléaire de 120 GW plutôt que 63. Sauf que dans ce cas, les réacteurs seraient sous employés et économiquement peu rentables. C’est évidemment bien plus intéressant de disposer de moyens de stockage de nuit pour faire des cycles journaliers et hebomadaire et d’autres moyens pour la semi-base et les pointes. Mais l’avantage du nucléaire est que c’est pilotable et programmable. D’ailleurs, on voit très bien sur RTE Eco2mix que le nucléaire monte en puissance pendant l’automne pour débiter plein pot en janvier : Sélectionner uniquement le nucléaire en cliquant dessus, puis sélectionner la période du 15 octobre au 5 décembre. Vous verrez une belle courbe de production sans trou et avec une modulation journalière et hebdomadaire adaptée au besoin des consommateurs. Le problème du nucléaire français n’est pas son échec, mais au contraire son succès trop voyant. S’il avait échoué à alimenter l’économie d’un grand pays comme la France, vous ne seriez pas là aujourd’hui à le dénigrer. Mais le déni de réalité ne change jamais la réalité.
Pour compléter le commentaire de Dan1, je vous rappelle que les STEP (la seule capacité de stockage non négligeable en France) ne peuvent contenir que l’équivalent de 10 min de la consommation moyenne française. Pourtant, notre pays est plutôt pas mal doté de ce point de vue. Donc non, le stockage permet d’optimiser à la marge, mais ça n’est certainement pas lui qui permet à notre mix de fonctionner. Vous niez la capacité du nucléaire à faire du suivi de charge parce que vous savez que l’éolien et le PV, eux, en sont incapables.
Excusez moi, mais je n’ai compris ni le calcul, ni le raisonnement…. Mais je suis d’accord sur le fait que le pays est plutôt bien doté, et que si mes souvenirs sont bons les STEP produisent (restituent) autour d’un % (un peu plus) de l’electricité consommée.
Des transformateurs qui brulent, il y en a des tas. A mon avis des milliers par an dans le monde.
à DAN1 vous êtes gonflés, dire qu’avec 120GW au lieux de 70 de nuke installé tout irait bien !! mais que ce ne serait pas optimum ! en tous cas vous admettez qu’actuellement le nuke sans le reste ne fonctionne pas, alors pourquoi tous ces reproches au » reste » à bachou, encore une fois vous ne parlez que de ce qui est installé et pas de ce qu’il faudrait installer pour chaque nouveau MW ou GW! oui c’est un fait il y a très eu de stockage en France parceque ce n’étit pas le schéma choisi. et encore une fois vous tenez toujours à vouloir essayer de démontrer que le remplacement de l’existant tel qu’il existe n’est pas possible par les ENR actuelles, ce qui est bien évidemment vrai ! mais ce n’et pas le propos. Il ne va pas y avoir un Dirac de production où on passerait de tout l’un à tout l’autre! c’est un processus lent et évolutif et comme je le répète, les solutions d’aujourd’hui sont bien meilleures que celles d’hier mais encore moins bonnes que celles de demain! et pour terminer les ENR fourniront de l’énergie non électrique qui dans certains cas remplaceront des utilisations électriques! et le stockage ce peut être du gaz, du froid, du chaud, de la pression, de l’inertie, de la chimie, ….
A Tech « vous êtes gonflés, dire qu’avec 120GW au lieux de 70 de nuke installé tout irait bien !! mais que ce ne serait pas optimum ! en tous cas vous admettez qu’actuellement le nuke sans le reste ne fonctionne pas, alors pourquoi tous ces reproches au » reste » » Non, je n’ai pas dit qu’avec 120 GW de nucléaire, tout irait bien. J’ai simplement dit que dans l’absolu et techniquement, il serait possible de faire tourner la France (électriquement s’entend) avec 120 GW de nucléaire électrogène. Je persiste et signe. C’est théoriquement faisable, mais pas souhaitable et pas économiquement optimum. Non je n’ai pas dit que le nucléaire sans le reste ne fonctionne pas. Je dis qu’avec 63 GW, le nucléaire fonctionne parfaitement bien avec le reste et fait les trois quarts du travail depuis des décennies sans aucun problème. Le nucléaire français a montré et démontré sa capacité à s’intégrer dans un mix électrique à hauteur de 75 à 80% pendant plus trente ans… avec des moyens de stockage fort limités en quantité d’énergie. Voilà ce que je pense. Et il serait que vous ne pensiez ce que je pense penser à ma place, je n’ai pas besoin de directeur de conscience. Affutez vos arguments pour réfuter mes thèses, ne perdez pas votre temps à reformuler mes pensées et mes écrits.
« oui c’est un fait il y a très eu de stockage en France parceque ce n’étit pas le schéma choisi. » Ah bon? Vous pouvez justifier cette affirmation avec une argumentation un peu structurée?
bien entendu, ce n’est pas sur l’écriture de la phrase que je vous questionne, mais sur le fond, pour l’orthographe et la syntaxe je pense avoir rectifié de moi-même.
« Excusez moi, mais je n’ai compris ni le calcul, ni le raisonnement…. » En rappellant que la capacité de stockage des STEP françaises est d’environ 10 min de notre consommation nationale, je veux dire par là qu’elles sont électriquement négligeables. Et donc que dans un pays où le nucléaire représente 70-80% du mix, le commentaire de Tech n’est pas pertinent : « dites moi donc comment fonctionne le nuke sans le stockage et le backup hydro let thermique. le nuke ne peut pas fonctionner suel non plus! » C’est plus clair ainsi ?
Sur les 10mn, je ne comprends pas le calcul (précisez) ni le raisonnement , car nous parlons bien d’un produit (l’electricité)dont la répartition de production annualisée est certes importante, mais dont la production seconde par seconde l’est beaucoup plus. Et sur le fait qu’elles soient « electriquement négligeables », je ne suis pas d’accord, même si comme je l’ai rappelé elles ne restituent ( car elles ont en consommé plus avant) qu’environ 1% de la consommation. Le volume ne fait pas forcément la valeur.
Si j’en crois les caractéristiques des six STEP françaises exprimées en multipliant la puissance maximale de turbinage par la constante de temps, nous aurions théoriquement et au maximum 100 GWh de capacité. Ces 100 GWh représente un peu plus d’une heure de consommation moyenne (un peu moins de 60 GWh). Au pire de l’hiver, où nous atteignons 2,2 TWh/jour, ce serait plutôt 1 heure et l’été, ce srait plutôt 3 heures. Mais cela reste théorique car une STEP doit être gérée au plus juste en fonction des besoins réel et des capacités du réseau, mais aussi des possibilité de pompage. Par exemple Grand-Maison est une STEP hebdomadaire (et en plus alimentée en gravitaire). On doit donc pomper le week-end suffisamment d’eau pour turbiner pendant les jours suivants.
Ne nous méprenons pas! Si je veux faire un parallèle, fait récemment, si on installe demain matin 40GW de PV en France, ça fera du volume ( environ 40TWh soit un peu moins de 10% de la consommation intérieure), mais ça n’aura quasiment aucune valeur car ça produira aux 3/4 sur Avril-Septembre époque à laquelle il n’y a pas réellement de besoins avérés en électricité au-delà de ce qui existe aujourd’hui.
Si on raisonne en quantité d’énergie annuelle, les STEP font 7 TWh soit 1,3% de la production, c’est donc négligeable. Mais l’intérêt des STEP n’est pas la quantité annuelle d’énergie, mais la puissance délivrable instantanément à la pointe. Le plus intéressant c’est donc le profil du cyclage possible et la puisance de turbinage. Les 6 STEP françaises peuvent injecter très rapidement 5 GW. Et quand le réseau le permet, on met 4,2 GW en pompage pour recharger. Avec le nucléaire, l’avantage est que l’on peut programmer la recharge, par exemple tous les week-end et toutes les nuits de semaine.
à DAN1 je ne veux certainement pas raisonner à votre place, ce serait trop compliqué de faire évoluer les programmes basés sur des règles de trois ;o) mais il y a déjà entre 6CT et DAN1 une réponse convergente à Bachou, ce n’est pas la puissance elle même qui est importante, mais le moment où elle sera disponible et utilisée donc valorisée!. le MWh de stocké utilisé lors du pic qui évite un écroulement du système a une valeur quasi infinie! cf. les tarifs des assurances je note que vous ne voulez pas admettre qu’actuellement le nuke seul ne fait pas le job. je ne parle pas que du stockage, il est évident que tout l’hydro est indispensable. je dis cela car en général les pronuke mettent en avant l’impossibilité des ENR à être autosuffisantes, oui c’est vrai c’est d’une alchimie plus complexe qu’il s’agit mélangeant nouvelles habitudes et nouveaux usages et c’est à inventer, cela ne foncionne évidemment pas avec la structure actuelle. exemple à 6CT parceque vu les températures plus élevées en été vous ne pensez pas que le solaire peut aider? votre frigo et votre congélateur (sans oublier la clim!) et la production conservation de la glace ne consomment-ils pas plus en été? je peux vous dire déjà que les ombrières sur parking d’autoroute l’été, rien que pour l’ombre c’est Bysance. si en plus cela permet à tout le complexe commercial associé d’être climatisé et de recharger qq voitures électriques ce n’est que du plus encore une fois le nucléaire en place existe et fonctionne parce que cela a été construit pour ça. et on doit donc l’utiliser jusqu’a ce que la sécurité d’utilisation deamnde de le stopper. la transition ne se fera pas en un jour mais est en marche quoique vous disiez! merci d’oublier l’orthographe, il arrive que certaines lettres restent dans le clavier ;o) qq% des lettres comme vous dites c’est négligeable :o))
Je vous rappelle votre affirmation et ma question: « oui c’est un fait il y a très eu de stockage en France parceque ce n’étit pas le schéma choisi. » Ah bon? Vous pouvez justifier cette affirmation avec une argumentation un peu structurée? » vous pensez vraiment que « le MWh de stocké utilisé lors du pic qui évite un écroulement du système a une valeur quasi infinie! cf. les tarifs des assurances » est une argumentation un peu structurée? Soit vous n’avez reellement rien compris à l’économie du stockage, soit vous n’avez reellement rien compris à l’économie du stockage. Je ne vois qu’une seule de ces deux possibilités!
en l’occurence les ombrières de parking, vous n’avez pas de chance car j’ai déjà très souvent dit que les centres commerciaux sont une cible idéale compte tenu de leur profil de consommation pour une production PV en autoconsommation. Amener du confort à leurs clients est effectivement un plus, normalement ça devrait amener de la clientèle supplémentaire, c’est très bon pour leur image, mais expliquez moi juste pourquoi il faudrait que Sicetaitsimple (qui va rarement dans des centres commerciaux et encore moins dans le Sud) cotise via la CSPE?
… parce que Sicetaitsimple est un bon petit citoyen et de la même manière que tous les citoyens ont payés pour qu’il ait son petit réacteur nuke près de chez lui, il paiera pour que d’autres aient des EnR près de chez eux ! 🙂
La différence c’est que le réacteur nucléaire c’était du temps du monopole où je n’avais pas vraiment quelque chose à dire, aujourd’hui c’est un peu différent et j’estime ne pas avoir pas forcément à cotiser pour des choix individuels ou privés qui défient dans beaucoup de cas toute rationalité économique collective. La beauté souvent affirmée des renouvelables style PV ou éolien, c’est leur coté local et citoyen. Et bien que les citoyens locaux assument!
A Tech « ce n’est pas la puissance elle même qui est importante, mais le moment où elle sera disponible et utilisée donc valorisée! » Attention, le raisonnement en puissance ne doit pas faire oublié qu’il faut globalement un système capable de délivrer bon an mal une certaine quantité d’énergie électrique correspondant aux besoins du pays. Il faut donc toujours analyser le système global de production à l’aune des TWh et des GW et pour ce faire il faut bien regarder la courbe de charge annuelle moyenne pour dimensionner correctement à la fois les moyens de production et le réseau. La France tourne actuellement avec 550 TWh et 125 GW. Maintenant, quand raisonne en puissance, il faut étudier de près ce qui est garanti et ce qui l’est moins. Et c’est bien le problème n°1 des nouvelles EnR électrogènes. Par exemple, l’Allemagne possède 72 GW d’éolien et de photovoltaïque qui ne sont absolument pas équivalent à 72 GW de centrales thermiques classiques (à flamme ou nucléaire) qui sont parfaitement prévisibles et programmables. Je disais simplement que techniquement il eut été possible pour la France de fonctionner pendant des décennies avec 120 GW de nucléaire et plus vraisemblablement avec 100 GW de nucléaire et 25 GW d’hydraulique. Je ne dis pas que cela est souhaitable, je dis que cela était, est et sera encore techniquement possible rupture technologique. La France a prouvé qu’elle pouvait fonctionner sans problème avec 63 GW de nucléaire et 75% du mix. C’est un fait historique et incontestable. Et si actuellement le nucléaire ne suffit pas tout seul à la France c’est bien parce que nous n’avons que 63 GW et pas 120 ! Ai-je déjà dit et écrit que le nucléaire faisait tout tout seul ?? Vous voyez, au-delà de la règle de trois, j’arrive à parler en puissance.
Je trouve vos chiffres un peu pessimistes. Avec plus de nucléaire remplaçant entièrement le fossile, on continuerait à programmer les arrêts de tranche pour l’été afin d’avoir le max en hiver, et je ne crois pas qu’on aurait besoin de 100GW si l’hydro reste disponible. D’ailleurs sur 2014, si on anticipe les résultats finaux, nous n’aurons que très peu produits en fossile, alors que les capacité éoliennes et solaire disponibles ne représentent pas grand chose en réacteurs nucléaires. J’ai l’impression qu’avec environ 75GW de nucléaire, on gérait l’ensemble de la production fissile-fossile-nouvelles EnR françaises de 2014, les moment de surdisponibilité permettant de garder les barrages chargés à bloc comme le font les EnR actuellement. Et que l’hydraulique lui même se remplacerait avec guère plus d’une quinzaine de GW supplémentaire. Le coeur du problème aussi, c’est si on voulait tout faire avec de l’éolien et du solaire, combien faudrait-il ? Et la réponse est presque infini, vu que l’hiver à 20h la produciton solaire est nulle et celle éolien tombe régulièrement à 1%.
Ah le temps béni du monopole ou le citoyen n’avait qu’un choix, celui de fermer sa gueulle. Je comprends, ça peut manquer à certain ! :))
Je n’ai pas parlé de « temps béni », j’ai dit qu’il y avait une différence! Et pour en revenir au fond, les choix effectués à l’époque ont montré dans la durée toute leur rationalité économique (prix pour le consommateur dans la durée) et environnementale (émissions de CO2 et autres).
A jmdesp Attention l’hypothèse 120 GW de nucléaire, c’est si le mix électrique n’était plus un mix et que l’électricité française était intégralement produite par le nucléaire à l’exclusion des importations. C’est évidemment une pure fiction. Néanmoins, il suffirait de 120 GW pour faire tourner la France, avec une marge confortable de 15 GW à la pointe annuelle exceptionnelle (16 réacteurs 900 MW de marge ou 11 réacteurs 1 300 MW ou encore 9 réacteurs EPR). Evidemment en été ce serait « un peu » surdimensionné (d’un facteur 4) et ça laisserait un temps très très confortable aux équipes de maintenance ! Cette fiction déraisonnable montre cependant qu’avec seulement 120 GW on fait tourner un grand pays… là où certains nous proposent 750 GW plus du stockage ! Si on considère l’hydraulique optimisée pour les pointes, plus des EnR affectées aussi à la pointe (par exemple du biogaz stocké exclusivement pour cet usage) on pourrait ramené le nucléaire bien en-deça vers 90 GW ou moins. Grosso-modo, si on rajoute 20 à 30 GW au 63 actuels on a assure l’approvisionnement de la France sans aléas supplémentaire.
J’ajoute que dans l’hypothèse totalement farfelue, où un « technicien » de génie trouverait le moyen de stocker de très grosse quantité d’électricité sur de très longue constante de temps, la France aurait tout juste besoin de 63 GW de nucléaire. Zut, c’est précisément ce que nous avons ! En spécialiste de la règle de trois, j’ai divisé la production annuelle (550 TWh) par le nombre d’heures d’une année (8 760) et j’ai multiplié le tout par 1 000 pour obtenir des GW. J’ai obtenu 62,78 GW. Cela explique peut être les dispositions de la loi de transition énergétique de plafonnement à 63,3 GW du parc. Evidemment, il faudrait un facteur de puissance de 100%, ce que les réacteurs nucléaire ne peuvent pas encore atteindre tous les ans, même si certains, dans d’autres pays, le font déjà. Avec un facteur de charge de 80%, il faudrait 78,5 GW. J’ai aussi fait l’hypothèse que des chercheurs acharnés dans le domaine du stockage des EnR intermittentes avait enfin découvert le Graal du stockage de masse intersaisonnier.
20000$ pour 7kWh de capacité. En admettant 1 cycle quotidien à pleine charge et décharge ( déjà j’exagère) pendant 20 ans ( j’exagère encore plus), vous pouvez nous calculer (en mode « ma grand-mère », le financement initial est sans intérêts) le coût de restitution (donc hors coût de l’électricité entrante) d’un kWh par ce système?
Bon sang mais c’est bien sûr ! Cela permet d’éliminer totalement tout ces barrages dangereux, tous ces moulins à vent disgracieux, tous ces panneaux qui marchent pas la nuit, toutes ces batteries polluantes. Le rêve ! En plus, c’est excellent pour notre balance commerciale : on pourra ainsi démontrer à la Terre entière que le nucléaire est la seule vrai énergie du futur puisqu’elle permet de faire tourner un pays entier sans absolument rien d’autres et on aura des MWh à exporter à nos voisins à un tarif ultra-compétitif. Mais pourquoi diable ne construit-on pas immédiatement les 40 EPR qui nous manque si cruellement ?
Non, non, ce n’est pas un rêve. J’ai juste écrit que c’était TECHNIQUEMENT possible et seulement, uniquement et exclusivement cela. Tout le reste n’est qu’interprétation extensive et hasardeuse de choses que je ne pense pas. Nous ne manquons absolument pas de 40 EPR puisque nous avons notre parc 2G qui est à mi-vie, mi production. Il a déjà produit sans faillir 12 000 milliards de kWh et peut encore en faire autant. A l’horizon 2030 et 2040, c’est différent, car il faudra bien se résoudre à arrêter Fessenheim un jour… peut être après Beznau et les 17 autres réacteurs plus vieux que Fessenheim selon Greenpeace ? En revanche pour la 4 G, j’ai maintes fois écrit que la France, avec ses 300 000 tonnes d’uranium appauvris en fûts, possède plutôt 5 000 ans d’électricité et non 1 000 ans comme vous l’écrivez : Le CEA s’exprimait en 2010 et depuis les stocks ont un peu augmenté, c’est pourquoi, je ne ferai pas une fixation sur 5 000 ans… ce sera probablement un peu plus, mais nous discuterons de cela à partir de 7014, où vous pourrez me dire si je me suis trompé.
Je veux corriger légèrement l’estimation de « stock » potentiel d’électricité pour la France via la 4G. Selon l’ANDRA, à l’horizon 2040, la France possèderait environ 450 000 tonnes d’uranium appauvri en stock parfaitement conditionné. Dans cette optique, la France aurait alors potentiellement 9 000 ans d’électricité nucléaire au rythme actuel d’un peu plus de 400 TWh par an. Compte tenu d’une éventuelle mise en service à partir de 2040 de réacteurs 4 G (dont nous savons qu’ils fonctionnent bien depuis les années 50), c’est ce nouveau chiffre de 9 000 ans d’électricité sur le territoire français que je prendrais désormais. Evidemment, si on installait 120 GW de nucléaire et qu’on doublait la consommation (rappelons nous que la population française devrait atteindre 72 millions d’habitants en 2040 à égalité avec l’Allemagne en déclin), l’autonomie pourrait être réduite de moitié à seulement 4 500 ans. Donc, après l’an 11040, je ne sais pas comment on fera !
Pauvres écolos, vous allez leur provoquer un arrêt cardiaque à force de parler de 120GW de nucléaire…
Donc après l’an 11040,je ne sais pas comment on fera ! Euh…Je crois que l’on sera passé depuis longtemps à l’énergie de fusion nucléaire,comme la fusion au deutérium pur et aussi à la fusion au bore11-proton.Et même à la proton-proton. Et là,il y en a pour des milliards d’années,nuits et jours !!!
Mais Dan1, pourquoi n’allez-vous pas jusqu’au bout de votre raisonnement ? Vous dites que le nucléaire se suffit à lui-même, que d’après vos nouveaux calculs on a plus de 9000 ans de réserve devant nous. Donc pourquoi diable n’arrête-t-on pas immédiatement toutes les EnR et ne construisons-nous pas immédiatement les 40 EPR qui assureraient toute notre électricité (+ de l’export pour nos voisins, + notre suprématie internationale, + de l’avance sur le futur remplacement des réacteurs actuels). Ne me dites pas que ce sont juste les braillements de quelques écolos débiles qui empêchent le gouvernement de lancer ce magnifique projet d’avenir ?
Non non, pas de lyrisme dans mon propos juste un constat technique froid et rien que cela. Techniquement, la France pourrait produire la totalité de son électricité avec au maximum 120 GW de nucléaire et ce, pendant au moins 5 000 ans. J’ai écrit cela, rien que cela et uniquement cela. Maintenant, si vous voulez vous engager plus loin en militant pour la construction de 40 EPR… libre à vous !
Mais alors on pourrait faire du « HH » et du « P2G » tout le temps ou presque? J’en connais un qui serait content! Vous devez être un sacré grand-père, vous avez le don pour raconter des histoires!
les prévisions à la 6CT. on regarde le prix d’aujourd’hui et on extrapole en le conservant ! pas d’effet de volume! . les batteries lithium ion-quand l’usine américaine du constructeur automobile tesla produira en volume verront leurs prix baisser drastiquement. moins 20% sur ce type de bateries les 2 dernières années: comme je l’ai souvent dit le marché écrème ceux qui peuvent payer d’abord et s’adresse petit à petit à la « masse » ce stockage individuel 7kWh à 20 000 dollars soit dans les 2 euros par jours environ selon vos données. (un peu plus que le futur pass transport région parisienne!) descendra sous les 5000 dollars ou beaucoup moins . la part de la batterie passant à moins de 1000 $ pour les 7kWh!
Et même à 5000$ pour 7kWh, il revient à combien le kWh restitué avec toutes les hypothèses optimistes prises? Restitué, c’est sans le coût du kWh stocké. Ca fait combien avec, en n’oubliant pas le rendement? Et ensuite on parlera quand même du financement, le coût mode « ma grand-mêre » a forcément des limites… Mais la première question, c’est bien 5000$ quand?
Au-delà d’une comparaison foireuse avec un » pass transilien », la facture moyenne d’un ménage français ( non chauffé à l’électricité) est normalement inférieure à 2€/jour. Comme il y a peu de chances (sauf activisme convaincu) que ce même ménage (supposé équipé de PV) se coupe du réseau et qu’il conservera donc une part non négligeable de frais fixes de raccordement et de frais variables de consommation notamment en hiver, c’est quoi l’avantage?
Vous pourrez toujours trépigner tous les deux jours sur Enerzine en clamant « stockage, stockage », vous aurez toujours( à un horizon de 10 à 20 ans) tort, du moins en ce qui concerne le stockage d’électricité avec retour à l’electricité (nouvelles STEP, batteries,….) dans un grand système interconnecté style Europe.Ce qui existe (STEP) existe, rien à voir avec de nouveaux moyens. Les choses sont bien entendu différentes dans des ZNI, je l’ai encore dit récemment, car là vous vous comparez à des références de coûts de l’electricité basées sur l’utilisation de combustibles pétroliers. Le véhicule electrique, que vous évoquez ci-dessus, n’a rien à voir. C’est un nouvel utilisateur d’électricité, à titre personnel et ce n’est pas un scoop je serais très heureux qu’une baisse du coût des batteries favorise son déploiement. Mais ce n’est pas un moyen de stockage,c’est un nouveau consommateur, même s’il peut s’insérer intelligement dans le système electrique.
je ne vois aucun inconvénient à ce que des particuliers équipés de 3kW de PV s’équipent avec 7kWh de stockage, ça me semble techniquement relativement équilibré. Faut juste pas qu’ils demandent (à moi mais ce ne serait pas vraiment très grave mais surtout à plein de gens pour qui la facture energétique est un vrai problème) de cotiser via la CSPE. Vive le stockage auto-assumé!
CSPE ou crédit d’impot…..Quand on aime, on assume.
Normal, c’est un p’tit vieux! Consacrer 5 posts successifs( maintenant 6) à un post de Tech consacré au stockage,c’est un signe! Maintenant, il y a 4 questions précises auxquelles il faudrait avoir une réponse, on va attendre: – c’est pour quand un système de stockage de 7kWh pour les particuliers à 5000$? – même à 5000$ ,ça fait combien du kWh restitué et du kWh total (y compris le kWh de charge) en prenant des hypothèses très optimistes sur le cyclage et la durée de vie? – ça rapporte combien à un ménage « normal » dont la facture d’electricité est de moins de 2€/jour? -qui paye pour l’équipement des ménages équipés de PV, bien entendu seuls concernés? Bonne soirée, on va attendre les réponses précises et circonstanciées de Tech.
Un peu de lecture sur le stockage :
Il serait temps que vous sortiez de votre centrale du siècel passé. Sans faire de pub, voici un produit « français » :
Le problème pour certains est de se maintenir à niveau.
à 6CT je n’ai pas relu l’article mais d’ici 2018 les prix vont évoluer rapidement. l’argument de la CSPE commence à être éculé, le prix des nouveaux kWh PV installés va en gros de 10 à 20 cts! et ces prix continue de baisser et après les 20 ans, ce sera le prix de base pour tout le monde! est-ce qu’il baisse le prix du nuke après 20 ans? cf la startup qui pourrait réduire de 30% le prix des matériaux « nobles » utilisés dans la fabrication des cellules PV mais n’est-ce pas mieux aussi que des cotisations chomage ou retraite? et puis il faut un effet d’entrainement pour la massification et l’effet distribué et autonomie locale (et le cout des assurances pour blackout?) données perdues, congels vidés, monitoring hospitalier, etc, etc, … c’est ce que je dis vous ne travaillez que sur des équations à 1 inconnue et vous n’envisagez même pas les dérivés secondes de croissance des perf ou de baisse des coûts! le marché! les évolution PV sont mensuelles, pour le NUKE l’unité est la dizaine d’année et la prédictabilité des coûts est donc aléatoire ! sans parler stockage déchets et démantèlement
« On a un réseau performant, dommage de ne pas l’utiliser au maximum » Ben oui, un réseau de distribution. J’ai un couteau très performant, dommage que ce ne soit pas une cuillère ! Allez, hop, en formation continue d’électrotechnique.
Au moins quand on pose une question sur Enerzine, le réseau des sachants se mobilise! Voyons un peu: -Chelya: un promoteur jeponais qui fait des cadeaux – Temb: um peu de lecture… mais sur un sujet qui n’a pas grand chose à voir ( stockage « réseau ») et où de toutes façons on ne trouve aucun élément de réponse. –lr83: un renvoi vers un fabriquant d’inverter. -Sunny: une blague hilarante -Tech; le fratras habituel. C’est si compliqué de répondre à quelques questions simples?
Je n’ai pas la compétence sur ce point. Je connais une « Dame au fort caractère » travaillant au CEA sur le stockage électrochimique qui pourrait vous donner des éléments d’information. Vous savez peut-être de qui je parle? Si vous faisiez partie de mon réseau, je l’aurais peut-être sollicité sur ce point. Allez à la pêche sur internet! Il faut être patient et quelque fois ça mord! Après prendre les gens pour des cons et penser qu’ils vont vous donner des infos…
Je n’ai pas la compétence sur ce point. Je connais une « Dame au fort caractère » travaillant au CEA sur le stockage électrochimique qui pourrait vous donner des éléments d’information. Vous savez peut-être de qui je parle? Si vous faisiez partie de mon réseau, je l’aurais peut-être sollicité sur ce point. Allez à la pêche sur internet! Il faut être patient et quelque fois ça mord! Après prendre les gens pour des cons et penser qu’ils vont vous donner des infos…
Si vous n’avez pas la compétence, évitez juste d’écrire « Le problème pour certains est de se maintenir à niveau. ». Ceci dit, la question 2 « même à 5000$ ,ça fait combien du kWh restitué et du kWh total (y compris le kWh de charge) en prenant des hypothèses très optimistes sur le cyclage et la durée de vie? « , c’est absolument accessible à tout un chacun sachant multiplier et diviser. Et les questions 3 et 4 ne sont pas très compliquées non plus; 3- ça rapporte combien à un ménage « normal » dont la facture d’electricité est de moins de 2€/jour? 4-qui paye pour l’équipement des ménages équipés de PV, bien entendu seuls concernés? Il n’y a que la question 1 qui l’est un peu (compliquée): -c’est pour quand un système de stockage de 7kWh pour les particuliers à 5000$?
du débat pour les lecteurs éventuels, quand je dis « si vous n’avez pas la compétence », c’est parce que c’est vous-même qui l’avez écrit dans votre post de 19:34 que vous avez depuis supprimé.
A Tech, c’est vrai, je n’utilise pas assez la dérivée seconde, ça nuit à ma puissance de persuasion…. Donc je vais rester très basique, et recopier à l’attention de Sunny qui semble douter de ses capacités ( même s’il a effacé son « aveu » un peu vite prononcé d’incompétence sur ce sujet) un post d’il y a quelques semaines: « à sansun (et luis): merci Lors d’un précédent débat: … sersPage=3 j’avais posé à Luis la question du coût de sa fameuse Diamond 5kWh. Bien entendu aucune réponse…. Donc, grâce à Sansun, on peut faire un petit calcul, en essayant d’être très généreux: 7000 cycles (environ 20 ans sur un cycle quotidien) avec une profondeur de décharge de 100%, ça fait 35MWh. 15000€ installé disons nous, allez comme ma grand-mère WACC=0 (par de coût de financement), c’est 15000€ pas un de plus, payé avec des billets sortis de sous le matelas ou de la lessiveuse….. Et ben on est pas loin de 400€/MWh restitué (qu’il faut avoir quand même produit ou acheté). C’est donné! » Chacun convertira les dollars en euro dans le nouvel exemple, et s’exprimera sur la chance qu’une batterie Li-Ion ne perde aucune capacité de stockage en 20ans avec un cycle-quotidien de décharge à 100% et qu’un champ PV de 3kW soit capable de la recharger à pleine capacité tout au long de l’année!
Burn out? Maintenant que vous êtes calmé. On peut continuer à discuter. Je confirme que je ne suis pas un spécialiste du stockage électrochimique et je n’ai pas la compétence (tout comme vous vu que vous posez la question) de répondre de manière précise à votre série de question. Rien d’infament, je suis compétent sur bien d’autres domaines. Par contre, je connais une personne qui pourrait vous renseigner. Je l’ai rencontré en avril dernier lors d’un colloque sur le stockage organisé par Metrol. Il s’agit de Marion Perrin, la spécialiste du stockage electro-chimique de l’INES. Je vous suggère de la contacter. Aller à la pêche aux informations sur internet sur des sujets aussi précis est assez hasardeux. C’est quand même mieux d’avoir son propre réseau.
De toute façon, Sicetaitsimple ne sait faire que des extrapolations hazardeuses à partir de chiffre déjà obsolète. Il refuse de comprendre qu’on est dans un domaine qui progresse à très grande vitesse : un tarif aujourd’hui est divisé par 2 le lendemain (c’est une image). Le prix du Wc a été divisé par 10 en 10 ans ! Donc il préfère rester sur de vieux tarif pour pouvoir continuer de justifier les coûts (qui eux explosent) du nucléaire. Le lien que j’ai donné était un exemple d’un produit qui y a 2 ans était encore inimaginable. Demain, il n’y aura plus que ce genre de produit (déjà le cas en Allemagne).
A chelya « Je ne suis pas certain que les fossiles et le fissile seraient capables de tenir deux jours si on enlevait leurs subventions… » Lesquelles de subventions ? Des chiffres ? Vous voulez parler, en Europe, des 270 milliards d’Euros que l’Allemagne à donné au charbon depuis des années ?
« Donc il préfère rester sur de vieux tarif pour pouvoir continuer de justifier les coûts (qui eux explosent) du nucléaire. » J’ai parlé de tarifs (PV j’imagine?) ou de nucléaire? Non, je vous parle et uniquement de coût de stockage, enfin il me semble.
Regardez mes questions, elles ne sont pas réellement techniques, votre contact est certainement très calée sur la question mais ce n’est pas réellement un problème de technologie, mais simplement d’économie (toujours et je reprécise dans un conyexte de grand réseau interconnecté type europe continentale). Dans 15 ou 20 ans, ce sera peut-être différent.
Sa présentation était à la fois technique et économique. Votre question pose la question du potentiel de réduction de coût du Li On (batterie en fait) et elle a réalisé une étude démontrant que le potentiel est immense à un prix économique en constante diminution. Aucun risque de pénurie, ni pour les batteries de maisons ni pour les batteries de voitures. Elle m’a communiqué un papier très intéressant qu’elle a co-écrit. Je pense une des rares études de fonds qui a été écrite sur le sujet. Pas Sûr qu’elle soit dispo gratuitement sur le Web Assessment of world lithium resources and consequences of their geographic distribution on the expected development of the electric vehicle industry
Sa présentation était à la fois technique et économique. Votre question pose la question du potentiel de réduction de coût du Li On (batterie en fait) et elle a réalisé une étude démontrant que le potentiel est immense à un prix économique en constante diminution. Aucun risque de pénurie, ni pour les batteries de maisons ni pour les batteries de voitures. Le stockage électrochimique, va comme le PV, devenir une technologie abordable. C’est un point clé dans le développement des technologies solaires. Si vous voyez un forum sur le stockage où elle est présente, je vous conseille d’y assister. Elle m’a communiqué un papier très intéressant qu’elle a co-écrit. Je pense une des rares études de fonds qui a été écrite sur le sujet. Pas Sûr qu’elle soit dispo gratuitement sur le Web. Assessment of world lithium resources and consequences of their geographic distribution on the expected development of the electric vehicle industry « Dans 15 ou 20 ans, ce sera peut-être différent. » Si la France veut être dans la course (et elle l’est), ça se construit aujourd’hui. Cela va se faire beaucoup plus rapidement que vous pensez. Vous risquez une nouvelle fois d’être surpris.
« Votre question pose la question du potentiel de réduction de coût du Li On ». Oui, exactement. Et j’espère bien que ça va baisser, mais je ne sais pas vraiment à quel rythme et ce ne sont pas des gesticulations de certains qui vont m’en donner une idée. Par contre, ce que j’espère aussi, c’est que quand ça va baisser, ça permette enfin au véhicule électrique de décoller, parce que là il y a vraiment un moyen de s’attaquer à un secteur très gourmand qui aujourd’hui malheureusement progresse assez peu rapidement, plutôt que de faire du stockage distribué ‘électricité à la plus-value quasiment nulle. D’ailleurs, je note que le papier de votre contact est titré >Assessment of world lithium resources and consequences of their geographic distribution on the expected development of the electric vehicle industry ». Dommage qu’il ne soit pas accessible!
Si vous voulez parlez savamment des subventions à l’énergie en Europe, reportez vous au fameux rapport intermédiaire de L’UE : Je redonne le lien direct vers le rapport (j’ai déjà plusieurs fois donné les liens vers les annexes explicatives) : « Subsidies and costs of EU energy – An interim report du 10 octobre 2014 » A retenir car il y a des chiffres actuels et historiques. Jetez donc un coup d’oeil page 8/70 au tableau S 3, c’est édifiant. Bon, on les supprime les subventions ou on fait semblant ??
@badrien : L’industrie nucléaire n’existerait tout simplement pas si elle devait être assuré et aucun acteur privé ne sera capable de payer le décommissionnement et le traitement des déchets…
« L’industrie nucléaire n’existerait tout simplement pas si elle devait être assuré et aucun acteur privé ne sera capable de payer le décommissionnement et le traitement des déchets… » Deux poids deux mesures : On parle toujours de l’assurance du nucléaire pour les externalités d’accidents (très rares) alors que l’on ne parle jamais de l’assurance des filières fossiles pour les externalités de risques chroniques donc permanents (maladies, morts…). Mais cela est en train de changer et le rapport de l’UE intitulé « Subsidies and costs of EU energy – An interim report du 10 octobre 2014″met l’accent sur la valorisation des externalités des FOSSILES. Si on assure la filière LIGNITE en Allemagne, les Allemands continuent à exploiter les gignatesques mines à ciel ouvert jusqu’en 2045, où ils les ferment demain matin ? Une partie de la réponse se trouve dans le rapport à la page 12/70 figure S-6 Le deuxième enseignement, c’est qu’il y a des choses que le privé ne sait pas faire alors que les Etats le font… il n’y a pas que le privé et le marché dans la vie, d’ailleurs pour les autoroutes on se repose la question.
Selon Ll’IRSN, EDF fait des choix technologiques sur l’EPR qui vont abaisser le niveau de sureté de la centrale. Un rapport de l’IRSN, porté à la connaissance du public le 4 décembre dernier, explique qu’EDF a fait un choix technologique sur un équipement capital pour la sûreté du réacteur EPR qui « constitue une régression en termes de sûreté par rapport à la conception des réacteurs du parc en exploitation. »
Et c’est l’IRSN qui le dit, on ne pourra pas une fois de plus accuser les divagations des bobos écolos !! Mais je ne doute pas que les pro-nuke nous dirons que tout est sous contrôle :))
A lr83 « Et c’est l’IRSN qui le dit, on ne pourra pas une fois de plus accuser les divagations des bobos écolos !! » Etes-vous sûr que la conclusion que vous citez a était écrite par l’IRSN ? Citez le passage exact du rapport de l’IRSN.
Effectivement, j’aurais dû préciser que le paragraphe que je cite qui sert de conclusion à l’article a été écrit par le GSIEN. L’IRSN a seulement dit : « EDF a fait un choix technologique sur un équipement capital pour la sûreté du réacteur EPR qui « constitue une régression en termes de sûreté par rapport à la conception des réacteurs du parc en exploitation ». Entre les deux citations, je vous laisse choisir celle qui vous convient ! 🙂
A lr83 Non, je ne choisis pas, je prends les deux pour ce qu’elles sont. Et si à l’avenir vous ne voulez pas confondre (ou faire confondre) vos citations, vous faites comme moi, vous citez exactement vos sources… y compris le N° de page/Nombre de pages du PDF ou/et le N° de page de la pagination du document. Parce que confondre l’IRSN et le GSIEN, c’est un peu gros… même pour un éventuel bobo-écolo.
Je vais aider lr83 puisqu’il a encore du mal à s’y retrouver tout seul. Je précise que la citation du GSIEN de lr83 date du débat de 2005 et figure à la page 96 (98/164 du PDF) du document intitulé « Débat public EPR « tête de série » Projet de centrale électronucléaire Flamanville 3 Cahier collectif d’acteurs choix de société »: Cette citation sortie de son contexte n’a donc rien à voir avec une publication de l’IRSN. Maintenant revenons au fond du problème et non à son traitement médiatique. Il existe des soupapes à ouverture commandée sur le surpresseur. Pour l’EPR, voici ce qui était prévu : Voir les pages 52 à 55 du PDF. On y trouve : « 7.2. INSTALLATION Les soupapes de sûreté sont des soupapes pilotées, équipées de pilotes « chauds » et de capteurs de position. Les conditions de fonctionnement des dispositifs de pilotage sont celles du pressuriseur. Un pilote « chaud » est un pilote fixé rigidement sur le corps de la soupape. Les connexions entre les lignes d’impulsion et la soupape s’effectuent par des alésages internes au corps (l’armoire de pilotage du pilote « froid » et les lignes d’asservissement n’existent plus). Trois lignes de protection sont installées, entre les piquages dédiés du pressuriseur (un par ligne) et la ligne de décharge commune dirigée vers le réservoir de décharge du pressuriseur. Chacune des lignes est constituée soit de deux soupapes identiques en série à corps monobloc (solution tandem Sebim), soit d’une seule soupape (solution Sulzer ou Sempell), proposée dans une configuration sans tandem. La disposition générale est présentée en 5.4.7 FIG 1. Une écope est soudée dans le pressuriseur, en amont de chaque ligne d’admission, pour assurer la présence d’un bouchon d’eau en amont de la soupape et ainsi éviter toute fuite d’hydrogène par le siège. Les soupapes sont connectées à la tuyauterie, amont et aval, par soudure. Les soupapes pilotées Sebim fonctionnent sur le principe de dépressurisation, avec la pression sous le clapet. Ce sont des soupapes à ouverture sur perte de fluide de pilotage. Elles sont installées en tandem, c’est-à-dire deux soupapes en série. La première soupape de chaque ligne assure la fonction de décharge ou de sûreté (soupape de protection). La deuxième, placée en aval de la première, est normalement ouverte et remplit la fonction d’isolement (soupape d’isolement) en cas d’ouverture intempestive ou de défaillance de la première à la re-fermeture. Chaque soupape du tandem est équipée d’un pilote. La soupape Sempell est de type autoclave. Elle s’ouvre par dépressurisation du volume de contrôle au-dessus du clapet, sous l’action du pilote. Chaque soupape est équipée de deux pilotes en parallèle avec un pilote isolé en fonctionnement normal. La soupape Sulzer est de type autoclave, avec un mode de fonctionnement à pressurisation. Elle reste en position fermée en cas de perte de fluide de pilotage. Chaque soupape est équipée de deux pilotes en parallèle. » Laissons donc l’IRSN et l’ASN dialoguer avec EDF (et AREVA) pour déterminer quelle est la meilleure solution du point de vue de la sûreté.
Sur le fond, je trouve cela préoccupant. Pourquoi EDF a pris cette décision? Pour des raisons financières en lien avec ses difficultées économiques?
A sunny Cela n’est pas préoccupant à partir du moment où il y a un dialogue technique entre l’exploitant et l’autorité de sûreté et qu’en final, c’est elle qui a le pouvoir de décision. Or pour l’instant, l’ASN ne dit pas qu’il faut abandonner le principe de la soupape unique (a priori allemande d’ailleurs et équipant déjà les réacteurs allemands en fonctionnement) au profit de l’ancien système tandem qui équipe le parc 2G. L’ASN demande des justifications supplémentaires dans sa position du 29 octobre 2014 (page 5/11) : « 6. Dérogations aux règles de classement Comme les directives techniques en référence le permettent, vous avez identifié certaines dérogations ou exceptions aux règles de classement. Vous avez transmis à l’ASN des dossiers de justification qui portent sur des exceptions aux règles de classement F1, aux règles de classement F2, aux règles de classement sismique, ainsi que des dérogations relatives à l’application de l’aggravant unique7. Ces exceptions ou dérogations sont acceptables à l’exception de la dérogation à l’application de l’aggravant unique sur la défaillance à la refermeture d’une soupape de sûreté du pressuriseur. Des compléments sur la fiabilité de l’ensemble soupape-pilote et sur le programme d’essai de qualification sont nécessaires pour pouvoir statuer sur cette dérogation. » L’ASN ne veut donc pas autoriser la dérogation au vu de la justificatuion actuelle… mais le réacteur n’est pas en fonctionnement. En revanche cela pourrait être particulièrement préoccupant en ALLEMAGNE où des réacteurs seraient en fonctionnement depuis des années et pour encore des années avec ce type de soupape. Là, je vous laisse faire le nécessaire avec vos homologue d’outre-Rhin, car il faut demander l’arrêt immédiat de ces réacteurs nucléaires dangereux !
Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire:GSIEN est une association antinucléaire française créée en 1975.Lr83 se garde bien de le préciser. Toujours des magouilles d’antinucs qui mélangent des choses comme GSIEN et IRSN.C’est malhonnete. GSIEN:Strictement rien à voir avec l’ IRSN.
a Dan 1 D’abord merci pour votre réponse. Un dialogue technique peut exister entre un exploitant qui désire limiter ses coûts d’exploitation et une autorité qui fixe des exigences de sécurité. Ce qui me gène c’est qu’EDF n’est « pratiquemment » pas responsable fiancièrement de ses actes en cas d’un accident grave. Un exploitant qui a cherché à faire économies sur la sureté, on a vu ce que cela a donné au Japon. Mon avis en tant que citoyen c’est que le nucléaire nouvelle génération doit être irréprochable et que tout doit être fait pour garantir la sureté maximal des installations. Et si ce niveau d’exigence ne permet pas d’atteindre une viabilité économique, de développer d’autres technologies.
La sûreté d’accord (laissons faire l’ASN), la surenchère permanente est une autre affaire. « Et si ce niveau d’exigence ne permet pas d’atteindre une viabilité économique, de développer d’autres technologies. » Et là, on voit bien où le combat des antinucléaires s’est déplacé : taper sur le volet économique de l’affaire, en essayant tout pour renchérir le coût du nucléaire pour le disqualifier financièrement. Sauf que que si on vise la sûreté et la protection des populations (il paraît que les Becquerels ne connaissent pas les frontières), c’est pas en France qu’il faut taper, mais ailleurs où le danger est plus grand : Quid des 11 réacteurs RBMK type Tchernobyl toujours en service ? Quid des réacteurs allemands fonctionnant toujours avec des soupapes SEMPELL (si tant est que ce type de soupape soit dangereux) ? Quid des 72 réacteurs américains ayant reçu une licence d’exploitation jusqu’à 60 ans ? Quid des centrales Suisse dont la plus vieille du monde est Beznau ? Menez donc le combat, là où est le danger potentiel le plus grand, vous serez plus crédible. Pour ce qui concerne le Japon, le problème est précisément une autorité non indépendante et une non application des directives par les exploitants. Le rapport de la commission d’enquête post Fukushima montre que les Japonais sont soit trop obéissants soit pas assez, mais pas comme il le faudrait pour faire progresser la sûreté.
L’autorité de sûreté nucléaire complètement indépendante? C’est un peu plus compliqué. Des progrès ont ete fait depuis Fukushima, il n’ont pas eu le choix
Maintenant, l’excuse des pro-nuke serait que les demandes de sécurité serait trop onéreuses. Ben voyons ! On pourrait également parler du béton tout pourris qu’on utilise pour l’EPR (je fais confiance à Dan1 pour vous sortir les liens qui vont bien). Quand à essayer de nous faire croire qu’on est meilleur parce que nos voisins sont pires, là aussi, on se marre. Oui, décidement, j’adore cette conclusion faites par le GSIEN (en fait, je me fou que ce soit le GSIEN, l’IRSN ou machin qui ait dit cela, c’est le contenu qui est important et je sais que c’est ça qui vous gêne) : « Le dossier, tel que nous le connaissons à l’heure actuelle, montre que de nombreuses incertitudes doivent être levées en préalable à toute décision. Il est trop fréquent que des impasses soient faites, laissant en suspens des questions pour lesquelles on suppose que les réponses arriveront en temps et heure. Et lorsque les réponses ou les solutions arrivent à un stade de la construction où elles ne peuvent plus être prises en compte, il est coutumier de se contenter de palliatifs plus ou moins efficaces, appuyés par de brillants calculs permettant de « justifier » les manquements techniques. Ces palliatifs ne sont en fait que des brevets de bonne conscience pour les décideurs. »
A Sunny Non en France, l’évolution de l’indépendance de la Sûreté Nucléaire est antérieure à Fukushima, puisque l’ASN a été crée en 2006 avec la loi TSN : L’article 4 définit les missions de l’ASN et consacre son indépendance. Evidemment, l’ASN s’appuie sur Fukushima pour faire progresser la sûreté, mais c’était déjà vrai avant avec TMI dès 1979.
Non, je n’ai jamais écrit que les demandes de l’ASN serait trop onéreuses. J’ai même écrit qu’il fallait laisser faire l’ASN et l’IRSN et respecter les décisions. En revanche, j’ai écrit que les antinucléaires avaient une stratégie de combat centrée sur le renchérissement du coût d’investissement et/ou d’exploitation des réacteurs pour les disqualifier économiquement par rapport aux autres filières. Cette stratégie est d’ailleurs assez stupide car elle favorisait et favorise encore le charbon ! En ce qui concerne les soupapes SEMPELL allemande qui équipe déjà les réacteurs encore en service en Allemagne, je n’y peux rien c’est juste la vérité. Soit vous considérez que ce type de soupape est dangereux et alors vous devriez demander l’arrêt immédiat des réacteurs actuellement en service. Soit vous choisissez délibérément de l’ignorez et cela signifie que vous vous moquez des populations exposée et que votre sport favori est uniquement et excvlusivement de taper sur le nucléaire français ! D’autre part, quand on confond (à priori délibéremment) IRSN et GSIEN, on ne la ramène pas trop.
A lr83 « Oui, décidément, j’adore cette conclusion faites par le GSIEN (en fait, je me fou que ce soit le GSIEN, l’IRSN ou machin qui ait dit cela, c’est le contenu qui est important et je sais que c’est ça qui vous gêne) » Si vous ne connaissiez pas le GSIEN et Monique séné, vous n’êtes pas un bon antinucléaire ! Apprenez la mouvance antinucléaire, après on discutera.
C’est pas mon but principal si c’est ce que vous croyez. Et prière de lire et comprendre (si c’est possible) ce que vous avez eu la bonté de reprendre de mon post à savoir (je vous mets en gras ce qui est important) : « Oui, décidément, j’adore cette conclusion faites par le GSIEN (en fait, je me fou que ce soit le GSIEN, l’IRSN ou machin qui ait dit cela, c’est le contenu qui est important et je sais que c’est ça qui vous gêne) ».
A lr83 Je ne suis pas à votre service et je réagis exactement comme je veux et non à vos injonctions. Je note quand même que vous êtes malhonnêtes avec en faisant croire qu’une assertion du GSIEN vient de l’IRSN. Sinon, je rejoins tony.
Ouah, j’ai peur ! C’est tout ce qu’ils vous restent en magasin comme arguments ? Pour Dan1 qui se fait le chantre de l’historique des posts, il se trouve que je réagissais à un post de Sunny (le 13-12-2014 10:01:26) quand je parlais de l’IRSN, puis j’ai repris la conclusion de l’article que je trouvais très bien. Malheureusement, j’ai commis la faute impardonnable de ne pas dire que cette conclusion avait été écrite par le GSIEN. Vous avez aussitôt sauté sur l’occasion pour éviter le fond du sujet. C’est votre méthode de discussion classique, on la connait par coeur. Je vous invite donc à relire cette conclusion qui me semble très juste et reflète bien ce qui se passe dans le nucléaire.
A lr83 « puis j’ai repris la conclusion de l’article que je trouvais très bien » Ben oui, mais un article c’est un article et pas un document de l’IRSN. Quand je cite des passages entiers, j’indique exactement où il se trouve dans le document source. Cette rigueur est aussi valable pour les antinucléaires qui voudraient acquérir un peu de crédibilité.
Effectivement, il n’y a absolument aucun problème avec le nucléaire. Tout va très bien, EDF fait ce qu’il veut. Un coup de bol, on détecte une « légèreté » dans les soupapes ou bien un défaut dans le béton. Bof, pas grave, ça tiendra bien le coup quand même, éventuellement avec un peu de scotch. Moi, je trouve très grave qu’on trouve des négligences dans la construction d’un tel édifice. Mais je veux bien croire que pour vous, ce sont les risques du métier.
« Moi, je trouve très grave qu’on trouve des négligences dans la construction d’un tel édifice. Mais je veux bien croire que pour vous, ce sont les risques du métier. » Je ne pense pas qu’il existe des édifices qui n’aient pas eu de négligeances dans leur réalisation. Le concepteur le sait et c’est pour cela qu’il multiplie les sécuritées.(Et dans le cas du nucléaire, il y en a vraiment beaucoup). Dans le batiment les malfaçons sont un grand classique. Si tous les immeubles qui ont une malfaçon structurelle devaient tomber, il n’en resterait pas beaucoup encore debout. Mais ça tient car largement dimmentionné. Quand ça tombe (ça arrive parfois) il y en a souvent plusieurs cumulées en même temps.
A lr83 « Tout va très bien, EDF fait ce qu’il veut. Un coup de bol, on détecte une « légèreté » dans les soupapes » Non, EDF ne fait ce qu’elle veut et nous avons la preuve. Non, ce n’est pas un coup de bol mais le résultat d’un processus efficace et mature ou l’ASN aidé de son expert l’IRSN demande les justifications nécessaire à EDF et décidera ensuite si le niveau de sûreté prescrit est atteint. En l’état, personne ne peut dire si une seule soupape SEMPELL est aussi fiable qu’un tandem de SEBIM. Bon et alors quand est-ce que vous demander l’arrêt des réacteurs nucléaires ALLEMANDS EN SERVICE pour cause de soupapes trop « lègères ». Hier encore, il y avait 12 GW de nucléaire en Allemagne : J’ai peur, je suis sous pression… vous pouvez me rassurer, c’est sous contrôle outre-Rhin ???
A lr83 Je précise que l’urgence de l’action, c’est d’arrêter les réacteurs allemands qui fonctionnent avec des soupapes SEMPELL. Va y avoir des manifs outre-Rhin ! Parce que pour l’EPR de Flamanville, on a le temps de réfléchir… il faut que l’ASN ait pris sa décision avant 2017 !
C’est pire que tout, je viens de vérifier, c’est des soupapes SEMPELL… je suis foutu !
Je cite l’article initial (en début d’article), cause du fait que je me marre : Un rapport de l’IRSN, porté à la connaissance du public le 4 décembre dernier, explique qu’EDF a fait un choix technologique sur un équipement capital pour la sûreté du réacteur EPR qui « constitue une régression en termes de sûreté par rapport à la conception des réacteurs du parc en exploitation. » Inutile de me parler des réacteurs Allemands ou Martien, histoire de faire diversion. L’IRSN (organisme dont vous reconnaissez la compétence) dit que c’est une régression en terme de sécurité. Il me semble que c’est assez clair. Et pour le béton, suffit de savoir utiliser Google :
A lr83 Ben moi, je cite directement l’IRSN, ça rend l’exégèse plus facile : « S’agissant plus particulièrement de l’exception à l’application de l’« aggravant unique » sur la défaillance à la refermeture d’une soupape de sûreté du pressuriseur, la nécessité du recours à cette exception est liée au choix technologique d’EDF pour le réacteur EPR-FA3 (une seule soupape sur chaque ligne de décharge au lieu d’un tandem composé de deux soupapes en série sur les réacteurs du parc EDF en exploitation) qui, dans son principe, constitue une régression en termes de sûreté par rapport à la conception des réacteurs du parc en exploitation. Toutefois, EDF justifie la conception retenue sur l’EPR-FA3 par la fiabilité importante de la soupape de sûreté SEMPELL et de son pilote. L’IRSN estime que la justification de l’acceptabilité de la non-application de la règle de l’aggravant unique à la refermeture d’une soupape de sûreté SEMPELL du pressuriseur n’est pas encore apportée et estime que des justifications devront être apportées par EDF sur la fiabilité de l’ensemble soupape+pilote et sur le caractère suffisant du programme d’essais de qualification. » C’est à la page 8/8 du rapport intitulé « Synthèse du rapport de l’IRSN sur l’examen de la démarche de classement de sûreté du réacteur EPR de Flamanville » du 29 Avril 2014. l’IRSN ne ferme pas la porte car il écrit que c’est une régression dans le principe et que des justifications essais supplémentaires son attendus. Et il est d’ailleurs bien possible qu’EDF puisse apporter la démonstration de la fiabilité de la soupape et de son pilote, car SEMPELL c’est du matériel allemand qui est déjà en service dans des centrales nucléaires allemandes sous le contrôle de l’autorité de sûreté allemande Pensez-vous sincérement que le Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz, Bau und Reaktorsicherheit prenne une affaire de soupape à la légère alors qu’elles sont montées sur des réacteurs en fonctionnement permanent (12 GW tous les jours) dans un pays de 82 millions d’habitants : Doit-on déduire de cette « régression » que les réacteurs 2G historiques français sont plus fiables et moins dangereux que les réacteurs allemands ? Pour Flamanville 3 nous avons le temps de réfléchir, pas pour ce qui tourne outre-Rhin. Et quand on sait que les nuages ne s’arrêtent pas à la frontière…
Je reprends votre phrase : « l’IRSN ne ferme pas la porte car il écrit que c’est une régression dans le principe et que des justifications essais supplémentaires sont attendus. » Attendons donc ces essais et espérons que quand on aura les résultats il ne sera pas trop tard pour éventuellement corriger le tir. Ca vous gêne pas cette démarche ?
Je ne rame absolument pas puisque depuis le début je reprends les termes exact de l’autorité de sûreté et de son expert technique et pas les interprétations d’iun article. Les choses ont été écrites très clairement par l’IRSN : « La nécessité du recours à cette exception est liée au choix technologique d’EDF pour le réacteur EPR-FA3 (une seule soupape sur chaque ligne de décharge au lieu d’un tandem composé de deux soupapes en série sur les réacteurs du parc EDF en exploitation) qui, dans son principe, constitue une régression en termes de sûreté par rapport à la conception des réacteurs du parc en exploitation. » et logiquement l’IRSN conclue : « L’IRSN estime que la justification de l’acceptabilité de la non-application de la règle de l’aggravant unique à la refermeture d’une soupape de sûreté SEMPELL du pressuriseur n’est pas encore apportée et estime que des justifications devront être apportées par EDF sur la fiabilité de l’ensemble soupape+pilote et sur le caractère suffisant du programme d’essais de qualification. » Donc pour l’instant la porte n’est pas fermée pour cette solution (déjà en service en Allemagne). Et on a du temps pour réfléchir et décider, puisque qu’aucun réacteur français ne fonctionne avec cette solution. En revanche, ce qui me gène, c’est qu’il y a des réacteurs allemands qui fonctionnent toujours avec cette solution et qu’aucun antinucléaires ne s’en émeut. L’antinucléarisme est-il à sens unique vers les réacteurs français… pas encore en service ? Les antinucléaires se préoccupent-il du sort des populations exposées ? On ne peut vraiment pas avoir confiance dans les antis, il va vraiment falloir leur mettre la pression ! Parce que sinon c’est nous qui allons être obligé de faire le boulot à leur place en allant au charbon pour demander la fermeture immédiate des réacteurs allemands pour cause de soupape dangereuse. Et pendant qu’on y sera, on demandera aussi la fermeture des centrales au charbon-lignite pour cause d’externalités insupportables. J’ai l’impression que les antinucléaires-écolos rament un peu.
Il faut rappeler plusieurs choses : 1) Si l’ASN nous demande à revenir à des tandems de soupapes, eh bien on remplacera ces Sempell par des Sebim et l’affaire sera réglée. Bref, les antinucléaires voudraient se servir de cette histoire pour interdire l’EPR, alors qu’en fait ça n’est qu’un point de détail. 2) Pour un antinucléaire, l’allemand moyen est un être qui nous est intrasèquement supérieur. Pas grave donc si sa centrale est équipée de soupapes Sempell, puisque Lui l’exploitera parfaitement. Tandis que nous, bras cassés que nous sommes, un tandem de soupapes ne sera pas de trop pour nous empêcher de tout faire sauter…
Bon, en résumé, sur l’EPR on aura cela : Ou bien cela :