Chimie verte, la réponse à tous nos maux ?

"Les nouvelles technologies dans la chimie verte joueront un rôle clé en aidant notre société à aller vers une élimination des déchets tout en offrant un large éventail de produits issus des bioraffineries", a estimé un chercheur de l’Université de York.

Le Professeur James Clark, directeur du pôle universitaire d’excellence de chimie verte, a indiqué lors du symposium annuel de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS) que l’utilisation de technologies à faible impact sur l’environnement comme la chimie verte permettra de s’assurer que les produits deviennent réellement et de manière vérifiable, "vertes et durables".

Il a annoncé que l’extraction de produits chimiques provenant de la biomasse pourrait constituer l’étape de traitement initial pour de nombreuses bioraffineries dans le futur.

"Nous avons montré que des produits de cire présents dans de nombreuses applications, peuvent être extraites de cultures et d’autres sous-produits, comme les résidus de pailles de blé, d’orge, de bois et d’herbe, à l’aide de dioxyde de carbone supercritique – un procédé chimique qui permet la production de produits sans solvant", a t’il ajouté. "Les résidus extraits peuvent être utilisés aussi bien dans des domaines de la construction que dans les bioprocédés."

La chimie verte, la réponse à tous nos maux ?

Les micro-ondes à basse température peuvent également être utilisées lors de la pyrolyse de la biomasse, ce qui permet un meilleur contrôle sur le processus de chauffage. Le processus aboutit à des économies d’énergie significatives et génére des huiles de haute qualité, et des solides qui possédent des propriétés chimiques très utiles.

Le Professeur Clark a aussi précisé qu’une extraction en continu combinée avec une irradiation aux micro-ondes, permettait de séparer la phase aqueuse rendant l’huile plus propre, moins acide et avec des quantités infimes de contaminants comme les métaux alcalins. "Notre technologie à micro-ondes peut également être adaptée pour produire des bio-chars dotés d’un haut pouvoir calorifique et des propriétés physiques qui les rendent aptes à servir de co-combustibles (avec le charbon !) dans les centrales électriques", a t-il conclu.

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Pastilleverte

tant qu’il s’agit d’utiliser des sous-produits agricoles ou forestiers, mais issus de cultures “bio” (traduction : sans xxcides), avec des procédés “propres” et économiques en énergie, sans devoir transporter les produits finis sur des milliers de km, etc, etc… ouf ! Enfin une chimie “verte” ! Les colorants verts (“durables”) ont beaucoup d’avenir (devant eux, bien entendu !).