EDF EN : accord de financement de centrales solaires

A la suite du protocole d’accord avec la Banque européenne d’investissement (BEI), portant sur une enveloppe de 500 millions d’euros pour le financement d’un programme d’investissement 2010-2012 de centrales solaires en France et en Italie, EDF Energies Nouvelles annonce la signature du contrat-cadre pour la partie française du programme.

Afin de financer un important programme d’investissement sur la période 2010-2012, relatif à des projets de centrales photovoltaïques en France et en Italie, EDF Energies Nouvelles a élaboré et négocié une solution de financement innovante inspirée de la technique du financement de projet, traditionnellement réservée à des projets dont la taille unitaire est supérieure à celle généralement rencontrée dans le solaire photovoltaïque.

« Compte tenu du volume de notre portefeuille de projets, nous avons pu mettre en place un schéma de financement qui permet de répliquer rapidement, simplement et à moindre coût une structure de financement de projet type mise en place initialement pour deux projets pilote, » explique Philippe Crouzat, directeur financier d’EDF Energies Nouvelles. « Ce schéma innovant, où chaque financement reste indépendant des autres, constitue assurément une solution efficace pour accompagner la réalisation de nos nombreux projets en cours de développement en France et en Italie. »

Un protocole d’accord a été signé le 17 décembre 2009 avec la BEI, allouant une enveloppe globale de 500 millions d’euros à EDF Energies Nouvelles, qui représente jusqu’à 50% du financement total du programme d’investissement, le solde étant apporté par des banques commerciales. Le Groupe vient de signer le contrat-cadre pour la partie française du programme avec cinq établissements bancaires. Outre la BEI ces établissements sont Banco Bilbao Vizcaya Argentaria S.A., BNP Paribas, Dexia Crédit Local et la Société Générale.

Simultanément, EDF EN a procédé au closing et au tirage des fonds pour le projet pilote français du programme, soit les deux premières tranches de 12 MWc chacune de la centrale photovoltaïque du Gabardan, actuellement en cours de construction, qui seront mises en service en 2010. Située dans le département des Landes, dans le sud-ouest de la France, cette centrale au sol pourra atteindre jusqu’à 76 MWc et forme à ce titre l’un des plus grands projets solaires photovoltaïques européens.

Dans cette opération la banque Lazard a été conseil d’EDF Energies Nouvelles sur la structuration et la négociation du programme.

Articles connexes

24 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Tassin

“Située dans le département des Landes, dans le sud-ouest de la France, cette centrale au sol pourra atteindre jusqu’à 76 MWc.” C’est pour cette centrale là qu’ils rasent 300Ha de forêts? Chapeau EDF, ça c’est un beau projet, proprement développé et sans impact. Odieu.

Inoue

oui, c’est celui-là. quand on a le nom EDF, c’est tout de suite plus facile (lobbying politique notamment…).

Tassin

C’est clair qu’ils ont toutes les entrées et savent déjà quelles mains serrer pour avoir le droit et l’opportunité de faire des horreurs pareilles. Sinon pour faire quelque chose de positif pour l’environnement : Et si on démontait 76MWc de panneaux pour reboiser ça serait plus interessant que le contraire non? Le photovoltaïque n’a sa place au sol que sur des terres désaffectées ou inutilisables (centres d’enfouissement techniques, anciennes carrières, friches indutrielles, sites pollués…) Je pensais pas m’opposer un jour à un projet d’énergie renouvelable mais là ça y est. Mais est-ce vraiment renouvelable de virer 300Ha de pins?

Rice

Je ne m’éendrai pas sur l’aspect “développement durable ” dans les Landes, d’autres l’ont déjà fait. Moi, je suis (pour le moins) surpris par ce prêt EUROPEEN pour financer l’achat de panneaux CHINOIS (2/3) et AMERICAIN (1/3) pour remplacer 300 Ha de pins FRANCAIS. J’ai honte pour les politiques qui autorisent EDF à de telles pratiques alors que des entreprises françaises rament pour faire vivre et travailler des salariés qui consomment, épargnent et payent des impots en France.

1000 mille

Publié le 27/04/2010 08:28 | Propos recueillis par J.Sch. Les Landes changent le pin en soleil Reportage Ahauteur de Gabarret, quitter la D933, l’ancienne nationale qui reliait Périgueux à l’Espagne, piquer à gauche et plonger dans les pins. À quelques encablures, on tombe sur un premier champ de « trackers » : des panneaux tournesols, montés sur vérins pour suivre la course du soleil. Et puis après, le long de la piste poussiéreuse il y a, au milieu du massif forestier, comme un ciel posé sur un autre. Une véritable mer de panneaux solaires est sortie du sol sablonneux, étalant des vagues obliques et rectilignes de trois bons mètres de haut sur quelque 200 mètres. On est au cœur de la ferme solaire du Gabardan, la plus grande centrale photovoltaïque d’Europe. Jean Barrère, béret posé sur la tête, tout juste descendu de ses échasses de landais pur sucre, détaille : « Ici, les communes forestières calculent en hectares ou en coupes. Une coupe de 3 ha, c’est une salle des fêtes. 4 ha l’année suivante, c’est les travaux pour l’école, etc. » Aussi, quand la première tempête, celle de 1999, a ravagé le massif, des communes ont vu leurs projets, en cours et à venir, s’écrouler en même temps que les arbres. Alors, elles se sont mises à réfléchir à un moyen de se mettre à l’abri du vent. La communauté de communes du Gabardan (CCG), dont Jean Barrère est vice-président, elle, s’est tournée vers le soleil, énergie moins capricieuse et synonyme de budget stabilisé. Lancé en 2007 avec EDF Énergies nouvelles, le projet de ferme solaire du Gabardan devrait entrer en production dans les semaines qui viennent. Fin 2010, les deux dernières tranches, sur 7 au total, pourraient être achevées et l’ensemble délivrer 76 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 40 000 habitants. Pour installer le million de panneaux solaires sur les terres de la commune de Losse, propriétaire des terrains, 317 hectares ont été déboisés, presqu’intégralement compensés à ce jour par le boisement de parcelles non cultivées sur le territoire de la communauté de communes. Un chantier énorme d’environ 230 millions d’euros et qui va rapporter un loyer de 2 500 € de l’hectare à la CCG, soit une manne annuelle de 792 500 € par an pendant les 22 ans que dure le bail. Cet « or en rayons » fait des envieux : déjà on parle d’extensions. Partout dans les Landes des communes préparent leurs projets, à coup de centaines d’hectares. Pour obtenir, elles aussi, leur part du gâteau solaire. ——————————————————– Un projet touristique Pour les élus du Gabardan, pas question de se reposer pendant 20 ans sur les subsides des loyers réglés par EDF-EN. « On veut profiter de la centrale photovoltaïque pour créer un parc touristique des énergies renouvelables », explique le président de l’office de tourisme, Jacques Champeaud. En projet, une tour panoramique dominant la forêt à proximité d’une maison des énergies renouvelables : « On veut sensibiliser à la maîtrise de la consommation d’énergie. Ce sera un outil pédagogique et d’information. » « La seule énergie qui ne pose pas de problème sur le plan environnemental, c’est celle qu’on ne dépense pas. » Philippe Barbedienne, directeur de la Fédération Sepanso Aquitaine ——————————————————- Le chiffre : 4 637 4 637 hectares > En projet. C’est la superficie totale provisoire des 93 dossiers de fermes solaires actuellement en cours d’instruction à la préfecture des Landes. 4 ont été approuvés : Gabardan (317 ha), Villeneuve de Marsan (20 ha), Pisos (20 ha), et un projet privé d’une vingtaine d’hectares à Laluque. —————————————————— “Leur vernis écolo n’est pas très résistant” Le photovoltaïque au sol, modèle de développement durable ? La formule pourrait bien faire rire Philippe Barbedienne, directeur de la Sepanso Aquitaine (Sociétés pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest), si elle ne le mettait pas, d’abord, en colère. « Maintenant, tous les projets sont à la sauce écolo, comme ça, ils passent comme une lettre à la poste. La ferme solaire du Gabardan comme tous ces projets de centrales photovoltaïques au sol qui nous envahissent sont l’illustration parfaite de la fausse bonne idée écologiste. Qu’on couvre déjà tous les hangars, toits de supermarché ou de parkings de panneaux photovoltaïques. Après il sera temps de massacrer le massif Landais. » Pour les militants de la Sepanso, sous couvert de produire une énergie propre les promoteurs de ces centrales ne recherchent en réalité qu’un profit immédiat : « Leur vernis écolo n’est pas très résistant. Il suffit de gratter un peu pour qu’il s’écaille : il est évident que si les tarifs de rachat par EDF de l’énergie solaire étaient les même que ceux de l’électricité classique, personne ne songerait à venir déforester les Landes. Le développement durable dont se drapent les promoteurs, c’est de la poudre aux yeux. Le mieux serait de ne rien bousiller. » Ce qui met particulièrement en colère Philippe Barbedienne comme Georges Cingal, président de la Sepanso Landes, c’est le « mitage » du massif forestier qui est en marche : « Ce que n’arrivent pas à comprendre ceux qui ont ce genre de projets dans les Landes, c’est que ce n’est pas anodin de grignoter 317 ha par ci ou 100 ha par-là sur un massif de plus d’un million d’hectares. Ce qui faisait la richesse de cette réserve naturelle, c’est qu’elle était continue. Or, à force de créer des zones commerciales, des autoroutes, des fermes solaires, on modifie l’équilibre et les fonctionnalités de la forêt. » À Losse, la ferme solaire est construite sur des parcelles de landes à molinie bleue, cette herbe sauvage dont ne voulaient jadis que les moutons landais. Une herbe dont est friand le fadet des laîches, un papillon protégé au niveau européen. « Les enquêtes ont montré qu’on détruisait son habitat, mais on passe ça par pertes et profits. » À la préfecture des Landes, on compte 93 dossiers de ce type en cours d’instruction pour un total de 4 637 ha. ——————————————————– Christian Pinaudeau, secrétaire général du syndicat des sylviculteurs du sud-ouest Quel regard les sylviculteurs ont-ils sur les fermes solaires au sol ? Un regard pragmatique. Un propriétaire a tout intérêt à développer le photovoltaïque. Un hectare de pins rapporte environ 100 € par an. Un hectare déboisé et loué à un promoteur pour exploiter une ferme solaire rapporte entre 2 500 € et 3 000 € par an. Il n’y a pas photo. C’est éloigné voire opposé à votre métier non ? Oui, d’autant que nous, la loi nous oblige à reboiser. Les collectivités, elles, ont plus de facilités à obtenir des dérogations pour défricher et faire de l’argent que des privés. Si on considère, pour des questions de développement durable qu’il faut encourager le photovoltaïque alors l’État doit aller jusqu’au bout de la logique et nous accorder les mêmes droits. Quel discours tient votre syndicat à un sylviculteur qui a un projet solaire ? On ne l’en empêche pas. Et puis expliquer à un propriétaire qui vient de voir ses pins couchés par la tempête, qu’il vaut mieux qu’il attende 35 ans pour en couper de nouveaux et toucher son capital, plutôt que de miser sur un loyer assuré de 2 500 € l’hectare, je ne sais pas faire.

Inoue

c’est aussi une question de jurisprudence. un projet comme cela accepté, les autres projets doivent aussi être acceptés. pq l’un et pas l’autre ? le secteur agricole est dans le même cas… pour autant on ne peut pas développer sur terres agricoles. de plus, comme le dit tassin, d’autres sites au sol sont à privilégier !

1000 mille

entièrement d’accord avec vous deux(à une nuance près: les terres agricoles sont assez limitées). je ne me suis contenté que de complèter cette brève interpretable de multiples façons. Bonne journée

Sicetaitsimple

Est ce que quelqu’un sait si, comme c’est indiqué dans la dépèche:”Pour installer le million de panneaux solaires sur les terres de la commune de Losse, propriétaire des terrains, 317 hectares ont été déboisés, presqu’intégralement compensés à ce jour par le boisement de parcelles non cultivées sur le territoire de la communauté de communes”. Si c’est exact, ça change tout….

Ceze & orb

Non seulement EDF EN, entreprise française appartenant largement à l’Etat, ne pose quasi uniquement des panneaux étrangers, même pas européens (du chinois des Iles Caïmans pour leurs projets en toiture et de l’américain au sol), mais en plus, ils vont solliciter les fonds européens, du contribuable pour financer leurs projets ! Ecoeurant. N’y aura-t-il donc aucun politique pour faire cesser ce scandale?

Madinina-l

A 2500 € l’hectare, pour une centrale de 76 MWc ? Bloqué pendant 22 ans ? Ce n’est pas cher payé. Comme d’habitude, les subventions permettent aux privés de s’enrichir grassement, et la collectivité récupère des miettes. Au lieu de préparer la transition vers un nouveau modèle énergétique, plus proche des gens, nous sommes en train de créer à coup de subventions les monopoles de demain, ou plutôt nous aidons ceux qui ont le monopole aujourd’hui à le conserver encore longtemps, sans aucune raison. J’ai l’impression que nous passons à coté de quelque chose…

Sicetaitsimple

Je n’ai pas l’impression que la sylviculture landaise soit une oeuvre de philantrope… C’est quand même pour faire pousser du bois, pour le vendre… Le photovoltaique est aussi une industrie. La question de départ, c’est la “déforestation” liée à cette implantation. Donc, je répète, quelqu’un at il une information sérieuse sur le programme de reboisement de compensation?

chelya

Euh Ceze & Orb vous débarquez ou quoi ? C’est justement parce que EDF EN va installer des panneaux fabriqués en France que le politique a délibérément mis en place des subventions taillés pour favoriser les grandes centrales au sol au détriment de l’exploitation des toitures et de l’auto-consommation. En plus dans le sud les architectes des batiments de France s’oppose à la mise en place de photovoltaique en toiture, donc si vous mettez d’un coté une forêt et de l’autre un touriste qui paie pour voir un musée vivant, le choix est vite fait… Si en plus on ajoute à ça la guerre que mène le corps des mines contre le corps des ponts je peux vous dire qu’on est pas prêt de voir un panneau en toiture avec quelques années…

Inoue

aucune idée ! mais normalement il faut reboiser entre 1 fois et 5 fois ce que l’on enlève.

Dan1

On y parle de reboisement :

1000 mille

ce lien semble sérieux ! notons bien également ce qui s’est passé sur ce territoire entre 1949 et 2009,personne n’est venu crier au loup …

Sicetaitsimple

Bon, ça relativise les commentaires du début. Ca m’aurait quand même fortement étonné qu’un projet comme ça ne fasse pas l’objet de mesures de compensation…

suntep

Une chose que je persiste à ne pas comprendre : Pourquoi n’élève-t-on pas les structures de quelques mètres pour garder le terrain disponibe à un autre usage ? Elevage, horticuture, vergers, marchés couverts, que sais-je encore, en creusant je suis certain qu’on peut trouver des activités compatibles. Ca coutera un peu plus (3-5m de pilone * autant de trackers) mais on arrêtera de gâcher de la surface utile.

1000 mille

la seule chose à comprendre : tout à un prix et en France ce ne sont pas les surfaces utiles qui manquent. voir la PAC( pas la pile à combustible)

Toubib

@ suntep, Tout simplement à cause des normes de sécurité incendie. En cas de pépin, les pompiers doivent avoir un accès immédiat. Impossible de grimper sur le dos d’une jeune charolaise ….

1000 milli

du bois est déjà en sous-exploitation.

1000 mille

1000 milli ci-dessus : erreur de frappe c’est moi

Guydegif(91)

L’article posté par 1000 Mille le 29/04/10 repris de l’article ”Dépêche.fr du 27/04/10 8:28” est édifiant ! A lire de bout en bout car il n’y a pas photo ! Il y a du bon sens dans tout ça malgré les dires des grincheux et pisse-vinaigre (terme favori de JLB!) QQ vérités à se rappeler au besoin: – les pins des Landes ont été importés là à une époque pour ”soigner” une zone de marécage,n donc pas forêt originelle… – le ”feuillage” des pins est tel qu’il n’y a pas photosynthèse donc contribution anti-CO2 et anti-GES est nulle…donc autant pour ça ! – les ha de forêts de pins couchés après la tempête sont tels que personne ne sait quoi en faire pour une bonne partie, car impropre à faire des maisons ou structures en bois, impropre à faire brûler dans les cheminées et chaumières, donc…faut pas verser des larmes de crocodiles qd dubon sens prend le dessus… – pour les gens qui en vivent il faut savoir que le ha de forêt de pins rapporte 100 euros/an alors que 1 ha de PV en rapporte 2500 à 3000 euros / an…  faut être maso pour s’obstiner surtout qd les tempêtes vous couche ce qui a mis 35 ans à pousser jusqu’au stade exploitable ! – ==> Conclusion et qq actions à prévoir:   – pour peu qu’on s’en donne les moyens il est assez facile de joindre de l’utile à l’agréable et par exemple de combiner panneaux au sol un peu rehaussés et ”landes à molinie bleue pour moutons et papillons (fadet des laîches, entre autres)..” entre et en dessous…   – remplacer les 300 ha de forêt de pins à couper pour mettre du PV là par 300 ha ou plus de bon feuillus propice à photosynthèse, quitte à mettre aussi qq pins pour la biodiversité et le mix sympa…   – faire tout ça en bonne intelligence avec les sylviculteurs reconvertis et les autres ainsi que les comm-comm pour un traitement judicieux d’une situation bloquée (les qq centaines de ha de pins décimés entrain de pourrir sur place pour partie…!)   – pour info, EDF EN travaille normalement et principalement avec Firts Solar (donc USA) et pas avec du matos chinois…Je ne sais pas où Rice a trouvé son info des 2/3 chinois et 1/3 US ??? Faut dire aussi que la France -là aussi!- est qq peu en retrad pour fournir des PV en quantité !!! Donc vivement que la prod. locale française soit à la hauteur grâce à du First Solar made in bordelais du Voltec Solar made in Alsace, etc…. YA+KA faire en conséquence avec intelligence ! A+ Salutations Guydegif(91)

Guydegif(91)

Voir mon post précédent de ce jour sorti un peu vite du décors… Je voudrais qq réactions pour confirmer que c’est aussi du bon sens ! A+ Salutations Guydegif(91)

Belorient

Déboiser 300, ou bientôt 600 ha de forêt cultivée sur les 25.000 de la communauté de communes, pourquoi pas? Pour qui est passé par là, il est clair qu’une grande partie de cette forêt est foutue: après les deux tempêtes de 1999 et 2009, une grande partie ne sera pas reconstituée, qu’elle soit publique ou privée: la valeur du bois ne couvre pas l’essence des tronçonneuses. De plus, un champignon tue les pins. Déboiser et faire du photovoltaïque pendant quelques dizaines d’années (c’est du court terme en matière de forêt) permettrait peut-être de créer des jachères indemnes de ce champignon, et de faire vivre le pays.