IFP Energies nouvelles : sur les voies de valorisation de la biomasse

Geneviève Fioraso, la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’est rendue le jeudi 7 mars sur le site du pilote de production de bioéthanol de 2ème génération du projet Futurol, à Pomacle-Bazancourt.

Le projet Futurol vise à développer un procédé éco-efficient de production d’éthanol de 2ème génération à horizon 2016. La biomasse non alimentaire de type lignocellulosique (bois, paille, déchets agricoles et forestiers, etc.) offre en effet de nouvelles perspectives pour la production de carburants mais aussi d’intermédiaires chimiques.

Lancé en 2008, il réunit des industriels et s’appuie sur des centres de R&D tels que l’ARD, IFPEN et l’INRA et sur les capacités de recherche et développement du groupe Lesaffre. En 2011, était d’ailleurs inauguré le pilote de recherche de Pomacle destiné à tester les résultats obtenus en laboratoire avant l’étape prototype pour la validation à l’échelle industrielle.

Dans le cadre de Futurol, l’IFPEN est engagé dans la voie thermochimique (gazéification ou pyrolyse) permettant de produire des biodistillats. L’organisme public de recherche est un partenaire majeur du projet BioTfuel qui vise à développer et mettre sur le marché, d’ici à 2017, une chaîne complète de technologies de production de biodiesel et de biojet de 2ème génération.

IFP Energies nouvelles : sur les voies de valorisation de la biomasse

L’IFPEN est également investi dans la recherche sur les technologies de transformation de la biomasse en produits biosourcés. Elle étudie, en particulier, la possibilité de remplacer les oléfines et dioléfines – des intermédiaires chimiques utilisés dans de nombreux biens de consommation, notamment dans les plastiques – par des molécules équivalentes issues de la biomasse. Les différentes voies chimique, catalytique et biologique sont envisagées. L’objectif est, dans le principe, similaire à celui des biocarburants : identifier de nouvelles voies permettant de limiter l’impact environnemental des procédés et des produits et de mettre en place de nouvelles filières économiquement compétitives.

Toutes ces recherches s’inscrivent dans une démarche plus large d’IFPEN en faveur de la bioéconomie qui a donné lieu le 1er mars à un accord cadre de collaboration avec l’INRA.

Ces nouvelles filières de transformation de la biomasse doivent intégrer une approche plus globale, systémique, prenant en compte les différents enjeux, depuis les questions d’approvisionnement jusqu’aux modes de consommation, en passant par la pertinence des technologies de rupture et les systèmes de production agricoles et forestiers.

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Bruno lalouette

Pour démarrer cette grande aventure en limitant les risques de plantages financiers, il devrait y avoir 2 marchés réservés à ces nouveaux carburants. le diesel des plaisanciers et le diesel/kérozène consommé par l’armée et le reste de la fonction publique ainsi que celui du traffic aérien intérieur…

Sicetaitsimple

C’est de l’ethanol, pas du diesel….

Guydegif(91)

A relire certains posts de 2008 sur l’article Enerzine en lien ci-dessus, je constate que PEU a été obtenu à ce jour sur des approches type Futurol…. IFPEN et Mme la Ministre R&D annoncent des choses, 2ème génération, mais encore peu palpable, peu concret, peu présent….. Faudrait mettre la surmultipliée, tout en faisant tout en face au niveau des véhicules, en les allégeant, -sans le faire au détriment de la Sécurité, of course!-, avec du down-sizing des moteurs, de l’hybride-thermique-élec MAIS aussi de l’hybride-thermique-air-huile (PSA), pour réduire la conso de carburant, même type non-fossile-mais-EnR-2èmeGénération…. Il faut un Boost aux éconbomies et aux nouveaux carburants plus propres et n’empiétant pas sur les ressources-vie, d’origine terrester ET marines (µ-algues)… YA+KA ! ASAP ! A+ Salutations Guydegif(91)