Total a annoncé le redémarrage de la production de la zone d’Elgin / Franklin, le 9 mars 2013, suite à l’approbation du dossier de sécurité par l’autorité de régulation britannique (HSE).
Alors que la production reprend de façon progressive, elle devrait prochainement atteindre environ 70.000 barils équivalent pétrole par jour (kbep/j), soit 50 % du potentiel de production des champs.
Aussi, dans l’objectif de retrouver d’ici à 2015 le niveau de production qui existait avant l’incident d’Elgin, un projet de re- développement prévoyant le forage de nouveaux puits intercalaires sur Elgin et Franklin est en cours d’étude. Total indique par ailleurs que le développement de West Franklin Phase II se poursuit avec un démarrage de la production prévu en 2014.
"Gérer cet incident industriel en toute sécurité pour les personnes et en limitant l’impact sur l’environnement a été notre priorité. Les causes de l’incident sont maintenant connues et toutes les mesures nécessaires ont été prises pour permettre le redémarrage de la production et l’exploitation future des champs de la zone Elgin/Franklin dans les meilleures conditions de sécurité. Les enseignements ont été partagés avec les autorités britanniques et le seront également avec l’ensemble de l’industrie. Nous nous concentrons désormais sur la poursuite de nos plans de développement afin de retrouver dès que possible la pleine capacité de production de ces champs" a commenté Yves-Louis Darricarrère, Président Upstream de Total.
La zone d’Elgin/Franklin, constituée des champs d’Elgin, Franklin, West Franklin et Glenelg, a déjà produit plus de 700 millions de barils équivalent pétrole (Mbep) à fin 2012. Et toujours d’après Total, "les réserves restantes sont supérieures à 500 Mbep et n’ont pas été affectées par l’incident".
La production était arrêtée depuis le 25 mars 2012, lorsqu’une fuite de gaz causée par la combinaison de plusieurs éléments sans précédents s’est produite sur le puits G4 qui avait été fermé plusieurs mois auparavant. L’enquête approfondie menée par Total a démontré que la fuite avait été provoquée par un phénomène de corrosion spécifique au puits G4 et était alimentée par une couche crayeuse non productive jusqu’alors, située environ 1.000 mètres au-dessus du réservoir exploité.
"Les enseignements de cette enquête ont été mis en œuvre de façon à assurer que nos opérations actuelles et futures soient réalisées dans des conditions de sécurité optimales. Certains puits déjà identifiés seront abandonnés et d’autres feront l’objet d’analyses complémentaires" a conclu le Groupe pétrolier français.