Lancement du fonds « Marguerite » : 1,5Mds prévus

Marguerite est un fonds européen 2020 pour l’énergie, le changement climatique et les infrastructures créé à l’initiative des principales institutions financières publiques européennes, dont la Caisse des Dépôts.

Doté d’un capital initial de 600 M€, le fonds s’est fixé un objectif de collecte de 1,5 Md€ pour la dernière levée en 2011. Il a pour objectif d’investir dans des participations minoritaires avec d’autres investisseurs stratégiques et financiers dans des projets d’infrastructures entièrement nouveaux (« greenfield ») dans les secteurs des transports (RTE-T), de l’énergie (RTE-E) et des énergies renouvelables.

Une première levée de fonds aura lieu à l’échéance du 3 mars 2010.

Régi par le droit luxembourgeois, le fonds Marguerite est un fonds d’investissement paneuropéen qui entend servir de catalyseur aux investissements dans les infrastructures nécessaires à la mise en oeuvre des politiques clés de l’UE dans les domaines du changement climatique, de la sécurité énergétique et des réseaux transeuropéens. Le fonds, qui a choisi de combiner principes du marché et soutien aux objectifs des politiques publiques, se veut un exemple pour d’autres fonds similaires qui pourraient voir le jour dans l’Union européenne.

Un projet européen

Marguerite est la première initiative conjointe des principales institutions financières publiques européennes. Le fonds a reçu le soutien actif de la Commission européenne depuis que l’initiative a été lancée il y a un an sous l’égide du Conseil européen, dans le cadre du plan européen de relance économique. La Commission européenne a obtenu l’accord des États Membres de l’UE pour apporter une contribution pouvant aller jusqu’à 80 millions d’euros de soutien au développement du Réseau Transeuropéen de Transport, sous réserve de la validation du Parlement européen.

Marguerite se propose de fournir du capital ou du quasi-capital à des entreprises qui possèdent ou gèrent des infrastructures dans les « Réseaux transeuropéens » (secteurs des transports et de l’énergie) ainsi que dans le secteur des énergies renouvelables.

            

Articles connexes

1 Commentaire
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
marcob12

On est encore très loin de prendre la mesure de ce qu’il faut faire pour développer les nouvelles sources d’énergie, la nouvelle électromobilité, le stockage énergétique, les nouveaux réseaux électriques, bref tout ce qui peut nous éviter la saignée prochaine de prix du brut au-delà des 100 $ et réduire très significativement nos émissions de CO2 et les pollutions induites et les conséquences multiples de notre dépendance aux énergies fossiles. Ce n’est pas au “peak oiil” que nous aurons l’argent pour réformer les systèmes cruciaux qui sont à la base de nos sociétés modernes. Il y a bien sûr d’autres moyens mis en jeu, mais le niveau même de  ce fonds semble un facteur 10 (minimum) au-dessous de ce qu’il faudrait. Mieux que rien.