Dans son rapport final ainsi que dans ses conclusions, l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) a donné un avis positif à l’issue de la revue des objectifs et des options de sûreté du réacteur ATMEA1.
Le réacteur ATMEA1 est un réacteur de génération III+ à eau pressurisée de 1100 MWe net, développé et déjà proposé au marché international par ATMEA, une co-entreprise d’Areva et de Mitsubishi Heavy Industries (MHI).
Selon le consortium, les objectifs et les principes de sûreté du réacteur ATMEA1 ont été développés selon les normes, règles et recommandations internationales les plus récentes : "Ses options de sûreté répondent aux critères les plus exigeants en ce qui concerne la protection des systèmes inhérents à la sûreté, tant du point de vue des risques internes que des risques externes. Sont notamment pris en compte les séismes, les inondations, les chutes accidentelles d’avions commerciaux gros porteurs ainsi que la gestion d’accidents graves et de leurs effets."
En conclusion de sa revue, achevée à la fin du mois de novembre 2011 et menée avec l’Institut de Radioprotection et de la Sûreté Nucléaire (IRSN), l’ASN précise que les objectifs et options de sûreté du réacteur sont en accord avec la règlementation française. Elle conclut de même concernant la prise en compte des risques internes et externes. De plus, l’analyse des conditions de l’accident de Fukushima, réalisée par la société ATMEA et qui a démontré que les options de sûreté actuelles du réacteur ATMEA1 n’appelaient à ce jour aucune modification, a été favorablement reçue par l’ASN.
"Le réacteur ATMEA1 répond aux critères de sûreté internationaux définis pour les réacteurs de génération III+. L’avis émis par l’ASN marque une étape importante pour la future construction du réacteur ATMEA1, en France et dans le monde" a déclaré Philippe Namy, Président d’ATMEA.
** L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), autorité administrative indépendante créée par la loi de juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, est chargée de contrôler toutes les activités nucléaires civiles en France.
** La société ATMEA prend appui sur l’expérience de ses deux maisons mères AREVA et MHI, capitalisant sur le fonctionnement d’un parc international de centrales d’environ 130 réacteurs et représentant environ 3300 années de fonctionnement.
Ils nous disent que les nouveaux risques sont pris en compte. Il y a un risque récurrent qui reste de côté: celui d’une sécheresse. Pour prendre des dispositions en ce sens il faudrait des tours réfrigérantes de grandes taille .. Le feront-ils .. En tout cas ils pourraient faire d’une pierre deux coups: en refroidissant l’air monterait et il serait possible de récupérer l’énergie dans l’air déplacé.
Donc la perts de source froide est prise en compte, quel que soit la cause : attentat, crash, attaque electronique, tsunami, tremblement de terre… et ce reacteur ne produira pas de dechets a duree de demi-vie identique au Plutonium (24 000 ans) et nos enfants n’auront pas besoin de payer pour surveiller nos poubelles ! Foutage de gueule.
Réaction typique de mollah sclérosé par ses dogmes.
Primo : les implantations auront probablement lieu en bord de mer. Deuxio : mettre des éoliennes dans le courant d’air, c’est ralentir le flux d’air, donc diminuer l’efficacité du refroidissement, donc perdre en rendement sur la génération d’électricité … Votre idée ressemble à celle qu’on a vu récemment sur Enerzine, des éoliennes au bord des autoroutes entrainées par le courant d’air des camions… et qui reviendrait à faire consommer plus de diesel… Ce qu’on gagne à un endroit, on le perd ailleurs ! C’est bien dommage, j’en conviens. Mais la physique est ainsi.
« Il y a un risque récurrent qui reste de côté: celui d’une sécheresse » Si il l’est. De plus la particularité que partage ce réacteur avec l’EPR, c’est qu’il possède un récupérateur de corium. C’est à dire qu’en cas de fusion du coeur, pour quelque raison que ce soit (attentat, crash, attaque electronique, tsunami, tremblement de terre…), un salle est conçue pour recevoir ce corium et le refroidir passivement en évitant qu’il fuit dans l’environnement.
L’EPR dispose d’une documentation complète sur son fonctionnement. Et pour l’ATMEA ? J’aimerais connaître ses caractéristiques en matière de suivie de charge.
Ah bon « Il l’est ». Super, Bachibouzouk l’affirme tout le monde est rassuré. une petite source pour nous faire plaisir? Non pas que nous doutions du grand expert Bachibouzouk et de son camp pro-nucléaire/UMP… mais avec unpatron comme Besson ou Sarkozy on peut avoir quelques doutes quand même
« une petite source pour nous faire plaisir? » Encore une fois, c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité… Le risque de sécheresse est prise en compte sur l’ATMEA tout simplement parce qu’il est déjà pris en compte sur les réacteurs du parc actuel, avec des réserves d’eau multiples ainsi qu’avec une organisation des barrages hydroélectriques pour relacher de l’eau pendant les périodes les plus tendues.
Alors envoyez nous une source si c’est aussi simple?
…ou une source d’eau pour le refroidissement. C’est un peu leur pub, mais c’est toujours mieux que rien :
Voici une source, avec à la fin quelques détails : Dans la pratique, un réacteur est d’abord arrêtée en cas de sécheresse grave. Son besoin en eau diminue alors fortement. En cas de sécheresse très grave, chaque centrale dispose de différentes réserves d’eau. Mais de mémoire l’arrêt du réacteur a toujours suffit, et encore, pour les sécheresses les plus graves.
Ce machin est quand même bien plus intéressant que l’EPR! Reste à savoir le prix du MWh qui va sortir de là. Et combien de jours de sécheresse on peut tenir avec ce réacteur sans avoir besoin de l’arrêter et de démarrer du fossile d’appoint?
the design features long operation cycles, short refuelling outages and the load-following ability to adjust power output by 5% per minute. Soit 5,5MW par minute. C’est dans l’article de world nuclear news que vous aviez cité !
« Et combien de jours de sécheresse on peut tenir avec ce réacteur sans avoir besoin de l’arrêter et de démarrer du fossile d’appoint? » Les centrales thermiques sont soumises aux mêmes problèmes de refroidissement que les centrales nucléaires : quand le débit de la rivière n’est plus suffisant, il faut l’arrêter. Voilà tout l’intérêt des centrales de bord de mer. « Pendant qu’il fait chaud, le solaire peut tourner à plein régime et pile pendant la période ou il fait le plus chaud, étonnant, non? » Oui, c’est cool. Par contre, c’est con que ça ne fonctionne pas (ou peu) au moment où on en a le plus besoin, l’hiver :
Et pourquoi en as-t-on plus besoin l’hiver? Parcequ’on se chauffe au grille-pain… Si on baisse notre exposition au chauffage électrique en le remplaçant par de l’isolation et du chauffage renouvelable c’est une autre histoire… Et combien de jours on peut tenir? parcequ’une centrale thermique qui chauffe ça presente quand même moins de risques qu’une centrale nucléaire qui fait pareil… Donc au final, la solution c’est beaucoup plus de solaire, non?
« Et pourquoi en as-t-on plus besoin l’hiver? Parce qu’on se chauffe au grille-pain… » Si ce que vous dites est vrai, alors quand on voit la courbe de consommation annuelle que j’ai présenté plus haut, cela voudrait dire que les français démarreraient leurs fameux grille-pains début septembre pour ne les couper que mi-mai… Explication ridicule évidemment. Le chauffage électrique joue, mais pas seulement. Pêle-mèle : l’activité des entreprises (plus faible lors des congés d’été), les sèches linges moins utilisés, l’éclairage lors des journées plus courtes, etc. Et qu’est-ce que vous appelez du « chauffage renouvelable » ? Du gaz russe, comme pour nos si écologiques voisins allemands ?
Si vous voulez avoir une idée des autrescontributeurs de pointes tapez REMODECE sur Enerzine et vous verrez l’influnece des produits bruns.
une precision : une centrale nucleaire est une centrale thermique ,la difference se trouve dans le type de chaudiere : a flammes ou a fission nucleaire ; autre point ,le graphique presente plus haut concernant la consommation electrique n’est pas prouve ,en fait ,celle-ci differe en fonction des besoins de chaque regions ; de plus ,le chauffage electrique est de plus en plus frequent et est tres energivore a cela ,il faut ajouter les « clim » fut-elle reversible ,ils leurs faut egalement des kw ; tout ca reuni ,il faut plus de production , c’est ce qui s’appelle le confort electrique ;