Le nouvel eldorado des parkings solaires ?

Après Neoen hier et ses ombrières, c’est au tour de Coruscant, un producteur d’énergie renouvelable français de s’impliquer dans la réalisation et l’exploitation de 4 centrales solaires en couverture de parkings, en partenariat avec la Caisse des Dépôts.

SP1 Coruscant, filiale commune, détenue à 51% par Coruscant et à 49% par la Caisse des Dépôts, a été créée fin décembre 2010 pour développer, construire et exploiter en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur quatre centrales photovoltaïques en ombrière de parking.

Ces centrales, qui représentent une puissance globale de 1,8 MWc, sont situées à Avignon, Carros, Vauvert et Noves.

Selon les 2 entités, "ce partenariat témoigne d’une volonté commune d’optimiser les zones urbaines en faisant des parkings, lieux dédiés au stationnement, des sites de production d’électricité solaire." Ainsi, les installations offrent un service complémentaire aux utilisateurs de parking de mise à l’ombre et de protection contre les intempéries."

Les solutions développées par Coruscant participent d’une démarche « d’éco conception » de l’aménagement urbain sans nuisance ni consommation de foncier supplémentaire.

Pour finir, sachez que les centrales ont été construites avec des fournisseurs français, des installateurs locaux et les panneaux photovoltaïques sont de marques européennes.

            

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7 Commentaires
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Ad

chic  : grace à ces projets il va encore falloir augmenter le prix de l’électricité pour racheter le kwh produit 6 fois le prix à des investisseurs privés !

Samivel51

Les supermarchés de périphérie, acessibles uniquement en voiture, ont flairé le filon pour s’offrir un greenwashing en règle, tout en génerant des profits (sur le dos du consommateur). Pourtant, on économiserait beaucoup plus de CO2 en favorisant les commerces de centre-ville, accessibles en transports en commun.

Richarde

Absolument! C’est à se demander encore ce qui nous pousse à aller dans ces grands magasins, tellement grands que la notion d’individu même s’y perd. Alors, il est vrai que casser cette habitude pour revenir aux petits magasins n’est pas évident et demande un peu de temps de transition. Une fois que c’est fait, on se demande ce qui nous retenait. Par contre, il faut prévenir Ad que le tarif de rachat a changé. Ne pas oublier non plus que c’était une volonté du gouvernement pas vraiment maitrisée que de propulser un méga tarif de rachat pour un greenwashing étatique. (J’espère être plus ou moins clair.) Cessons de blamer les industriels du PV.

Confluence

Un détail “optique” me fait sursauter. Si l’ombre, aux beaux jours est agréable, à mi-saison, c’est pénible. Je me demande s’il n’est pas possible d’étudier un profil réflecteur de lumière pour, à la manière d’un néon, éclairer le dessous de cet auvent. Protégé par une coque translucide, cet accessoire ajouterait un peu de clarté. De plus, vu les angles, cela peut même devenir une source de ventilation forcée par temps chaud, sans pièces mécaniques, un simple phénomène de flux thermique qui apporterait un léger courant d’air en période de canicule. A voir…. D’autre part, certain de ces commerces sont implantées dans des banlieues peuplées, donc pas de pertes de transport pour alimenter les alentours. Si, de plus, comme en région PACA, on est souvent en limite de rupture d’alimentation électrique, cette production sur des terrains “perdus” deviennent quasiment un service public… au risque d’exagérer!

Lionel

je vous comprends mal. On dirait que toutes les initiatives sont à coté de la plaque.   Le KWc solaire est certes cher, raison de plus pour laisser les entreprises faire les investissements avec des volumes intéressants. Le réseau, les onduleurs, transformateurs, seront mis à jour et la voie sera facilitée pour les particuliers quand les prix des panneaux auront chuté. Tout le monde comprend qu’on ne peut pas attendre que les prix baissent pour équiper les régions car c’est ces installations qui font baisser les prix et forcent RTE à investir dans le “smart grid”   La volonté de nos électriciens est de reproduire à l’identique le “miracle nucléaire” des années 70. Or ce rève semble s’éloigner à mesure que les ennuis s’accumulent (le dernier en date à eu lieu au Niger)  Or les alternatives sont rares : L’éolien est le seul qui assure des volume dans le bon ordre de grandeur mais le solaire grignote lentement sans qu’on puisse l’accélérer vraiment. On a l’impression que vous avez tous appris JM Jancovici par coeur …    Lui comme EDF sont de talentueux ingénieurs mais de piètres comptables..   Le solaire connecté a tout à gagner au B2B pour l’instant. La biomasse avance encore moins vite mais le réseau , lui , est mis à jour à chaque nouvelle installation et là aussi il faudra des décennies.  Quant au prix de l’électricité, il ne variera pas d’un millionième de centime à cause du solaire sur parking. Cette assertion d’EDF est aussi trompeuse que l’incroyable campagne publicitaire d’Areva

Confluence

Tout à fait d’accord avec vous, les meilleures solutions sont à chercher (d’après moi) dans une co-génération qui saurait tout autant user du solaire photovoltaïque, de l’éolien et du thermique, facilitant d’autant les stockages de masse et les besoins spécifiques dus aux variations climatiques et aux besoins à certaines heures (crêtes de consommation). La solution unique est un leurre, tout comme l’avenir de l’automobile et autres moyens de transport qui vont devoir jouer sur l’ambivalence des besoins de consommateurs fainéants. Ils nous faut le confort sans effort, une berline pour quelques jours de congés qui ne consomme rien et qui se gare dans un mouchoir de poche! A moins que la solution soit à chercher du coté des bio carburants de “culture” (algues ou autres) dont, mine de rien, les travaux avancent vite…

Lo besierenc

D’accord pour le photovoltaïque pour production d’électricité à destination éclairage ou petit équipement électronique essentiellement en auto-consommation, parfait pour habitats ou locaux isolés.  Mais continuer à couvrir de vastes surfaces (type toit de coopérative vinicole) de panneaux photovoltaïques parce que la vente d’électricité va rapporter de l’argent grâce à un prix de vente multiple du prix courant de l’électricité, NON. C’est la diminution de l’utilisation de l’électricité qu’il faut viser dans tous les usages où elle génère un fort gaspillage d’énergie primaire, c’est notamment le cas du chauffage ou de la climatisation pour lesquels l’urgence d’une vraie politique de développement soutenable devrait être le soutien aux investissements économiseurs d’énergie (conception d’un habitat bien isolé et bien conçu pour utiliser au pieux le solaire passif) et le  recours massif au solaire thermique (couplé autant que nécessaire à des énergies renouvelables type biogaz, et non avec des appoints par résistances électriques…). Il serait utile de publier les performances énergétiques comparées (y compris en prenant en compte les énergies et matières premières consommées pour la production des équipements) selon l’énergie primaire utilisée et l’utilisation de cette énergie. Le solaire thermique est d’autant plus performant qu’il permet de réduire les consommations d’électricité nucléaire ou gaz naturel ou fuel ou charbon…, ou de réduire directement l’utilisation de ces énergies primaires…