Le photovoltaïque nouveau arrivera à l’automne 2008

L’histoire commence à Parme, il y a dix ans où un groupe du département de physique dirigé par le Professeur Nicola Romeo suit la piste du tellurure de cadmium. Cette molécule qui promet de dépasser le silicium polycristallin et d’autres alternatives (silicium amorphe, plastiques semi-conducteurs…) pour le solaire photovoltaïque, est au centre de l’attention d’une génération entière de physiciens et d’ingénieurs des matériaux depuis plus de vingt ans.

Le photovoltaïque en silicium polycristallin est techniquement parfait en dépit de son prix trop élevé. Pour cette raison, de 1954 à aujourd’hui, l’énergie solaire est restée un marché de niche. Seul dans les pays où furent mise en place des subventions publiques (Allemagne, Autriche et Californie), le solaire a pris une part significative dans la production d’électricité.

Aujourd’hui, le défi est de trouver une technologie photovoltaïque sous le dollar par Watt, contre les 3 à 5 dollars du silicium polycristallin. Plusieurs pistes de recherche sont à l’épreuve : l’ENEA étudie principalement le silicium amorphe qui connaît des problèmes de rendements dans ces procédés de fabrication à bas coût, pour sa part le groupe de recherche australien du Prof. Green étudie des panneaux solaires à films minces de silicium polycristallin mais ces technologies sont encore trop coûteuses et trop complexes, enfin STMicroelectronics mise tout sur les polymères conducteurs.

A Parme, il y a 5 ans, un “sandwich” de verre constitué d’une couche conductrice (Tco), de sulfure de cadmium (CdS) et de tellure de cadmium (CdTe) a obtenu des résultats intéressants au laboratoire universitaire de Parme. Son rendement était bon, sa durée de vie longue et elle coûtait peu. “La technologie de base était prête, nous l’avons brevetés et avons créés une société, la Sse Solar – dit Marco Bianucci, promoteur de la société et chercheur à l’INFM (Institut National de Physique des Matériaux) – et nous nous sommes mis à la recherche d’un partenaire industriel pour investir sur une grande installation”.

Les panneaux solaires en tellurure de cadmium apparaissent aujourd’hui comme la solution pour le photovoltaïque compétitif. En effet, ils peuvent être produit sur des grandes plaques de verre par des procédés, pas plus compliqués que la déposition de couches protectrices ou antireflets pour pare-brise ou fenêtre. De plus, il utilise le cadmium qui est amplement disponible et même aujourd’hui parfois jeter à la décharge. Enfin, la durée de vie de ces panneaux est de plusieurs décennies même dans les pires conditions météorologiques.

[ Communiqué ]

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bioelec.fr

bonjour quel est le rendement de ses panneaux en version de laboratoire et en version finale ???

guydegif(91)

Où en est la piste décrite dans l’article de juin 06? 18 mois plus tard a-t-on pû réviser à la baisse l’annonce pour fin 08? Pourquoi pas faire une joint venture avec St Gobain LE spécialiste du verre, en tant que LE partenaire industriel par excellence, histoire de booster l’avancée..! Voilà une visite à combiner en Italie…A bon entendeur…A+ guydegif(91)

Gilles page

Nous serions intéresé a en savoir plus la SSE solar nous recherchon un fabricant pour la guadeloupe et martinique si possible nous faire parvenir leur coordonné. Merci Gilles Page

Niala

regarder l’activité  de cette societier avec mr mau viegia

Guydegif(91)

”…panneaux solaires en tellurure de cadmium apparaissent aujourd’hui comme la solution pour le photovoltaïque compétitif.” C’était dit en 2007 ! Qu’en est-il aujourd’hui de cette piste annoncée comme prometteuse? So What? ou…so Watt ? Merci à Enerzine de faire un point réactualisé ! A+ Salutations Guydegif(91)